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Gee Ch Apr 2015
Hablemos...
...de vos
de mi
¿Por qué no hablamos de los dos?

Seamos uno mismo.

Un amor tan intenso como este,
vale la pena.

¿Hoy? ¿Mañana?
¿Cuándo sera el día?
Quiero verte,
tenerte
Quiero hacerte el amor.

Hablemos, sí.

Acurrucados piel con piel
Mientras sentimos el calor
de nuestros cuerpos

Hablemos de **amor
No dije una frase
de más ni de menos, que recuerde yo:
Nadie tiene culpa de que el tiempo pase,
y el tiempo pasó….

Y fuiste el fantasma de un amor lejano,
la sombra de un beso que nunca olvidé;
pero sé que un día te tendí la mano,
y sé que me heriste, sin decir por qué.

Fue injusta la herida,
y era dolorosa, pero sonreí;
La vida que pasa no es toda la vida,
y seguí viviendo mi vida sin ti.

Días, meses, años, buena y mala suerte,
Calles en la lluvia, pasos al azar... 1
Y hoy he vuelto a verte. 2
Y hoy te vi pasar.

Y aunque debo odiarte por la herida aquella,
y porque me heriste que sé yo por qué... 3
Te encontré tan bella, tan bella, tan bella
Que te perdoné…
Natalia Rivera Jun 2014
Te extraño, no quiero tener que esperar a la hora de dormir para poder verte aunque sea en mis sueños. Nadie entiende solo dicen “todo estará bien” ¡Claro que no entienden!  Ellos no sentían lo que yo al verte sonreír, al verte ser tu en todo tu esplendor, al besarte, al sencillamente amarte. Nadie puede decirme “se por lo que estas pasando” ya que ninguno te amo como yo. Ninguno siente el dolor inmenso que es el despertar & saber que ya no soy tu primer pensamiento, ninguno puede decirme “mas arriba vive gente” ¡YO SE QUE MAS ARRIBA VIVE GENTE, LA MIERDA ES QUE YO NO QUIERO MAS GENTE! Simplemente lo quiero a el.
Tengo miedo de verte
necesidad de verte
esperanza de verte
desazones de verte
tengo ganas de hallarte
preocupación de hallarte
certidumbre de hallarte
pobres dudas de hallarte
tengo urgencia de oírte
alegría de oírte
buena suerte de oírte
y temores de oírte
o sea
resumiendo
estoy jodido
                        y radiante
quizá más lo primero
que lo segundo
y también
                    viceversa.
The voice Jul 2014
Que dificil ha sido verte haci
Que dificil ha sido no poder ayudarte
no entiendo tu comportamiento
pero tampoco juzgo lo que haces.
Yo se que las cosas son dificiles para ti
Pero quien no ha sufrido tanto o mas que tu
Si tan solo me pudieras voltear a ver
Saber que necesito verte fuerte
Por favor entiende que las cosas no se pueden hacer asi
Los erores que se cometen hoy,
pueden volver a afectarte en el future
Cuanto tiempo fue,
el tu y yo sufrimos por el separamiento
porque quieres que alguien mas pase por lo mismo
tu deverias saber el dolor tu y yo,
tuvimos que sufrir.
Te pido que pongas en mi lugar
Te quiero y te respeto pero es por eso que
tengo que decirte que estas hacienda las cosas mal
Dios te llamo
para ser salvado
y no es justo que tu dejes eso por;
2 segundos de mentiras!!!!
We all make mistakes, this is a message to  friend. Matrimony is promise made to be kept for ever. No one has the right to get in between, because you never know if that may happen to you. respect your marriage vows and other's too!
(Au Marquis de Lamaisonfort)

Oh ! qui m'emportera vers les tièdes rivages,
Où l'Arno couronné de ses pâles ombrages,
Aux murs des Médicis en sa course arrêté,
Réfléchit le palais par un sage habité,
Et semble, au bruit flatteur de son onde plus lente,
Murmurer les grands noms de Pétrarque et du Dante ?
Ou plutôt, que ne puis-je, au doux tomber du jour,
Quand le front soulagé du fardeau de la cour,
Tu vas sous tes bosquets chercher ton Égérie,
Suivre, en rêvant, tes pas de prairie en prairie ;
Jusqu'au modeste toit par tes mains embelli,
Où tu cours adorer le silence et l'oubli !
J'adore aussi ces dieux : depuis que la sagesse
Aux rayons du malheur a mûri ma jeunesse,
Pour nourrir ma raison des seuls fruits immortels,
J'y cherche en soupirant l'ombre de leurs autels ;
Et, s'il est au sommet de la verte colline,
S'il est sur le penchant du coteau qui s'incline,
S'il est aux bords déserts du torrent ignoré
Quelque rustique abri, de verdure entouré,
Dont le pampre arrondi sur le seuil domestique
Dessine en serpentant le flexible portique ;
Semblable à la colombe errante sur les eaux,
Qui, des cèdres d'Arar découvrant les rameaux,
Vola sur leur sommet poser ses pieds de rose,
Soudain mon âme errante y vole et s'y repose !
Aussi, pendant qu'admis dans les conseils des rois,
Représentant d'un maître honoré par son choix,
Tu tiens un des grands fils de la trame du monde ;
Moi, parmi les pasteurs, assis aux bords de l'onde,
Je suis d'un oeil rêveur les barques sur les eaux ;
J'écoute les soupirs du vent dans les roseaux ;
Nonchalamment couché près du lit des fontaines,
Je suis l'ombre qui tourne autour du tronc des chênes,
Ou je grave un vain nom sur l'écorce des bois,
Ou je parle à l'écho qui répond à ma voix,
Ou dans le vague azur contemplant les nuages,
Je laisse errer comme eux mes flottantes images ;
La nuit tombe, et le Temps, de son doigt redouté,
Me marque un jour de plus que je n'ai pas compté !

Quelquefois seulement quand mon âme oppressée
Sent en rythmes nombreux déborder ma pensée ;
Au souffle inspirateur du soir dans les déserts,
Ma lyre abandonnée exhale encor des vers !
J'aime à sentir ces fruits d'une sève plus mûre,
Tomber, sans qu'on les cueille, au gré de la nature,
Comme le sauvageon secoué par les vents,
Sur les gazons flétris, de ses rameaux mouvants
Laisse tomber ces fruits que la branche abandonne,
Et qui meurent au pied de l'arbre qui les donne !
Il fut un temps, peut-être, où mes jours mieux remplis,
Par la gloire éclairés, par l'amour embellis,
Et fuyant **** de moi sur des ailes rapides,
Dans la nuit du passé ne tombaient pas si vides.
Aux douteuses clartés de l'humaine raison,
Egaré dans les cieux sur les pas de Platon,
Par ma propre vertu je cherchais à connaître
Si l'âme est en effet un souffle du grand être ;
Si ce rayon divers, dans l'argile enfermé,
Doit être par la mort éteint ou rallumé ;
S'il doit après mille ans revivre sur la terre ;
Ou si, changeant sept fois de destins et de sphère,
Et montant d'astre en astre à son centre divin,
D'un but qui fuit toujours il s'approche sans fin ?
Si dans ces changements nos souvenirs survivent ?
Si nos soins, nos amours, si nos vertus nous suivent
S'il est un juge assis aux portes des enfers,
Qui sépare à jamais les justes des pervers ?
S'il est de saintes lois qui, du ciel émanées,
Des empires mortels prolongent les années,
Jettent un frein au peuple indocile à leur voix,
Et placent l'équité sous la garde des rois ?
Ou si d'un dieu qui dort l'aveugle nonchalance
Laisse au gré du destin trébucher sa balance,
Et livre, en détournant ses yeux indifférents,
La nature au hasard, et la terre aux tyrans ?
Mais ainsi que des cieux, où son vol se déploie,
L'aigle souvent trompé redescend sans sa proie,
Dans ces vastes hauteurs où mon oeil s'est porté
Je n'ai rien découvert que doute et vanité !
Et las d'errer sans fin dans des champs sans limite,
Au seul jour où je vis, au seul bord que j'habite,
J'ai borné désormais ma pensée et mes soins :
Pourvu qu'un dieu caché fournisse à mes besoins !
Pourvu que dans les bras d'une épouse chérie
Je goûte obscurément les doux fruits de ma vie !
Que le rustique enclos par mes pères planté
Me donne un toit l'hiver, et de l'ombre l'été ;
Et que d'heureux enfants ma table couronnée
D'un convive de plus se peuple chaque année !
Ami ! je n'irai plus ravir si **** de moi,
Dans les secrets de Dieu ces comment ; ces pourquoi,
Ni du risible effort de mon faible génie,
Aider péniblement la sagesse infinie !
Vivre est assez pour nous ; un plus sage l'a dit :
Le soin de chaque jour à chaque jour suffit.
Humble, et du saint des saints respectant les mystères,
J'héritai l'innocence et le dieu de mes pères ;
En inclinant mon front j'élève à lui mes bras,
Car la terre l'adore et ne le comprend pas :
Semblable à l'Alcyon, que la mer dorme ou gronde,
Qui dans son nid flottant s'endort en paix sur l'onde,
Me reposant sur Dieu du soin de me guider
A ce port invisible où tout doit aborder,
Je laisse mon esprit, libre d'inquiétude,
D'un facile bonheur faisant sa seule étude,
Et prêtant sans orgueil la voile à tous les vents,
Les yeux tournés vers lui, suivre le cours du temps.

