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NGANGO HONORÉ Jan 2021
La confiance, c'est se donner une chance
La confiance c'est reaffronter
Rétablir ce qui était brisé
Pas sur le même cite
Sur une terre inhabité

La confiance est vitale
Elle es sacré
Cest nôtre encre
Sans laquelle on ne peut pas avancer
On doit avancer partout


Le soutien de notre morale c'est la confiance qu'on a en nous
Avec qui :
on se dépasse,
On gravi les montagnes
On montre à vie qu'elle émane de nous
Et qu'elle n'est pas faite pour nous dépasser

Le soutien de notre existence cest Dieu
Croire en Lui est bien
Avoir confiance en Lui est mieux
Se soumettre a Lui est Meilleure


Confiance et Patience vont de paire
c'est pourquoi :
se redonner une chance malgré le temps qui est passé aurais toujours du sense

La confiance c'est avoir le courage de risqué
Cest courageux
Ambitieux
Bien que perçu comme vicieux

La confiance es profonde
Faire confiance cest un poids
Mais pour nous alléger ne menons pas les enquêtes pour savoir si on a eu raison de faire confiance
L'enquête se mène avant,
Et ouvre la Porte a L'aventure,

En cette nouvelle année
Vivez l'aventure mettez la confiance en tout!!!!


N.N.Honore 12.12.2020
Nignorant pas notre tristesse  notre déception,
Faisons encore confiance aujourd'hui aux autres,
Faisons nous confiance
Sur des meilleures bases
Abdelmalek Gucci Apr 2014
Phrase Courte d'amour
Si tu veux une fleur il faudra la cueillir mais si tu veux mon cœur il faudra me séduire.
Phrase Courte d'amour

Je suis un arbre, mes fleurs c'est toi. Je suis un ciel, mes étoiles c'est toi. Je suis une rivière, mon bateau c'est toi. Je suis un corps mon cœur c'est toi.

Avec une larme d'émotion merci de tout cœur. Je me sens la plus heureuse sur terre grâce à toi mon cher je t'aime.
Phrase Courte d'amour

Toi qui illumines ma vie et m'inspires la joie. Tu habites mes nuits, tu habites mes jours, non ça ne change pas et tant mieux pour moi. Phrase Courte d'amour

Tu te souviens pourquoi on est tombés amoureux? Tu te souviens pourquoi c'était si fort entre nous? Parce que j'étais capable de voir en toi des choses que les autres ignoraient. Et c'était la même chose pour toi mon amour.
Phrase Courte d'amour

**** de vous je vois flou et j'ai mal partout car je ne pense qu'à vous, je sais que c'est fou, mais j'aime que vous.

La lune est comme un aimant, elle attire les amants regarde la souvent, tu trouvera celui que tu attend la main il te prendra pour la vie il te chérira.
Phrase Courte d'amour

Phrase Courte d'amour Pour vivre cette vie j'ai besoin d'un battement de cœur, avoir un battement de cœur j'ai besoin d'un cœur, avoir un cœur J'ai besoin de bonheur et avoir le bonheur j'ai besoin de toi!

Un baiser peut être une virgule, un point d'interrogation, ou un point d'exclamation. C'est une épellation de base que chaque femme devrait savoir.
Phrase Courte d'amour

Il ne faut jamais dire c'est trop **** puisqu'on peut toujours devenir ce que nous souhaitons être et aussi avoir ce que nous avons toujours désiré.

Le soleil ne s'arrête jamais de briller tout comme mon cœur ne s'arrête jamais de t'aimer.
Phrase Courte d'amour

L'éternité c'est de passer qu'une seule seconde de ma vie sans toi, mais qu'importe cette seconde si à mon retour tu es toujours là.

Aimer est un sentiment d'appartenance à une personne de confiance.
Phrase Courte d'amour

L'amour n'a pas besoin de carte, Phrase Courte d'amour car elle peut trouver son chemin les yeux bandés.

Dans ce monde l'amour n'a pas de couleur,pourtant le tien a profondément détint sur mon corps.
Phrase Courte d'amour

Le cœur est comme une fleur quand elle manque d'eau elle meurt.

L'amour que j'ai envers toi est incompréhensible aux yeux de tous ... Même de toi.
Phrase Courte d'amour

L'amour est un mot que j'écris pour qu'il soit encore plus beau.
Phrase Courte d'amour
L'amour se vit dans la richesse comme dans la détresse, dans la pauvreté ou la beauté.
Phrase Courte d'amour

L'amour commence par donner de l'importance et finit par l'ignorance.

Les plus belles choses dans la vie ne peuvent pas être vu, ni touchés, mais se font sentir que par cœur.
Phrase Courte d'amour

Qu'importe un océan ou un désert, l'amour n'a pas de frontières.

Il Parait que quand on aime, on ne compte pas, mais moi je compte chaque secondes passée sans toi.
Phrase Courte d'amour

Toi mon cœur, mon amour, ma joie, je te dis ces quelques mots en pensent à toi, je t'aime et je ne peux pas vivre sans toi, à chaque moment, à chaque instant, je pense à toi une minute sans toi et tu me manques déjà, alors toi mon cœur, accepte moi, prends moi dans tes bras, embrasse-moi une dernière fois.
Poeme courte d'amour
http://poeme-d-amour-sms.blogspot.com/2014/04/phrase-courte-d-amour.html
Le poète

Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.

La muse

Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi vous a séparé ?
Hélas ! je m'en ressens encore.
Quel est donc ce mal que j'ignore
Et dont j'ai si longtemps pleuré ?

Le poète

C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur.

La muse

Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord.

Le poète

S'il fallait maintenant parler de ma souffrance,
Je ne sais trop quel nom elle devrait porter,
Si c'est amour, folie, orgueil, expérience,
Ni si personne au monde en pourrait profiter.
Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire,
Puisque nous voilà seuls, assis près du foyer.
Prends cette lyre, approche, et laisse ma mémoire
Au son de tes accords doucement s'éveiller.

La muse

Avant de me dire ta peine,
Ô poète ! en es-tu guéri ?
Songe qu'il t'en faut aujourd'hui
Parler sans amour et sans haine.
S'il te souvient que j'ai reçu
Le doux nom de consolatrice,
Ne fais pas de moi la complice
Des passions qui t'ont perdu,

Le poète

Je suis si bien guéri de cette maladie,
Que j'en doute parfois lorsque j'y veux songer ;
Et quand je pense aux lieux où j'ai risqué ma vie,
J'y crois voir à ma place un visage étranger.
Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t'inspire
Nous pouvons sans péril tous deux nous confier.
Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier.

La muse

Comme une mère vigilante
Au berceau d'un fils bien-aimé,
Ainsi je me penche tremblante
Sur ce coeur qui m'était fermé.
Parle, ami, - ma lyre attentive
D'une note faible et plaintive
Suit déjà l'accent de ta voix,
Et dans un rayon de lumière,
Comme une vision légère,
Passent les ombres d'autrefois.

Le poète

Jours de travail ! seuls jours où j'ai vécu !
Ô trois fois chère solitude !
Dieu soit loué, j'y suis donc revenu,
À ce vieux cabinet d'étude !
Pauvre réduit, murs tant de fois déserts,
Fauteuils poudreux, lampe fidèle,
Ô mon palais, mon petit univers,
Et toi, Muse, ô jeune immortelle,
Dieu soit loué, nous allons donc chanter !
Oui, je veux vous ouvrir mon âme,
Vous saurez tout, et je vais vous conter
Le mal que peut faire une femme ;
Car c'en est une, ô mes pauvres amis
(Hélas ! vous le saviez peut-être),
C'est une femme à qui je fus soumis,
Comme le serf l'est à son maître.
Joug détesté ! c'est par là que mon coeur
Perdit sa force et sa jeunesse ;
Et cependant, auprès de ma maîtresse,
J'avais entrevu le bonheur.
Près du ruisseau, quand nous marchions ensemble,
Le soir, sur le sable argentin,
Quand devant nous le blanc spectre du tremble
De **** nous montrait le chemin ;
Je vois encore, aux rayons de la lune,
Ce beau corps plier dans mes bras...
N'en parlons plus... - je ne prévoyais pas
Où me conduirait la Fortune.
Sans doute alors la colère des dieux
Avait besoin d'une victime ;
Car elle m'a puni comme d'un crime
D'avoir essayé d'être heureux.

La muse

L'image d'un doux souvenir
Vient de s'offrir à ta pensée.
Sur la trace qu'il a laissée
Pourquoi crains-tu de revenir ?
Est-ce faire un récit fidèle
Que de renier ses beaux jours ?
Si ta fortune fut cruelle,
Jeune homme, fais du moins comme elle,
Souris à tes premiers amours.

Le poète

Non, - c'est à mes malheurs que je prétends sourire.  
Muse, je te l'ai dit : je veux, sans passion,
Te conter mes ennuis, mes rêves, mon délire,
Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion.
C'était, il m'en souvient, par une nuit d'automne,
Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci ;
Le murmure du vent, de son bruit monotone,
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.
J'étais à la fenêtre, attendant ma maîtresse ;
Et, tout en écoutant dans cette obscurité,
Je me sentais dans l'âme une telle détresse
Qu'il me vint le soupçon d'une infidélité.
La rue où je logeais était sombre et déserte ;
Quelques ombres passaient, un falot à la main ;
Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte,
On entendait de **** comme un soupir humain.
Je ne sais, à vrai dire, à quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors s'abandonna.
Je rappelais en vain un reste de courage,
Et me sentis frémir lorsque l'heure sonna.
Elle ne venait pas. Seul, la tête baissée,
Je regardai longtemps les murs et le chemin,
Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensée
Cette inconstante femme allumait en mon sein ;
Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle
Me semblait un destin plus affreux que la mort.
Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle
Pour briser mon lien je fis un long effort.
Je la nommai cent fois perfide et déloyale,
Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causés.
Hélas ! au souvenir de sa beauté fatale,
Quels maux et quels chagrins n'étaient pas apaisés !
Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente,
Sur le bord du balcon je m'étais assoupi ;
Je rouvris la paupière à l'aurore naissante,
Et je laissai flotter mon regard ébloui.
Tout à coup, au détour de l'étroite ruelle,
J'entends sur le gravier marcher à petit bruit...
Grand Dieu ! préservez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ;
Elle entre. - D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ?
Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ?
Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ?
Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure,
En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ?
Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible
Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers ?
Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible
Oses-tu m'attirer dans tes bras épuisés ?
Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maîtresse !
Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levé ;
Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse,
Et, quand je pense à toi, croire que j'ai rêvé !

La muse

Apaise-toi, je t'en conjure ;
Tes paroles m'ont fait frémir.
Ô mon bien-aimé ! ta blessure
Est encor prête à se rouvrir.
Hélas ! elle est donc bien profonde ?
Et les misères de ce monde
Sont si lentes à s'effacer !
Oublie, enfant, et de ton âme
Chasse le nom de cette femme,
Que je ne veux pas prononcer.

