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Caprice d'un pinceau fantasque
Et d'un impérial loisir,
Votre fellah, sphinx qui se masque,
Propose une énigme au désir.

C'est une mode bien austère
Que ce masque et cet habit long,
Elle intrigue par son mystère
Tous les Oedipes du salon.

L'antique Isis légua son voile
Aux modernes filles du Nil ;
Mais, sous le bandeau, deux étoiles
Brillent d'un feu pur et subtil.

Ces yeux qui sont tout un poème
De langueur et de volupté
Disent, résolvant le problème,
" Sois l'amour, je suis la beauté. "
Qu'a donc l'ombre d'Allah ? disait l'humble derviche ;
Son aumône est bien pauvre et son trésor bien riche !
Sombre, immobile, avare, il rit d'un rire amer.
A-t-il donc ébréché le sabre de son père ?
Ou bien de ses soldats autour de son repaire
Vu rugir l'orageuse mer ?

- Qu'a-t-il donc le pacha, le vizir des armées ?
Disaient les bombardiers, leurs mèches allumées.
Les imans troublent-ils cette tête de fer ?
A-t-il du ramadan rompu le jeûne austère ?
Lui font-ils voir en rêve, aux bornes de la terre,
L'ange Azraël debout sur le pont de l'enfer ?

- Qu'a-t-il donc ? murmuraient les icoglans stupides.
Dit-on qu'il ait perdu, dans les courants rapides,
Le vaisseau des parfums qui le font rajeunir ?
Trouve-t-on à Stamboul sa gloire assez ancienne ?
Dans les prédictions de quelque égyptienne
A-t-il vu le muet venir ?

- Qu'a donc le doux sultan ? demandaient les sultanes.
A-t-il avec son fils surpris sous les platanes
Sa brune favorite aux lèvres de corail ?
A-t-on souillé son bain d'une essence grossière ?
Dans le sac du fellah, vidé sur la poussière,
Manque-t-il quelque tête attendue au sérail ?

- Qu'a donc le maître ? - Ainsi s'agitent les esclaves.
Tous se trompent. Hélas ! si, perdu pour ses braves,
Assis, comme un guerrier qui dévore un affront,
Courbé comme un vieillard sous le poids des années,
Depuis trois longues nuits et trois longues journées,
Il croise ses mains sur son front ;

Ce n'est pas qu'il ait vu la révolte infidèle,
Assiégeant son harem comme une citadelle,
Jeter jusqu'à sa couche un sinistre brandon ;
Ni d'un père en sa main s'émousser le vieux glaive ;
Ni paraître Azraël ; ni passer dans un rêve
Les muets bigarrés armés du noir cordon.

Hélas ! l'ombre d'Allah n'a pas rompu le jeûne ;
La sultane est gardée, et son fils est trop jeune ;
Nul vaisseau n'a subi d'orages importuns ;
Le tartare avait bien sa charge accoutumée ;
Il ne manque au sérail, solitude embaumée,
Ni les têtes ni les parfums.

Ce ne sont pas non plus les villes écroulées,
Les ossements humains noircissant les vallées,
La Grèce incendiée, en proie aux fils d'Omar,
L'orphelin, ni la veuve, et les plaintes amères,
Ni l'enfance égorgée aux yeux des pauvres mères,
Ni la virginité marchandée au bazar ;

Non, non, ce ne sont pas ces figures funèbres,
Qui, d'un rayon sanglant luisant dans les ténèbres,
En passant dans son âme ont laissé le remord.
Qu'a-t-il donc ce pacha, que la guerre réclame,
Et qui, triste et rêveur, pleure comme une femme ?...
Son tigre de Nubie est mort.