Toi, qui longtemps battu des vents et de l'orage,
Jouissant aujourd'hui de ce ciel sans nuage,
Du sein de ton repos contemples du même oeil
Nos revers sans dédain, nos erreurs sans orgueil ;
Dont la raison facile, et chaste sans rudesse,
Des sages de ton temps n'a pris que la sagesse,
Et qui reçus d'en haut ce don mystérieux
De parler aux mortels dans la langue des dieux ;
De ces bords enchanteurs où ta voix me convie,
Où s'écoule à flots purs l'automne de ta vie,
Où les eaux et les fleurs, et l'ombre, et l'amitié,
De tes jours nonchalants usurpent la moitié,
Dans ces vers inégaux que ta muse entrelace,
Dis-nous, comme autrefois nous l'aurait dit Horace,
Si l'homme doit combattre ou suivre son destin ?
Si je me suis trompé de but ou de chemin ?
S'il est vers la sagesse une autre route à suivre ?
Et si l'art d'être heureux n'est pas tout l'art de vivre.
Cuántas veces, amor, te amé sin verte y tal vez sin recuerdo,
sin reconocer tu mirada, sin mirarte, centaura,
en regiones contrarias, en un mediodía quemante:
eras sólo el aroma de los cereales que amo.

Tal vez te vi, te supuse al pasar levantando una copa
en Angol, a la luz de la luna de Junio,
o eras tú la cintura de aquella guitarra
que toqué en las tinieblas y sonó como el mar desmedido.

Te amé sin que yo lo supiera, y busqué tu memoria.
En las casas vacías entré con linterna a robar tu retrato.
Pero yo ya sabía cómo era. De pronto

mientras ibas conmigo te toqué y se detuvo mi vida:
frente a mis ojos estabas, reinándome, y reinas.
Como hoguera en los bosques el fuego es tu reino.
Mucho Gusto Jun 2015
Es un gusto conocerte,
pero el verdadero placer
sera verte crecer.
Soit lointaine, soit voisine,
Espagnole ou sarrazine,
Il n'est pas une cité
Qui dispute sans folie
A Grenade la jolie
La pomme de la beauté,
Et qui, gracieuse, étale
Plus de pompe orientale
Sous un ciel plus enchanté.

Cadix a les palmiers ; Murcie a les oranges ;
Jaën, son palais goth aux tourelles étranges ;
Agreda, son couvent bâti par saint-Edmond ;
Ségovie a l'autel dont on baise les marches,
Et l'aqueduc aux trois rangs d'arches
Qui lui porte un torrent pris au sommet d'un mont.

Llers a des tours ; Barcelone
Au faîte d'une colonne
Lève un phare sur la mer ;
Aux rois d'Aragon fidèle,
Dans leurs vieux tombeaux, Tudèle
Garde leur sceptre de fer ;
Tolose a des forges sombres
Qui semblent, au sein des ombres,
Des soupiraux de l'enfer.

Le poisson qui rouvrit l'œil mort du vieux Tobie
Se joue au fond du golfe où dort Fontarabie ;
Alicante aux clochers mêle les minarets ;
Compostelle a son saint ; Cordoue aux maisons vieilles
A sa mosquée où l'œil se perd dans les merveilles ;
Madrid a le Manzanarès.

Bilbao, des flots couverte,
Jette une pelouse verte
Sur ses murs noirs et caducs ;
Médina la chevalière,
Cachant sa pauvreté fière
Sous le manteau de ses ducs,
N'a rien que ses sycomores,
Car ses beaux pont sont aux maures,
Aux romains ses aqueducs.

Valence a les clochers de ses trois cents églises ;
L'austère Alcantara livre au souffle des brises
Les drapeaux turcs pendus en foule à ses piliers ;
Salamanque en riant s'assied sur trois collines,
S'endort au son des mandolines
Et s'éveille en sursaut aux cris des écoliers.

Tortose est chère à saint-Pierre ;
Le marbre est comme la pierre
Dans la riche puycerda ;
De sa bastille octogone
Tuy se vante, et Tarragone
De ses murs qu'un roi fonda ;
Le Douro coule à Zamore ;
Tolède a l'alcazar maure,
Séville a la giralda.

Burgos de son chapitre étale la richesse ;
Peñaflor est marquise, et Girone est duchesse ;
Bivar est une nonne aux sévères atours ;
Toujours prête au combat, la sombre Pampelune,
Avant de s'endormir aux rayons de la lune,
Ferme sa ceinture de tours.

Toutes ces villes d'Espagne
S'épandent dans la campagne
Ou hérissent la sierra ;
Toutes ont des citadelles
Dont sous des mains infidèles
Aucun beffroi ne vibra ;
Toutes sur leurs cathédrales
Ont des clochers en spirales ;
Mais Grenade a l'Alhambra.

L'Alhambra ! l'Alhambra ! palais que les Génies
Ont doré comme un rêve et rempli d'harmonies,
Forteresse aux créneaux festonnés et croulants,
Ou l'on entend la nuit de magiques syllabes,
Quand la lune, à travers les mille arceaux arabes,
Sème les murs de trèfles flancs !

Grenade a plus de merveilles
Que n'a de graines vermeilles
Le beau fruit de ses vallons ;
Grenade, la bien nommée,
Lorsque la guerre enflammée
Déroule ses pavillons,
Cent fois plus terrible éclate
Que la grenade écarlate
Sur le front des bataillons.

Il n'est rien de plus beau ni de plus grand au monde ;
Soit qu'à Vivataubin Vivaconlud réponde,
Avec son clair tambour de clochettes orné ;
Soit que, se couronnant de feux comme un calife
L'éblouissant Généralife
Elève dans la nuit son faîte illuminé.

Les clairons des Tours-Vermeilles
Sonnent comme des abeilles
Dont le vent chasse l'essaim ;
Alcacava pour les fêtes
A des cloches toujours prêtes
A bourdonner dans son sein,
Qui dans leurs tours africaines
Vont éveiller les dulcaynes
Du sonore Albaycin.

Grenade efface en tout ses rivales ; Grenade
Chante plus mollement la molle sérénade ;
Elle peint ses maisons de plus riches couleurs ;
Et l'on dit que les vents suspendent leurs haleines
Quand par un soir d'été Grenade dans ses plaines
Répand ses femmes et ses fleurs.

L'Arabie est son aïeule.
Les maures, pour elle seule,
Aventuriers hasardeux,
Joueraient l'Asie et l'Afrique,
Mais Grenade est catholique,
Grenade se raille d'eux ;
Grenade, la belle ville,
Serait une autre Séville,
S'il en pouvait être deux.

Du 3 au 5 avril 1828.
Victor D López Feb 2019
Naciste siete años antes del comienzo de la guerra civil española,
Y viviste en una casita de dos pisos en la Calle de Abajo de Fontan,
Frente al mar que les regalo su riqueza y belleza,
Y les robo a tu hermano mayor, y el más noble, Juan, a los 19 años.

De chiquita eras muy llorona. Los vecinos te hacían rabiar con solo decirte,
“Chora, Litiña, chora” lo cual producía un largo llanto al instante.
A los siete u ocho años quedaste ciega por una infección en los ojos. Te salvó la vista
El medico del pueblo, pero no antes de pasar más de un año sin poder ir a la escuela.

Nunca recuperaste ese tiempo perdido. Tu impaciencia y la vergüenza de sentirte atrasada, Impidieron tus estudios. Tu profundo amor propio y la vergüenza de no saber lo que sabían tus
Amigas de tu edad, tu inquietud y tu inhabilidad de aguantar la lengua cuando te corregían,
Crearon una perfecta tormenta que desvió tu diminutiva nave hacia las rocas.

Cuando aún una niña, viste a Franco con su escolta salir de su yate en Fontan.
Con la inocencia de una niña que nunca supo aguantar la lengua, preguntaste a
Una vecina que también estaba presente “Quien es ese señor?”
“El Generalísimo Francisco Franco” te contestó en voz baja. Dile “Viva Franco” cuando pase.

Con la inocencia de una niña y con la arrogancia de una viejita incorregible gritaste señalándolo
“Ese es el Generalísimo?” Y con una carcajada seguiste en voz alta “Parece Pulgarcito!”
Un miembro de su escolta se acercó alzando su ametralladora con la aparente Intención de Golpearte con la culata. “Dejadla!” Exclamo Franco. “Es una niña—la culpa no es suya.”

Contaste ese cuento muchas veces en mi presencia, siempre con una sonrisa o riéndote.
Creo que nunca apreciaste el importe de esa “hazaña” de desprecio a la autoridad. Pudiera ser En parte por ese hecho de tu niñez que vinieron eventualmente por tu padre  
Que lo Llevaron preso. Que lo torturaron por muchos meses y condenaron a muerte?

El escapó su condena como ya he contado antes—con la ayuda de un oficial fascista.
Tan fuerte era su reputación y el poder de sus ideas hasta con sus muchos amigos contrarios.
Tal tu inocencia, o tu ceguera psíquica, en no comprender nunca una potencial causa de su Destrucción. A Dios gracias que nunca pudiste apreciar la posible consecuencia de tus palabras.

Tu padre, quien quisiste toda la vida entrañablemente con una pasión de la cual fue muy Merecedor, murió poco después del término de la guerra civil. Una madre con diez
Bocas para alimentar necesitaba ayuda. Tú fuiste una de las que más acudió a ese
Pedido silencioso. A los 11 años dejaste la escuela por última vez y comenzaste a trabajar.