Le poète

Honte à toi qui la première
M'as appris la trahison,
Et d'horreur et de colère
M'as fait perdre la raison !
Honte à toi, femme à l'oeil sombre,
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l'ombre
Mon printemps et mes beaux jours !
C'est ta voix, c'est ton sourire,
C'est ton regard corrupteur,
Qui m'ont appris à maudire
Jusqu'au semblant du bonheur ;
C'est ta jeunesse et tes charmes
Qui m'ont fait désespérer,
Et si je doute des larmes,
C'est que je t'ai vu pleurer.
Honte à toi, j'étais encore
Aussi simple qu'un enfant ;
Comme une fleur à l'aurore,
Mon coeur s'ouvrait en t'aimant.
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé ;
Mais lui laisser l'innocence
Était encor plus aisé.
Honte à toi ! tu fus la mère
De mes premières douleurs,
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule, sois-en sûre,
Et rien ne la tarira ;
Elle sort d'une blessure
Qui jamais ne guérira ;
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai,
Et j'y laisserai, j'espère,
Ton souvenir abhorré !

La muse

Poète, c'est assez. Auprès d'une infidèle,
Quand ton illusion n'aurait duré qu'un jour,
N'outrage pas ce jour lorsque tu parles d'elle ;
Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaine
De pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
À défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Pourquoi, dans ce récit d'une vive souffrance,
Ne veux-tu voir qu'un rêve et qu'un amour trompé ?
Est-ce donc sans motif qu'agit la Providence
Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t'a frappé ?
Le coup dont tu te plains t'a préservé peut-être,
Enfant ; car c'est par là que ton coeur s'est ouvert.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
C'est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ;
La joie a pour symbole une plante brisée,
Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?
N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ?
Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie,
Si tu n'avais pleuré, quel cas en ferais-tu ?
Lorsqu'au déclin du jour, assis sur la bruyère,
Avec un vieil ami tu bois en liberté,
Dis-moi, d'aussi bon coeur lèverais-tu ton verre,
Si tu n'avais senti le prix de la gaîté ?
Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure,
Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux,
Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature,
Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ?
Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie,
Le silence des nuits, le murmure des flots,
Si quelque part là-bas la fièvre et l'insomnie
Ne t'avaient fait songer à l'éternel repos ?
N'as-tu pas maintenant une belle maîtresse ?
Et, lorsqu'en t'endormant tu lui serres la main,
Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse
Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ?
N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble
Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ?
Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble
Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ?
Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune,
Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras,
Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune,
Derrière elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ?
De quoi te plains-tu donc ? L'immortelle espérance
S'est retrempée en toi sous la main du malheur.
Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience,
Et détester un mal qui t'a rendu meilleur ?
Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidèle,
Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ;
Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait, près d'elle,
Deviner, en souffrant, le secret des heureux.
Sa tâche fut pénible ; elle t'aimait peut-être ;
Mais le destin voulait qu'elle brisât ton coeur.
Elle savait la vie, et te l'a fait connaître ;
Une autre a recueilli le fruit de ta douleur.
Plains-la ! son triste amour a passé comme un songe ;
Elle a vu ta blessure et n'a pu la fermer.
Dans ses larmes, crois-moi, tout n'était pas mensonge.
Quand tout l'aurait été, plains-la ! tu sais aimer.

Le poète

Tu dis vrai : la haine est impie,
Et c'est un frisson plein d'horreur
Quand cette vipère assoupie
Se déroule dans notre coeur.
Écoute-moi donc, ô déesse !
Et sois témoin de mon serment :
Par les yeux bleus de ma maîtresse,
Et par l'azur du firmament ;
Par cette étincelle brillante
Qui de Vénus porte le nom,
Et, comme une perle tremblante,
Scintille au **** sur l'horizon ;
Par la grandeur de la nature,
Par la bonté du Créateur,
Par la clarté tranquille et pure
De l'astre cher au voyageur.
Par les herbes de la prairie,
Par les forêts, par les prés verts,
Par la puissance de la vie,
Par la sève de l'univers,
Je te bannis de ma mémoire,
Reste d'un amour insensé,
Mystérieuse et sombre histoire
Qui dormiras dans le passé !
Et toi qui, jadis, d'une amie
Portas la forme et le doux nom,
L'instant suprême où je t'oublie
Doit être celui du pardon.
Pardonnons-nous ; - je romps le charme
Qui nous unissait devant Dieu.
Avec une dernière larme
Reçois un éternel adieu.
- Et maintenant, blonde rêveuse,
Maintenant, Muse, à nos amours !
Dis-moi quelque chanson joyeuse,
Comme au premier temps des beaux jours.
Déjà la pelouse embaumée
Sent les approches du matin ;
Viens éveiller ma bien-aimée,
Et cueillir les fleurs du jardin.
Viens voir la nature immortelle
Sortir des voiles du sommeil ;
Nous allons renaître avec elle
Au premier rayon du soleil !
marriegegirl Jun 2014
Fait

: La Californie est un endroit magnifique pour se marier fou .Donc voyager à Palm Desert pour une affaire élégante à la



Ironwood Country Club .orné de jolies fleurs de ARTISAN événement .Floral .Décor ?Meilleure idée jamais .Comme il est de passer la journée s'est terminée dans la galerie capturé par Kate Prix .Parce que si quelque chose va faire entièrement votre mardi robe de mariée courte .c'est cette affaire complexe .Voir tous ici .\u003cp\u003eColorsSeasonsFallSettingsChurchCountry ClubStylesCasual Elegance
de la mariée .Après avoir été né et a grandi à Seattle .j'ai toujours pensé que je finirais par se marier là un jour .mais après Cory a proposé .le concept d'un mariage à destination devenu très attrayant .J'ai immédiatement pensé à Palm Desert serait l'emplacement de destination parfaite parce que ma famille a été partagerai le temps entre là et Seattle pour les 10 dernières années .Il est assez **** pour profiter du soleil de la Californie à l'automne .mais pas si **** que la planification et Voyage serait trop difficile .Il est l'évasion parfaite .

Dès le début .Cory et moi étions sûrs de deux choses : nous voulions Kate Prix que notre photographe et musique en direct pendant l'heure du cocktail .On nous a présenté Michael Tiernan .un musicien incroyable et DJ qui fait appris comment effectuer une chanson de Dave Matthews pour notre première danse .Il a complété le tout en effectuant Jimmy Buffet et Tom Petty pour les père -fille et mère - fils danses .C'était exactement ce que Cory et moi avions prévu .mais en mieux!

Ironwood Country Club est un lieu étonnant pour notre mariage .Non seulement le club absolument magnifique .mais leur personnel de l'événement a dépassé toutes nos attentes .s'assurer que tout s'est bien passé .La journée s'est déroulée sans accroc.Nous avons loué la鈥 淭il鈥Oui filles pour notre jour de coordination et ils ont fait un travail fabuleux et fait en sorte que la seule chose Cory et moi avons eu à se concentrer sur l'autre était sur ​​notre journée spéciale .Notre fleuriste était Joey lors d'événements Artisan .Je savais que je pouvais lui faire confiance pour prendre le peu de vision que j'ai eue et créer des arrangements de l'église ainsi que de belles pièces du centre d'accueil robes demoiselles d honneur qui a brillé tout au long de la nuit .

Nous n'aurions jamais pensé que notre mariage se révélerait être si belle .détendue .et qui aime s'amuser .Nous savons que nous avons notre photographe incroyable .musicien .coordinateurs et fleuriste à remercier pour cela .C'était vraiment le jour le plus inoubliable de notre vie .et le sera toujours.

Photographie : Kate Prix Photographie robe de mariée courte | Floral Design : ARTISAN événement .Floral .Décor | Robe de mariée : Claire Pettibone | Cérémonie : Sacred Heart Church | Réception: Ironwood Country Club | DJ : Michael Tiernan | calligraphie .invitations .cartes de nom : La Happy | Coordination : Les filles Oui | Dress Shop : La théorie robeARTISAN événement .Floral .Le décor est un membre de notre Little Black Book .Découvrez comment les membres sont choisis en visitant notre page de FAQ .ARTISAN événement floralDécor ... voir le

http://modedomicile.com/goods.php?id=2363
ALEXANDRE STARK Jan 2014
Il y a des personne qui pour un court instant, comme un petit papillon de Madagascar,
peuvent vous sourie et satisfaire avec une innocence bienveillante si naturelle qu’on ne
trouve dans aucun endroit ou presque :
hammam de luxe !

Il y a des temples enfouis si inouïe qui illumine ma galaxie et te demande, pour guide.…
Oh, steppes arides Mexicaines, mes séculaires puits désert, mes horizons abandonné prés d’
Himalaya qui cherche routard et vie avec.
Huile brulés et larmes séché, enfance volé, démon si prés ne te demande rien : que guide.

Il y à toujours pour nous, les doigts d’une main dans une caresse sublime, parce que tes
bras, courre devant moi, :

Ne t’arête pas, car ton sourire éclate le jade dans blanc si minérale, parfum dans vert
sapin, j’irrigue ainsi et je cultive.Je donne la vie pour que tout ça, anime esprit, Himalaya, donne confiance dans mon éveille,voyage sans fin et vagabonde, les haut plateaux du thé :
« Marquise du haut : regard tout bas ! »

Suis ce fou errant, pour avant ce sale gamin à qui personne dessine :
Ton danse présent pollen mon sens et dans ma voix, je cour couleur de pluie sur ciel pour toi,
libérer mes ailles, un jour pour soie si fine, que tu vêtis dans robe hammam ,
dans Innocence marré Mexique qui Guides ce vol -Vien dans le mien, illumines !

