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EME Dec 2014
En la oscuridad, penumbra benditamente predilecta para acontecer en este momento, donde te disfruto tanto, te conozco en no un solo sentido, si no en todos los 4 posibles al sentirte temblar en mi como el agua perturbada por una piedra de pasión derramada con la intención de lujuria combinada con el amor y el calor que tanto caracteriza el rose de tu cuerpo y el movimiento excitante y ondulado de tus caderas sobre mí. Esas caderas, trampas disimuladamente puestas a mi alcanze para tomarlas mientras poco a poco las aferro a mis manos sintiendo la tersa piel del éxtasis vibrando en mí, sientiendo el sabor perfumado y dulce de tu cuello, largo, estético, hermoso; cuello predilecto para recorrer mientras prosigo en el camino hacia esos labios llenos de placer donde encuentro el tibio y húmedo refugio que mis labios esperan en mis más entrañables y profundos sueños, tal cual una obra de arte diseñada e imaginada por mi y recreada en ese fino rostro teniendo el contraste lírico de una poesía recitada por la expresión de esos ojos miel y ese cabello profundamente oscuro como el abismo. Afortunado soy al besar los labios que he besado solamente en mis sueños.
Creo a veces que estás a mi lado tendida,
sobre mi brazo izquierdo la cabeza dormida.
Realidad me parece mi amorosa locura,
me sonrío a mí mismo con inmensa dulzura
y silenciosamente para no despertarte
me inclino hacia tu rostro quieto para besarte
pero mis labios juntos se pierden en la nada
y mi beso se hiela sobre la fría almohada,
tal como un pajarito que en una noche eleve
al abatir su vuelo se cayera en la nieve.
Pesada la cabeza de sueño y de lectura,
y el corazón henchido de infinita ternura,
cierro el libro que leo, mato la rubia llama,
subo el mar del embozo y me abrigo en la cama.
Y, la ardiente mejilla sobre la fresca almohada,
digo tu claro nombre, casi sin hacer ruido:
Creo que está a mi lado tu orejita rosada
y el túnel de juguete de tu oído.
Esta noche hay tormenta pero aun late lejana,
el relámpago pinta de verde mi persiana,
entra un aire cargado de humedad y de rosas,
en las sombras se tuercen mis manos voluptuosas
y una fiebre dulcísima cosquillea mi pecho:
estoy como una cruz de carne sobre el lecho.
Ha empezado a caer la lluvia lentamente.
Pero mi almohada tiene un hueco solamente.
Redondos de vigilia tengo abiertos los ojos,
los brazos como remos, los dedos casi flojos.
Hay un montón de ropa negra sobre una silla
y la luz de una vela da su coma amarilla.
He aquí que una lágrima ha caído en la almohada
y ha sonado en la funda de hilo almidonada.
Si lloro alguna noche, cuando estés a mi lado,
a la aurora tendrás el cabello mojado.
No me puedo dormir de soledad y tristeza,
yo pondría en tu hombro la cansada cabeza,
y lloraría un poco, y lloraría apenas...
Pero hay una distancia de juncos y de arenas.
Y tú estarás dormida, con tu tierra y tu cielo,
rodeada de la noche cerrada de tu pelo.
Dentro de un par de horas, o más, cuando me acueste,
el zafiro nocturno será una flor celeste,
yo una red de rocío, y una cinta de grana:
ya perdida la noche, perderé la mañana.
Sobre mi techo aun varias estrellas quedan.
Dime si te despiertan las lágrimas que ruedan.
La noche para mí es fantasmagoría,
más excitante que la misma poesía.
En el postigo albar hay una luz rosada,
primero fue violeta, luego será dorada.
¡Cómo cantan los gallos! se ve que están contentos.
No cantarían con mis pensamientos.
Siempre a la madrugada hace un poco de frío,
estrecharé a estas horas tu cuerpo con el mío.
Ahora cruza los campos un gran carro sonoro.
El día entra en mi cuarto como un labriego de oro.
Nicole Apr 2015
Impregnada de tu olor me encuentro,
en la posterioridad de tan excitante momento.
Mi mente repite cada movimiento,
el vaivén de caderas que majestaron nuestros cuerpos.
Subiendo a tu boca lento,
hasta que se mezclan nuestros alientos.
Te deseo y siempre te pienso,
eres una obra de arte que aún no se ha descubierto.
¿Quién me quita estos pensamientos?
Al tenerte frente a mí, son los más perversos.
Te he querido hace tiempo,
pero anhelo de ese suceso uno perfecto.
La postura ante ti mantengo,
mas tu presencia provoca que eso sea un sufrimiento,
al reflexionar sobre las causas del porqué dentro de mí no te tengo.
Está oscureciendo
y mis manos están enloqueciendo,
cada parte de ti quieren ir conociendo,
Existe una promesa y la tenemos que seguir manteniendo.
Nuestra historia se está escribiendo
y al pasar los años se verá el fruto de nuestro largo detenimiento.
Habrá valido la pena tanto aplazamiento,
nuevos libros serán creados relatando cada acontecimiento,
mostrando la pasión que guardamos dentro.
Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on, que je rêve de visiter avec une vieille amie. Pays singulier, noyé dans les brumes de notre Nord, et qu'on pourrait appeler l'Orient de l'Occident, la Chine de l'Europe, tant la chaude et capricieuse fantaisie s'y est donné carrière, tant elle l'a patiemment et opiniâtrement illustré de ses savantes et délicates végétations.