Los niños no podían trabajar en la España de Franco. No obstante, un primo tomó piedad
De la situación y te permitió trabajar en su fábrica de embutidos de pescado en Sada.
Ganabas igual que todas tus compañeras mayores. Y trabajabas mejor que la mayoría de ellas,
Con la rapidez y destreza que te sirvieron bien toda tu vida en todos tus trabajos.

En tu tiempo libre, llevabas agua de la fuente comunal a vecinos por unos céntimos.
De chiquita también llevabas una sella en la cabeza para casa y dos baldes en las manos antes y Después de tu trabajo en la fábrica de Cheche para el agua de muchos pescadores en el puerto
Antes del amanecer esperando la partida a alta mar con tu agua fresca en sus recipientes.

Todo ese dinero era entregado tu madre con el orgullo de una niña que proveía
Más que el sueldo de una mujer grande—solo a cambio de tu niñez y de la escuela.
También lavabas ropa para algunos vecinos. Y siempre gratuitamente los pañales cuando había
Niños recién nacidos solo por el placer de verlos y poder estar con ellos.

Cuando eras un poco más grande, ya de edad de ir al baile y al cine, seguías la misma rutina,
Pero también lavabas y planchabas la ropa de los marineros jóvenes que querían ir muy limpios
Y bien planchados al baile los domingos. Ese era el único dinero que era solo tuyo—para
Pagar la peluquería todas las semanas y el baile y cine. El resto siempre para tu madre.


A los dieciséis años quisiste emigrar a Argentina a la casa de una tía en Buenos Aires.
Tu madre te lo permitió, pero solo si llevabas también a tu hermana menor, Remedios, contigo.
Lo hiciste. En Buenos Aires no podías trabajar tampoco por ser menor. Mentiste en las Aplicaciones y pudiste conseguir trabajo en una clínica como ayudanta de enfermera.

Lavaste bacinillas, cambiaste camas, y limpiaste pisos con otros trabajos similares.
Todo por ganar suficiente dinero para poder reclamar a tu madre y hermanos menores,
Sito (José) y Paco (Francisco). Luego conseguiste un trabajo de mucama en un hotel
En Mar del Plata. Los dueños apreciaron tu pasión por cuidar a sus niños pequeños.

Te mantuvieron como niñera y mucama—sin doble sueldo. Entre tu (pobre) sueldo y
Propinas de mucama, en un tiempo pudiste guardar suficiente dinero para comprar
Los pasajes para tu madre y hermanos. También pudiste volver a Buenos Aires y
Conseguiste alquilar un doble cuarto en una antigua casa cerca del Consulado español.

De aquellas, aun menor de edad, ya trabajabas en el laboratorio Ponds—al cargo de una
Máquina de empacado de productos de belleza. Ganabas buen dinero, y vivieron en el
Centro de Buenos aires en esa casa hasta que te casaste con papa muchos años después.
Aun te perseguía la mala costumbre de decir lo que penabas y de no dar el brazo a torcer.

El sindicato de la Ponds trató de obligarte a registrarte como Peronista.
A gato escaldado hasta el agua fría le hace daño, y reusaste registrarte al partido.
Le dijiste al sindicato que no le habías escapado a un dictador para aliarte a otro.
Te amenazaron con perder el trabajo. Y con repatriarte a ti y a tu madre y hermanos.

Tu respuesta no la puedo escribir aquí. Te llevaron frente al gerente general demandando
Que te despidiera de inmediato. Contestaste que te demostraran razones para hacerlo.
El gerente—indudablemente a propio riesgo—contestó que no había mejor trabajadora
En la fábrica y que no tenía el sindicato razones para pedir que te despidiera.

Después de un noviazgo de varios años, se casaron tú y papa. Tenían el mundo en sus
Manos. Buen trabajo con buenos ahorros que les permitirían vivir muy bien en el futuro.
No podías tener hijos—los cuales siempre anhelaste tener. Tres años de tratamientos
Lograron que me dieras vida. Vivimos por años en un hermoso apartamento en la ciudad.

Tengo uso de razón y recuerdos gratos desde antes de los dos años. Recuerdo muy bien ese Apartamento. Pero las cosas cambiaron cuando decidieron emprender un negocio
Que no fue sostenible en el caos de la Argentina en los años 60. Recuerdo demasiado bien el Sacrificio tuyo y el de papa—es eso un tema para otro día, pero no para hoy.

Fuiste la persona más trabajadora que conocí en mi vida. No le temías a ningún trabajo
Honesto por fuerte que fuese y tu inquietud y espíritu competitivo siempre te hicieron
Una empleada estelar en todos tus trabajos, la mayoría de ellos sumamente esclavos.
Hasta en casa no sabias parar a no ser que tuvieras con quien charlar un rato largo.

Eras una gran cocinera gracias en parte al chef del hotel en cual trabajaste en Argentina
Que era también un compatriota español (vasco) y te enseno a cocinar muchos de sus
Platos españoles e italianos favoritos. Fuiste siempre muy mal comedora. Pero te
Encantaba cocinar para amigos, familia y—cuantos mas mejor—y para las fiestas.

Papá también era buen cocinero aunque con un repertorio mas limitado. Y yo aprendí
De los dos con mucho afán también a cocinar desde joven. Ni en la cocina ni en ninguna
Fase de mi vida me puedo comparar contigo ni con papa, pero también me encanta
Cocinar y en especial para compartir con seres queridos.

Te daba gran placer introducir a mis amigos a tus platos favoritos como la cazuela de mariscos,
Paella, caldo gallego, tus incomparables canelones, ñoquis, orejas, filloas, buñuelos, flan,
Y todo el resto de tu largo repertorio de música culinaria. Papa me iba a buscar al colegio
Cuando en la escuela secundaria (JHS #10) todos los días antes del trabajo.

Los dos trabajaban el segundo turno y no partían hasta después de las 2:00 p.m.
Muchos días traía el coche lleno de mis compañeros. Recuerdo igual que si fuera ayer
Las caras de mis amigos judíos, chinos, japoneses, italianos, ingleses e irlandeses
Cuando primero probaron el pulpo, caldo gallego, la tortilla, las orejas o el flan.

Mediante el bachiller, la universidad y los estudios de derecho fue igual. A veces parecía
Una reunión de Las Naciones Unidas, pero siempre con comida. Siempre trataste a mis
Amigos íntimos como si fueran hijos tuyos también. Y algunos aun hoy día te quieren
Como una segunda madre y sienten tu ausencia aunque no te vieran por muchos años.

Tuviste una pasión por ser madre (una gran pena que solo tuvieras un hijo).
Que te hizo ser demasiado protectora de tu hijo.  Me vestías con ropa exclusiva de
Les Bebes—Fui un muñeco para quien no los tuvo de niña. No me dejabas fuera de tu vista.
El mantenerme en un ambiente libre de gérmenes produjeron algunos problemas de salud.

Mi pediatra te decía “Quiero verlo con las rodillas raspadas y las uñas sucias.”
Tú lo tomabas como un chiste. Me llevabas a menudo a un parque y a la calesita.
Lo recuerdo como si fuera ayer. Pero no recuerdo tener ningún amigo hasta los siete u ocho
Años. Y solo uno entonces. No recuerdo tener una pandilla de amigos hasta los 13 años. Triste.

Cuando comencé a hablar como una cotorra con un año, y a caminar al mismo tiempo,
Me llevaste al médico. El medico pensó que era solo idea tuya. Me mostro unas llaves y me
Pregunto “Sabes lo que es esto, Danielito?” “Si. Son las llaves de tu tutú,” le contesté.
Después de unas pruebas, le recomendaron a mi madre que alimentara mi curiosidad.

Según ella era yo insoportable (algunas cosas nunca cambian). Si le preguntaba a
Papá por que el sol quema, a que distancia esta, que son las estrellas, por qué una
Linterna enfocada al cielo en una noche oscura no se ve, por qué los aviones no tienen
Ruedas debajo de pontones para poder aterrizar y despegar en el agua? Etc., etc., etc.

Me contestaba con paciencia. Recuerdo viajes en tren o autobús sentado en las piernas de mi Padre haciéndole mil preguntas. Desafortunadamente, si le preguntaba algo a mama que No supiera contestar, inventaba cualquier respuesta con tal de hacerme callar en vez de decirme “No se” o “pregúntaselo a papá” o “vete al infierno de una ver por todas y dejame en paz.”

Cuando me contaba algún cuento y no me gustaba como terminaba, “Caperucita Roja” por Ejemplo, mi madre tenía que inventar un fin que me gustara mejor o aguantar un llanto
Interminable. Pobre madre. Inventar lo que a Danielito no le gustaba podía ser peligroso.
Recuerdo un día en el teatro viendo dibujos animados que me encantaban (y aun encantan).

El Pato Donald salió en una escena comiéndose un tremendo sándwich. Le dije a mamá que
Quería un sándwich igual. En vez de contestarme que no era un sándwich de verdad, o que me Llevarían a comer después del teatro (como de costumbre) se le ocurrió decirme que me
Lo iba a traer el Pato Donald al asiento. Cambio la escena y el Pato Donald salió sin el sándwich.


Se acabo el mundo. Empecé a chillar y llorar que el Pato Donald se comió mi sándwich.
Me había mentido y no me trajo el prometido sándwich. Eso era algo insoportable.
No hubo forma de consolarme o hacerme entender—ya tarde—que el Pato Donald también
Tenía hambre, que el sándwich era suyo y no mío, o que lo de la pantalla no era realidad.