                                                                                                                           ALEXANDRE STARK
Christopher Paul Jul 2023
Can i touch it?
She whispers
As she discreetly
Glances down
No you can't touch it
Not here
Not now
But you can look at it
He whispers back
As he gently
Puts his heart
Back in his chest
« Notre amour était mon seul arme
                                     Aujourd’hui  j’ai que des larmes
Notre confiance  était le seul accord
                    Maintenant le doute tue votre propre âme
J’ai compris votre jalousie mais
                            N’oublies pas que je suis une femme
Une femme amoureuse de toi ,fidèle
                        Et surtout confiante à toi et à moi-même
Oublies les paroles ,et les critiques des autres
         Laisses nous vivre une histoire pleine de charme
Pardonnes moi de tous ce que j’ai fait
                                 Stp pardonnes votre futur dame  »
Elle m’ a dit;
J’ai répondu:
  « personne ne mérite tes larmes
             Et celui qui les mérite ne fera surement pas pleurer
Sois sur que je te souhaite que de bonheur
             le bonhur… que t'  attends...
                                          avec quelqu'un que  tu admires
  Tu as choisi de jouer  tes cartes au profondeur
                 Et mon jeu était toujours à la hauteur
Tu as détruit ton propre  amour
  Tu m’as perdu pour toujours
                                pour m’oublier    ,  Tu as besoin du temps
                                mêmes les anges ont besoins du temps de repos
cherche quelqu’un qui fait rire ton cœur
moi je ne peux  t’assurer que de malheur
                                           la vie m’a donné une deuxième chance
                                              je vais rattraper mes fautes d’enfance  
tu étais la grande faute de ma vie
tu es la personne que  …………j’ ai pas envie.   »

Abdelkadir BELHADJ
EM Jul 2014
"qui es tu?"  
qui es tu? Je ne sais plus. Avant tu étais l'amour, l'âme soeur, l'ami , l'amant, le tout. Mais maintenant qui es tu? Une blessure, une vilaine cicatrice , une épidémie, une nuit blanche, un malaise constant, une pensé qui honte mon esprit, un passé douloureux, un présent douloureux? une éternité? Je ne sais pas exactement comment te qualifier. Je sens que bientôt tu va devenir un souvenir lointain, un soupire désolé, une remontrance. Mais va tu un jour allez jusqu’à en être un regrée? Qui es tu? Un lit chaud pendant la nuit, glacial au matin.Qui es tu? Un étranger, une âme perdu, un esprit fou. Qui es tu? La colère, la jalousie, l'envy, le mal, la souffrance. Qui es tu? Le plaisir, le bonheur, la vie. Qui es tu? Un espoir ou désespoir? Joix ou tristesse? Qui es tu? Une leçon? Une plaisanterie? Qui es tu? Le mensonge ou la vérité? Qui es tu? Une envie ou un besoin?  Qui es tu? Un départ ou une arrivée? Qui es tu? Gloire ou perte? Qui es tu? Le début ou la fin? Qui es tu? Un chapitre ou toute l'histoire? Qui es tu? Un sourire ou une larme? Qui es tu? Franchise ou hypocrisie? Qui es tu? La folie ou la raison?  Qui es tu? Le bien ou le mal? Qui es tu? Qui es tu? Qui es tu? Non ne me lance pas ce sourire narquois! Non ne me dis pas que tu n'es juste pas comme les autres! Cela ne me suffit pas! Arrête! Ne t'en va pas, reste avec moi, aime moi, protège moi, prends moi dans tes bras et dis moi des mots doux comme tu le fessait avant. J’abandonne, je me rends, je suis a toi, fais ce que tu veux mais ne me brise pas ..pas pour la énième fois! Efface ce regard victorieux de tes yeux , je sais que se cache en eux de la bonté. Tu sais la bonté et le pardon ne sont pas des faiblesses, au contraire c'est de la force. L'amour non plus n'est pas une faiblesse mais une bénédiction . N'aie pas peur de me faire confiance. Pourquoi cette hésitation dans ton regard? Je t'aime! Comprends le. Je ne te ferait pas mal promis. je sais que demain tu partira encore une fois, que tu n'es pas encore prêt et que tu dois vivre libre de tout ça, libre de moi, mais embrasse moi quand même, laisse moi le souvenir de tes lèvres pour me garder saine. Peut être que c'est ce que tu es a la fin, un baiser passionné qui laisse nos lèvres rêvasser d'une prochaine collision entre  eux, ce désir fou qui fait battre nos cœurs, se plaisir qui laisse nos corps tremblant après une nuit torride.. Tu es le ******
Nicole Leblanc Aug 2014
J'ai vu l'autre jour
entre les rues de Strasbourg
un vélo courir dans la nuit

On lui avait dit d'attendre
la lumière du matin
pour ne pas s'écraser

Il n'a pas entendu raison
Il a eu confiance
La lune l'a baisé

L'amour est né
Mes Nuits Européennes
Romance.


Dansez, fillettes du village,
Chantez vos doux refrains d'amour :
Trop vite, hélas ! un ciel d'orage
Vient obscurcir le plus beau jour.

En vous voyant, je me rappelle
Et mes plaisirs et mes succès ;
Comme vous, j'étais jeune et belle,
Et, comme vous, je le savais.
Soudain ma blonde chevelure
Me montra quelques cheveux blancs...
J'ai vu, comme dans la nature,
L'hiver succéder au printemps.

Dansez, fillettes du village,
Chantez vos doux refrains d'amour ;
Trop vite, hélas ! un ciel d'orage
Vient obscurcir le plus beau jour.

Naïve et sans expérience,
D'amour je crus les doux serments,
Et j'aimais avec confiance...
On croit au bonheur à quinze ans !
Une fleur, par Julien cueillie,
Était le gage de sa foi ;
Mais, avant qu'elle fût flétrie,
L'ingrat ne pensait plus à moi !

Dansez, fillettes du Village,
Chantez vos doux refrains d'amour ;
Trop vite, hélas ! un ciel d'orage
Vient obscurcir le plus beau jour.

À vingt ans, un ami fidèle
Adoucit mon premier chagrin ;
J'étais triste, mais j'étais belle,
Il m'offrit son cœur et sa main.
Trop tôt pour nous vint la vieillesse ;
Nous nous aimions, nous étions vieux...
La mort rompit notre tendresse...
Mon ami fut le plus heureux !

Dansez, fillettes du village,
Chantez vos doux refrains d'amour ;
Trop vite, hélas ! un ciel d'orage
Vient obscurcir le plus beau jour.

Pour moi, n'arrêtez pas la danse ;
Le ciel est pur, je suis au port,
Aux bruyants plaisirs de l'enfance
La grand-mère sourit encor.
Que cette larme que j'efface
N'attriste pas vos jeunes cœurs :
Le soleil brille sur la glace,
L'hiver conserve quelques fleurs.

Dansez, fillettes du village,
Chantez vos doux refrains d'amour,
Et, sous un ciel exempt d'orage,
Embellissez mon dernier jour !
La vie est un ensemble de hauts et de bas..
il n'y a rien qui puisse changer cela..
Tu n'as qu'a vivre correctement et tu gagneras ce combat..

La vie est remplie de surprise..
Tu peux etre riche et quand tu t'attends le moin,tout se volatise..
Tu peux etre pauvre et quand tu prend ton destin en main,tout se stabilise..

La vie,ce n'est pas avoir et obtenir
mais,plutot etre et devenir..
c'est comme ca que tu resteras a jamais dans des coeurs comme un souvenir..

La vie est un miracle..
avec confiance, evites les obstacles,
car ce n'est pas en regardant le spectacle,
que tu pourra etre au pinacle..

La vie est un mystere..
resoudre la a la facon adventuriere,
et de toi,tu seras fiere..

La vie n'est pas toujours celle qu'on esperer,
mais tant qu'on a la chance de respirer,
tant qu'on a le pouvoir de perseverer,
une vie meilleure,rien ne pourra en empecher..

Ne baisse jamais tes bras..
car ton jour viendra..

Tu peux te trouver confronter a de nombreuses problemes,
pensant toujours a te sortir de ces dilemmes..

Mais n'oublie jamais que tes problemes,

peut importe lesquels,
peuvent etre vaincus par ton perseverance graduel..
car la vie est belle..
french poem..
second french poem i've written up to today..
hope some of you understand french and that you like it..thanks
EM Aug 2014
même pas une heure plutôt je me disais que j'avais envie d'écrire quelque choses, mais que l'inspiration me venais d'habitude sous la forme d'un mal, ce qui ne m'arrivait pas ces derniers temps.. il faut faire attention a ce que l'on souhaite.. je confirme! donc comme a chaque fois que je me trouve en manque d'inspiration tu viens de m'administrer une belle gifle "émotionnelle" comme d'habitude pour me remettre a mes mots. je dois admettre que cette fois ci tu m'as surprise! je me suis habituer a tes conneries depuis un long temps maintenant et rien de ce que tu fessais dernièrement m'as déranger ou étonner parce que je sais que tu n'es qu'un enfant qui ne peut se retenir de faire ses bêtises mesquines, alors j'ai développer une sorte d'immunité et d'indifférence contre toi. mais cette fois si même si ta bêtise n'était pas aussi grave que les autre, ça m'a vraiment choquée! peut être que c'est parce que je commençais enfin a refaire confiance en toi, peut être c'est parce que je croyais que tu avait grandis ou peut être parce que je commence a tomber encore plus amoureuse de toi mais dans tout les cas ça m'as carrément niquer l'esprit et maintenant ce n'es même pas de la haine que je ressens pour toi c'est rien parce que c'est ce que tu mérite et ce que tu vaux.. un rien :)
Ce texte est une traduction de Pierre Corneille d'une œuvre
anonyme de piété chrétienne de la fin du XIVe ou début du XVe s.

(Que la vérité parle au dedans du coeur sans aucun bruit de paroles.)

Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis ;
Je le suis, je veux l'être, et marcher dans ta route
Et les jours et les nuits.

Remplis-moi d'un esprit qui me fasse comprendre
Ce qu'ordonnent de moi tes saintes volontés,
Et réduis mes désirs au seul désir d'entendre
Tes hautes vérités.

Mais désarme d'éclairs ta divine éloquence ;
Fais-la couler sans bruit au milieu de mon coeur
Qu'elle ait de la rosée et la vive abondance
Et l'aimable douceur.

Vous la craigniez, Hébreux, vous croyiez que la foudre,
Que la mort la suivît et dût tout désoler,
Vous qui dans le désert ne pouviez vous résoudre
A l'entendre parler.

" Parle-nous, parle-nous, disiez-vous à Moïse,
Mais obtiens du Seigneur qu'il ne nous parle pas ;
Des éclats de sa voix la tonnante surprise
Serait notre trépas. "

Je n'ai point ces frayeurs alors que je te prie ;
Je te fais d'autres voeux que ces fils d'Israël,  
Et plein de confiance, humblement je m'écrie
Avec ton Samuel :

" Quoi que tu sois le seul qu'ici-bas je redoute,
C'est toi seul qu'ici-bas je souhaite d'ouïr :
Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur écoute,
Et te veut obéir. "

Je ne veux ni Moïse à m'enseigner tes voies,
Ni quelque autre prophète à m'expliquer tes lois ;
C'est toi qui les instruis, c'est toi qui les envois,
Dont je cherche la voix.

Comme c'est de toi seul qu'ils ont tous ces lumières
Dont la grâce par eux éclaire notre foi,
Tu peux bien sans eux tous me les donner entières,
Mais eux tous rien sans toi.

Ils peuvent répéter le son de tes paroles,
Mais il n'est pas en eux d'en conférer l'esprit,
Et leurs discours sans toi passent pour si frivoles
Que souvent on en rit.

Qu'ils parlent hautement, qu'ils disent des merveilles,
Qu'ils déclarent ton ordre avec pleine vigueur :
Si tu ne parles point, ils frappent les oreilles
Sans émouvoir le coeur.

Ils sèment la parole obscure, simple et nue ;
Mais dans l'obscurité tu rends l'oeil clairvoyant,
Et joins du haut du ciel à la lettre qui tue
L'esprit vivifiant.

