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« Amis et frères ! en présence de ce gouvernement infâme, négation de toute morale, obstacle à tout progrès social, en présence de ce gouvernement meurtrier du peuple, assassin de la République et violateur des lois, de ce gouvernement né de la force et qui doit périr par la force, de ce gouvernement élevé par le crime et qui doit être terrassé par le droit, le français digne du nom de citoyen ne sait pas, ne veut pas savoir s'il y a quelque part des semblants de scrutin, des comédies de suffrage universel et des parodies d'appel à la nation ; il ne s'informe pas s'il y a des hommes qui votent et des hommes qui font voter, s'il y a un troupeau qu'on appelle le sénat et qui délibère et un autre troupeau qu'on appelle le peuple et qui obéit ; il ne s'informe pas si le pape va sacrer au maître-autel de Notre-Dame l'homme qui - n'en doutez pas, ceci est l'avenir inévitable - sera ferré au poteau par le bourreau ; - en présence de M. Bonaparte et de son gouvernement, le citoyen digne de ce nom ne fait qu'une chose et n'a qu'une chose à faire : charger son fusil, et attendre l'heure.

Jersey, le 31 octobre 1852.


Déclaration des proscrits républicains de Jersey, à propos de l'empire, publiée par le Moniteur, signée pour copie conforme :

VICTOR HUGO, FAURE, FOMBERTAUX.


« Nous flétrissons de l'énergie la plus vigoureuse de notre âme les ignobles et coupables manifestes du Parti du Crime. »

(RIANCEY, JOURNAL L'UNION, 22 NOVEMBRE.)

« Le Parti du Crime relève la tête. »

(TOUS LES JOURNAUX ÉLYSÉENS EN CHOEUR.)



Ainsi ce gouvernant dont l'ongle est une griffe,
Ce masque impérial, Bonaparte apocryphe,
À coup sûr Beauharnais, peut-être Verhueil,
Qui, pour la mettre en croix, livra, sbire cruel,
Rome républicaine à Rome catholique,
Cet homme, l'assassin de la chose publique,
Ce parvenu, choisi par le destin sans yeux,
Ainsi, lui, ce glouton singeant l'ambitieux,
Cette altesse quelconque habile aux catastrophes,
Ce loup sur qui je lâche une meute de strophes,
Ainsi ce boucanier, ainsi ce chourineur
À fait d'un jour d'orgueil un jour de déshonneur,
Mis sur la gloire un crime et souillé la victoire
Il a volé, l'infâme, Austerlitz à l'histoire ;
Brigand, dans ce trophée il a pris un poignard ;
Il a broyé bourgeois, ouvrier, campagnard ;
Il a fait de corps morts une horrible étagère
Derrière les barreaux de la cité Bergère ;
Il s'est, le sabre en main, rué sur son serment ;
Il a tué les lois et le gouvernement,
La justice, l'honneur, tout, jusqu'à l'espérance
Il a rougi de sang, de ton sang pur, ô France,
Tous nos fleuves, depuis la Seine jusqu'au Var ;
Il a conquis le Louvre en méritant Clamar ;
Et maintenant il règne, appuyant, ô patrie,
Son vil talon fangeux sur ta bouche meurtrie
Voilà ce qu'il a fait ; je n'exagère rien ;
Et quand, nous indignant de ce galérien,
Et de tous les escrocs de cette dictature,
Croyant rêver devant cette affreuse aventure,
Nous disons, de dégoût et d'horreur soulevés :
- Citoyens, marchons ! Peuple, aux armes, aux pavés !
À bas ce sabre abject qui n'est pas même un glaive !
Que le jour reparaisse et que le droit se lève ! -
C'est nous, proscrits frappés par ces coquins hardis,
Nous, les assassinés, qui sommes les bandits !
Nous qui voulons le meurtre et les guerres civiles !
Nous qui mettons la torche aux quatre coins des villes !

Donc, trôner par la mort, fouler aux pieds le droit
Etre fourbe, impudent, cynique, atroce, adroit ;
Dire : je suis César, et n'être qu'un maroufle
Etouffer la pensée et la vie et le souffle ;
Forcer quatre-vingt-neuf qui marche à reculer ;
Supprimer lois, tribune et presse ; museler
La grande nation comme une bête fauve ;
Régner par la caserne et du fond d'une alcôve ;
Restaurer les abus au profit des félons
Livrer ce pauvre peuple aux voraces Troplongs,
Sous prétexte qu'il fut, **** des temps où nous sommes,
Dévoré par les rois et par les gentilshommes
Faire manger aux chiens ce reste des lions ;
Prendre gaîment pour soi palais et millions ;
S'afficher tout crûment satrape, et, sans sourdines,
Mener joyeuse vie avec des gourgandines
Torturer des héros dans le bagne exécré ;
Bannir quiconque est ferme et fier ; vivre entouré
De grecs, comme à Byzance autrefois le despote
Etre le bras qui tue et la main qui tripote
Ceci, c'est la justice, ô peuple, et la vertu !
Et confesser le droit par le meurtre abattu
Dans l'exil, à travers l'encens et les fumées,
Dire en face aux tyrans, dire en face aux armées
- Violence, injustice et force sont vos noms
Vous êtes les soldats, vous êtes les canons ;
La terre est sous vos pieds comme votre royaume
Vous êtes le colosse et nous sommes l'atome ;
Eh bien ! guerre ! et luttons, c'est notre volonté,
Vous, pour l'oppression, nous, pour la liberté ! -
Montrer les noirs pontons, montrer les catacombes,
Et s'écrier, debout sur la pierre des tombes.
- Français ! craignez d'avoir un jour pour repentirs
Les pleurs des innocents et les os des martyrs !
Brise l'homme sépulcre, ô France ! ressuscite !
Arrache de ton flanc ce Néron parasite !
Sors de terre sanglante et belle, et dresse-toi,
Dans une main le glaive et dans l'autre la loi ! -
Jeter ce cri du fond de son âme proscrite,
Attaquer le forban, démasquer l'hypocrite
Parce que l'honneur parle et parce qu'il le faut,
C'est le crime, cela ! - Tu l'entends, toi, là-haut !
Oui, voilà ce qu'on dit, mon Dieu, devant ta face !
Témoin toujours présent qu'aucune ombre n'efface,
Voilà ce qu'on étale à tes yeux éternels !

Quoi ! le sang fume aux mains de tous ces criminels !
Quoi ! les morts, vierge, enfant, vieillards et femmes grosses
Ont à peine eu le temps de pourrir dans leurs fosses !
Quoi ! Paris saigne encor ! quoi ! devant tous les yeux,
Son faux serment est là qui plane dans les cieux !
Et voilà comme parle un tas d'êtres immondes
Ô noir bouillonnement des colères profondes !