Ardió Cristo. Se había comido el sándwich del nene el Pato Donald quien era (y es) mi favorito.
La traición de un ser querido así era inconcebible e insoportable. Me tuvieron que quitar del
Cine a grito pelado. No se me fue la pataleta por largo rato. Pero todo paso cuando mi querida Tía Nieves (una prima) me dio unas galletas marineras con mermelada más tarde en su casa.

Cuánta agua debajo del puente. Tus recuerdos como el humo en una placentera brisa ya se han Esparcido, son moléculas insubstanciales como estrellas en el cielo, que no pintan cuadros Coherentes. Una vida de conversaciones vitales vueltas a susurros de niños en una tormenta Tropical, impermisibles, insustanciales, solo un sueño que interrumpe una pesadilla eterna.

Así es tu vida hoy. Tu memoria fue siempre prodigiosa. Recordabas el nombre de todas las Personas que conociste en toda tu vida—y conversaciones enteras palabra por palabra.
Con solo tres años de escuela, te fuiste por el mundo rompiendo paso y aprendiste a leer y
Escribir ya después de os 16 años en una ciudad adoptiva. Te fue más que suficiente tu estudio.

Siempre dije que eras mucho mejor escritora que yo. Cuantas excelentes novelas u obras de Teatro y poesía hubieras escribido tú con la mitad de mi educación y el triple de trabajo?  
No ay justicia en este mundo. Por qué le da Dios pan a quien no tiene dientes? Tú prodigiosa Memoria no te permite ya que me reconozcas. Fui la última persona que olvidaste.

Pero aun ahora que ya no puedes tener una conversación normal en ningún idioma,
Alguna vez te brillan los ojos y me llamas “neniño” y sé que por un instante no estás ya sola.
Pero pronto se apaga esa luz y vuelve la oscuridad. Solo te puedo ver unas horas un día a la Semana. Las circunstancias de mi vida no me dejan otra mejor opción.

Algún día no tendré ni siquiera la oportunidad de compartir unas horas contigo. No tendrás
Monumento alguno salvo en mis recuerdos mientras me quede uso de razón. Toda una
Vida de incalculable sacrificio de la cual solo dejarás el más pobre rasgo viviente del amor
De tu único hijo quien no tiene palabras para honrarte adecuadamente ni nunca las tendrá.


*          *          *

Ya llegó ese día, demasiado pronto. Octubre 11, 2018. Llegó la llamada a las 03:30 horas,
Una o dos horas después de haber quedado yo dormido. Te trataron de resucitar en vano.
No habría ya mas oportunidades de decirte te quiero, de acariciar tus manos y cara,
De cantarte al oído, de poner crema en tus manos, de anhelar que esta semana me recordaras.

De contarte acontecimientos de seres queridos, a quien vi, que me dijeron, quien pregunto
Por ti, ni de rezar por ti o de pedirte si me dabas un besito poniendo mi mejilla cerca de tus Labios y del placer cuando respondías dándome muchos besitos. Cuando no me respondías,
Lo mas probable estos últimos muchos meses, te decía, “Bueno la próxima vez.”

Siempre al despedirme te daba un besito por Alice y un abrazo que siempre te mandaba,
Y tres besitos en tu frente de parte de papa (siempre te daba tres juntos), y uno mío. Te
Dejaba la tele prendida en un canal sin volumen que mostrara movimiento. Y en lo posible
Esperaba que quedaras con los ojos cerrados antes de marchar.

Se acabó el tiempo. No hay mas prorroga. Mis oraciones cambian de pedir que Dios te proteja
Y que por Su Gracia puedas sanar un poquito día a día a que Dios guarde tu alma y la de papá y
Permita que descansen en paz en Su reino. Te hecho mucho de menos ya, como a papá, y lo
Haré mientras viva y Dios me permita uso de razón. No sabia lo que es estar solo. Ahora si lo se.

Cuatro años viendo tu deslumbrante luz reducirse a una vela temblando en a oscuridad.
Cuatro años temiendo que te dieras cuenta de tu situación.
Cuatro años rogando que no tuvieras dolor, tristeza o soledad.
Cuatro años y sin aprender como decirte adiós. El resto de mi vida esperando verte otra vez.

Te quiero con todo mi corazón siempre y para siempre, mamá. Descansa en Paz.
You can hear all six of my Unsung Heroes poems read by me in my podcasts at https://open.spotify.com/show/1zgnkuAIVJaQ0Gb6pOfQOH. (plus much more of my fiction, non-fiction and poetry in English and Spanish)
Santiago Jan 2015
Para siempre te espero
De todas a ti te prefiero
Mi corazon se enamoro
El alma se entrego todo
No se que me pasaba
Solo sabia que te amaba
En serio tuve medio
Me cortastes con un fiero
Verte tengo mucho miedo
Lo presiento no te miento
Tu fuerza es como el viento  
Invisible pero te siento
Anos pasan y no te veo
Le pido a dios que ya mero
Hasta luego nos vemos
Saludos con besos
xxxxx
EOEO Feb 2011
Siempre estabas a punto de partir,
siempre en otra parte, detrás del mar,
más allá de Madrid o Sri Lanka.
Te morías por volver,
nos moríamos debajo de las piedras
y las nubes y los Borges, en el fondo de las botellas.
¡Qué nostalgia tan cruda!

Y yo que nunca terminé de encontrarte,
de destilar los lejanos paraísos
que alguna vez consumimos,
entre besos y cigarros.
Y yo, que nunca aprendí con que ojos verte,
algún día, entre mañana y nunca,
ya no volví.
Déjame reposar,
aflojar los músculos del corazón
y poner a dormitar el alma
para poder hablar,
para poder recordar estos días,
los más largos del tiempo.

Convalecemos de la angustia apenas
y estamos débiles, asustadizos,
despertando dos o tres veces de nuestro escaso sueño
para verte en la noche y saber que respiras.
Necesitamos despertar para estar más despiertos
en esta pesadilla llena de gentes y de ruidos.

Tú eres el tronco invulnerable y nosotros las ramas,
por eso es que este hachazo nos sacude.
Nunca frente a tu muerte nos paramos
a pensar en la muerte,
ni te hemos visto nunca sino como la fuerza y la alegría.
No lo sabemos bien, pero de pronto llega
un incesante aviso,
una escapada espada de la boca de Dios
que cae y cae y cae lentamente.
Y he aquí que temblamos de miedo,
que nos ahoga el llanto contenido,
que nos aprieta la garganta el miedo.
Nos echamos a andar y no paramos
de andar jamás, después de medianoche,
en ese pasillo del sanatorio silencioso
donde hay una enfermera despierta de ángel.
Esperar que murieras era morir despacio,
estar goteando del tubo de la muerte,
morir poco, a pedazos.

No ha habido hora más larga que cuando no dormías,
ni túnel más espeso de horror y de miseria
que el que llenaban tus lamentos,
tu pobre cuerpo herido.
Dime, háblame
Tú, esencia misteriosa
De nuestra raza
Tras de tantos siglos,
Hálito creador
De los hombres hoy vivos,
A quienes veo por el odio impulsados
Hasta ofrecer sus almas
A la muerte, la patria más profunda

Cuando la primavera vieja
Vuelva a tejer su encanto
Sobre tu cuerpo inmenso,
¿Cuál ave hallará nido
y qué savia una rama
Donde brotar con verde impulso?

¿Qué rayo de la luz alegre,
Qué nube sobre el campo solitario,
Hallarán agua, cristal de hogar en calma
Donde reflejen su irisado juego?

Háblame, madre;
y al llamarte así, digo
Que ninguna mujer lo fue de nadie
Como tú lo eres mía.
Háblame, dime

Una sola palabra en estos días lentos.

En los días informes

Que frente a ti se esgrimen

Como cuchillo amargo

Entre las manos de tus propios hijos.

No te alejes así, ensimismada
Bajo los largos velos cenicientos
Que nos niegan tus anchos ojos bellos.
Esas flores caídas,
Pétalos rotos entre sangre y lodo,
En tus manos estaban luciendo eternamente
Desde siglos atrás, cuando mi vida
Era un sueño en la mente de los dioses.

Eres tú, son tus ojos lo que busca
Quien te llama luchando con la muerte,
A ti, remota y enigmática
Madre de tantas almas idas
Que te legaron, con un fulgor de piedra clara,
Su afán de eternidad cifrado en hermosura.
Pero no eres tan sólo
Dueña de afanes muertos;
Tierna, amorosa has sido con nuestro afán viviente,
Compasiva con nuestra desdicha de efímeros.
¿Supiste acaso si de ti éramos dignos?

Contempla ahora a través de las lágrimas:

Mira cuántos cobardes
Lejos de ti en fuga vergonzosa,
Renegando tu nombre y tu regazo,
Cuando a tus pies, mientras la larga espera,
Si desde el suelo alzamos hacia ti la mirada,
Tus hijos sienten oscuramente
La recompensa de estas horas fatídicas.

No sabe qué es la vida
Quien jamás alentó bajo la guerra.
Ella sobre nosotros sus alas densas cierne,
y oigo su silbo helado,
y veo los muertos bruscos
Caer sobre la hierba calcinada,
Mientras el cuerpo mío

Sufre y lucha con unos enfrente de esos otros.

