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  May 2023 Grace
Solange Loe-Sack-Sioe
Lovely ancient woodland wildflower,
protected you are.
Velvet sea of blue you can create
Your bell like appearance makes you look sad
It’s not because of the upcoming sun
you hang your head
It’s just the way you thrive
In partial shade.
Still you grow too where waters meet land
For humility and gratitude you stand
and the world loves you.





Shell ✨🐚
The Bluebell, a protected wildflower.
Seems purple in light of sun.
Grace Apr 2023
brown eyed girl
with sand straight hair
never smiles anymore

brown eyed girl
with sand tan skin
left out on the open shore

seagulls scream
tides sweep in
salt stains drying up her core

feet sink in
the sand is dense
she sinks
and sinks
and sinks some more
Grace Apr 2023
the wheel spins
the thread is spun
she takes a step
fate has begun
she has succumb
to her own thread
and when its cut
she will be dead
  Apr 2023 Grace
MrunaliniDNimbalkar
if you are too tired to speak
sit next to me
i am fluent in the language of silence


© Mrunalini.D.Nimbalkar
03.08.2019
Silence is bliss....
Grace Apr 2023
you are not yet mine
what will I say
to make this into something

I'm wasting time
day after day
but nothing comes from nothing

it's almost june
it's been a year
I wish that I could tell

the lovely moon
to tell you, dear
that I am under your spell

we are not we
just me and you
two hundred thousand dreams

but do you see
a path so true
more lovely than it seems

I pray too much
and barter words
but I am too afraid

to risk a blush
and vision blurred
I think I'll just evade

I am still young
my heart is dumb
my mind is none the wiser

but now among
this foolish love
won't you be a sympathizer

i'll buy a ring
and take your hand
and kneel down on my knee

if I could sing
make you understand
the truth of my soliloquy
  Apr 2023 Grace
darly
I went to the love of my life's wedding today

I listened to her say the words that i would never be able to say,
he was the object of the love that i craved.
she looked at him with the same affectionate eyes that i gazed,
he was the one hearing: "for the rest of my days".


i went to the love of my life's wedding today
  Mar 2023 Grace
Sophie d'Arbouville
Pourquoi, du doux éclat des croyances du cœur
Vouloir éteindre en moi la dernière lueur ?
Pourquoi, lorsque la brise à l'aurore m'arrive,
Me dire de rester pleurante sur la rive ?
Pourquoi, lorsque des fleurs je veux chercher le miel,
Portez-vous à ma bouche et l'absinthe et le fiel ?

Pourquoi, si je souris au murmure de l'onde,
Dites-vous que plus **** c'est un torrent qui gronde ?
Pourquoi de nos saisons n'admettre que l'hiver,
Ou lorsque l'or reluit ne parler que du fer ?
Pourquoi, brisant la coupe où j'essaye de boire,
Enlever à mon cœur le doux bonheur de croire ;
Lui crier que, pour tous, tout s'altère ici-bas,
Que l'amour, par l'oubli ; se donne un prompt trépas ;
Qu'une idole adorée ou se brise ou se change,
Que tout commence au ciel et finit dans la fange !..

Vous que je nomme amis, vous qui serrez ma main,
Votre bouche me dit : « Rien n'arrive à demain. »
Vous parlez en riant et j'écoute avec larmes !
Vous brisez de mes jours les poétiques charmes.
À côté de la Foi, s'envolera l'Espoir...
Ces deux anges partis, le ciel sera bien noir !
Laissez-moi le soleil ; que son disque de flamme
Descende en longs rayons et réchauffe mon âme !
Vous qui doutez de tout, je lutte contre vous,
L'armure de mon cœur résiste sous vos coups.
De vos glaives cruels brisant la froide lame,
Radieuse d'espoir, vous échappe mon âme !
**** des climats glacés l'instinct la guidera,
Et sans jeter ses fleurs, son vol se poursuivra.

Vous qui doutez de tout, niant votre blasphème,
Malgré vous, en ce jour, je crois même en vous-même !
Il est, à votre insu, dans le fond de vos cœurs,
Des parfums ignorés, des calices de fleurs
Qui, dans vos jours bruyants, n'ont pu fleurir encore,
Et qu'un soleil plus doux ferait peut-être éclore.

Oui, je crois au printemps, au matin, au réveil ;
À l'étoile, la nuit ; et le jour, au soleil.

Je crois que la chaleur vient souvent sans orage,
Qu'un arbre peut tomber avec son vert feuillage,
Que les fleurs de la terre ont encore du miel,
Qu'il est, à l'horizon, un peu d'azur au ciel !

Je crois aux nobles cœurs, je crois aux nobles âmes,
Chez qui l'amour du bien n'éteint jamais ses flammes ;
Je crois aux dévouements qui poursuivent leurs cours,
Vieillissant en disant ce mot béni : « Toujours. »

Je crois à l'Amitié, sœur aimante et fidèle,
Sur les flots en courroux suivant notre nacelle,
Debout à nos côtés quand frappe le destin...
Sommeillant à nos pieds quand le ciel est serein !

Puis je crois à l'Amour, merveilleuse harmonie
Dont le céleste chant suit le cours de la vie,
Amour que rien n'atteint, sainte et divine foi
Qui fait croire en un autre et surtout croire à soi !
D'un noble dévouement source vive et féconde,
Qui trouve trop étroits et la vie et le monde.

Je crois au Souvenir, au long regret du cœur,
Regret que l'on bénit comme un dernier bonheur,
Crépuscule d'amour, triste après la lumière...
Mais plus brillant encore que le jour de la terre !

Je crois à la Vertu, mais voilée ici-bas ;
C'est un ange cachant la trace de ses pas.
Sous ses voiles épais, Dieu seul sait qu'elle est belle,
Et vous la blasphémez, en passant auprès d'elle !

La terre sous nos pieds cache ses mines d'or :
Comme elle, croyez-moi, le cœur a son trésor,
Mais il faut le creuser ; souvent, à sa surface,
De ses veines d'or pur rien ne trahit la trace.

Oh ! croyez comme moi, que sur l'immense mer
Il est des bords lointains dont le feuillage est vert ;
Cherchez-les, et ramez vers ces heureux rivages...
Tendez la voile au vent, saisissez les cordages ;
Debout au gouvernail, portez au **** vos yeux,
Prenez pour votre guide une étoile des cieux !
Ne courbez pas vos fronts pour sonder les abîmes,
Mais levez les regards pour découvrir les cimes.
Marchez, marchez toujours, et quand viendra la mort,
En regardant les cieux, amis, croyez encore !
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