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Has anyone else been fighting a war they keep losing?
Fighting and fighting, with little difference?
Change of tactics, change of mind, change of though.  
That changes the mind to a unknown prison you can't escape?
That in the end, causes a change of person that you don't recognise when you look on the mirror and repeatedly asked; "What am I?" to no avale?
Or am I just a forgotten soldier, sent to die, in this war?
This, like every single one of my poems, has a deeper meaning, and like the rest, It connects to the rest. As always, Don't forget to tell me what you think in the comments below. In the end, It will all fit together.
JE VOIS QUE TU SALIVES.
TU AS ENVIE DE MOI ?
SERS-TOI DONC !
PRENDS-MOI COMME TU  VEUX !
PRENDS TOUT CE QUE TU VEUX !
ETIRE-MOI, CARESSE-MOI, BRANLE-MOI
VIDE-MOI, LECHE-MOI
AVALE-MOI
MA SEMENCE A LE GOUT DE VIOLETTE
IMMORTELLE
ET SI TU VEUX
METS-EN QUELQUES PERLES DANS UNE FIOLE
ET METS-LA AU CREUX DE TES HANCHES
POUR TE DEPANNER AU BESOIN
SI UNE PETITE SOIF VENAIT A SE FAIRE SENTIR
ET QUE JE NE SERAIS PAS LA POUR TE SERVIR
DU PRODUCTEUR AU CONSOMMATEUR.
HONORE-MOI DE TA JOUISSANCE
MOI JE RETIENS MON JUS DE JADE POUR TOI
IL NE FAUT PAS GASPILLER CETTE MANNE EN VAIN
ELLE EST A TOI
N'EN  PERDS PAS UNE GOUTTE
ET MEME SI CHAQUE GOUTTE QUI GICLE
ME RAPPROCHE DE LA MORT
C'EST AVEC JOIE ET DELICE QUE JE MEURS
INELUCTABLE
CHAQUE FOIS DANS TA BOUCHE
ET QUE JE BANDE ET DEBANDE
SOUS LES ASSAUTS DES POINTS ET DES TIRETS DE TA LANGUE
QUI ME DECODE ET ME DEGUSTE EN MORSE.
French is just like morse or any other language. A code. A code you have to master. Decode dash and dots or sounds or lights. And *** is also a language in that mattter. Google the text anayway you might- get some clues if not the jade flesh and gold bone texture!
Here 's the link to the poem in morse code :

http://morsecode.world/m/eJw9jssNAjEMRCUOVLAFDHeWFpBJRmxQPhAnEf1XQrIEbuN59pMPx2V5EC05xasSpULFu0a9jCwKxuYIS4TkcIUy61p6tCkanPDMjFbXAU0KYTc01vcfoaRaYPjTT8jiMsfZGUYyVedwyxL9ntGcnaWn2b6dNJk0SP8lMHaz9AXc0wdWnzNf
La Jongleuse Jul 2013
une semaine serpentine,

des pommes empoisonnées pendent d’un arbre perché,

j’en ai mangé jusqu’à la rupture,

et puis sept soleils sont morts, l’un après l’autre,

mais l’horloge ne s’en est pas rendu compte

et depuis

des poussières ont envahi ma poitrine,

ce qu’il y avait avant, je ne sais plus,

mais je n’arrive plus respirer …

mes poumons sont gonflées par une fumée noire

pendant qu’une brume funèbre m’enveloppe le cerveau

et ces jours-ci je n’avale que mes larmes

peut-être ….