No sé qué tiembla y muere en mí
Al verte así dolida y solitaria,
En ruinas los claros dones
De tus hijos, a través de los siglos;
Porque mucho he amado tu pasado,
Resplandor victorioso entre sombra y olvido

Tu pasado eres tú
Y al mismo tiempo es
La aurora que aún no alumbra nuestros campos.
Tú sola sobrevives.
Aunque venga la muerte;
Sólo en ti está la fuerza
De hacernos esperar a ciegas el futuro

Que por encima de estos yesos muertos
Y encima de estos yesos vivos que combaten,
Algo advierte que tú sufres con todos.
Y su odio, su crueldad, su lucha,
Ante ti vanos son, como sus vidas,
Porque tú eres eterna
Y sólo los creaste
Para la paz y gloria de su estirpe.
I.

Je suis triste quand je vois l'homme.
Le vrai décroît dans les esprits.
L'ombre qui jadis noya Rome
Commence à submerger Paris.

Les rois sournois, de peur des crises,
Donnent aux peuples un calmant.
Ils font des boîtes à surprises
Qu'ils appellent charte et serment.

Hélas ! nos anges sont vampires ;
Notre albâtre vaut le charbon ;
Et nos meilleurs seraient les pires
D'un temps qui ne serait pas bon.

Le juste ment, le sage intrigue ;
Notre douceur, triste semblant,
N'est que la peur de la fatigue
Qu'on aurait d'être violent.

Notre austérité frelatée
N'admet ni Hampden ni Brutus ;
Le syllogisme de l'athée
Est à l'aise dans nos vertus.

Sur l'honneur mort la honte flotte.
On voit, prompt à prendre le pli,
Se recomposer en ilote
Le Spartiate démoli.

Le ciel blêmit ; les fronts végètent ;
Le pain du travailleur est noir ;
Et des prêtres insulteurs jettent
De la fange avec l'encensoir.

C'est à peine, ô sombres années !
Si les yeux de l'homme obscurcis,
L'aube et la raison condamnées,
Obtiennent de l'ombre un sursis.

Le passé règne ; il nous menace ;
Le trône est son premier sujet ;
Apre, il remet sa dent tenace
Sur l'esprit humain qu'il rongeait.

Le prince est bonhomme ; la rue
Est pourtant sanglante. - Bravo !
Dit Dracon. - La royauté grue
Monte sur le roi soliveau.

Les actions sont des cloaques,
Les consciences des égouts ;
L'un vendrait la France aux cosaques,
L'autre vendrait l'âme aux hiboux.

La religion sombre emploie
Pour le sang, la guerre et le fer,
Les textes du ciel qu'elle ploie
Au sens monstrueux de l'enfer.

La renommée aux vents répète
Des noms impurs soir et matin,
Et l'on peut voir à sa trompette
De la salive d'Arétin.

La fortune, reine enivrée,
De ce vieux Paris, notre aïeul,
Lui met une telle livrée
Qu'on préférerait le linceul.

La victoire est une drôlesse ;
Cette vivandière au flanc nu
Rit de se voir mener en laisse
Par le premier goujat venu.

Point de Condés, des La Feuillades ;
Mars et Vénus dans leur clapier ;
Je n'admire point les oeillades
De cette fille à ce troupier.

Partout l'or sur la pourriture,
L'idéal en proie aux moqueurs,
Un abaissement de stature
D'accord avec la nuit des coeurs.

II.

Mais tourne le dos, ma pensée !
Viens ; les bois sont d'aube empourprés
Sois de la fête ; la rosée
T'a promise à la fleur des prés.

Quitte Paris pour la feuillée.
Une haleine heureuse est dans l'air ;
La vaste joie est réveillée ;
Quelqu'un rit dans le grand ciel clair.

Viens sous l'arbre aux voix étouffées,
Viens dans les taillis pleins d'amour
Où la nuit vont danser les fées
Et les paysannes le jour.

Viens, on t'attend dans la nature.
Les martinets sont revenus ;
L'eau veut te conter l'aventure
Des bas ôtés et des pieds nus.

C'est la grande orgie ingénue
Des nids, des ruisseaux, des forêts,
Des rochers, des fleurs, de la nue ;
La rose a dit que tu viendrais.

Quitte Paris. La plaine est verte ;
Le ciel, cherché des yeux en pleurs,
Au bord de sa fenêtre ouverte
Met avril, ce vase de fleurs.

L'aube a voulu, l'aube superbe,
Que pour toi le champ s'animât.
L'insecte est au bout du brin d'herbe
Comme un matelot au grand mât.

Que t'importe Fouché de Nantes
Et le prince de Bénévent !
Les belles mouches bourdonnantes
Emplissent l'azur et le vent.

Je ne comprends plus tes murmures
Et je me déclare content
Puisque voilà les fraises mûres
Et que l'iris sort de l'étang.

III.

Fuyons avec celle que j'aime.
Paris trouble l'amour. Fuyons.
Perdons-nous dans l'oubli suprême
Des feuillages et des rayons.

Les bois sont sacrés ; sur leurs cimes
Resplendit le joyeux été ;
Et les forêts sont des abîmes
D'allégresse et de liberté.

Toujours les coeurs les plus moroses
Et les cerveaux les plus boudeurs
Ont vu le bon côté des choses
S'éclairer dans les profondeurs.

Tout reluit ; le matin rougeoie ;
L'eau brille ; on court dans le ravin ;
La gaieté monte sur la joie
Comme la mousse sur le vin.

La tendresse sort des corolles ;
Le rosier a l'air d'un amant.
Comme on éclate en choses folles,
Et comme on parle innocemment !

Ô fraîcheur du rire ! ombre pure !
Mystérieux apaisement !
Dans l'immense lueur obscure
On s'emplit d'éblouissement.

Adieu les vains soucis funèbres !
On ne se souvient que du beau.
Si toute la vie est ténèbres,
Toute la nature est flambeau.

Qu'ailleurs la bassesse soit grande,
Que l'homme soit vil et bourbeux,
J'en souris, pourvu que j'entende
Une clochette au cou des boeufs.

Il est bien certain que les sources,
Les arbres pleins de doux ébats,
Les champs, sont les seules ressources
Que l'âme humaine ait ici-bas.

Ô solitude, tu m'accueilles
Et tu m'instruis sous le ciel bleu ;
Un petit oiseau sous les feuilles,
Chantant, suffit à prouver Dieu.
Virginia S Mar 2015
Ni en mis mas lejanos pensamientos
existió alguna vez
la idea de verte partir

Como si algo así, no formara parte
de este mundo, en el que ahora
sola debo vivir

Pero se que estas en algún lado
y espero no hayas encontrado
otro amor que te haga reír

Porque yo existo para hacerte feliz
y no poder hacerlo me duele.
Tanto que no quiero seguir

Como hacer para que este dolor
se aleje, me deje... si solo pudiera
por siempre dormir,

me dejaría llevar por las noches
y el sueño. Y encontrarte allí
sin dejar nuestro amor morir.
Al rumor de la orquesta, entre el rüido
Que del aplauso en el salón resuena,
El eco escucho de tu voz serena,
Y pertinaz me sigue tu gemido.

Arcángel de mi amor, ¿dónde te has ido?
Tú ya duermes en paz, yo vivo en pena,
Y sólo tu recuerdo es el que llena
Mi corazón llagado y dolorido.

Donde quiera que estés ¡oh mi tesoro!
Verás bien cuánto sufro con no verte,
Cuánto entre risas por tu ausencia lloro;

Cuánto maldigo mi contraria suerte.
Mi conciencia es tu altar; allí te adoro;
Y tu amor inmortal vence a la muerte.
Evelin G hoffman Mar 2016
Yo era feliz asi
Viviendo ensi
Mi vida girando
En tu entorno rodando

Quiza no te enterabas
Lo feliz que yo estaba
Con ta poco me conformaba
Tu presencia me bastaba

Tu mirada me enloquecia
Al verte enrojecia
Mi estomago saltaba
De emocion por dentro gritaba

Porque verte me llenaba tanto
Para mi eras un encanto
Fantasearte era mi alegria
Verte ir siempre mi agonia

Como arracancarte de mi mundo
El dolor es muy rotundo
Me haces mucha falta
Quisiera hacerte una carta

Y hacer mas el ridiculo?
La estupidez es mi dicipulo
Estupidez aprendiendo de un mal amor
Sin futuro ,solo dolor ,no tiene correccion.
      
                       3/15/2016 EveGaby
Bely Apr 2013
Despierto simplemente contigo en mi mente
Tus ojos aparecen como un recuerdo permanente
Espero algún día volver a verte.

Te hago daño, te rompo el corazón
Intento curarlo con besos de amor
Nos miramos a los ojos y sentimos rencor.

Tus ojos cafés
Tu pelo largo
Tu mirada absorbente
Tu piel que me provoca
Tus labios que me vuelven loca
Te quiero,
Pero te quiero como loca.
He caído en pozos oscuros
donde la claridad no existe,
donde mis ojos no tienen brillo
y no se distinguen de la niebla.

He tropezado con rocas más grandes que mi ego
y destruido posibilidades con fracasos.
Un día caí y no recordé nada,
se esfumó mi retentiva y con el golpe en la cabeza;
rebotó mi alma, dejando mi cuerpo frío azul.

La piel en el piso rozaba la mugre
que se desprendía de mis poros,
me fui aclarando como si alguna presión
de vapor celestial me bañara.

Todos los fantasmas a mi alrededor se espantaron con la luz,
flotaron en los gritos y se llevaron el miedo.
Era una luz azul tibia
que sanaba mi cicatrices con su canto,
suturaba mis heridas aún abiertas con sus palabras,
transformaba mis huesos en cimientos.

De pronto, detrás de ella, se encontraba mi alma,
abrazándola, amarrada a su espalda
como huérfana hambrienta,
y era tan amable y tan gentil
que se tornaba roja ternura.