Leur bouche sous l'énigme annonce le mystère,
Mais tu nous en fais voir le sens le plus caché ;
Ils nous prêchent tes lois, mais ton secours fait faire
Tout ce qu'ils ont prêché,

Ils montrent le chemin, mais tu donnes la force
D'y porter tous nos pas, d'y marcher jusqu'au bout ;
Et tout ce qui vient d'eux ne passe point l'écorce,
Mais tu pénètres tout.

Ils n'arrosent sans toi que les dehors de l'âme,
Mais sa fécondité veut ton bras souverain ;
Et tout ce qui l'éclaire, et tout ce qui l'enflamme
Ne part que de ta main.

Ces prophètes en fin ont beau crier et dire,
Ce ne sont que des voix, ce ne sont que des cris,
Si pour en profiter l'esprit qui les inspire
Ne touche nos esprits.

Silence donc, Moïse ! et toi, parle en sa place,
Eternelle, immuable, immense vérité :
Parle, que je ne meure enfoncé dans la glace
De ma stérilité.

C'est mourir en effet, qu'à ta faveur céleste
Ne rendre point pour fruit des désirs plus ardents ;
Et l'avis du dehors n'a rien que de funeste
S'il n'échauffe au dedans.

Cet avis écouté seulement par caprice,
Connu sans être aimé, cru sans être observé,
C'est ce qui vraiment tue, et sur quoi ta justice
Condamne un réprouvé.

Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle
Pour écouter ta voix réunit tous ses sens,
Et trouve les douceurs de la vie éternelle
En ses divins accents.

Parle pour consoler mon âme inquiétée ;
Parle pour la conduire à quelque amendement ;
Parle, afin que ta gloire ainsi plus exaltée
Croisse éternellement.
Qui suis-je, à part une poussière sur ta vie?
Je ne suis rien qu'un grain de sable
Sur l'étendue de ton océan je
N'ais rien de plus que le regret de mon insignifiance je
Suis invisible pour les yeux et ton cœur
Ne peux pas voir ce que tu refuses de lui montrer
Aussi noir que des poumons noircis par la haine tu
M'ignores chaque jour un peu plus
Chaque jour un peu mieux je
M'efface de ton champs de vision
Car je n'y ai jamais eu ma place
Des années à te servir d'ombre
Je te suivais avec perfection mais tu ne voyais que
Mes fautes
Je n'ai pas le courage de continuer à vivre dans ton univers
Je me rétracte vers la lumière éblouissante de la vie que j'ai manquée
Jusqu'alors persuadée de ta perfection je réalise
Que tu ne faisais que cacher ma vue avec tes mains
Soufflant au creux de mon oreille ce que je désirais entendre
Afin de noyer mes doutes dans ma confiance tu
N'es qu'une poussière sur ma vie et je te chasse
D'un abile coup de poignet tu disparais
Je me tourne vers l'océan et
Mon souffle…
Se
Coupe.
Ami, tu me dis : « Joie extrême !
Donc, ce matin, comblant ton voeu,
Rougissante, elle a dit : Je t'aime !
Devant l'aube, cet autre aveu.

Ta victoire, tu la dévoiles.
On t'aime, ô Léandre, ô Saint-Preux,
Et te voilà dans les étoiles,
Sans parachute, malheureux ! »

Et tu souris. Mais que m'importe !
Ton sourire est un envieux.
Sois *** ; moi, ma tristesse est morte.
Rire c'est bien, aimer c'est mieux.

Tu me croyais plus fort en thème,
N'est-ce pas ? tu te figurais
Que je te dirais : Elle m'aime,
Défions-nous, et buvons frais.

Point. J'ai des manières étranges ;
On fait mon bonheur, j'y consens ;
Je vois là-haut passer des anges
Et je me mêle à ces passants.

Je suis ingénu comme Homère,
Quand cet aveugle aux chants bénis
Adorait la mouche éphémère
Qui sort des joncs de l'Hypanis.

J'ai la foi. Mon esprit facile
Dès le premier jour constata
Dans la Sologne une Sicile,
Une Aréthuse en Rosita.

Je ne vois point dans une femme
Un filou, par l'ombre enhardi.
Je ne crois pas qu'on prenne une âme
Comme on vole un maravedi.

La supposer fausse, et plâtrée,
Non, justes dieux ! je suis épris.
Je ne commence point l'entrée
Au paradis, par le mépris.

Je lui donne un coeur sans lui dire :
Rends-moi la monnaie ! - Et je crois
À sa pudeur, à mon délire,
Au bleu du ciel, aux fleurs des bois.

J'entre en des sphères idéales
Sans fredonner le vieux pont-neuf
De Villon aux piliers des Halles
Et de Fronsac à l'Oeil-de-Boeuf.

Je m'enivre des harmonies
Qui, de l'azur, à chaque pas,
M'arrivent, claires, infinies,
Joyeuses, et je ne crois pas

Que l'amour trompe nos attentes,
Qu'un bien-aimé soit un martyr,
Et que toutes ces voix chantantes
Descendent du ciel pour mentir.

Je suis rempli d'une musique ;
Je ne sens point, dans mes halliers,
La désillusion classique
Des vieillards et des écoliers.

J'écoute en moi l'hymne suprême
De mille instruments triomphaux
Qui tous répètent qu'elle m'aime,
Et dont pas un ne chante faux.

Oui, je t'adore ! oui, tu m'adores !
C'est à ces mots-là que sont dus
Tous ces vagues clairons sonores
Dans un bruit de songe entendus.

Et, dans les grands bois qui m'entourent,
Je vois danser, d'un air vainqueur,
Les cupidons, gamins qui courent
Dans la fanfare du coeur.
Vanessa Johnston Dec 2020
Rancune,
Renflement d'un cauchemar vampirique
Je me ronge les ongles, puis
Je ferme les yeux
Que vois-je?

L'art
Le virevoltant vert,
Mousse et fougère
Puis le sang,
Une éclaboussure de mort et d'entrailles de poisson

Nourris-moi aux vers
Laisse mes yeux aux corbeaux
Pissenlit maléfique
Une odeur impassible,
Dans une nature grandiose
Quoiqu'incompréhensible

J'inspire la poussière,
Épine d'une plante pacifique, inondée
Au bout du rocher là
À l'horizon

Rejoins les étoiles
La noirceur d'un épilogue,
Continuation de mille contes
Sans transpiration d'une réelle émotion
Remue les orteils de ta jeunesse,
Et réinvente l'univers

Être à l'abandon,
Isolement et sacrilège d'une fréquence,
À pain garni de sucré

J'imagine une confiance
Enfuis-toi,
Enfuis-toi **** de moi
Avant que je te défigure,
Avant que je te coupe,
Avant que je cherche à l'infini
Pour l'affection d'une malheureuse
Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.
L'une ressemble à l'imprudence ;
Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance,
C'est une enfant qui rit toujours.
Bruyante, naïve, légère,
Elle éclate en transports joyeux.
Aux préjugés du monde indocile, étrangère,
Elle confond les rangs et folâtre avec eux.
L'instinct du cœur est sa science,
Et son guide est la confiance.
L'enfance ne sait point haïr ;
Elle ignore qu'on peut trahir.
Si l'ennui dans ses yeux (on l'éprouve à tout âge)
Fait rouler quelques pleurs,
L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage
D'un nuage de fleurs.
On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime,
Caresser la douleur sans la comprendre encor,
Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même,
L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.

C'est elle, ô ma première amie !
Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours.
Elle embellit par toi l'aurore de ma vie,
Elle en doit embellir encor les derniers jours.
Oh ! que son empire est aimable !
Qu'il répand un charme ineffable
Sur la jeunesse et l'avenir,
Ce doux reflet du souvenir !
Ce rêve pur de notre enfance
En a prolongé l'innocence ;
L'Amour, le temps, l'absence, le malheur,
Semblent le respecter dans le fond de mon cœur.
Il traverse avec nous la saison des orages,
Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :
C'est, ma chère, un jour sans nuages
Qui prépare une douce nuit.

L'autre Amitié, plus grave, plus austère,
Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ;
Elle observe en silence et craint de s'avancer ;
Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser.
Choisissant la raison pour conseil et pour guide,
Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :
Son abord est craintif, son regard est timide ;
Elle attend, et ne prévient pas.
Au rendez-vous des assassins
Le sang et la peinture fraîche
Odeur du froid
On tue au dessert
Les bougies n'agiront pas assez
Nous aurons évidemment besoin de nos petits
outils
Le chef se masque
Velours des abstractions
Monsieur va sans doute au bal de l'Opéra
Tous les crimes se passent à La Muette
Et cœtera
Ils ne voient que l'argent à gagner Opossum
Ma bande réunit les plus grands noms de France
Bouquets de fleurs Abus de confiance
J'entraîne Paris dans mon déshonneur Course
Coup de Bourse
La perspective réjouit le cœur des complices
Machine infernale au sein d'un coquelicot
Ils ne s'enrichiront plus longtemps C'est à leur
tour
Étoile en journal des carreaux cassés
Je connais les points faibles des vilebrequins
mes camarades
On arrive à ses fins par la délation sans yeux
Le poison Bière mousseuse
Ou la trahison.
Celui-ci Pâture du cheval de bois
Je le livre à la police
Les autres se frottent les mains
Vous ne perdez rien pour attendre
Il y aura des sinistres sur mer cette nuit
Des attentats Des préoccupations
Sur les descentes de lit la mort coule en lacs
rouges
Encore deux amis avant d'arriver à mon frère
Il me regarde en souriant et je lui montre aussi
les dents
Lequel étranglera l'autre
La main dans la main

Tirerons-nous au sort le nom de la victime
L'agression nœud coulant
Celui qui parlait trépasse
Le meurtrier se relève et dit
Suicide
Fin du monde
Enroulement des drapeaux coquillages
Le flot ne rend pas ses vaisseaux
Secrets de goudron Torches
Fruit percé de trous Sifflet de plomb
Je rends le massacre inutile et renie
le passé vert et blanc pour le plaisir
Je mets au concours l'anarchie
dans toutes les librairies et gares.
NC Apr 2019
Bien des gens ont mis leurs sentiments en mots pour soulager leur cœur trop lourd.
Il me semble alors utile de le faire maintenant parce que traîner mon corps est un supplice.
Je te sens m’éviter, sachant très bien ce qui s’est passé, mais refusant de prendre ta part de responsabilité.
Nous étions deux.
Tu m’as dit que c’était compliqué.
J’ai tout accepté en étant sous l’effet de l’étincelle du moment que tu m’avais offert.
Tu exprimais tes remords tout en continuant ce que nous avions commencé.
Tout est flou à présent.
Un instant tu était l’ami qui pouvait me faire sourire même lorsque le ciel me tombait sur la tête et en une fraction de seconde, tu balayais cette relation du revers de la main.
« Je n’aurais pas dû faire ça » tu m’as dit.
Et pourtant tu l’as fait.
Je ne crois pas à l’effet de l’alcool.
Étais-je simplement le fruit d’une impulsion ou juste une autre de plus?
J’ai mal.
Je t’ai donné l’occasion de m’expliquer et tu t’entêtes à éviter de me répondre clairement.
Je ne peux plus manger.
Tout me tente et me dégoûte à la fois.
Je ne regrette pas que tu aies été le premier.
C’était à la limite romantique.
Cependant, je ne peux l’oublier, la scène repasse sans cesse.
Je ne peux pas nier que je rêve d’un autre moment comme celui-là avec toi.
Je n’aurais pas pu imaginer un first kiss plus parfait.
Oui, il m’a surpris, mais je pense qu’il le fallait.
Tu es tellement attentionné, tu ne sais pas la valeur que tu as.
Tu as su me transmettre ta confiance et ta joie.
Tu as rendu mes 18 ans inoubliables.
Passer mes mains dans tes cheveux, danser avec incohérence au gré d’une musique qui faisait vibrer de l’intérieur et t’embrasser avec un peu trop de vigueur.
Je ne pourrai jamais te dire à quel point tu es une personne hors du commun.
J’ai presque honte de mes sentiments parce que je sais que pour toi, l’amitié est le seul fil qui nous relie.
Il faut que ça sorte pour que j’aille mieux.
Je me trouve si extravagante d’en faire toute une histoire pour de frivoles embrassades de bar, mais il y a de quoi se poser des questions.
Je ne sais pas si tu aura le courage de tout lire.
Dans mon fort intérieur je sens que j’éprouve quelque chose pour toi. C’est indéniable.
J’ai passé des heures à scruter à la loupe ce que j’en pensais.
Sans l’ombre d’un doute, ce n’est pas l’amitié qui me fait vivre.