Et maint vivant, gavé, triomphant et vermeil,
Reprend : « Ce bruit qu'on fait dérange mon sommeil.
Tout va bien. Les marchands triplent leurs clientèles,
Et nos femmes ne sont que fleurs et que dentelles !
- De quoi donc se plaint-on ? crie un autre quidam ;
En flânant sur l'asphalte et sur le macadam,
Je gagne tous les jours trois cents francs à la Bourse.
L'argent coule aujourd'hui comme l'eau d'une source ;
Les ouvriers maçons ont trois livres dix sous,
C'est superbe ; Paris est sens dessus dessous.
Il paraît qu'on a mis dehors les démagogues.
Tant mieux. Moi j'applaudis les bals et les églogues
Du prince qu'autrefois à tort je reniais.
Que m'importe qu'on ait chassé quelques niais ?
Quant aux morts, ils sont morts. Paix à ces imbéciles !
Vivent les gens d'esprit ! vivent ces temps faciles
Où l'on peut à son choix prendre pour nourricier
Le crédit mobilier ou le crédit foncier !
La république rouge aboie en ses cavernes,
C'est affreux ! Liberté, droit, progrès, balivernes
Hier encor j'empochais une prime d'un franc ;
Et moi, je sens fort peu, j'en conviens, je suis franc,
Les déclamations m'étant indifférentes,
La baisse de l'honneur dans la hausse des rentes. »

Ô langage hideux ! on le tient, on l'entend !
Eh bien, sachez-le donc ; repus au cœur content,
Que nous vous le disions bien une fois pour toutes,
Oui, nous, les vagabonds dispersés sur les routes,
Errant sans passe-port, sans nom et sans foyer,
Nous autres, les proscrits qu'on ne fait pas ployer,
Nous qui n'acceptons point qu'un peuple s'abrutisse,
Qui d'ailleurs ne voulons, tout en voulant justice,
D'aucune représaille et d'aucun échafaud,
Nous, dis-je, les vaincus sur qui Mandrin prévaut,
Pour que la liberté revive, et que la honte
Meure, et qu'à tous les fronts l'honneur serein remonte,
Pour affranchir romains, lombards, germains, hongrois,
Pour faire rayonner, soleil de tous les droits,
La république mère au centre de l'Europe,
Pour réconcilier le palais et l'échoppe,
Pour faire refleurir la fleur Fraternité,
Pour fonder du travail le droit incontesté,
Pour tirer les martyrs de ces bagnes infâmes,
Pour rendre aux fils le père et les maris aux femmes,
Pour qu'enfin ce grand siècle et cette nation
Sortent du Bonaparte et de l'abjection,
Pour atteindre à ce but où notre âme s'élance,
Nous nous ceignons les reins dans l'ombre et le silence
Nous nous déclarons prêts, prêts, entendez-vous bien ?
- Le sacrifice est tout, la souffrance n'est rien, -
Prêts, quand Dieu fera signe, à donner notre vie
Car, à voir ce qui vit, la mort nous fait envie,
Car nous sommes tous mal sous ce drôle effronté,
Vivant, nous sans patrie, et vous sans liberté !

Oui, sachez-le, vous tous que l'air libre importune
Et qui dans ce fumier plantez votre fortune,
Nous ne laisserons pas le peuple s'assoupir ;
Oui, nous appellerons, jusqu'au dernier soupir,
Au secours de la France aux fers et presque éteinte,
Comme nos grands -aïeux, l'insurrection sainte
Nous convierons Dieu même à foudroyer ceci
Et c'est notre pensée et nous sommes ainsi,
Aimant mieux, dût le sort nous broyer sous sa roue,
Voir couler notre sang que croupir votre boue.

Jersey, le 28 janvier 1853.
A chaque fois que tu rentres de bonne heure,
Mon coeur se remplit de Bonheur.
Tu illumines nos soirées monotones,
Tu nous fais rire avec tes blagues, même si elles redondonnent.
Avec toi on ne s'ennuie jamais,
On parle, on crie, on s'échange des secrets.
Tu n'hésites pas à nous faire des câlins,
Même quand tu t'en vas de bon matin.
On n'aime pas te voir partir si ****,
On préfère quand tu restes dans le coin.
La Russie, c'est comme le bout du monde,
Heureusement que tu n'es pas James Bond!
On aime te voir à la maison,
Avec tes pyjamas troués et ta barbe de bison.
Même pas peur quand tu vas chez le coiffeur,
On connaît ta tête de pomme par cœur!
On a beau se plaindre de ton penchant pour les sucreries,
Il faut avouer qu'un peu de graisse, c'est aussi confortable qu'un lit.
Même si tu trempes ton pain au fromage dans ton café,
Nous, on a même pas peur de t'embrasser.
On a toujours hâte que tu reviennes,
Même si ca ne fait pas une heure que tu es parti.
Ne t'inquiètes pas on restera les mêmes,
On sera toujours là pour te faire des guilis.
T'es le roi des bisous, t'es le roi des Papas,
On t'aimera toujours, même si tu manges du chocolat!
Julian Delia Aug 2018
M’hemm ebda mod ieħor
Li stajt niddivina, biex forsi tisimgħuni –
Bil-Malti issa qlibt, jekk forsi qegħdin tinnutawni.
L-ewwel ħaġa:
Fehmuni għalfejn għadha tezisti d-duttrina.
Akkost li xi ħadd jibgħatni nieħdu jien u nirfes il-bankina,
Ser ngħidha!

Għax ma ngħallmux lit-tfal tagħna
Jifhmu l-imħabba lejn il-proxxmu
Minflok il-liġi inuffiċjali
‘Min mhux magħna kontra tagħna?’  
Għax ma nitgħallmux niddiskutu u niddibattu,
Forsi nċedu ftit, flok dejjem nċaħħdu u nirribattu?
Forsi immexxu bl-eżempju; flok immorru sa’ tempju
Nitpaxxew b’deheb misruq u b’moħħ magħluq,
Nitgħallmu nieqfu niskappaw u nistaħbew,
Wara wiċċ imżejjen falz, jew xi metafora.

It-tieni ħaga, u għalissa nieqaf haw’:
Fehmuni għalfejn lesti li l-futur taghna ninġazzaw?
Nikkompromettu, nidħlu fid-dejn,
Il-valuri tagħna nirremettu, basta fl-aħħar tax-xahar
Jidħlulna imqar dawk l-elfejn.

Qabli hawn oħrajn li dan il-kliem diġà qaluh –
Malta m’hijiex ward u żahar u kollox ifugħ.
Anzi, l-intiena tal-korruzzjoni tqanqallek id-dmugħ.
Jien ma ġejtx hawn biex immaqdar u nitlaq,
Nixtieq li nkunu konxji u nieħdu dak li jixraq.
Jekk inti tixtieq hekk ukoll,
Mela ejja ningħaqdu, għax għandna ħafna xoghol.