La niebla salió de mis ojos
y brillaron como nunca al verte,
me ofreciste mi alma de vuelta
y me negué rotundamente.

No necesito mi alma
porque sólo contigo existe,
no necesito mi cuerpo
sin tu luz que me llene
de mar sabio que me empuja,
de tus ojos claros tenues.
Toi qui fleuris ce que tu touches,
Qui, dans les bois, aux vieilles souches
Rends la vigueur,
Le sourire à toutes les bouches,
La vie au cœur ;

Qui changes la boue en prairies,
Sèmes d'or et de pierreries
Tous les haillons,
Et jusqu'au seuil des boucheries
Mets des rayons !

Ô printemps, alors que tout aime,
Que s'embellit la tombe même,
Verte au dehors,
Fais naître un renouveau suprême
Au cœur des morts !

Qu'ils ne soient pas les seuls au monde
Pour qui tu restes inféconde,
Saison d'amour !
Mais fais germer dans leur poussière
L'espoir divin de la lumière
Et du retour !
Ô lâches, la voilà ! Dégorgez dans les gares !
Le soleil essuya de ses poumons ardents
Les boulevards qu'un soir comblèrent les Barbares.
Voilà la Cité sainte, assise à l'occident !

Allez ! on préviendra les reflux d'incendie,
Voilà les quais, voilà les boulevards, voilà
Les maisons sur l'azur léger qui s'irradie
Et qu'un soir la rougeur des bombes étoila !

Cachez les palais morts dans des niches de planches !
L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches :
Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes,
Le cri des maisons d'or vous réclame. Volez !
Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes
Qui descend dans la rue. Ô buveurs désolés,

Buvez ! Quand la lumière arrive intense et folle,
Fouillant à vos côtés les luxes ruisselants,
Vous n'allez pas baver, sans geste, sans parole,
Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs ?

Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !
Ecoutez l'action des stupides hoquets
Déchirants ! Ecoutez sauter aux nuits ardentes
Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !

Ô coeurs de saleté, bouches épouvantables,
Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !
Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables...
Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !

Ouvrez votre narine aux superbes nausées !
Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !
Sur vos nuques d'enfants baissant ses mains croisées
Le Poète vous dit : " Ô lâches, soyez fous !

Parce que vous fouillez le ventre de la Femme,
Vous craignez d'elle encore une convulsion
Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme
Sur sa poitrine, en une horrible pression.

Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris,
Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles,
Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
La rouge courtisane aux seins gros de batailles
**** de votre stupeur tordra ses poings ardus !

Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,
Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,
Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires
Un peu de la bonté du fauve renouveau,

Ô cité douloureuse, ô cité quasi morte,
La tête et les deux seins jetés vers l'Avenir
Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,
Cité que le Passé sombre pourrait bénir :

Corps remagnétisé pour les énormes peines,
Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens
Sourdre le flux des vers livides en tes veines,
Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !

Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides
Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès
Que les Stryx n'éteignaient l'oeil des Cariatides
Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés."

Quoique ce soit affreux de te revoir couverte,
Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité
Ulcère plus puant à la Nature verte,
Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté !"

L'orage t'a sacrée suprême poésie ;
L'immense remuement des forces te secourt ;
Ton oeuvre bout, la mort gronde, Cité choisie !
Amasse les strideurs au coeur du clairon sourd.

Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,
La haine des Forçats, la clameur des Maudits ;
Et ses rayons d'amour flagelleront les Femmes.
Ses strophes bondiront : Voilà ! voilà ! bandits !

- Société, tout est rétabli : - les ******
Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :
Et les gaz en délire, aux murailles rougies,
Flambent sinistrement vers les azurs blafards !
C'est plutôt le sabbat du second Faust que l'autre.

Un rhythmique sabbat, rhythmique, extrêmement

Rhythmique. - Imaginez un jardin de Lenôtre,

Correct, ridicule et charmant.


Des ronds-points ; au milieu, des jets d'eau ; des allées

Toutes droites ; sylvains de marbre ; dieux marins

De bronze ; çà et là, des Vénus étalées ;

Des quinconces, des boulingrins ;


Des châtaigniers ; des plants de fleurs formant la dune ;

Ici, des rosiers nains qu'un goût docte effila ;

Plus ****, des ifs taillés en triangles. La lune

D'un soir d'été sur tout cela.


Minuit sonne, et réveille au fond du parc aulique

Un air mélancolique, un sourd, lent et doux air

De chasse : tel, doux, lent, sourd et mélancolique,

L'air de chasse de Tannhauser.


Des chants voilés de cors lointains où la tendresse

Des sens étreint l'effroi de l'âme en des accords

Harmonieusement dissonnants dans l'ivresse ;

Et voici qu'à l'appel des cors


S'entrelacent soudain des formes toutes blanches,

Diaphanes, et que le clair de lune fait

Opalines parmi l'ombre verte des branches,

- Un Watteau rêvé par Raffet ! -


S'entrelacent parmi l'ombre verte des arbres

D'un geste alangui, plein d'un désespoir profond ;

Puis, autour des massifs, des bronzes et des marbres

Très lentement dansent en rond.


- Ces spectres agités, sont-ce donc la pensée

Du poète ivre, ou son regret, ou son remords,

Ces spectres agités en tourbe cadencée,

Ou bien tout simplement des morts ?


Sont-ce donc ton remords, ô rêvasseur qu'invite

L'horreur, ou ton regret, ou ta pensée, - hein ? - tous

Ces spectres qu'un vertige irrésistible agite,

Ou bien des morts qui seraient fous ? -


N'importe ! ils vont toujours, les fébriles fantômes,

Menant leur ronde vaste et morne et tressautant

Comme dans un rayon de soleil des atomes,

Et s'évaporent à l'instant


Humide et blême où l'aube éteint l'un après l'autre

Les cors, en sorte qu'il ne reste absolument

Plus rien - absolument - qu'un jardin de Lenôtre,

Correct, ridicule et charmant.
Santiago May 2015
Te canto esta canción
Bien de mi vida
Recordando nuestros tiempos
Bien de mi amor
Te juro que ya no puedo
Vivir sin verte
Me cargo bien herido el corazón
Recordando tus besos
Y tus palabras
Me paso todas las noches
Sin tu calor
Porque me fuiste infiel
Si yo te amaba..
Y tu tonta jugabas con mi amor!
Recordando tus besos
Y tus palabras
Me pasó toda las noches
Sin tu calor?
Porque me fuiste infiel
Si yo te amaba!
Y tu tonta jugabas con mi amor
Y tu tonta jugabas con mi amor..!!
Bryan... Rage, Anger, Disappointment
Donald Guy Nov 2012
El mundo está velado en verde.
Lo no es verdad, pero como yo veo.
Y no puedo obligar a aclararse la vista.
Son muchos razones. Las sabes, yo creo.

La problema es que me gustas mucho.
Y para él, no tengo malevolencia.
La verdad es que son una pareja guapa
Pero él no es yo. Ergo no eres mía.

La bonita rosa, quien puede que nunca me quiera
Eres lista, divertida, interesante, y amable
Eres más linda de creía posible
Pero ninguna razón es, para esto, responsable

Me alegro de verte, por consiguiente
Quiero hacer mi papel, si solo como amigo
Pero es muy difícil hacer esto ahora
Porque me lastima aun ver él contigo

No sé que debo hacer, no sé que debo creer
No sé que debo decirte, no sé debo seguir

La hora he llegado cuando te necesito preguntar
¿Cómo piensas de mí?
¿Cómo piensas debo progresar?

¿Cómo quieres que yo progrese?

~D.B. Guy (October 25, 2009)
I had a crush on a girl of cuban decent who was not single. I had not studied spanish in 3 years.

Translation: http://hellopoetry.com/poem/the-world-in-green/
J'ay varié ma vie en devidant la trame
Que Clothon me filoit entre malade et sain,
Maintenant la santé se logeoit en mon sein,
Tantost la maladie extreme fleau de l'ame.


La goutte ja vieillard me bourrela les veines,
Les muscles et les nerfs, execrable douleur,
Montrant en cent façons par cent diverses peines
Que l'homme n'est sinon le subject de malheur.


L'un meurt en son printemps, l'autre attend la vieillesse,
Le trespas est tout un, les accidens divers :
Le vray tresor de l'homme est la verte jeunesse,
Le reste de nos ans ne sont que des hivers.


Pour long temps conserver telle richesse entiere
Ne force ta nature, ains ensuy la raison,
Fuy l'amour et le vin, des vices la matiere,
Grand loyer t'en demeure en la vieille saison.


La jeunesse des Dieux aux hommes n'est donnee
Pour gouspiller sa fleur, ainsi qu'on void fanir
La rose par le chauld, ainsi mal gouvernee
La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir.
Coolgray Nov 2012
Ayer Presente durmió en tu mente,
manteniendo larga la noche y el hogar caliente.
Nunca tan real y tan eterno, aguardando el Ahora
para imponer su voluntad.

Déjalo mostrarse tan grande, tan malvado
y sin embargo tan honesto hermano,
ya mucho tiempo ha esperado
para cobrar el pecado de Pasado.