P.S. La fille qui rentra un jour au bar pour en ressortir comme une femme.
S’il te plaît, dis-moi que tu m’aimes
Ô Seigneur, exaucez et dictez ma prière,

Vous la pleine Sagesse et la toute Bonté,

Vous sans cesse anxieux de mon heure dernière,

Et qui m'avez aimé de toute éternité.


Car - ce bonheur terrible est tel, tel ce mystère

Miséricordieux, que, cent fois médité,

Toujours il confondit ma raison qu'il atterre, -

Oui, vous m'avez aimé de toute éternité,


Oui, votre grand souci, c'est mon heure dernière,

Vous la voulez heureuse et pour la faire ainsi,

Dès avant l'univers, dès avant la lumière,

Vous préparâtes tout, ayant ce grand souci.


Exaucez ma prière après l'avoir formée

De gratitude immense et des plus humbles vœux,

Comme un poète scande une ode bien-aimée,

Comme une mère baise un fils sur les cheveux.


Donnez-moi de vous plaire, et puisque pour vous plaire

Il me faut être heureux, d'abord dans la douleur

Parmi les hommes durs sous une loi sévère,

Puis dans le ciel tout près de vous sans plus de pleur,


Tout près de vous, le Père éternel, dans la joie

Éternelle, ravi dans les splendeurs des saints,

Ô donnez-moi la foi très forte, que je croie.

Devoir souffrir cent morts s'il plaît à vos desseins ;


Et donnez-moi la foi très douce, que j'estime

N'avoir de haine juste et sainte que pour moi,

Que j'aime le pécheur en détestant mon crime,

Que surtout j'aime ceux de nous encor sans foi ;


Et donnez-moi la foi très humble, que je pleure

Sur l'impropriété de tant de maux soufferts,

Sur l'inutilité des grâces et sur l'heure

Lâchement gaspillée aux efforts que je perds ;


Et que votre Esprit-Saint qui sait toute nuance

Rende prudent mon zèle et sage mon ardeur ;

Donnez, juste Seigneur, avec la confiance,

Donnez la méfiance à votre serviteur.


Que je ne sois jamais un objet de censure

Dans l'action pieuse et le juste discours ;

Enseignez-moi l'accent, montrez-moi la mesure ;

D'un scandale, d'un seul, préservez mes entours ;


Faites que mon exemple amène à vous connaître

Tous ceux que vous voudrez de tant de pauvres fous,

Vos enfants sans leur Père, un état sans le Maître,

Et que, si je suis bon, toute gloire aille à vous ;


Et puis, et puis, quand tout des choses nécessaires,

L'homme, la patience et ce devoir dicté,

Aura fructifié de mon mieux dans vos serres,

Laissez-moi vous aimer en toute charité,


Laissez-moi, faites-moi de toutes mes faiblesses

Aimer jusqu'à la mort votre perfection,

Jusqu'à la mort des sens et de leurs mille ivresses,

Jusqu'à la mort du cœur, orgueil et passion,


Jusqu'à la mort du pauvre esprit lâche et rebelle

Que votre volonté dès longtemps appelait

Vers l'humilité sainte éternellement belle,

Mais lui, gardait son rêve infernalement laid,


Son gros rêve éveillé de lourdes rhétoriques,

Spéculation creuse et calculs impuissants

Ronflant et s'étirant en phrases pléthoriques.

Ah ! tuez mon esprit et mon cœur et mes sens !


Place à l'âme qui croie, et qui sente et qui voie

Que tout est vanité fors elle-même en Dieu ;

Place à l'âme, Seigneur ; marchant dans votre voie

Et ne tendant qu'au ciel, seul espoir et seul lieu !


Et que cette âme soit la servante très douce

Avant d'être l'épouse au trône non-pareil.

Donnez-lui l'Oraison comme le lit de mousse

Où ce petit oiseau se baigne de soleil,


La paisible oraison comme la fraîche étable

Où cet agneau s'ébatte et broute dans les coins

D'ombre et d'or quand sévit le midi redoutable.

Et que juin fait crier l'insecte dans les foins,


L'oraison bien en vous, fût-ce parmi la foule.

Fût-ce dans le tumulte et l'erreur des cités.

Donnez-lui l'oraison qui sourde et d'où découle

Un ruisseau toujours clair d'austères vérités :


La mort, le noir péché, la pénitence blanche,

L'occasion à fuir et la grâce à guetter ;

Donnez-lui l'oraison d'en haut et d'où s'épanche

Le fleuve amer et fort qu'il lui faut remonter :


Mortification spirituelle, épreuve

Du feu par le désir et de l'eau par le pleur

Sans fin d'être imparfaite et de se sentir veuve

D'un amour que doit seule aviver la douleur,


Sécheresses ainsi que des trombes de sable

En travers du torrent où luttent ses bras lourds,

Un ciel de plomb fondu, la soif inapaisable

Au milieu de cette eau qui l'assoiffe toujours,


Mais cette eau-là jaillit à la vie éternelle,

Et la vague bientôt porterait doucement

L'âme persévérante et son amour fidèle

Aux pieds de votre Amour fidèle, ô Dieu clément !


La bonne mort pour quoi Vous-Même vous mourûtes

Me ressusciterait à votre éternité.

Pitié pour ma faiblesse, assistez à mes luttes

Et bénissez l'effort de ma débilité !


Pitié, Dieu pitoyable ! et m'aidez à parfaire

L'œuvre de votre Cœur adorable en sauvant

L'âme que rachetaient les affres du Calvaire ;

Père, considérez le prix de votre enfant.
C'est une émotion étrange pour mon âme
De voir l'enfant, encor dans les bras de la femme,
Fleur ignorant l'hiver, ange ignorant Satan,
Secouant un hochet devant Léviathan,
Approcher doucement la nature terrible.
Les beaux séraphins bleus qui passent dans la bible,
Envolés d'on ne sait quel ciel mystérieux,
N'ont pas une plus pure aurore dans les yeux
Et n'ont pas sur le front une plus sainte flamme
Que l'enfant innocent riant au monstre infâme.
Ciel noir ! Quel vaste cri que le rugissement !
Quand la bête, âme aveugle et visage écumant,
Lance au ****, n'importe où, dans l'étendue hostile
Sa voix lugubre, ainsi qu'un sombre projectile,
C'est tout le gouffre affreux des forces sans clarté
Qui hurle ; c'est l'obscène et sauvage Astarté,
C'est la nature abjecte et maudite qui gronde ;
C'est Némée, et Stymphale, et l'Afrique profonde
C'est le féroce Atlas, c'est l'Athos plus hanté
Par les foudres qu'un lac par les mouches d'été ;
C'est Lerne, Pélion, Ossa, c'est Érymanthe,
C'est Calydon funeste et noir, qui se lamente.

L'enfant regarde l'ombre où sont les lions roux.
La bête grince ; à qui s'adresse ce courroux ?
L'enfant jase ; sait-on qui les enfants appellent ?
Les deux voix, la tragique et la douce se mêlent
L'enfant est l'espérance et la bête est la faim ;
Et tous deux sont l'attente ; il gazouille sans fin
Et chante, et l'animal écume sans relâche ;
Ils ont chacun en eux un mystère qui tâche
De dire ce qu'il sait et d'avoir ce qu'il veut
Leur langue est prise et cherche à dénouer le nœud.
Se parlent-ils ? Chacun fait son essai, l'un triste
L'autre charmant ; l'enfant joyeusement existe ;
Quoique devant lui l'Être effrayant soit debout
Il a sa mère, il a sa nourrice, il a tout ;
Il rit.

De quelle nuit sortent ces deux ébauches ?
L'une sort de l'azur ; l'autre de ces débauches,
De ces accouplements du nain et du géant,
De ce hideux baiser de l'abîme au néant
Qu'un nomme le chaos.

Oui, cette cave immonde,
Dont le soupirail blême apparaît sous le monde,
Le chaos, ces chocs noirs, ces danses d'ouragans,
Les éléments gâtés et devenus brigands
Et changés en fléaux dans le cloaque immense,
Le rut universel épousant la démence,
La fécondation de Tout produisant Rien,
Cet engloutissement du vrai, du beau, du bien,
Qu'Orphée appelle Hadès, qu'Homère appelle Érèbe,
Et qui rend fixe l'oeil fatal des sphinx de Thèbe,
C'est cela, c'est la folle et mauvaise action
Qu'en faisant le chaos fit la création,
C'est l'attaque de l'ombre au soleil vénérable,
C'est la convulsion du gouffre misérable
Essayant d'opposer l'informe à l'idéal,
C'est Tisiphone offrant son ventre à Bélial,
C'est cet ensemble obscur de forces échappées
Où les éclairs font rage et tirent leurs épées,
Où périrent Janus, l'âge d'or et Rhéa,
Qui, si nous en croyons les mages, procréa
L'animal ; et la bête affreuse fut rugie
Et vomie au milieu des nuits par cette orgie.

C'est de là que nous vient le monstre inquiétant.