Un vrai pays de Cocagne, où tout est beau, riche, tranquille, honnête ; où le luxe a plaisir à se mirer dans l'ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer ; d'où le désordre, la turbulence et l'imprévu sont exclus ; où le bonheur est marié au silence ; où la cuisine elle-même est poétique, grasse et excitante à la fois ; où tout vous ressemble, mon cher ange.

Tu connais cette maladie fiévreuse qui s'empare de nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays qu'on ignore, cette angoisse de la curiosité ? Il est une contrée qui te ressemble, où tout est beau, riche, tranquille et honnête, où la fantaisie a bâti et décoré une Chine occidentale, où la vie est douce à respirer, où le bonheur est marié au silence. C'est là qu'il faut aller vivre, c'est là qu'il faut aller mourir !

Oui, c'est là qu'il faut aller respirer, rêver et allonger les heures par l'infini des sensations. Un musicien a écrit l'Invitation à la valse ; quel est celui qui composera l'Invitation au voyage, qu'on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d'élection ?

Oui, c'est dans cette atmosphère qu'il ferait bon vivre, - là-bas, où les heures plus lentes contiennent plus de pensées, où les horloges sonnent le bonheur avec une plus profonde et plus significative solennité.

Sur des panneaux luisants, ou sur des cuirs dorés et d'une richesse sombre, vivent discrètement des peintures béates, calmes et profondes, comme les âmes des artistes qui les créèrent. Les soleils couchants, qui colorent si richement la salle à manger ou le salon, sont tamisés par de belles étoffes ou par ces hautes fenêtres ouvragées que le plomb divise en nombreux compartiments. Les meubles sont vastes, curieux, bizarres, armés de serrures et de secrets comme des âmes raffinées. Les miroirs, les métaux, les étoffes, l'orfèvrerie et la faïence y jouent pour les yeux une symphonie muette et mystérieuse ; et de toutes choses, de tous les coins, des fissures des tiroirs et des plis des étoffes s'échappe un parfum singulier, un revenez-y de Sumatra, qui est comme l'âme de l'appartement.

Un vrai pays de Cocagne, te dis-je, où tout est riche, propre et luisant, comme une belle conscience, comme une magnifique batterie de cuisine, comme une splendide orfèvrerie, comme une bijouterie bariolée ! Les trésors du monde y affluent, comme dans la maison d'un homme laborieux et qui a bien mérité du monde entier. Pays singulier, supérieur aux autres, comme l'Art l'est à la Nature, où celle-ci est réformée par le rêve, où elle est corrigée, embellie, refondue.

Qu'ils cherchent, qu'ils cherchent encore, qu'ils reculent sans cesse les limites de leur bonheur, ces alchimistes de l'horticulture ! Qu'ils proposent des prix de soixante et de cent mille florins pour qui résoudra leurs ambitieux problèmes ! Moi, j'ai trouvé ma tulipe noire et mon dahlia bleu !