__________________

­[in English]

There is no other way I could divine
To make you hopefully listen to me –
You may have noticed I switched to Maltese.
The first thing on the list;
Can someone explain why (religious) doctrine still exists?
Although this may elicit someone’s anger as I step out on the sidewalk,
I shall say it!

Why don’t we teach our children
To understand loving one’s fellow man
Instead of the unofficial law
‘Whoever is not with us, is against us?’
Why don’t we learn to discuss and debate,
Maybe concede a bit, rather than deny and rebate?
Maybe lead by example; instead of going to a temple,
Awed by stolen gold and closed minds,
Learn to stop escaping and hiding
Behind a fake, decorated face, or a metaphor.

The second thing on the list, and I’ll stop ‘ere:
Can someone explain why we’re ready to ruin our future?
Compromising, racking up debt,
Our values we are regurgitating as long as, at the end of the month,
We get a couple thousand (as in, money).

Others before me have already said these words –
Malta isn’t all flowers and roses, and not everything is fragrant.
Actually, the stench of corruption will make you cry.
I am not here to complain and leave,
I just wish we’d be aware so we can get what we deserve.
If you want this as well,
Then let us join together, for we have a lot of work to do.
A poem in my native tongue, Maltese.
I went above the roof of my so-called humble home;
Don't think I'm feeling lonely just because I'm alone;
My older brother is present maybe he is fast asleep;
Even my friends and loved ones have dark secrets they hide and keep;

I don't mind I have done much worst than you can think of;
Honestly, it doesn't bother me, there are many crucial problems we need to solve;
If we keep our eyes closed then yes we can smile, laugh drowning ourselves in ecstasy with bliss;
That is fine with me if everyone can do it, but if we see what is truly happening around us and we have a beating heart, tears in our very eyes would not cease;

If I just want to do what I wanted I would love to be with the girl, the woman who saved me, maybe hopefully I honestly love;
But If horrible war and all the crazy things around the world are still going on, what's the sense of everything I'll do, please enlighten me those who hear me from above, all your blessings I'll grab;

If I'll inspire the younger generation will it work?
I have already made many unacceptable things I'm worst than a ****;
If I do good or bad in the standard of this world could it make everyone happy and smile?
I lived in the City of smiles, but can every people be truly happy in facing life's trials?

All the ugly, disgusting things I've done whatever they are I don't deny it;
Some of it makes me stupid, a good-for-nothing fool any word you're hungry to add, no good all bad,
and at times makes me lose hope and end the very life I have;
but no I'll embrace every experience I have and endure all the aftermath and still fight, I'll never quit;

Honestly, I'm tired of pleasing people, but deep inside I want to please that girl/woman who saved me;
And most of all the one who gave me my life the one who created me;
Other people call the Father I know God or whatever any other name for the source of all creation;
So if it's fine for you, whoever reading this let me call the one who created me, my Father the one I invoke if I need immense inspiration;

Forgive me if the words I use bother anyone of you;
Yes I know, I have trouble using them, if only you have a clue;
If I'll be true in everything I do and say;
Can every ear and heart handle it? If it's the answer to every problem will you follow each step of the way?

If I'll be a righteous pious zealous man with the grace of our Creator in just one snap overnight;
Would anybody follow me and do the same and leave all the wrongdoings which are unpleasing to every sensible rational being's sight?
Yes, I know every human being have their principles, ideologies whatever philosophy in living;
But in life and death situations you can truly see if what you are looking and standing for is worth dying;

Yes, it's easy to say words, sing songs, write poems, or whatever at this time and age;
But you can only know what is true if your very life is at risk and face your life's unpleasing page;
When I was younger I easily get into a rage and make a reckless decisions;
But now I can just act like I'm angry with good intentions;

Yes at times I get ****** when someone, anyone bothers me;
And at times I get so cold everything vanishes in my sight not a single soul worth for me to see;
At times I wish this world could be a paradise once more;
But at times when I get blinded I wish this world would tremble to its very core;

The things I say may appear so vicious and malicious;
Isn't we human beings capable of that, kindly answer that, and don't be pretentious;
In my experience it is true I could do the worst possible thing I can imagine;
I don't care if you list my name in every sin;

But no I still have hope and dreams for the future of our world and every living being staying in this place we are sharing;
Who the hell I am to make a change in this world, I know one thing in the vastness of creation I am nothing;
That is why I have nothing to gain or to lose;  
I could just do nothing and be safe and wait for my story to end or simply die but now I'll be reckless and say things I bottled up, forgive me if that is what I choose;

I say these things because I see and feel what is happening here and around;
Violence is just around the corner great or small even in our very selves it can be found;
I don't say these things to put anyone down or destroy people's hope;
I just say what is true, but we need to face it and hold on to that redemptive rope;

Many of us want solutions to the problems we encounter may they be great or small;
But when the answers to the problems are facing us, some of us run and roll;
Sorry, I'll say a ***** word influenced by a well-known country;
**** it I'll spend all day writing until I'll run out of words even If I will sound crazy;

Honesty I'm not comfortable using this English language;
I love to speak in my mother tongue or just be silent but I need to do what is needed in our time and age;
Writing this, whatever you may call this would not give me anything;
but who knows it can stir something, make bells ring;

The first concern that comes to my mind is the
extreme weather and war;
Let me think about what will I talk about first
cause both things can leave bitter scars;
Many of us are always in a hurry to go somewhere;
We use and ride vehicles or any transportation that pollutes the air just to mention a few and say yes we still care;

Oh! I want to say the ***** word! but can we be true to ourselves and swear to vanish into existence or simply die?
If we including you and me human beings with our endless activities are the cause of extreme weather conditions please to ourselves don't we lie;
Can we give up the things that contribute to the devastation of our planet our home?
Or settle for a half-*** lukewarm solution and wait for the worst then we all tremble to our very bones;

Let me ask, those who have homes or shelter you frankly love to spend your time staying in every day;
What will you do if a pest or anything is destroying it I ask this nicely anyway;
Likewise our common home our planet called earth do we honestly take care?
Or just open our eyes every time there is a calamity happening anywhere;

Then close our eyes once more when it seems peaceful and calm;
Knowing we're slowly gradually contributing to our world's injury, I don't express this to everyone but maybe some;
I don't know maybe I have already done unimaginable damage to our planet;
If so I'll face any consequences but please let us do the things needed to be done before we all fall and regret;

I don't forget I'm just passing by spending some time in this world of ours;
If I ask forgiveness and do nothing to solve the problems, It's better to die or stay behind bars;
Let's not play dumb, we know we human beings are so intelligent;
Isn't human beings invented things that could destroy our world does that sound excellent?