Le 1er décembre 1827.
Ankush Samant Jun 2014
Hiding under the colorful umbrellas,
We are all gloomy cindrellas.
Staring at the pools of water,
One splash, and we are ready to slaughter!
***** laces,
Scornful faces,
Such a wonderful rain,
But, we are all dashing for the train.
"What's the matter?
Let's take a stop for some chatter."
"Come on! I don't wanna get late!
You should rush too, my mate!
Look what the rain has done,
Ruined my beautiful jacket, my one and the only one!"
"Ah! Such a delightful weather,
And all you care about is your leather?!
Here take my umbrella,
I want to drench like a mad fellah!"
Then, I let my head out,
Popped out like a new sprout,
Rain sprayed, some sugar and salt,
Rush hour came to a halt.
One tiny drop flowed down my brow,
And heard me take a whispered vow,
"Never will I take another umbrella,
Every time it rains it will be a new novella!!"
One day I went out in the rain and saw an array of brilliantly colored umbrellas. The umbrellas were saving the people from the rain but they were also hiding them from the joy of the rains....I went back home and created this image and poem... http://artbeyondboredom.blogspot.in/2014/01/out-in-rain.html
« Vraiment, notre siècle est étrangement délicat. S'imagine-t-il donc que la
cendre des bûchers soit totalement éteinte ? qu'il n'en soit pas resté le plus
petit tison pour allumer une seule torche ? Les insensés ! en nous appelant
jésuites, ils croient nous couvrir d'opprobre ! Mais ces jésuites leur réservent
la censure, un bâillon et du feu... Et, un jour, ils seront les maîtres de leurs maîtres... »

(Le Père ROOTHAAN, général des Jésuites, à la conférence de CHIÉRI.)


Ils ont dit : « Nous serons les vainqueurs et les maîtres.
Soldats par la tactique et par la robe prêtres,
Nous détruirons progrès, lois, vertus, droits, talents.
Nous nous ferons un fort avec tous ces décombres,
Et pour nous y garder, comme des dogues sombres,
Nous démusèlerons les préjugés hurlants.

« Oui, l'échafaud est bon ; la guerre est nécessaire ;
Acceptez l'ignorance, acceptez la misère ;
L'enfer attend l'orgueil du tribun triomphant ;
L'homme parvient à l'ange en passant par la buse.
Notre gouvernement fait de force et de ruse
Bâillonnera le père, abrutira l'enfant.

« Notre parole, hostile au siècle qui s'écoule,
Tombera de la chaire en flocons sur la foule
Elle refroidira les cœurs irrésolus,
Y glacera tout germe utile ou salutaire,
Et puis elle y fondra comme la neige à terre,
Et qui la cherchera ne la trouvera plus.

« Seulement un froid sombre aura saisi les âmes ;
Seulement nous aurons tué toutes les flammes
Et si quelqu'un leur crie, à ces français d'alors
Sauvez la liberté pour qui luttaient vos pères !
Ils riront, ces français sortis de nos repaires,
De la liberté morte et de leurs pères morts.

« Prêtres, nous écrirons sur un drapeau qui brille
- Ordre, Religion, Propriété, Famille. -
Et si quelque bandit, corse, juif ou payen,
Vient nous aider avec le parjure à la bouche,
Le sabre aux dents, la torche au poing, sanglant, farouche
Volant et massacrant, nous lui dirons : c'est bien !

« Vainqueurs, fortifiés aux lieux inabordables,
Nous vivrons arrogants, vénérés, formidables.
Que nous importe au fond Christ, Mahomet, Mithra !
Régner est notre but, notre moyen proscrire.
Si jamais ici-bas on entend notre rire,
Le fond obscur du cœur de l'homme tremblera.

« Nous garrotterons l'âme au fond d'une caverne.
Nations, l'idéal du peuple qu'on gouverne,
C'est le moine d'Espagne ou le fellah du Nil.
À bas l'esprit ! à bas le droit ! vive l'épée !
Qu'est-ce que la pensée ? une chienne échappée.
Mettons Jean-Jacques au bagne et Voltaire au chenil.

« Si l'esprit se débat, toujours nous l'étouffâmes.
Nous parlerons tout bas à l'oreille des femmes.
Nous aurons les pontons, l'Afrique, le Spielberg.
Les vieux bûchers sont morts, nous les ferons revivre
N'y pouvant jeter l'homme, on y jette le livre ;
À défaut de Jean Huss, nous brûlons Gutenberg.