Fleur incomparable, tulipe retrouvée, allégorique dahlia, c'est là, n'est-ce pas, dans ce beau pays si calme et si rêveur, qu'il faudrait aller vivre et fleurir ? Ne serais-tu pas encadrée dans ton analogie, et ne pourrais-tu pas te mirer, pour parler comme les mystiques, dans ta propre correspondance ?

Des rêves ! toujours des rêves ! et plus l'âme est ambitieuse et délicate, plus les rêves l'éloignent du possible. Chaque homme porte en lui sa dose d'***** naturel, incessamment sécrétée et renouvelée, et, de la naissance à la mort, combien comptons-nous d'heures remplies par la jouissance positive, par l'action réussie et décidée ? Vivrons-nous jamais, passerons-nous jamais dans ce tableau qu'a peint mon esprit, ce tableau qui te ressemble ?

Ces trésors, ces meubles, ce luxe, cet ordre, ces parfums, ces fleurs miraculeuses, c'est toi. C'est encore toi, ces grands fleuves et ces canaux tranquilles. Ces énormes navires qu'ils charrient, tout chargés de richesses, et d'où montent les chants monotones de la manœuvre, ce sont mes pensées qui dorment ou qui roulent sur ton sein. Tu les conduis doucement vers la mer qui est l'Infini, tout en réfléchissant les profondeurs du ciel dans la limpidité de ta belle âme ; - et quand, fatigués par la houle et gorgés des produits de l'Orient, ils rentrent au port natal, ce sont encore mes pensées enrichies qui reviennent de l'infini vers toi.
Rui Serra Mar 2014
Era noite.
Na escuridão, cintilavam pequenas estrelas.
Abriam-se e fechavam-se os olhos castanhos
daquele rosto alegre.
Ouviu-se, no meio daquela noite quente, o miar de
um gato perdido! no momento, caíra em cima da
minha cama uma violeta, tal qual os olhos, aqueles
olhos sensuais que me prendiam!
Fui convidado a amar...
Perdi o senso do lugar,
o senso do momento e perdi-me na noite...
E amei!...
Amei aqueles lindos olhos pestanudos, aquela boca
de lábios quentes, aquele corpo suave, excitante e
carente!
E pensava em não acordar; não queria perder
aquela paixão, nem imaginar que estava a sonhar.
Aquilo não era um sonho, nem tão pouco fantasia!
Finalmente descobri e gritei de alegria!
É a pura realidade.
Voltando-me para o outro lado, agarrei na almofada
e adormeci,
a pensar
em
ti.
Leydis Jun 2017
¿Habrá alguien que ame realmente,
en un mundo donde el amor y una quimera son lo mismo?
   ¿Habrá alguien que quiera algo más allá de ensueños?
     ¿De una rápida entrega?
      ¿Habrá alguien que todavía crea en las palabras;
         amor fulminante,
       amor palpante,
     amor entero,
  amor franco,
amor eterno,
amor sin miedos,
  amor con riesgos,
    amor sin tiempos,
       amar sin olvidos,
           amar en silencio,    
         amor seguro,
       amor puro,
    amor excitante?
    ¿Habrá alguien que crea en la magia de conquistar en poemas?
       ¿De la declaración de amor en una canción que expongas sus más ardientes penas?
          ¡De una noche extasiando las estrellas!
           ¡De agradecerle al universo su majestuosa y divina estructura!
          ¿Habrá alguien que todavía le reza a Dios para que vele por su amor?
      Creo que sí,
   ¡lo sueño en cada despertar!
        
LeydisProse
6/15/2017
https://www.facebook.com/LeydisProse/about/
A Jules Tellier.

Parsifal a vaincu les Filles, leur gentil

Babil et la luxure amusante - et sa pente

Vers la Chair de garçon vierge que cela tente

D'aimer les seins légers et ce gentil babil ;


Il a vaincu la Femme belle, au cœur subtil,

Étalant ses bras frais et sa gorge excitante ;

Il a vaincu l'Enfer et rentre sous la tente

Avec un lourd trophée à son bras puéril,


Avec la lance qui perça le Flanc suprême !

Il a guéri le roi, le voici roi lui-même,

Et prêtre du très saint Trésor essentiel.


En robe d'or il adore, gloire et symbole,

Le vase pur où resplendit le Sang réel.

- Et, ô ces voix d'enfants chantant dans la coupole !

— The End —