Let us learn and go back to history what occur to that country Japan;
If that emerges once more, I don't know if we could still have some fun;
Wait I'm not done, why do we follow leaders or rulers who lead us to a pit;
I don't know if I have a leader who is like that the hell with him/her I'll quit;

Why don't those leaders fight their war and leave others be;
Imagine you're peaceful and someone bothers you or me;
They want peace and want to talk it out but they are ready to ****;
What on earth is wrong with our heads, we need to check it out is that the first thing we need to heal?

I have heard enough of myself writing in a foreign language;
With all due respect I'll use another for the next page;
Bato bato sa langit ang ma igo please wag tayo always galit;
Pasensyahi lang ko kung kis-a syado ko ka kulit kag bua-ngit kis-a gani ako yagit;

Ang panit ko medyo nang ***-om sang sulay sa adlaw;
Pero ako man kis-a maka yuhom kag ginagmay maka kadlaw;
May ti-on sang una nga ako daw isa ka patay nga ga balang-balang;
Mayu lang damu nag salbar sa akon, kag ako na banhaw kag daw alang-alang na mag talang;

Pero samtang ga ginhawa pa ako hindi ko ka hambal sang tapos;
Ka nugon sang mga tinaga kung indi mapasaburan kag mapabay-an lang nga gaka pan-os;
Sa tuod lang ka tawhay diri sa gina tiniran ko na panimalay;
Simpli lang ang kabuhi ga biya biyahi e-bike ga dul-ong sang pasahero nga ga sakay;

Sinsilyo ginagmay, biskan ang balay gani indi mani akon;
Salamat sa akon amay kag iloy daw ara lng sila gihapon;
Buenas lang ko sa mga grasya na akon na baton;
biskan wala na gani si nanay ga sulod gyapon iya pensyon;

Para sa SSS kung may sala man ko na himo ari lang ko sa balay kung ako inyo dakpon;
Kay kung mag sulod pa gihapon sa atm pwede ko pana ma gamit sa amon galastuson;
Wala ko kabalo kung inyu na gina hungod;
Bangud gatingala man ko ang grasya wala ga untat sulod;

Kay kung sa inyu layi dibala dapat wala na nga grasya ma sulod tani;
Pero kung sigihon ninyu pasulod ay ka tahum kanami;
Pero ka balo man ako damo na may ma batikos kag ma hisa;
Pasensyahi lang ako batunon ko na ang ihambalon ninyu tuod man gina paguwa sang akon dila;

Daw ka bug-at abi kung ang isa ka tawo may gina tago tago;
Amo ina nga tanan ko nga sala bahala kamo mag sintensya kay ako kadali lang mag ako;
Dumduman ko sang gamay pa ako na mana ko kay tatay nakon and iya hapo;
Medyo hubin pa ko kabalo na man ako kung ma patay ako kung diin ako ma kadto;

Sang gina ataki ako sang asthma daw ma bugto ang ginhawa kag daw ma ubos akon pwersa;
Gina hulat ko ang akon nanay nga ga langoy sa lamesa pero okay lang na siya intindihan ko na;
Natun-an ko sa kabuhi hindi man permi permi ara aton mga abyan biskan pamilya;
Amu ina sang amu to nga ti-on nag tawag ako sa kung sin-o man sa akon nag hurma nag tuga;

Kung lantawon ko gani liwat ang na tabo; akon man to sala nga ako gina hapo;
Sa bisyo ko na sigarilyo kag pahubog na inom;
Na ani ko lang mga bagay na akon gin tanom;

Amu ina mga kabataan indi manami kung inyu ma agyan ang akon na agyan;
Kay kadamo nga dalan ang akon na laktan;
May ara man kasanag kag mga matahum;
May tyempo man nga kala-in kag ka dulom;

Pero salamat sa nag patilaw sang kabuhi sa nag tuga sa akon;
Ako ari paman gasulat buhi pa man sa giyapon;
Pero balik ta sa isturya sang tyempo kag klima;
Kag kung anu anu pa ang gaka tabo isa pagid na ang mga giyera;

Sa tuod lang matyag ko ang kabuhi ko daw ako na hampangan na tripan;
Wala ko kabalo kung tungod sa mga gina sulat sulat ko, ahay ewan;
Sang una mag sulat ko kung ano ano daw wala man may ga sapak;
Pero subong ambot hindi lang ko sure daw hindi ko ka giyo kag ka palak;

Wala ko gani ka balo ngaa amu ini ang na agyan ko na direksyon;
Wala man ko ga riklamo biskan anu subong akon ma dangpan na sitwasyon;
pasalamat lang ko ka tilaw man ko mabuhi nga isa ka tawo;
Nga maka dumdum sang mga memorya kag maka paminsar sang mga bagay-bagay sa
sulod sang akon ulo;

Intindihan ko man ang iban mahambal sagi ka sulat wala mana pulos usik lang na tyempo;
Pasensyahi lang ko kay gamay lang akon kalipayan amu lang ini mahatag ko sa inyu;
Labay man lang akon na pamangkot kung ikaw abi gaan chansa kag ti-on;
Himo-on ka isa ka lider, presidente, prime minister; okon hari na may mansyon anu una mo na obrahon?

Sa mga bagay bagay kag gaka tabo sa aton subong nga panahon;
Kung kis-a gaka lipat kita biskan sa kahoy may pulos man na iya mga dahon;
Biskan ano kapa ka gamay kung kita tanan ga binuligay indi ayhan ina matawhay?
Kung ikaw abi isa ka lider okon amay nami-an kabala nga kita mag inaway-away?

Hindi ko ka intindi ngaa ang mga tawo ga pinatyanay;
Kung amu man lang ni ang bwas damlag sang mga kabataan mayu pa mag tulog na ga tulo ang laway;
Katawhay tani galing kung amu sina daw tinamad na man na daw buhi nga patay;
Dibala sang una kita tanan basi gina kugos man lang sang aton nanay okon tatay kag kung kis-a man mga tupad balay;

Ngaa dapat kung ga dako nata dapat gid bala mag dako man aton mga ulo haw?
Pyerdihon man ta gihapon sang baka kag karabaw may dala pa na sungay ka luoy man galing kis-a sa ila kung sila gina ihaw;
Sabagay ga mahal na man mga balaklon pati mga pagkaon;
Medyo maayo mana siguro ang sustansya sang utan para sa aton;

Kis-a maka hambal kita bay-e dira ang mga gaka tabo wala man ta gaka epiktohan;
Te kung ikaw gaan isa ka blessing para maintindihan mo, ibutang ka sa ma-dulom kag pwerti ka teribli na dalan sang kabuhi para ma inat imo nga paminsaron kag balatyagon kag imo ma intindihan;
Gina pangabay ko lang na imo ma sarangan ang mga leksyon sang kabuhi na tani aton tanan ma tun-an;
Buenas lang mga tawo nga permi lang sa masanag kag manami na dalan ang gina agyan, indi man siguro tanan;