L'enfant, lui, pur songeur rassurant et content,
Est l'autre énigme ; il sort de l'obscurité bleue.
Tous les petits oiseaux, mésange, hochequeue,
Fauvette, passereau, bavards aux fraîches voix,
Sont ses frères, tandis que ces marmots des bois
Sentent pousser leur aile, il sent croître son âme
Des azurs embaumés de myrrhe et de cinname,
Des entre-croisements de fleurs et de rayons,
Ces éblouissements sacrés que nous voyons
Dans nos profonds sommeils quand nous sommes des justes,
Un pêle-mêle obscur de branchages augustes
Dont les anges au vol divin sont les oiseaux,
Une lueur pareille au clair reflet des eaux
Quand, le soir, dans l'étang les arbres se renversent,
Des lys vivants, un ciel qui rit, des chants qui bercent,
Voilà ce que l'enfant, rose, a derrière lui.
Il s'éveille ici-bas, vaguement ébloui ;
Il vient de voir l'Eden et Dieu ; rien ne l'effraie,
Il ne croit pas au mal ; ni le loup, ni l'orfraie,
Ni le tigre, démon taché, ni ce trompeur,
Le renard, ne le font trembler ; il n'a pas peur,
Il chante ; et quoi de plus touchant pour la pensée
Que cette confiance au paradis, poussée
Jusqu'à venir tout près sourire au sombre enfer !
Quel ange que l'enfant ! Tout, le mal, sombre mer,
Les hydres qu'en leurs flots roulent les vils avernes,
Les griffes, ces forêts, les gueules, ces cavernes,
Les cris, les hurlements, les râles, les abois,
Les rauques visions, la fauve horreur des bois,
Tout, Satan, et sa morne et féroce puissance,
S'évanouit au fond du bleu de l'innocence !
C'est beau. Voir Caliban et rester Ariel !
Avoir dans son humble âme un si merveilleux ciel
Que l'apparition indignée et sauvage
Des êtres de la nuit n'y fasse aucun ravage,
Et se sentir si plein de lumière et si doux
Que leur souffle n'éteigne aucune étoile en vous !

Et je rêve. Et je crois entendre un dialogue
Entre la tragédie effroyable et l'églogue ;
D'un côté l'épouvante, et de l'autre l'amour ;
Dans l'une ni dans l'autre il ne fait encor jour ;
L'enfant semble vouloir expliquer quelque chose ;
La bête gronde, et, monstre incliné sur la rose,
Écoute... - Et qui pourrait comprendre, ô firmament,
Ce que le bégaiement dit au rugissement ?

Quel que soit le secret, tout se dresse et médite,
La fleur bénie ainsi que l'épine maudite ;
Tout devient attentif ; tout tressaille ; un frisson
Agite l'air, le flot, la branche, le buisson,
Et dans les clairs-obscurs et dans les crépuscules,
Dans cette ombre où jadis combattaient les Hercules,
Où les Bellérophons s'envolaient, où planait
L'immense Amos criant : Un nouveau monde naît !
On sent on ne sait quelle émotion sacrée,
Et c'est, pour la nature où l'éternel Dieu crée,
C'est pour tout le mystère un attendrissement
Comme si l'on voyait l'aube au rayon calmant
S'ébaucher par-dessus d'informes promontoires,
Quand l'âme blanche vient parler aux âmes noires.
Tous les bas âges sont épars sous ces grands arbres.
Certes, l'alignement des vases et des marbres,
Ce parterre au cordeau, ce cèdre résigné,
Ce chêne que monsieur Despréaux eut signé,
Ces barreaux noirs croisés sur la fleur odorante,
Font honneur à Buffon qui fut l'un des Quarante
Et mêla, de façon à combler tous nos vœux,
Le peigne de Lenôtre aux effrayants cheveux
De Pan, dieu des halliers, des rochers et des plaines ;
Cela n'empêche pas les roses d'être pleines
De parfums, de désirs, d'amour et de clarté ;
Cela n'empêche pas l'été d'être l'été ;
Cela n'ôte à la vie aucune confiance ;
Cela n'empêche pas l'aurore en conscience
D'apparaître au zénith qui semble s'élargir,
Les enfants de jouer, les monstres de rugir.

Un bon effroi joyeux emplit ces douces têtes.
Écoutez-moi ces cris charmants. - Viens voir les bêtes !
Ils courent. Quelle extase ! On s'arrête devant
Des cages où l'on voit des oiseaux bleus rêvant
Comme s'ils attendaient le mois où l'on émigre.
- Regarde ce gros chat. - Ce gros chat c'est le tigre.
Les grands font aux petits vénérer les guenons,
Les pythons, les chacals, et nomment par leurs noms
Les vieux ours qui, dit-on, poussent l'humeur maligne
Jusqu'à manger parfois des soldats de la ligne.

Spectacle monstrueux ! Les gueules, les regards
De dragon, lueur fauve au fond des bois hagards,
Les écailles, les dards, la griffe qui s'allonge,
Une apparition d'abîme, l'affreux songe
Réel que l'oeil troublé des prophètes amers
Voit sous la transparence effroyable des mers
Et qui se traîne épars dans l'horreur inouïe,
L'énorme bâillement du gouffre qui s'ennuie,
Les mâchoires de l'hydre ouvertes tristement,
On ne sait quel chaos blême, obscur, inclément,
Un essai d'exister, une ébauche de vie
D'où sort le bégaiement furieux de l'envie.
C'est cela l'animal ; et c'est ce que l'enfant
Regarde, admire et craint, vaguement triomphant ;
C'est de la nuit qu'il vient contempler, lui l'aurore.
Ce noir fourmillement mugit, hurle, dévore ;
On est un chérubin rose, frêle et tremblant ;
On va voir celui-ci que l'hiver fait tout blanc,
Cet autre dont l'oeil jette un éclair du tropique ;
Tout cela gronde, hait, menace, siffle, pique,
Mord ; mais par sa nourrice on se sent protéger ;
Comme c'est amusant d'avoir peur sans danger !
Ce que l'homme contemple, il croit qu'il le découvre.
Voir un roi dans son antre, un tigre dans son Louvre,
Cela plaît à l'enfance. - Il est joliment laid !
Viens voir ! - Étrange instinct ! Grâce à qui l'horreur plaît !
On vient chercher surtout ceux qu'il faut qu'on évite.
- Par ici ! - Non, par là ! - Tiens, regarde ! - Viens vite !
- Jette-leur ton gâteau. - Pas tout. - Jette toujours.
- Moi, j'aime bien les loups. - Moi, j'aime mieux les ours.
Et les fronts sont riants, et le soleil les dore,
Et ceux qui, nés d'hier, ne parlent pas encore
Pendant ces brouhahas sous les branchages verts,
Sont là, mystérieux, les yeux tout grands ouverts,
Et méditent.

Afrique aux plis infranchissables,
Ô gouffre d'horizons sinistres, mer des sables,
Sahara, Dahomey, lac Nagain, Darfour,
Toi, l'Amérique, et toi, l'Inde, âpre carrefour
Où Zoroastre fait la rencontre d'Homère,
Paysages de lune où rôde la chimère,
Où l'orang-outang marche un bâton à la main,
Où la nature est folle et n'a plus rien d'humain,
Jungles par les sommeils de la fièvre rêvées,
Plaines où brusquement on voit des arrivées
De fleuves tout à coup grossis et déchaînés,
Où l'on entend rugir les lions étonnés
Que l'eau montante enferme en des îles subites,
Déserts dont les gavials sont les noirs cénobites,
Où le boa, sans souffle et sans tressaillement,
Semble un tronc d'arbre à terre et dort affreusement,
Terre des baobabs, des bambous, des lianes,
Songez que nous avons des Georges et des Jeannes,
Créez des monstres ; lacs, forêts, avec vos monts
Vos noirceurs et vos bruits, composez des mammons ;
Abîmes, condensez en eux toutes vos gloires,
Donnez-leur vos rochers pour dents et pour mâchoires,
Pour voix votre ouragan, pour regard votre horreur ;
Donnez-leur des aspects de pape et d'empereur,
Et faites, par-dessus les halliers, leur étable
Et leur palais, bondir leur joie épouvantable.
Certes, le casoar est un bon sénateur,
L'oie a l'air d'un évêque et plaît par sa hauteur,
Dieu quand il fit le singe a rêvé Scaramouche,
Le colibri m'enchante et j'aime l'oiseau-mouche ;
Mais ce que de ta verve, ô nature, j'attends
Ce sont les Béhémoths et les Léviathans.
Le nouveau-né qui sort de l'ombre et du mystère
Ne serait pas content de ne rien voir sur terre ;
Un immense besoin d'étonnement, voilà
Toute l'enfance, et c'est en songeant à cela
Que j'applaudis, nature, aux géants que tu formes ;
L'oeil bleu des innocents veut des bêtes énormes ;
Travaillez, dieux affreux ! Soyez illimités
Et féconds, nous tenons à vos difformités
Autant qu'à vos parfums, autant qu'à vos dictames,
Ô déserts, attendu que les hippopotames,
Que les rhinocéros et que les éléphants
Sont évidemment faits pour les petits enfants.
Lucas Pilleul Jun 2017
Que ne comprenez vous pas ?
Adolescent perturbé ou perturbateur,
Aucune différence, dites-vous ?
Oh ! Si, bien sûr qu'il y en a une !
Ah oui ? quelle est-elle ?

Voyez vous, lorsqu'un adulte vous promet certaines choses,
Vous vous attendez évidemment à ce qu'il les applique.
Mais quel désastre lorsque vos espoirs, rompus dans leur prose,
S'évaporent, et avec, votre confiance en eux, sacrée tactique !

Voyez vous lorsqu'un grand vous oblige et vous soumet,
À son autorité, ou son autoritarisme,
Qu'en sais-je ? Alors je vous le dit, je me permet,
Soyez honnête ; avec vous même surtout. Le prisme

De votre courage, s'élèvera au delà de vos attentes.
Sachez seulement que vos exactions ne sont à mes yeux qu'impertinentes.
#7
Petits amis qui sûtes nous prouver

Par A plus B que deux et deux font quatre,

Mais qui depuis voulez parachever

Une victoire où l'on se laissait battre,


Et couronner vos conquêtes d'un coup

Par ce soufflet à la mémoire humaine ;

« Dieu ne vous a révélé rien du tout,

Car nous disions qu'il n'est que l'ombre vaine,


Que le profil et que l'allongement,

Sur tous les murs que la peur édifie

De votre pur et simple mouvement,

Et nous dictons cette philosophie. »


- Frères trop chers, laissez-nous rire un peu,

Nous les fervents d'une logique rance,

Qui justement n'avons de foi qu'en Dieu

Et mettons notre espoir dans l'Espérance,


Laissez-nous rire un peu, pleurer aussi,

Pleurer sur vous, rire du vieux blasphème,

Rire du vieux Satan stupide ainsi,

Pleurer sur cet Adam dupe quand même !


Frère de nous qui payons vos orgueils,

Tous fils du même Amour, ah ! la science,

Allons donc, allez donc, c'est nos cercueils

Naïfs ou non, c'est notre méfiance


Ou notre confiance aux seuls Récits,

C'est notre oreille ouverte toute grande

Ou tristement fermée au Mot précis !

Frères, lâchez la science gourmande


Qui veut voler sur les ceps défendus

Le fruit sanglant qu'il ne faut pas connaître.