« Et quant à la raison, qui prétend juger Rome,
Flambeau qu'allume Dieu sous le crâne de l'homme,
Dont s'éclairait Socrate et qui guidait Jésus,
Nous, pareils au voleur qui se glisse et qui rampe,
Et commence en entrant par éteindre la lampe,
En arrière et furtifs, nous soufflerons dessus.

« Alors dans l'âme humaine obscurité profonde.
Sur le néant des cœurs le vrai pouvoir se fonde.
Tout ce que nous voudrons, nous le ferons sans bruit.
Pas un souffle de voix, pas un battement d'aile
Ne remuera dans l'ombre, et notre citadelle
Sera comme une tour plus noire que la nuit.

« Nous régnerons. La tourbe obéit comme l'onde.
Nous serons tout-puissants, nous régirons le monde
Nous posséderons tout, force, gloire et bonheur ;
Et nous ne craindrons rien, n'ayant ni foi ni règles...  »
- Quand vous habiteriez la montagne des aigles,
Je vous arracherais de là, dit le Seigneur !

Le 8 novembre 1852, à Jersey
Mateuš Conrad May 2022
i think i have to places to visit...
based on the people i've met...
   friends of old are nothing compared
to the strangers i recently meet...

based on the fan-base of the Liverpool
football club:
i need to visit Liverpool...

why are the women, the girls, the women,
the girls... so much more beautiful:
wholesome up north...
compared with the stuck-up *******
of London?

they can come up to you...
kiss your cheeks... brush their cheeks against
your bearded cheeks...
i think i need to visit Liverpool...

and what is it with these Scoussers?!
even today this boy was playing a game with me...
tapping my left shoulder: i looked right...
he tapped my right shoulder: i looked left...

so i finally turned around...
he giggled... i giggled: long match...
isn't it? you're bored already?
it felt like a microcosm of my own childhood
where we used to play hide-and-seek...

i missed people: but i guess people also
missed me...
figuring out a bypass for a woman
with a broken leg to not have to sit in her designated
seat, but instead have a seat
in the disabled area...
went to the vendor of hotdogs...
grabbed a spare chair... blah blah...

if women weren't these scared does...
doe: plural does...
hugging... kissing... patting...
two Irish boys... one an Adam one...
older brother?
we were talking about the pharmaeutical
industry like it might be: the "industry"
of the undertakes...
we exchanged numbers...
we we supposed to drink till late because
i told them my birthday was today
yesterday...

            we finished the shift late...
my legs were killing me...
my back too...
     i'll send Adam a message of regrets
tomorrow...
next time you're in London...
or? i'll take your dialectic proof...
i won't visit Dublin...
i'll got all the way to Cork...

we both admired our admiration for Edinburgh...
i had to mediate the rude stewards...
******* ego-tripping on pseudo-authority...
it took three... before i was the fourth
and we took this
sick boy... to the toilet to freshen up...
i brought him extra water...
i suppose he managed to pull through...

people are great! as long as you can piece
together the ugliness in yourself
and present it with a veneer...
i'd love to work with children if i'm currently
working with adults behaving like children...

you play the game: i have no authority...
even though i'm technically supposed to be
a representing authority donning
a high-viz. vest...
   but i'm not an authority figure...
that's that game i play...
        i even tell them... but if it were
up to me... you could do whatever the hell
you want...

i need to visit Liverpool: find a wife...
or maybe Cork and too: find a wife...
    i can't be this much of myself by myself...
it would be so much fun to find a woman...
talk her into boredom:
talk her into death...
                  
but why the **** am i picking up numbers
from two Irish guys... to later go drinking?!
lovely guys... i even told them:
even though they wanted me to buy me a pint
and a steak & ale pie:
i wish... i wish i could be on your wavelength!
you know...

a sober person talking to a drunk person?
one of the brothers understood me...
one brother left the other to finish off his pint...
the one left said: well... he appreciates
football more than drinking...
me? i appreciate drinking more than football...
we giggled: because we shared the same sentiment...