Sa kadamo sang kala-inan nga na himo ko Amay nga nag tuga sa akon pasensyahi kag sintensyahi na lang ako;
Kung may butig kag indi matuod sa akon gina sulat subong maayo pa kilatan mo na lang ako;
Ako nga nag sulat sini isa ka tawo na indi perpekto sa mata sang mga tawo;
Ginoo Amay ko nga nag tuga sang akon ulo, mata, paminsaron, corazon kag ini mga kamot gabayi lang ako;

Sa kada tinaga nga ma sulat ko diri subong tani makabulig hilway sa akon kaugalingon kag balatyagon;
Kay mag abot ang ti-on na kina-hanglan ko ini balikan kag basahon may gabay na ako sa akon distinasyon;
Sa isturya na man sa akon kabuhi ang pahina parti sa gugma romantiko kag relasyon;
Sa edad ko subong na traynta-uno sa gugma
romantiko na aspeto daw bata-bata pa ako wala kabalo kung ano akon himo-on;

May ara ako na luyagan sa isa ka malayo na lugar;
Sa pwerte ka luyag ko sa iya kung kis-a wala ko kabalo kung ano obrahon ko daw indi ako mag andar;
Wala ko kabalo kung ako lang na luyag sa iya kag siya wala man ya sa akon;
Biskan gusto ko na buy-an ang luyag na akon gina dala gabalik man ako sa iya giyapon;

Ka ilinit na balatyagon nga daw ga kurog na corazon kag dughan;
Daw mahibi kung kis-a akon nga mga mata nga daw gal-um kag ga tubod na bagyo kag ulan;
Nga-a amu ini kung ma luyag-luyag ko haw kung maayo ang relasyon grabi ma hatag nga inspirasyon;
Kag kung buy-an ko na kag indi pag ibato ang sa sulod sang akon balatyagon daw delubyo ang dala kag distraksyon;

Paano ko ayhan mapa luyag sa akon ang na luyagan ko;
Tudlo-i ninyu man abi ako ga ayo ako sang sinsiro;
Okon buy-an ko na lang kag indi pag i-pilit sa iya ang kaugalingon ko;
Palihog please prangkaha na lang ako kung wala na ako pag-asa sa imo;

Ka balo man ako damo man mas responsabli nga maka palangga sa imo;
Hambali lang ko kung ano obrahon ko kay indi na ako mag sinabad sa imo;
Pero dako na salamat sa ti-on na gin bangon mo ako sa pag ka dasma nga gapa luya;
Biskan ano akon napanghimo na mga sala ara kaman giyapon naga uyat kag wala nag buya;

Pasensyahi lang akon mga tinaga kung ako daw wala sing huya;
Sa bagay kung sa mata sang mga tawo indi man ta bagay kay ikaw prinsesa ako ya kabalan na dukha;
Mabalik na man ako sulat sa ling-gwahi na hapos para sa imo ma intindihan;
Para ini sa babayi binibini sa malayo na lugar na akon na luyagan;

Not all letters at a post office are meant for everyone to read;
Not everyone in this world can make my heart and head gradually bleed;
For the woman who captured my frozen flaming heart;
From far away you are may you read this with your heart this annoying art;

If I bother you before let me do it once more;
I can't wield this feeling deep inside my core;
A woman whose 1st name starts and ends with A;
This part of this letter is for you, I'm expressing today;

Forgive me if I've been reckless and will be in my actions and words, I write and say;
The way I am now and before can you accept me I ask you in a sincere polite way;
I write this not because I'm angry or happy just trying to keep in touch;
You have made me your slave a prisoner you made me crazy in many good ways I can't say
too much;

I have nothing great to offer you to make you truly happy;
I know millions of others can love you more and you can be;
Honestly, it makes me jealous if you'll be in the arms of someone;
But I have no right to do that for in your life maybe I'm just no one;

If it is God's plan for you and me to be apart in heart be far away;
It's not God's fault or yours but mine cause many times both of you I have dismayed and maybe betrayed;
I have played the game called life and I have no cheat code to win it;
I have times I'm on the straight road and at times fall to a pit but still, I never quit;

Even a writer just can edit and at times unnecessary messages he can delete;
And a witty singer can sing passionately so bitter and at times so deliciously sweet;
You made my heart beat truly beat in a romantic sense;
And at times in your presence I feel intensely tense;

We live in a dense world full of amazing people;
But I wonder in love and madness for you I fall;
I understand and know what I need to do or my Father's/Creator's/God's call my duty to do;
But if I pour my life and my heart into you I don't ask you to do the same I don't want to control you;

Forgive me if I'm madly obsessively falling in love with you;
Correct me if I'm wrong honestly this feeling I have for you I have no clue;
All I know now about me and you without you I'm so blue;
I want to please you in every way at times I can no longer be at ease and be true;

Please tell me what I need to do to capture your heart;
Or just even give me a place there to be a part of, just even a tiny part;
If you can make me your friend honestly for me it's enough;
But if you ask my heart what it truly wants for me it will be rough;

I dream of a future for you and me to be a happy family;
But who I am in your life now I don't know I'm lost I can't see;
Just tell me sincerely if in your life I don't have a chance;
If even a small there is I could leap for joy and madly dance;

But I don't want to manipulate or control you I want you to be free;
To say and do what you want and need truly even if it's not me;
Don't worry I can take it gracefully if you reject me I'll move on;
But the blessings you gave me the hope I'll treasure it and never be gone;

Please don't think if my heart will fall into pieces I'll become a monster;
Don't worry about that God is watching me our Creator the one I call Father;
If I accept the good things in life is it not fair to accept also the little trials;
Sometimes it's also good to shed some tears and cry not every time just laugh and smiles;

I'll do everything within my capability to make this world a paradise;
But without the grace of our creator God, our common Father I'm just a foolish man not wise;
So don't worry to reject me I just want us to be free;
If only I own all the things in this world or a castle for you to be;

If that will make you truly happy how I wish I would be a king;
And make every people our family and we could share a meal a home have fun and you can sing;
I know it may sound crazy and impossible but who I am now I'm happy, a life of simplicity is simple;
One thing I remember my mother wrote a note on a book she gave me, it says always be humble;

I'm afraid to be as powerful and rich as the kings;
It's not a joke to have all that and the possibilities it brings;
One thing I know is that everything I have is temporary;
The things I have, my mind my body, talents, and everything within me;

Only by the test of time, we would know;
If we'll be blessed with old age we can still live and grow;
Forgive me if I did not sound so romantic;
At distant seas we are apart I'm not sure the whereabouts maybe the Pacific and Atlantic;