Lâchez son bras qui vous tient attendus

Pour des enfers que Dieu n'a pas fait naître,


Mais qui sont l'œuvre affreuse du péché,

Car nous, les fils attentifs de l'Histoire,

Nous tenons pour l'honneur jamais taché

De la Tradition, supplice et gloire !


Nous sommes sûrs des Aïeux nous disant

Qu'ils ont vu Dieu sous telle ou telle forme,

Et prédisant aux crimes d'à présent

La peine immense ou le pardon énorme.


Puisqu'ils avaient vu Dieu présent toujours,

Puisqu'ils ne mentaient pas, puisque nos crimes

Vont effrayants, puisque vos yeux sont courts,

Et puisqu'il est des repentirs sublimes,


Ils ont dit tout. Savoir le reste est bien :

Que deux et deux fassent quatre, à merveille !

Riens innocents, mais des riens moins que rien,

La dernière heure étant là qui surveille


Tout autre soin dans l'homme en vérité !

Gardez que trop chercher ne vous séduise

**** d'une sage et forte humilité...

Le seul savant, c'est encore Moïse.
NGANGO HONORÉ Nov 2021
Dieu une profondeur, une pureté, un amour vrai, limpide
On peut s'épanouir pleinement avec lui
Se lâcher dans sa Présence
Se donner sans retenu.
Il est fidèle.
Il surveille nos arrières.
Il est digne de confiance.
Faisons-le pas de l'échéance.

Le doute est normal.
On vous parle des mérites de quelqu'un que vous ne connaissez pas.
Ça pourrait bien être des fables, je vous l'accorde.
La meilleure fiction jamais inventée, tellement proche de la réalité.
Et si c'était la réalité ?
Accordez-nous le bénéfice du doute à nous Chrétiens, à ceux qui vous parlent de leur amour pour Jésus.
Arrêté de râler et de vous trouver des raisons.
On mérite  son amour , tous autant que nous sommes , Sa rédemption nous sied peu importe ce qu'on a fait ou ce qu'on n'a pas fait .

Essayez, Acceptez de risquer ce qu'il y a à risquer. 
Lancez-vous sincèrement, même pour un jour dans la voie de Dieu. 
Emprunter avec nous le chemin resserré,  la porte étroite. Et si ça ne vaut pas la peine, Si Dieu ne vous soutient pas sur cette voie, si vous ne trouvez pas la paix qu'on essaie de vous décrire, reprenez votre train-là ou vous l'avez laissé et vous pourrez nous dire avec raison, qu'on vit un conte de fée. 
Si ce n'est pas votre cas , sachez que c'est a tort que vous râler et que vous vociférer quand on vous parle de ce JÉSUS .
🙏🏽🙏🏽🙏🏽
Etoilette Oct 2017
Il y avait des moments avec vous,
Je ne croyais pas à mon existence,
Est-ce que je cherchais quelque chose de nouveau?
Qu'est-ce que pourrait avoir plus d'importance?
En voulant plus, j'ai perdu le plus!

Les larmes du bonheur nourrissaient notre amour,
C'était un rêve, un miracle ou une illusion?
Il a disparu à nouveau, remplacé par le chagrin,
Je veux me réveiller pour trouver une solution.
En voulant plus j'ai perdu le plus.

Maintenant c'est sombre et je ne peux pas dormir,
Les larmes tombent, pas du bonheur,
Est-ce que j'ai vraiment fait une telle erreur? Cela n'a aucun sens!
Je ne pouvais pas faire confiance à mon existence!
Je ne sais pas comment, j'ai perdu le plus
À François Coppée


Don Juan qui fut grand Seigneur en ce monde

Est aux enfers ainsi qu'un pauvre immonde

Pauvre, sans la barbe faite, et pouilleux,

Et si n'étaient la lueur de ses yeux

Et la beauté de sa maigre figure,

En le voyant ainsi quiconque jure

Qu'il est un gueux et non ce héros fier

Aux dames comme au poète si cher

Et dont l'auteur de ces humbles chroniques

Vous va parler sur des faits authentiques.


Il a son front dans ses mains et paraît

Penser beaucoup à quelque grand secret.


Il marche à pas douloureux sur la neige :

Car c'est son châtiment que rien n'allège

D'habiter seul et vêtu de léger

**** de tout lieu où fleurit l'oranger

Et de mener ses tristes promenades

Sous un ciel veuf de toutes sérénades

Et qu'une lune morte éclaire assez

Pour expier tous ses soleils passés.

Il songe. Dieu peut gagner, car le Diable

S'est vu réduire à l'état pitoyable

De tourmenteur et de geôlier gagé

Pour être las trop tôt, et trop âgé.

Du Révolté de jadis il ne reste

Plus qu'un bourreau qu'on paie et qu'on moleste

Si bien qu'enfin la cause de l'Enfer

S'en va tombant comme un fleuve à la mer,

Au sein de l'alliance primitive.

Il ne faut pas que cette honte arrive.


Mais lui, don Juan, n'est pas mort, et se sent

Le coeur vif comme un coeur d'adolescent

Et dans sa tête une jeune pensée

Couve et nourrit une force amassée ;

S'il est damné c'est qu'il le voulut bien,

Il avait tout pour être un bon chrétien,

La foi, l'ardeur au ciel, et le baptême,

Et ce désir de volupté lui-même,

Mais s'étant découvert meilleur que Dieu,

Il résolut de se mettre en son lieu.

À cet effet, pour asservir les âmes

Il rendit siens d'abord les cœurs des femmes.

Toutes pour lui laissèrent là Jésus,

Et son orgueil jaloux monta dessus

Comme un vainqueur foule un champ de bataille.

Seule la mort pouvait être à sa taille.

Il l'insulta, la défit. C'est alors

Qu'il vint à Dieu, lui parla face à face

Sans qu'un instant hésitât son audace.

Le défiant, Lui, son Fils et ses saints !

L'affreux combat ! Très calme et les reins ceints

D'impiété cynique et de blasphème,

Ayant volé son verbe à Jésus même,

Il voyagea, funeste pèlerin,

Prêchant en chaire et chantant au lutrin,

Et le torrent amer de sa doctrine,

Parallèle à la parole divine,

Troublait la paix des simples et noyait

Toute croyance et, grossi, s'enfuyait.


Il enseignait : « Juste, prends patience.

Ton heure est proche. Et mets ta confiance

En ton bon coeur. Sois vigilant pourtant,

Et ton salut en sera sûr d'autant.

Femmes, aimez vos maris et les vôtres

Sans cependant abandonner les autres...

L'amour est un dans tous et tous dans un,

Afin qu'alors que tombe le soir brun

L'ange des nuits n'abrite sous ses ailes

Que cœurs mi-clos dans la paix fraternelle. »


Au mendiant errant dans la forêt

Il ne donnait un sol que s'il jurait.

Il ajoutait : « De ce que l'on invoque

Le nom de Dieu, celui-ci s'en choque,

Bien au contraire, et tout est pour le mieux.

Tiens, prends, et bois à ma santé, bon vieux. »

Puis il disait : « Celui-là prévarique

Qui de sa chair faisant une bourrique

La subordonne au soin de son salut

Et lui désigne un trop servile but.

La chair est sainte ! Il faut qu'on la vénère.

C'est notre fille, enfants, et notre mère,

Et c'est la fleur du jardin d'ici-bas !

Malheur à ceux qui ne l'adorent pas !

Car, non contents de renier leur être,

Ils s'en vont reniant le divin maître,

Jésus fait chair qui mourut sur la croix,

Jésus fait chair qui de sa douce voix

Ouvrait le coeur de la Samaritaine,

Jésus fait chair qu'aima la Madeleine ! »


À ce blasphème effroyable, voilà

Que le ciel de ténèbres se voila.

Et que la mer entrechoqua les îles.

On vit errer des formes dans les villes

Les mains des morts sortirent des cercueils,

Ce ne fut plus que terreurs et que deuils

Et Dieu voulant venger l'injure affreuse

Prit sa foudre en sa droite furieuse

Et maudissant don Juan, lui jeta bas

Son corps mortel, mais son âme, non pas !

Non pas son âme, on l'allait voir ! Et pâle

De male joie et d'audace infernale,

Le grand damné, royal sous ses haillons,

Promène autour son œil plein de rayons,

Et crie : « À moi l'Enfer ! ô vous qui fûtes

Par moi guidés en vos sublimes chutes,

Disciples de don Juan, reconnaissez

Ici la voix qui vous a redressés.-

Satan est mort, Dieu mourra dans la fête,

Aux armes pour la suprême conquête !


Apprêtez-vous, vieillards et nouveau-nés,

C'est le grand jour pour le tour des damnés. »

Il dit. L'écho frémit et va répandre

L'appel altier, et don Juan croit entendre

Un grand frémissement de tous côtés.

Ses ordres sont à coup sûr écoutés :

Le bruit s'accroît des clameurs de victoire,

Disant son nom et racontant sa gloire.

« À nous deux, Dieu stupide, maintenant ! »

Et don Juan a foulé d'un pied tonnant


Le sol qui tremble et la neige glacée

Qui semble fondre au feu de sa pensée...

Mais le voilà qui devient glace aussi

Et dans son coeur horriblement transi

Le sang s'arrête, et son geste se fige.

Il est statue, il est glace. Ô prodige

Vengeur du Commandeur assassiné !

Tout bruit s'éteint et l'Enfer réfréné

Rentre à jamais dans ses mornes cellules.

« Ô les rodomontades ridicules »,


Dit du dehors Quelqu'un qui ricanait,

« Contes prévus ! farces que l'on connaît !

Morgue espagnole et fougue italienne !

Don Juan, faut-il afin qu'il t'en souvienne,

Que ce vieux Diable, encore que radoteur,

Ainsi te prenne en délit de candeur ?

Il est écrit de ne tenter... personne

L'Enfer ni ne se prend ni ne se donne.

Mais avant tout, ami, retiens ce point :

On est le Diable, on ne le devient point. »
HARMODIUS
La nuit vient. Vénus brille.

L'ÉPÉE
Harmodius, c'est l'heure !

LA BORNE DU CHEMIN
Le tyran va passer.

HARMODIUS
J'ai froid, rentrons.

UN TOMBEAU
Demeure.

HARMODIUS
Qu'es-tu ?

LE TOMBEAU
Je suis la tombe. - Exécute, ou péris.

UN NAVIRE A L'HORIZON
Je suis la tombe aussi, j'emporte les proscrits.

L'ÉPÉE
Attendons le tyran.

HARMODIUS
J'ai froid. Quel vent !

LE VENT
Je passe.
Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace
Les cris des exilés, de misère expirants,
Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents,
Meurent en regardant du côté de la Grèce.

VOIX DANS L'AIR
Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !

L'ÉPÉE
C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.

LA TERRE
Je suis pleine de morts.

LA MER
Je suis rouge de sang.
Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre.

LA TERRE
Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre.
À chaque pas qu'il fait sous le clair firmament,
Je les sens s'agiter en moi confusément.

