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Every time I have a symposium
Following a banquet
With my muse
I start with three libations
With the best lychee wine I can get
From Mauritius !
The first is to her eyes
The second is to her lips
The third to Venus.
Then I spread the floor smeared with wine
With vanilla perfumes and jasmine flowers
While the moon is playing a tune on her flute of Pan
Then it's  time to sing a hymn
And only after all this ceremony and ritual
When the symposiarch says : "drink !"
And the symposiasts  start to drink
and be drunk
the symposium is declared open,
Only then,
we can start our tête-à-tête.
Nielsen Mooken Feb 2015
Nous etions, en cet instant, prisonniers du bonheur.
Heritiers de cette douce mais, o combien lourde, ferveur
Brulant sous cette peau vernie de sueur, de sable et de sel,
Portes, en princes sous les ficelles des tisseuses de ciel.
Nous regardions le gris a nous ecorcher les yeux,
Aimant de la passion infidele du zenith bleu
Le vide encombrant de nos plus incroyables espoirs
Et le remou sans debut ni fin de nouvelles memoires.
Nous les connaissions, ces esprits, vagabonds des mers
Chassant, au milieu des vagues ces humeurs incidencieres,
Celles la meme qui jadis se prenommaient “reves d’enfance”
Et qui depuis de sont transformes en dependence.
Nous les connaissions, et meme si la nature de ce lien
M’est masque par un sacerdoce qui ne sera jamais mien,
Elle me dicte toujours chaque contour de leur lames grises
Qui de cet air sec et fier sont tragiquement eprises
Nous etions, en cet instant prisonniers de beaute,
Celle la meme qui voit nos poumons dechiquetes
A vouloir engouffrer ce monde entier sous nos pores
Que demain a travers ces lettres je puisse a nouveau le voir.
Nielsen Mooken Jul 2014
Dans les rues de Port-Louis, il fait bon dix-huit heures.
Ou chercher, dans cette ville bercée de sueur
Le fantôme de cet acharnement de vie
Qui noie les sens de lumière, de chaleur et d’envie?
Dans les aboiements rauques de ces cabots rois du soir?
Dans le son des volets qu’on baisse de façon vénielle?
Dans les pas qui s’éclaboussent sur le trottoir
Les maux de cette étrange promesse d’étincelle ?
Dans les rues de Port-Louis, il fait bon nuit d’hiver
Grise comme lasse de ces nuées de couleurs incendiaires
Elle s’éteint le temps d’allumer les étoiles,
Peintres bien plus dures que leur jumelles estivales.
L’écru de leur toile est teinte de la froideur du blanc.
Quels soupirs s’emmêlent aux clous qui habitent ses vents?
Quel chant quand la pluie crucifie ainsi nos flancs?
Est-ce celle de cette ville bohème, de beauté fille de sang?
Nielsen Mooken Jun 2014
Whence cometh these mournful euphonies?
Tis' the winds; the choir of sprights in the clefts
Or tis' the earth; the plight of her laboured back?
Whence cometh this flame dancing with our souls?
Tis' flicker of the nascent wings of love
Or tis' the pyre of rage that devours?
Tis' the dream of our blood, our death, our powers!
Nielsen Mooken Jun 2014
Winter, my last friend, thank you for this morning.
Even as your silver cloak grows frayed
With new freckles of azur accenting
The golden, our covenant you have not brayed.
This silent valediction, moonstone rayed
Belies the dying of our Sapphire,
Our council, our secret, our pyre!

— The End —