Aquellos recuerdos que pervierten,
traumas de la vida que no definen
pero si persiguen, como fantasmas de la mente
permanecen invisibles en el rincón de la negación.
Hasta que encuentras el valor de ver al monstruo a la cara,
de verte al espejo sin máscaras, entonces lo comprendes
- El tiempo dura lo que dura, pero
el efímero momento siempre perdura.-




El Presente es ahora pero sin el olor del Pasado
y el color del Futuro la textura simplemente no se siente
Debra Lea Ryan Oct 2016
It amuses me how I often thought of the Colour Green
As simply Hue stained leaves that dressed the Trees
Or Carpeted parts of the Earth
Like Seas of Turf
Also taking Flight
In the Sky
Certain Birds
Distinctly Green
And a number of Reptiles
With such a Glow
However now I know
In our World
When Human Beings Create
They may tap into the Stream
That Flows Green....

DLR
08/10/2016

Mosaïque de vert

Cela m’amuse comment j’ai pensé souvent à la couleur verte
Simplement comme teinte coloré des feuilles qui habille les arbres
Ou des parties de la moquette des mers comme terre de gazon
En prenant le vol dans le ciel
Certains oiseaux
Distinctement vert
Et un certain nombre de Reptiles
Avec un tel éclat
Mais maintenant je sais
Dans notre monde
Quand créer des êtres humains
Ils peuvent puiser dans le flux
Les coulées vertes....

DLR
08/10/2016
I.

L'ÉGLISE est vaste et haute. À ses clochers superbes
L'ogive en fleur suspend ses trèfles et ses gerbes ;
Son portail resplendit, de sa rose pourvu ;
Le soir fait fourmiller sous la voussure énorme
Anges, vierges, le ciel, l'enfer sombre et difforme,
Tout un monde effrayant comme un rêve entrevu.

Mais ce n'est pas l'église, et ses voûtes, sublimes,
Ses porches, ses vitraux, ses lueurs, ses abîmes,
Sa façade et ses tours, qui fascinent mes yeux ;
Non ; c'est, tout près, dans l'ombre où l'âme aime à descendre
Cette chambre d'où sort un chant sonore et tendre,
Posée au bord d'un toit comme un oiseau joyeux.

Oui, l'édifice est beau, mais cette chambre est douce.
J'aime le chêne altier moins que le nid de mousse ;
J'aime le vent des prés plus que l'âpre ouragan ;
Mon cœur, quand il se perd vers les vagues béantes,
Préfère l'algue obscure aux falaises géantes.
Et l'heureuse hirondelle au splendide océan.

II.

Frais réduit ! à travers une claire feuillée
Sa fenêtre petite et comme émerveillée
S'épanouit auprès du gothique portail.
Sa verte jalousie à trois clous accrochée,
Par un bout s'échappant, par l'autre rattachée,
S'ouvre coquettement comme un grand éventail.

Au-dehors un beau lys, qu'un prestige environne,
Emplit de sa racine et de sa fleur couronne
- Tout près de la gouttière où dort un chat sournois -
Un vase à forme étrange en porcelaine bleue
Où brille, avec des paons ouvrant leur large queue,
Ce beau pays d'azur que rêvent les Chinois.

Et dans l'intérieur par moments luit et passe
Une ombre, une figure, une fée, une grâce,
Jeune fille du peuple au chant plein de bonheur,
Orpheline, dit-on, et seule en cet asile,
Mais qui parfois a l'air, tant son front est tranquille,
De voir distinctement la face du Seigneur.

On sent, rien qu'à la voir, sa dignité profonde.
De ce cœur sans limon nul vent n'a troublé l'onde.
Ce tendre oiseau qui jase ignore l'oiseleur.
L'aile du papillon a toute sa poussière.
L'âme de l'humble vierge a toute sa lumière.
La perle de l'aurore est encor dans la fleur.

À l'obscure mansarde il semble que l'œil voie
Aboutir doucement tout un monde de joie,
La place, les passants, les enfants, leurs ébats,
Les femmes sous l'église à pas lents disparues,
Des fronts épanouis par la chanson des rues,
Mille rayons d'en haut, mille reflets d'en bas.

Fille heureuse ! autour d'elle ainsi qu'autour d'un temple,
Tout est modeste et doux, tout donne un bon exemple.
L'abeille fait son miel, la fleur rit au ciel bleu,
La tour répand de l'ombre, et, devant la fenêtre,
Sans faute, chaque soir, pour obéir au maître,
L'astre allume humblement sa couronne de feu.

Sur son beau col, empreint de virginité pure,
Point d'altière dentelle ou de riche guipure ;
Mais un simple mouchoir noué pudiquement.
Pas de perle à son front, mais aussi pas de ride,
Mais un œil chaste et vif, mais un regard limpide.
Où brille le regard que sert le diamant ?

III.

L'angle de la cellule abrite un lit paisible.
Sur la table est ce livre où Dieu se fait visible,
La légende des saints, seul et vrai panthéon.
Et dans un coin obscur, près de la cheminée,
Entre la bonne Vierge et le buis de l'année,
Quatre épingles au mur fixent Napoléon.

Cet aigle en cette cage ! - et pourquoi non ? dans l'ombre
De cette chambre étroite et calme, où rien n'est sombre,
Où dort la belle enfant, douce comme son lys,
Où tant de paix, de grâce et de joie est versée,
Je ne hais pas d'entendre au fond de ma pensée
Le bruit des lourds canons roulant vers Austerlitz.

Et près de l'empereur devant qui tout s'incline,
- Ô légitime orgueil de la pauvre orpheline ! -
Brille une croix d'honneur, signe humble et triomphant,
Croix d'un soldat, tombé comme tout héros tombe,
Et qui, père endormi, fait du fond de sa tombe
Veiller un peu de gloire auprès de son enfant.

IV.

Croix de Napoléon ! joyau guerrier ! pensée !
Couronne de laurier de rayons traversée !
Quand il menait ses preux aux combats acharnés,
Il la laissait, afin de conquérir la terre,
Pendre sur tous les fronts durant toute la guerre ;
Puis, la grande œuvre faite, il leur disait : Venez !

Puis il donnait sa croix à ces hommes stoïques,
Et des larmes coulaient de leurs yeux héroïques ;
Muets, ils admiraient leur demi-dieu vainqueur ;
On eût dit qu'allumant leur âme avec son âme,
En touchant leur poitrine avec son doigt de flamme,
Il leur faisait jaillir cette étoile du cœur !

V.

Le matin elle chante et puis elle travaille,
Sérieuse, les pieds sur sa chaise de paille,
Cousant, taillant, brodant quelques dessins choisis ;
Et, tandis que, songeant à Dieu, simple et sans crainte,
Cette vierge accomplit sa tâche auguste et sainte,
Le silence rêveur à sa porte est assis.

Ainsi, Seigneur, vos mains couvrent cette demeure.
Dans cet asile obscur, qu'aucun souci n'effleure,
Rien qui ne soit sacré, rien qui ne soit charmant !
Cette âme, en vous priant pour ceux dont la nef sombre,
Peut monter chaque soir vers vous sans faire d'ombre
Dans la sérénité de votre firmament !

Nul danger ! nul écueil ! - Si ! l'aspic est dans l'herbe !
Hélas ! hélas ! le ver est dans le fruit superbe !
Pour troubler une vie il suffit d'un regard.
Le mal peut se montrer même aux clartés d'un cierge.
La curiosité qu'a l'esprit de la vierge
Fait une plaie au cœur de la femme plus ****.

Plein de ces chants honteux, dégoût de la mémoire,
Un vieux livre est là-haut sur une vieille armoire,
Par quelque vil passant dans cette ombre oublié ;
Roman du dernier siècle ! œuvre d'ignominie !
Voltaire alors régnait, ce singe de génie
Chez l'homme en mission par le diable envoyé.

VI.

Epoque qui gardas, de vin, de sang rougie,
Même en agonisant, l'allure de l'orgie !
Ô dix-huitième siècle, impie et châtié !
Société sans dieu, par qui Dieu fus frappée !
Qui, brisant sous la hache et le sceptre et l'épée,
Jeune offensas l'amour, et vieille la pitié !

Table d'un long festin qu'un échafaud termine !
Monde, aveugle pour Christ, que Satan illumine !
Honte à tes écrivains devant les nations !
L'ombre de tes forfaits est dans leur renommée
Comme d'une chaudière il sort une fumée,
Leur sombre gloire sort des révolutions !

VII.

Frêle barque assoupie à quelques pas d'un gouffre !
Prends garde, enfant ! cœur tendre où rien encor ne souffre !
Ô pauvre fille d'Ève ! ô pauvre jeune esprit !
Voltaire, le serpent, le doute, l'ironie,
Voltaire est dans un coin de ta chambre bénie !
Avec son œil de flamme il t'espionne, et rit.

Oh ! tremble ! ce sophiste a sondé bien des fanges !
Oh ! tremble ! ce faux sage a perdu bien des anges !
Ce démon, noir milan, fond sur les cœurs pieux,
Et les brise, et souvent, sous ses griffes cruelles,
Plume à plume j'ai vu tomber ces blanches ailles
Qui font qu'une âme vole et s'enfuit dans les cieux !

Il compte de ton sein les battements sans nombre.
Le moindre mouvement de ton esprit dans l'ombre,
S'il penche un peu vers lui, fait resplendir son œil.
Et, comme un loup rôdant, comme un tigre qui guette,
Par moments, de Satan, visible au seul poète,
La tête monstrueuse apparaît à ton seuil !

VIII.

Hélas ! si ta main chaste ouvrait ce livre infâme,
Tu sentirais soudain Dieu mourir dans ton âme.
Ce soir tu pencherais ton front triste et boudeur
Pour voir passer au **** dans quelque verte allée
Les chars étincelants à la roue étoilée,
Et demain tu rirais de la sainte pudeur !