But deep inside my heart I only wish the best for everyone especially you;
If we're not meant to be for each other I'll accept it but please let us be true;
I write this part of the letter for the woman whose name starts and ends with A;
I wish the best for you and in my heart, you already have a place to stay;

I'll just end here for now but I'm not yet done;
I hope I can hear from you even if in your life maybe you want me gone;
I have nothing to offer you to truly genuinely make you happy;
But if you are already truly happy with your life I will be happy too it resonates with me;

Now, this part of the story is for everyone for a human being who has an open heart;
Can we welcome someone anyone maybe a stranger in a time so dark;
Can we replenish what is missing from someone unknown to us what they lack;
Or just ignore an unpleasant stranger in our hearts we put a block, chain it and lock;

If someone needs something to eat just to survive and be alive are we willing to give;
If a homeless hopeless stranger knocks on our door will we accept them where we live;
If someone or anyone truly essentially needs something a matter of life and death that degree of importance;
Will we give or share and sacrifice what we have even if it hurts or put a lock into our hearts and do nothing but glance;

If every open-hearted people in our world who don't want and need war will unite;
And strive extremely to heal not only our heads but also our planet and disobey those who commands us to do violent actions and senseless fight;
Will we give time or a chance a shot for that matter;
Or just go with the flow and do our day-to-day routine to obtain our bread and butter;

Is it possible for all of us just for a day or a week to have a leave like a worldwide collective vacation;
To stop and cease anything which is harming any living creature/being and let the planet breathe, maybe mother earth is already in a state of suffocation;
Or can we just sit somewhere and be still whatever you may call it prayer or meditation;
I don't know I'm just giving an idea but maybe anyone there somewhere has a better answer for an open-hearted being who is willing in listening and doing the solutions;

We can be open-hearted to listen and do what is truly needed;
I'm no genius I need everyone willing to share their solutions and answers, for now, we are alive but what can we do if we're already dead?
I've become who I am because of my relationship with our creator God or our common Father;
But before I encounter our Creator I knew him through someone in some stories or letters;

I don't know for everyone but in my life experience it was the man called Jesus Christ;
Who let me have a glimpse of the source of all creation which is unexplainably nice;
I do some methods or ways trying hard to follow that man's footsteps and maybe accidentally;
  I have tasted and touched the one called infinite;
If I'll put into words what I've experienced it will be indefinite;

Everything pleasingly beautiful that I have made I can't make any of it just by using my wit;
But for the wrong ways and decisions, I have chosen it was my own will I will not deny it or disown it;
I don't know and will not assume anything about anyone practicing being still;
But one thing I know is we are all created by the same unfathomable Being for me that is real;

In this lifetime of mine I have experienced indescribable things I need not say;
But I thank you our common Father the Creator of all for the chance to live even this very moment and all the nights and days;
By the way, I know people are confused and fight because of what they believe or their religion;
If a person has a sincere conviction on what they know or believe they will have a clear vision;

So if it's the end times we are living in now will it change the way we are because of fear;
And if it is not will we just do anything that pleases us even if we hurt and harm others who are dear;
I won't stop anyone to be fearless but please can we human beings be harmless;
I have no right to say this I know in my life I have hurt and harmed someone I'm that careless;

If only we could open our hearts and not give them a lock;
And fill which have empty and shower them with what they lack;
May it be physically, emotionally, spiritually, or psychologically on any aspect of a human being;
I know things seem so hard but if we have an open mind and heart dark skies and times will be brightly shining;

I know whomever we believe or know the one who Created us all will not abandon us;
For the gifts, we have like talents, knowledge, wisdom, and many more given by our Creator I still have faith in humanity and especially in our common Father God I trust;
I always remind myself in the vastness of creation I'm just a speck of dust;
Even that man of steel in a children's story has a weakness like steel eaten by rust;

So if it's a must to open and stretch our minds and hearts then put away those locks;
For the time is ticking for all of us we better spend it wisely and set our clocks;
Set aside or sacrifice anything that blocks us to reach a common goal;
Then if possible we all communicate, and cooperate for the common good of all;

I wish and dream we can all have an open mind and heart to lift one another;
This is a wish coming from an ordinary child-man who already lost his biological father and mother;
Will it be beautiful before we end our life's stories this world will be so much better;
And the next generation will no longer need to read this lengthy letter;
On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
Paul d'Aubin Oct 2013
Le cri d'Alep ; ce principe   d’égalité dénié entre les Humains qui nous interpelle  

Combien sont-ils réfugiés dans les caves
À tromper provisoirement la mort
en se promettant une vie meilleure, où leur voix soit entendue
ou en songeant au paradis promis aux martyrs ?

Et ce cinéaste kurde qui vivait à Paris et voulait voler des images à l’anonymat de la grande faucheuse.
Il est parti là-bas muni de l'espoir fou que parfois les images savent atteindre le cœur des hommes.
Certains les appellent des «Djihadistes» et tremblent pour leur propre liberté d’opinion, pour les femmes qui sont traitées comme moins que rien par une masculinité égarée et pour leur rêve d’un nouveau «Califat» qui relève plus d’une blessure historique que d’un projet concret et réalisable.

D’autres défendent tout simplement un même « droit des gens» pour tous les êtres sur la Planète
Pourquoi être né Arabe, Juif, Kurde ou noir ou même apatride, devrait-il à jamais vous rendre la vie plus précaire et vous priver du Droit de choisir vos gouvernants ?
Il fut un temps où des évêques catholiques bénissaient les armes des troupes de Franco et appelaient à libérer l’Espagne des «rouges».
Il fut un temps où l’on enfermait dans le camp du Vernet les courageux combattants des «brigades internationales» ; ceux venus de tous les lieux du Monde qui ne croyaient pas en Allah mais avaient bien une forme de foi terrestre.
Durant ce temps Orwell, Hemingway, Malraux, ceux de la brigade Lincoln, les poètes de vingt ans assassinés tels, Sam Levinger, mort à Belchite, et Joseph Seligman, lors de la bataille du Jarama. Ils avaient vingt ans. Et bien d’autres quittèrent leur quiétude pour défendre l’Humanisme et l’Humanité aux prises avec les cris du «Viva la Muerte» des fascistes.

Que l’on m’explique, aujourd’hui pourquoi, la circonstance de naître dans le croissant fertile devrait vous valoir la servitude à vie et supporter un dirigeant criminel qui va qu’à user du gaz «sarin» contre une partie de sa propre Peuple qui le ***** ?
Et de vivre perpétuellement et sans espoir que cela ne change dans le servage de régimes militaires et de tyrans corrompus ?
La question de la Religion et des «communautés» ne masque-t-elle pas une comptabilité inégalitaire et sordide faite entre les hommes qui vivent sur une même planète ?
Là, en terre d’Islam, vous seriez condamnés à courber le dos entre le bâton et les balles du policier ou la vision et les sermons réducteurs des théocrates et de ceux qui osent se nommer : «Le parti de Dieu» ?
Qui ose ainsi trancher dans l’Humain et réduire le besoin et le souffle des Libertés à certains Peuples ; blancs et riches, de préférence ?