UN FORÇAT
Je suis forçat, voici la chaîne que je porte,
Hélas ! pour n'avoir pas chassé **** de ma porte
Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.

L'ÉPÉE
Ne frappe pas au cœur, tu ne trouverais rien.

LA LOI
J'étais la loi, je suis un spectre. Il m'a tuée.

LA JUSTICE
De moi, prêtresse, il fait une prostituée.

LES OISEAUX
Il a retiré l'air des cieux, et nous fuyons.

LA LIBERTÉ
Je m'enfuis avec eux ; - ô terre sans rayons,
Grèce, adieu !

UN VOLEUR
Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître
Que respecte le juge et qu'admire le prêtre,
Qu'on accueille partout de cris encourageants,
Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.

LE SERMENT
Dieux puissants ! à jamais fermez toutes les bouches !
La confiance est morte au fond des cœurs farouches.
Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez !
Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez
L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !

LA PATRIE
Mon fils, je suis aux fers ! Mon fils, je suis ta mère !
Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.

HARMODIUS
Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison !
Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans borne !
Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne,
En présence de l'ombre et de l'immensité !

LA CONSCIENCE
Tu peux tuer cet homme avec tranquillité.

Jersey, le 25 octobre.
Enter your collective and inner consciousness
Seek, deep inside, the energies within.
Take a deep breath and expect this rebirth
That this new era is slowly paving in
Be a part of this revolution. Breathe in.

Pénètre ta conscience collective et unique
Cherche, au plus profond, les énergies cachées
Respire profondément et espère cette renaissance
Que cette période est en train de mettre en place doucement
Fais partie de cette révolution. Respire.

Your body is light as a feather
Floating on a silver river
A delicate cherry-blossom petal
Trusting the wind to propel it forward
To the edges of eternity, for this voyage

Ton corps est aussi léger qu’une plume
Flottant sur une rivière argentée
Telle une délicate fleur de cerisier
Qui fait confiance au vent pour la mener à bon port
Aux confins de l’espace-temps, pour ce voyage.


Birds of a rare rainbow plumage hum a prayer
A song of gratitude and joy
Your eyes marvel at the sight
Of this inner zen garden, made home

Des oiseaux dotés d’un rare plumage arc-en-ciel
Murmurent une prière
Un chant de gratitude et de joie
Tes yeux s’émerveillent à la vue
De ce jardin zen intérieur, fait tien.

Emerald-hued bamboos form a cathedral
Of protection and wisdom that you pass
Cradled by the fresh stream on which you rest
Light, free, you continue your journey deeper

Des bambous de la teinte d’une émeraude forment une cathédrale
De protection et de sagesse que tu découvres maintenant
Bercé par le frais courant sur lequel tu te trouves
Libre et léger, tu continues ton voyage profondément

And deeper, moved back and forth by nature
A vivid orange koi carp salutes you, undulating
You feel her breath create air bubbles underneath you
And from within, you become a calming mantra

Au plus profond, te mouvant par la nature
Une carpe koï aux vives écailles orange te salue, ondulant
Tu sens son souffle qui crée des bulles d’air en-dessous de toi
Et, de l’intérieur, tu deviens un mantra apaisant

Resonating throughout this luxuriant garden
Alone and well, encountering your own self
Meditating in a pure, regenerative slumber
Stay there, don’t come back up into the world

Qui résonne à travers ce jardin luxuriant
Tu y es seul(e) et tu y es bien, rencontrant ton être propre
En méditation, dans un sommeil pur et réparateur
Restes-y, ne remonte pas dans le monde

For a few more instants of silence and unity
With nature and everything that vibrates within
You are carried to a waterfall of turquoise waters
Become part of this whole, color your own soul

Pour quelques instants de plus de silence et d’unité
Avec la nature et tout ce qui vibre en dedans
Tu es porté(e) jusqu’à une cascade aux eaux limpides
Deviens une partie de ce tout, colore ta propre âme

Vibrate an echo that is yours only. Let it resonate
As you come back up refreshed. Throughout the Earth
Be a channel of joy and happiness for the planet
And close your eyes, go back, to this enchanted place.

Vibre un écho qui te définit. Laisse-le résonner.
Alors que tu remontes, rassasié. Autour de toute la Terre
Sois ce canal de joie et de bonheur pour la planète entière
Et ferme les yeux, retourne, vers cet endroit enchanté.

Nancy, April 15, 2020. 12 :45 pm. 15 Avril 2020, 12h 45.
This poem didn't receive that many an edit. I wanted to really capture the stream of my meditative thought. It first came to me in English, I translated the stanza in French just underneath.
Ce poème n'a pas fait l'objet de tant de modifications. Je voulais qu'il traduise le flux de ma pensée méditative. Il m'est d'abord venu en anglais,  tout est traduit en dessous de chaque strophe.
Caroline Dec 2019
Personne ne change, dit-il
Une étoile solitaire scintilla
Invisiblement troublée
Les cheveux gris en population croissante
Les ongles tenances sans cesse rongés
Les poils importuns sur la peau tachée
La mémoire déteinte par la tormente
La confiance aux dénouements meilleurs, absente
L'affection velourée de l'abandon, omni-présente
Ils en rient, sans gêne
Pardonne-les, ils ne sont plus eux-mêmes
Car depuis hier, depuis une seconde, depuis l'année passée
Ils ont tous changé
Comme si leur passé n'avait jamais existé
L'étoile solitaire n'existe probablement plus
Engoufrée par les siècle-lumières du néant
Invisiblement gigantesque et absolu
Elle a scintillé par des propos que tu as fait mentir
On change tous, dit-elle dans ton imaginaire
Pour le meilleur ou pour le pire
Peu importe les milles facettes de l'univers
Où nos choix discutables nous font atterrir
NGANGO HONORÉ Jan 2022
So let’s speak beloveth of God.

Les gens nous disent souvent qu’avoir une relation, être en couple nous préparent à ce qui, nous attends dans le mariage. Ceux-ci nous équipent et nous ouvrent les yeux sur les réalités futures, qui nous attendent.

Aujourd’hui dans ma méditation, Dieu m’a appris que :
Notre vie avec Jésus-Christ,
La marche chrétienne est un mariage en soi.
Au début, notre nouvelle vie carbure à l’amour pur, à l'excitation et un zèle débordant pour les choses de notre époux.
Avec le temps, elle commence à se lasser.
Le réservoir de notre confiance, prend des coups, se déforme et se perce parfois.
On perd l'intérêt pour les choses de notre amoureux.
Ce qui se passe dehors commence à nous captiver.
Et comme si ça ne suffisait pas ; il y a d'autres hommes qui nous font des propositions ; 
Ils prétendent pouvoir nous offrir : plus, mieux.
La bonne question qu’on apprend à se poser est : où étaient-ils quand j'étais seule, ?
Abandonné, rejeté ?
Et non : est-ce vrai ? 
Qu’on t-il à m'offrir ?

Alors dearest children of God.
Disons à ses amis qui veulent nous attirer dans ce qu’ils ont choisi. Non merci pour tes cours-préparatoires. Mais chaque jour dans ma marche avec Dieu est un examen et IL me préparent ainsi en seconde position pour l’examen blanc qui est le mariage (si c’est dans mon cursus). 
Dieu veut lui-même nous enseigner ce qu'on doit savoir.

Alors Leute, don’t forget, you ain’t be afraid to take yours results every day before God
“ How was my walk today Father “ ?
MAY GOD REVEAL HIMSELF TO YOU AS YOU READ.
Ô drapeau de Wagram ! ô pays de Voltaire !
Puissance, liberté, vieil honneur militaire,
Principes, droits, pensée, ils font en ce moment
De toute cette gloire un vaste abaissement.
Toute leur confiance est dans leur petitesse.
Ils disent, se sentant d'une chétive espèce :
- Bah ! nous ne pesons rien ! régnons. - Les nobles cœurs !
Ils ne savent donc pas, ces pauvres nains vainqueurs,
Sautés sur le pavois du fond d'une caverne,
Que lorsque c'est un peuple illustre qu'on gouverne,
Un peuple en qui l'honneur résonne et retentit,
On est d'autant plus lourd que l'on est plus petit !
Est-ce qu'ils vont changer, est-ce là notre compte ?
Ce pays de lumière en un pays de honte ?
Il est dur de penser, c'est un souci profond,
Qu'ils froissent dans les cœurs, sans savoir ce qu'ils font,
Les instincts les plus fiers et les plus vénérables.
Ah ! ces hommes maudits, ces hommes misérables
Éveilleront enfin quelque rébellion
À force de courber la tête du lion !
La bête est étendue à terre, et fatiguée
Elle sommeille, au fond de l'ombre reléguée ;
Le mufle fauve et roux ne bouge pas, d'accord ;
C'est vrai, la patte énorme et monstrueuse dort ;
Mais on l'excite assez pour que la griffe sorte.
J'estime qu'ils ont tort de jouer de la sorte.

Octobre 1849.
J'ai vu ton ami, j'ai vu ton amie ;
Mérante et Rosa ; vous n'étiez point trois.
Fils, ils ont produit une épidémie
De baisers parmi les nids de mon bois.

Ils étaient contents, le diable m'emporte !
Tu n'étais point là. Je les regardais.
Jadis on trompait Jupin de la sorte ;
Car parfois un dieu peut être un dadais.

Moi je suis très laid, j'ai l'épaule haute,
Mais, bah ! Quand je peux, je ris de bon coeur.
Chacun a sa part ; on plane, je saute ;
Vous êtes les beaux, je suis le moqueur.

Quand le ciel charmant se mire à la source,
Quand les autres ont l'âme et le baiser,
Faire la grimace est une ressource.
N'étant pas heureux, il faut s'amuser.

Je dois t'avertir qu'un bois souvent couvre
Des détails, piquant pour Brantôme et Grimm,
Que les yeux sont faits pour qu'on les entrouvre,
Fils, et qu'une absence est un intérim.

Un coeur parfois trompe et se désabonne.
Qui veille a raison. Dieu, ce grand Bréguet,
Fit la confiance, et, la trouvant bonne,
L'améliora par un peu de guet.

Tu serais marmotte ou l'un des Quarante
Que tu ne pourrais dormir mieux que ça
Pendant que Rosa sourit à Mérante,
Pendant que Mérante embrasse Rosa.
Je tremble
Je tressaille
Quand je lis tes délires
Comme si j 'allais à un premier rendez-vous
Et je savoure ce frémissement qui m'embrouille
Est-ce état d'alarme, de joie, d'amour ou de peur.
Tu me dis
"Va mon petit cheval, va "
Tu m'encourages, tu me rassures
Tu me dis des mots de miel
Tu me mets en confiance
Je suis figée. il faut que je galope
Que je hennisse pour m'apaiser
Ta voix devient ma voix
Je ne comprends pas
Tu dis encore quand tu embrasses mon petit museau rose :
"N 'aie pas peur, je ne te veux que du bien "
Est-ce le dragon d'eau qui parle
Ou le Dragon de feu ?

— The End —