quand je ne serai plus qu’un squelette,

je pourrai disparaître en toute tranquillité

de cette terre étrange

où les bêtes parlent à l’envers dans une langue inconnue

entre-temps, j’avale la mienne dans l’espoir de m’étouffer

d’où vient l’homme primordial

d’où vient cette femme lâche
Je lape les laves vertes et jaunes de ma flamme jumelle
Comme si ce n'était qu'élixir végétal de chartreuse
Je bois, je me désaltère
Je me sers, je me ressers
Je répète le cocktail sans fin
Pure, on the rocks,
Deux doses de verte, une dose de jaune
Et vice versa
Histoire de bien sentir en bouche
Les cent trente saveurs sacrées
De cette liqueur en transe
Qui dévale du volcan réveillé qui dégorge.
Ma langue plonge et pêche en apnée
Dans les profondeurs de la roche mère
Des cris muets en fusion qui giclent en poissons étincelants
Comme des fumerolles des cratères.
J 'étanche, moine liquoriste,
Autant que faire se peut,
La soif perpétuelle
De cet élixir de vie
Qu 'une fois lapé
J 'avale et engloutis
Malgré la canicule
Malgré mes voeux d'abstinence
Malgré moi.
La Jongleuse Feb 2014
Il y a moi
et puis, il y a toi
et encore,
il y a cette pièce
qui fond
il me semble,
sous la pression
de toutes ces
années pondérées
et pesantes.


il y a tes mots
et puis,
il y a mon silence,
et encore, il y a
plus de 365 jours
dormants entre nous.
j’avale toute,
cette histoire que je n’ai pas su ranger

je connais la déception
et je sais à quoi ressemble
un présent enceint du passé
et comment il ne cesse à
rendre amères les jours à venir.

il y a moi,
et puis il y a toi,
et encore,
il y a une passivité
encaissée au fond
de ma gorge.
malédiction,
il me semble
que tu m’as
arraché la langue

et personne ne sait
à quel point
ma voix me manque
français, french,
cindy Jan 2018
Juste pour cette soirée
Laisse-toi aller
J'ai les artifices
On mettra en feu cet édifice
Ce sera luxe, calme et volupté

Oublions l'embarras du quotidien
Pour cette soirée je t'appartiens
Hors de cet espace temporel
Tout semble difficile et artificiel
Ce sera luxe, calme et volupté

Embrase et embrasse
Ce soir on la joue à l'audace
Souffle et avale
L'ambiance est estivale
Ce sera luxe, calme et volupté

Sans répercussions ni chagrin
De notre aventure obscure
Je me délecterai jusqu'au matin
Sans blessure, sans rayure ni rupture
Ce sera luxe, calme et volupté
Maxime Aug 2017
Perte de la gaieté et absence de sérénité,
Une découverte déserte, certes, toute inerte.
Cherchant à comprendre, détachant des évènements méchants, tout en trébuchant, tomberai-je dans le néant?

Une grande ombre bien sombre, cependant éclaircissant les décombres, avance. Grande malchance pour le guerrier contrarié, fuyant la chute, se fera emmurer par sa lutte.

Tenté, par la délivrance, mais c’est une révolution sans la moindre solution, étrange, car toujours rien ne change.

En dépit de quelques récits, ça chauffe, ça boue, serais-je qu’un pauvre fou?
Risque ou réalité j'ai tout connu, cette fureur, pourvu qu’elle ne m’avale tout cru…
Sonnet.

Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon ;
Il nage autour de moi comme un air impalpable ;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable.

Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes.

Il me conduit ainsi, **** du regard de Dieu,
Haletant et brisé de fatigue, au milieu
Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes,

Et jette dans mes yeux pleins de confusion
Des vêtements souillés, des blessures ouvertes,
Et l'appareil sanglant de la Destruction !
Je bois, je bois, je bois,
Tes voyelles et tes consonnes
Je les avale par coeur
Pour ne jamais oublier :
Deux voyelles
Deux consonnes
Décidément tout en toi
Est quatre ou son multiple.
J'en perds mon latin, Muse !
J'en perds mes alicerces !
Tes u se disent ou
Et tes t se disent ts
A cause de cette petite virgule y souscrite
Et résonnent sur ma langue avec la majesté
De leur consonne affriquée, alvéolaire et sourde..
Ton a c'est le plus étrange
Il porte une petit signe diacritique sur la tête
Comme une bassine en forme de demi-cercle avec un creux en bas
Et se dit e comme le e culbuté , le schwa
Quand tu dis nu c'est non
Quand je dis nous tu comprends nu.
Et le miel c'est de l'agneau
Et beau veut dire je bois.
Et quand j'écris ou tu vois un oeuf
Oi des moutons et oaie mouton !
Nos mots purs s'imbriquent ainsi
Brique après brique
Avec des hurlements délicieux de loups sauvages
De solstice en solstice
Au fur et à mesure
En poèmes lubriques sans queue ni tête
Tournoyants cadavres exquis
Dans leur tour de Babel.

— The End —