Allons mes ami(e)s, n’oublions pas le message universel des Hume, Paine, Voltaire, Hugo, d’Hemingway qui permit à nos anciens de prendre les Bastilles.
Le Droit à la vie et à la liberté n’est pas d’un continent, ni d’une couleur de peau, ni d’une religion ; il est Universel comme le sourire du jeune enfant à sa mère.
Assez de discriminations et d’hypocrisies ; dénonçons l’imposture des tyrans et les veules par trop intéressés qui nous voudraient taisant et tranquilles.
Il est un «Monde nouveau» qui ne demande qu’à grandir et à vivre si bien sûr, on ne le tue pas avant ou si on ne lui met pas le bâillon.
Ami(e)s ne te fait pas dicter ta conduite par ceux qui sont payés pour écrire que l’ordre immuable doit toujours se perpétuer.
Ose ouvrir les yeux même aux spectacles les plus insoutenables et entendre ce long chœur de gémissements qui est l'Humanité souffrante dont tu fais intrinsèquement partie toi-même, avec les mêmes droits et devoirs.
C’est l’Humanité souffrante qui frappe, devant l’écran de ton téléviseur quand ta journée de travail finie tu t’assoupis et il est trop facile et fallacieux de te dire que des spécialistes vont régler les problèmes à ta place.
Hélas si tous raisonnent ainsi ; rien ne bougera et les Tyrans succéderont aux Tyrans comme les malédictions de Job.
Peut-être ta faible voix comme celle du rouge-gorge doit se mêler à la symphonie du Monde pour qu'enfin puissent tomber les préjugés entre les êtres et les murailles de Jéricho ?

Paul d’Aubin (Paul Arrighi (Historien, Homme de Lettres et Poète) - Toulouse, Toulouse (France) le mardi  1er  octobre  2013.

Paul Arrighi, à Toulouse, (Historien, Homme de Lettres et Poète)
“Nullus enim locus sine genio est.”

  Servius.

“La musique,” says Marmontel, in those “Contes
Moraux” which in all our translations we have insisted upon
calling “Moral Tales,” as if in mockery of their
spirit—”la musique est le seul des talens qui
jouisse de lui-meme: tous les autres veulent des
temoins.” He here confounds the pleasure derivable from
sweet sounds with the capacity for creating them. No more
than any other talent, is that for music susceptible
of complete enjoyment where there is no second party to
appreciate its exercise; and it is only in common with other
talents that it produces effects which may be fully
enjoyed in solitude. The idea which the raconteur has
either failed to entertain clearly, or has sacrificed in its
expression to his national love of point, is
doubtless the very tenable one that the higher order of
music is the most thoroughly estimated when we are
exclusively alone. The proposition in this form will be
admitted at once by those who love the lyre for its own sake
and for its spiritual uses. But there is one pleasure still
within the reach of fallen mortality, and perhaps only one,
which owes even more than does music to the accessory
sentiment of seclusion. I mean the happiness experienced in
the contemplation of natural scenery. In truth, the man who
would behold aright the glory of God upon earth must in
solitude behold that glory. To me at least the presence, not
of human life only, but of life, in any other form than that
of the green things which grow upon the soil and are
voiceless, is a stain upon the landscape, is at war with the
genius of the scene. I love, indeed, to regard the dark
valleys, and the gray rocks, and the waters that silently
smile, and the forests that sigh in uneasy slumbers, and the
proud watchful mountains that look down upon all,—I
love to regard these as themselves but the colossal members
of one vast animate and sentient whole—a whole whose
form (that of the sphere) is the most perfect and most
inclusive of all; whose path is among associate planets;
whose meek handmaiden is the moon; whose mediate sovereign
is the sun; whose life is eternity; whose thought is that of
a god; whose enjoyment is knowledge; whose destinies are
lost in immensity; whose cognizance of ourselves is akin
with our own cognizance of the animalculae which
infest the brain, a being which we in consequence regard as
purely inanimate and material, much in the same manner as
these animalculae must thus regard us.

Our telescopes and our mathematical investigations assure us
on every hand, notwithstanding the cant of the more ignorant
of the priesthood, that space, and therefore that bulk, is
an important consideration in the eyes of the Almighty. The
cycles in which the stars move are those best adapted for
the evolution, without collision, of the greatest possible
number of bodies. The forms of those bodies are accurately
such as within a given surface to include the greatest
possible amount of matter; while the surfaces themselves are
so disposed as to accommodate a denser population than could
be accommodated on the same surfaces otherwise arranged. Nor
is it any argument against bulk being an object with God
that space itself is infinite; for there may be an infinity
of matter to fill it; and since we see clearly that the
endowment of matter with vitality is a principle—
indeed, as far as our judgments extend, the leading
principle in the operations of Deity, it is scarcely logical
to imagine it confined to the regions of the minute, where
we daily trace it, and not extending to those of the august.
As we find cycle within cycle without end, yet all revolving
around one far-distant centre which is the Godhead, may we
not analogically suppose, in the same manner, life within
life, the less within the greater, and all within the Spirit
Divine? In short, we are madly erring through self-esteem in
believing man, in either his temporal or future destinies,
to be of more moment in the universe than that vast “clod of
the valley” which he tills and contemns, and to which he
denies a soul, for no more profound reason than that he does
not behold it in operation.

These fancies, and such as these, have always given to my
meditations among the mountains and the forests, by the
rivers and the ocean, a tinge of what the every-day world
would not fail to term the fantastic. My wanderings amid
such scenes have been many and far-searching, and often
solitary; and the interest with which I have strayed through
many a dim deep valley, or gazed into the reflected heaven
of many a bright lake, has been an interest greatly deepened
by the thought that I have strayed and gazed alone.
What flippant Frenchman was it who said, in allusion to the
well known work of Zimmermann, that “la solitude est une
belle chose; mais il faut quelqu’un pour vous dire que la
solitude est une belle chose”? The epigram cannot be
gainsaid; but the necessity is a thing that does not exist.

It was during one of my lonely journeyings, amid a far
distant region of mountain locked within mountain, and sad
rivers and melancholy tarns writhing or sleeping within all,
that I chanced upon a certain rivulet and island. I came
upon them suddenly in the leafy June, and threw myself upon
the turf beneath the branches of an unknown odorous shrub,
that I might doze as I contemplated the scene. I felt that
thus only should I look upon it, such was the character of
phantasm which it wore.