Ton lit, troublé la nuit de visions étranges,
Ferait fuir le sommeil, le plus craintif des anges !
Tu ne dormirais plus, tu ne chanterais plus,
Et ton esprit, tombé dans l'océan des rêves,
Irait, déraciné comme l'herbe des grèves,
Du plaisir à l'opprobre et du flux au reflux !

IX.

Oh ! la croix de ton père est là qui te regarde !
La croix du vieux soldat mort dans la vieille garde !
Laisse-toi conseiller par elle, ange tenté !
Laisse-toi conseiller, guider, sauver peut-être
Par ce lys fraternel penché sur ta fenêtre,
Qui mêle son parfum à ta virginité !

Par toute ombre qui passe en baissant la paupière !
Par les vieux saints rangés sous le portail de pierre !
Par la blanche colombe aux rapides adieux !
Par l'orgue ardent dont l'hymne en longs sanglots se brise !
Laisse-toi conseiller par la pensive église !
Laisse-toi conseiller par le ciel radieux !

Laisse-toi conseiller par l'aiguille ouvrière,
Présente à ton labeur, présente à ta prière,
Qui dit tout bas : Travaille ! - Oh ! crois-la ! - Dieu, vois-tu,
Fit naître du travail, que l'insensé repousse,
Deux filles, la vertu, qui fait la gaîté douce,
Et la gaîté, qui rend charmante la vertu !

Entends ces mille voix, d'amour accentuées,
Qui passent dans le vent, qui tombent des nuées,
Qui montent vaguement des seuils silencieux,
Que la rosée apporte avec ses chastes gouttes,
Que le chant des oiseaux te répète, et qui toutes
Te disent à la fois : Sois pure sous les cieux !

Sois pure sous les cieux ! comme l'onde et l'aurore,
Comme le joyeux nid, comme la tour sonore,
Comme la gerbe blonde, amour du moissonneur,
Comme l'astre incliné, comme la fleur penchante,
Comme tout ce qui rit, comme tout ce qui chante,
Comme tout ce qui dort dans la paix du Seigneur !

Sois calme. Le repos va du cœur au visage ;
La tranquillité fait la majesté du sage.
Sois joyeuse. La foi vit sans l'austérité ;
Un des reflets du ciel, c'est le rire des femmes ;
La joie est la chaleur que jette dans les âmes
Cette clarté d'en haut qu'on nomme Vérité.

La joie est pour l'esprit une riche ceinture.
La joie adoucit tout dans l'immense nature.
Dieu sur les vieilles tours pose le nid charmant
Et la broussaille en fleur qui luit dans l'herbe épaisse ;
Car la ruine même autour de sa tristesse
A besoin de jeunesse et de rayonnement !

Sois bonne. La bonté contient les autres choses.
Le Seigneur indulgent sur qui tu te reposes
Compose de bonté le penseur fraternel.
La bonté, c'est le fond des natures augustes.
D'une seule vertu Dieu fait le cœur des justes,
Comme d'un seul saphir la coupole du ciel.

Ainsi, tu resteras, comme un lys, comme un cygne,
Blanche entre les fronts purs marqués d'un divin signe
Et tu seras de ceux qui, sans peur, sans ennuis,
Des saintes actions amassant la richesse,
Rangent leur barque au port, leur vie à la sagesse
Et, priant tous les soirs, dorment toutes les nuits !

Le poète à lui-même.

Tandis que sur les bois, les prés et les charmilles,
S'épanchent la lumière et la splendeur des cieux,
Toi, poète serein, répands sur les familles,
Répands sur les enfants et sur les jeunes filles,
Répands sur les vieillards ton chant religieux !

Montre du doigt la rive à tous ceux qu'une voile
Traîne sur le flot noir par les vents agité ;
Aux vierges, l'innocence, heureuse et noble étoile ;
À la foule, l'autel que l'impiété voile ;
Aux jeunes, l'avenir ; aux vieux, l'éternité !

Fais filtrer ta raison dans l'homme et dans la femme.
Montre à chacun le vrai du côté saisissant.
Que tout penseur en toi trouve ce qu'il réclame.
Plonge Dieu dans les cœurs, et jette dans chaque âme
Un mot révélateur, propre à ce qu'elle sent.

Ainsi, sans bruit, dans l'ombre, ô songeur solitaire,
Ton esprit, d'où jaillit ton vers que Dieu bénit,
Du peuple sous tes pieds perce le crâne austère ; -
Comme un coin lent et sûr, dans les flancs de la terre
La racine du chêne entr'ouvre le granit.

Du 24 au 29 juin 1839.
¿Por qué persistes, incesante espejo?
¿Por qué duplicas, misterioso hermano,
el movimiento de mi mano?
¿Por qué en la sombra el súbito reflejo?

Eres el otro yo de que habla el griego
y acechas desde siempre. En la tersura
del agua incierta o del cristal que dura
me buscas y es inútil estar ciego.

El hecho de no verte y de saberte
te agrega horror, cosa de magia que osas
multiplicar la cifra de las cosas

que somos y que abarcan nuestra suerte.
Cuando esté muerto, copiarás a otro
y luego a otro, a otro, a otro, a otro…
Evelin G hoffman Aug 2016
Cuantas veces e caido en este abismo
Donde lagrimas corren sin cesar
Porque mi vida sin ti no es lo mismo
Eh despertado sin poder parar de llorar .

Entiendo que jamas as sido mia
No son ideas que e inventado en mi cabeza
Estoy clara de que vivo en agonia
Mi corazon siempre vivira esta pobreza.

Te amo tanto y lo guardo por dentro
Aunque aveces quiero explotar
Quiero sentirte cerca por tan solo un momento
Pero temo tanto q solo te quieras alejar

Me conformo con verte, con tener tu amistad
E aprendido a finjirme esta mediocridad
Me e creido que para mi esto es suficiente
Pero dias como hoy mi corazon no entiende.
5-7-16
¡Ya coronó la dicha tus amores!
Un hijo tienes ya, que habrá nacido
Oyendo, cual los dulces ruiseñores,
Músicas en los aires y en el nido.

Sé que la madre de ventura loca
Cifra en él sus más dulces embelesos,
Y que en la fresca guinda de su boca
Acendra miel con lágrimas y besos.

Sé que a ti ya te enferman los sonrojos,
Pues cada extraño que en tu bien repara
Te dice que sus ojos son tus ojos.
Que en su cara de cielo está tu cara.

Y hablando la verdad, si se parece
A su progenitor, yo lo bendigo;
Ya verás cómo vive y cómo crece,
Y halla en cada mortal un buen amigo.

¡Todo igual a su padre! el mundo dice,
Y tú lo miras, y con tierno arrullo
Tu mano lo acaricia y lo bendice
Con infinito amor y noble orgullo.

Hoy tiemblas si en la cuna se menea,
Y tiemblas cuando duerme sosegado,
Y al ver que gesticula y pestañea
Dices en tu interior: ¿qué habrá pensado?

Ni la brisa sutil dejas que roce
Su frente angelical; te ve y suspira,
Y dices con pasión: ¡ya me conoce,
Y ya me quiere hablar cuando me mira!

Habrá que verte cuando ufano pasas
Llevando al nuevo rey de tus amores,
En un coche de mimbres y de gasas
En triunfo por los anchos corredores.

Seguro estoy de que gozoso gritas
Cuando ves con qué gracia tu heredero
Alza al aire las blancas manecitas
Y agita el argentado sonajero.

Y que, por más que está recién llegado
A tu hogar, venturoso cual ninguno,
Lo sueñas almirante y abogado,
Capitán general, sabio y tribuno.

Y lo miras del mundo en la faena
Desdeñando lisonjas y oropeles,
Y su mirada cándida y serena
Te habla de gloria, aplausos y laureles.

Siendo tan pequeñito lo ves hombre,
Y hasta pretendes inquirir ufano
Cómo pondrá las letras de su nombre
El jazmín diminuto de su mano.

Comprendo bien que el serafín te engríe,
Que con él van tus horas muy de prisa,
Y que miras a Dios si te sonríe,
Pues está todo el cielo en su sonrisa.

Miro a la joven madre en su recato
Cómo lo baña en su mirar sereno,
Y hallando en él tu amor y tu retrato,
¡Le da toda la savia de su seno!

Comprendo tu alborozo: en tu alma anida
El más augusto y santo regocijo;
¡Ser padre es ser devoto de la vida,
Porque toda la vida está en el hijo!

Hoy pensarás en todo; si te exalta
El más ciego furor, pronto al mirarlo
Exclamarás con miedo: ¡le hago falta!
¡Yo no debo por nadie abandonarlo!

Es nueva religión la que en él tienes;
Al verlo tu esperanza fortificas,
Y la mejor corona de tus sienes
Es el inmenso amor que le dedicas.

¿Nació para cantar? ¡destino santo!
No lo veré; mi vida se derrumba
A un abismo sin fin; pídele un canto
A mi cariño a ti, sobre mi tumba;

Dile que se estrecharon nuestras manos
Cuando viniste a honrar el suelo mío,
Que tú y yo nos quisimos como hermanos,
Que le amo mucho, y que me llame tío.

Que ha visto el claro albor de la existencia
En esa fecha llena de esplendores
En que mi patria ungió su independencia
Con el grito del cura de Dolores.

¡Dios te vele esa joya de valía,
Tenga en el mundo mirtos por alfombra,
Y que mañana puedan tú y María
Entrelazar sus canas a su sombra!

— The End —