i've been living so isolated for almost forever:
the impeding "predicament" of
the pandemic didn't really slow me down:
it just meant that people caught up to me...
or slowed down to my pace...
when people started to feeling longing...
isolated... i could be there: however i was all
there all along...
point being: the women didn't change...
the men changed...
now we can freely hug... we can shake hands...
we can talk...
brotherhood... ****** tension remained
however it always was to remain...
the same...

which is the sad part...
and... frankly? i'd rather a boy tease me... tapping me
on my shoulder... either side:
so i look the other way than a woman...
whatever a woman does...
with the number of prostitutes i've been with...
i'll visit one tomorrow... because it's my birthday
and i'm not about to feel special...

that's what's unbearable...
i'd chose feeling like a father everything time 100x
more times over
than feeling like Don Juan: a lover...
i'll drink this litre of ***** and think about
something fine...

i would chose being a father over being
the most successful lover: "almost": every... single time!
a ******* looks great in the mirror...
but?! a boy tapping your shoulder...
once to the left: you look right... huh?!
once to the right: you look left... huh?!

Hugh! stop it! you turn around and...
a bright sunshine of sunlight at sunset of a youth
is reigning over you...
no woman can equal: compensate that!
not with any amount of ***** ***!

because it comes across: so differently!
the masculine application of tenderness toward
a child: esp. a male child compared to
that toward a woman... a grown woman...

it's like chalk (die krupps - im schatten
der ringe) vs. cheese (SJÖBLOM -
brand new life);
i'm undecided... love for children or love for
women... ****** gratification
within the confines of women...
but absolutely no emotional impasse...
or with children: no ****** gratification
but not ****** impasse...

to be honest? i think children win me over...
i don't think i could be a polygamous *******:
the envy of a man among men...
even though tomorrow i think i'll
visit the brothel...

i need to visit Liverpool...
i think i need to visit western Ireland...
but...
    oh dear little ******.. if we're going to
be playing your game...
it needs to be HIDE & SEEK...
            i want to want to love women
more than i love children...
i don't think that's ever going to happen...
for the man's man... in me to be born:
children could never exist...

these ******* critters... these cute: additions
of the explanations of existence...
of the two song choices:
i always choose the sterner...
i do wish women were the answer:
they're most certainly "the truth":
but... between... truth, lie... question and answer?

what's most useful? the "truth" or the "answer"?
if woman is the truth... then who is the answer?
children!

       i love women: i love to **** them,
i love to pander them with flowers when they're
most unwilling...
but... if i were to chose between a child and a woman?
i'm tired of sexuality...
i'm more prone to parenthood...
   i'd be more hyped up being a father than some...
****...
  lover... ascribe...

i could cut off my phallus off...
turn it into a ******* oyster of a trans-gender
mentality...
i need: brains! i feed off brains!
let's play hide & seek... little fellah...
              
                it's a bit like witnessing a cat of Mein ****
sleeping peacefully in my bed...
i can have *** when i can "buy" it...
*** is *** is *** is not amusing...
             rigid muscular doctrines....
more *****! more *****!

at what point did it become apparent:
i'm more patriarch Abraham than....
Don Juan?!
          
      it's so refreshing when working with
children...
              it's so refreshing in that...
you could almost... solo project: Panzermensch them
into: doing "whar": but not feeling culprit!

because speaking any Deutsche is supposedly
**** spreschen... n'est ce pas?!
Sharon Gona Aug 2020
An early riser a dream chaser
A hard worker a goal achiever
Determined fellah a highest scorer
Still a fighter with a strong armor
Everyone hopes to be that way
A hero, legend maybe they say
Leaving up to a name they may
Yet some the battle make them sway
Some still hoping for destiny
One that might never come in infinity
A dream they don't wanna wake to reality
So it clouds and fill their mentality
That not everyone may make it
That some are meant to fake it
Still I believe determination takes it
But maybe am the only one who feels it
So again I retreat
To the life mischief
Though still in disbelief
But quite a breath of relief
leave a comment on a suitable heading

— The End —