On all sides, save to the west where the sun was about
sinking, arose the verdant walls of the forest. The little
river which turned sharply in its course, and was thus
immediately lost to sight, seemed to have no exit from its
prison, but to be absorbed by the deep green foliage of the
trees to the east; while in the opposite quarter (so it
appeared to me as I lay at length and glanced upward) there
poured down noiselessly and continuously into the valley a
rich golden and crimson waterfall from the sunset fountains
of the sky.

About midway in the short vista which my dreamy vision took
in, one small circular island, profusely verdured, reposed
upon the ***** of the stream.

So blended bank and shadow there, That each seemed pendulous
in air—

so mirror-like was the glassy water, that it was scarcely
possible to say at what point upon the ***** of the emerald
turf its crystal dominion began. My position enabled me to
include in a single view both the eastern and western
extremities of the islet, and I observed a singularly-marked
difference in their aspects. The latter was all one radiant
harem of garden beauties. It glowed and blushed beneath the
eye of the slant sunlight, and fairly laughed with flowers.
The grass was short, springy, sweet-scented, and Asphodel-
interspersed. The trees were lithe, mirthful, *****, bright,
slender, and graceful, of eastern figure and foliage, with
bark smooth, glossy, and parti-colored. There seemed a deep
sense of life and joy about all, and although no airs blew
from out the heavens, yet everything had motion through the
gentle sweepings to and fro of innumerable butterflies, that
might have been mistaken for tulips with wings.

The other or eastern end of the isle was whelmed in the
blackest shade. A sombre, yet beautiful and peaceful gloom,
here pervaded all things. The trees were dark in color and
mournful in form and attitude— wreathing themselves
into sad, solemn, and spectral shapes, that conveyed ideas
of mortal sorrow and untimely death. The grass wore the deep
tint of the cypress, and the heads of its blades hung
droopingly, and hither and thither among it were many small
unsightly hillocks, low and narrow, and not very long, that
had the aspect of graves, but were not, although over and
all about them the rue and the rosemary clambered. The
shades of the trees fell heavily upon the water, and seemed
to bury itself therein, impregnating the depths of the
element with darkness. I fancied that each shadow, as the
sun descended lower and lower, separated itself sullenly
from the trunk that gave it birth, and thus became absorbed
by the stream, while other shadows issued momently from the
trees, taking the place of their predecessors thus entombed.

This idea having once seized upon my fancy greatly excited
it, and I lost myself forthwith in reverie. “If ever island
were enchanted,” said I to myself, “this is it. This is the
haunt of the few gentle Fays who remain from the wreck of
the race. Are these green tombs theirs?—or do they
yield up their sweet lives as mankind yield up their own? In
dying, do they not rather waste away mournfully, rendering
unto God little by little their existence, as these trees
render up shadow after shadow, exhausting their substance
unto dissolution? What the wasting tree is to the water that
imbibes its shade, growing thus blacker by what it preys
upon, may not the life of the Fay be to the death which
engulfs it?”

As I thus mused, with half-shut eyes, while the sun sank
rapidly to rest, and eddying currents careered round and
round the island, bearing upon their ***** large dazzling
white flakes of the bark of the sycamore, flakes which, in
their multiform positions upon the water, a quick
imagination might have converted into anything it pleased;
while I thus mused, it appeared to me that the form of one
of those very Fays about whom I had been pondering, made its
way slowly into the darkness from out the light at the
western end of the island. She stood ***** in a singularly
fragile canoe, and urged it with the mere phantom of an oar.
While within the influence of the lingering sunbeams, her
attitude seemed indicative of joy, but sorrow deformed it as
she passed within the shade. Slowly she glided along, and at
length rounded the islet and re-entered the region of light.
“The revolution which has just been made by the Fay,”
continued I musingly, “is the cycle of the brief year of her
life. She has floated through her winter and through her
summer. She is a year nearer unto death: for I did not fail
to see that as she came into the shade, her shadow fell from
her, and was swallowed up in the dark water, making its
blackness more black.”

And again the boat appeared and the Fay, but about the
attitude of the latter there was more of care and
uncertainty and less of elastic joy. She floated again from
out the light and into the gloom (which deepened momently),
and again her shadow fell from her into the ebony water, and
became absorbed into its blackness. And again and again she
made the circuit of the island (while the sun rushed down to
his slumbers), and at each issuing into the light there was
more sorrow about her person, while it grew feebler and far
fainter and more indistinct, and at each passage into the
gloom there fell from her a darker shade, which became
whelmed in a shadow more black. But at length, when the sun
had utterly departed, the Fay, now the mere ghost of her
former self, went disconsolately with her boat into the
region of the ebony flood, and that she issued thence at all
I cannot say, for darkness fell over all things, and I
beheld her magical figure no more.
Louis Aragon  Jun 2017
Parti-pris
Je danse au milieu des miracles
Mille soleils peints sur le sol
Mille amis Mille yeux ou monocles
M'illuminent de leurs regards
Pleurs du pétrole sur la route
Sang perdu depuis les hangars

Je saute ainsi d'un jour à l'autre
Rond polychrome et plus joli
Qu'un paillasson de tir ou l'âtre
Quand la flamme est couleur du vent
Vie ô paisible automobile
Et le joyeux péril de courir au devant

Je brûlerai du feu des phares.
Paul d'Aubin Dec 2013
Ulysse, la Méditerranée et ses rapports avec les  Femmes.

Parti à contre cœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave, mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantait les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre. Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille ; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile. Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens. La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage. Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux. C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, à tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde. Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso. Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque. La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel. Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque. Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C'était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau. Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin. Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée. Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances. Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons, Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils. Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins, Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème. C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau. Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux. La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos. Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots. Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons. Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoos, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque.
Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants. Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope. Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi, Toulouse, (France) 2013.
Paul d'Aubin Jul 2014
Ulysse adoré par les Femmes, les  Nymphes , protégé par Athéna et traqué par Poséidon.


Parti à contrecœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantaient les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre.
Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile.

Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens.
La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage.

Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux.
C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, a tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde.


Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso.
Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque.
La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel.
Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque.

Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C’était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau.
Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin.

Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée.
Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances.
Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons,
Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils.

Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins,
Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème.
C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau.
Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux.

La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos.
Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots.

Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons.

Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoüs, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque. Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants.

Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope.
Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi
The adventures of Ulysses in the Odyssey as beloved by Women and Nymphs protected by Athena and pursue by Poseidon
Chrystos Minot Apr 2015
Polly had a delicate situation
Was zinged by a witch last spring
Which engendered a condition which did cling:
On Tuesdays she was a girl
Who liked scented candles and flowers
And stickers of dragons with magical powers
On Mondays and Wednesdays she was a boy
Who loved dirt bike racing & spicy bok-choy
Thursdays she was a socialist vegan
Fridays a long armed gibbon
And on Saturdays she became, to the chagrin & horror
Of her pets and paramour
A Tea Parti colored Republican!
Written in  2003

— The End —