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Je veux te raconter, ô molle enchanteresse !
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse ;
Je veux te peindre ta beauté,
Où l'enfance s'allie à la maturité.

Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large,
Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large,
Chargé de toile, et va roulant
Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.

Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses,
Ta tête se pavane avec d'étranges grâces ;
D'un air placide et triomphant
Tu passes ton chemin, majestueuse enfant.

Je veux te raconter, ô molle enchanteresse !
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse ;
Je veux te peindre ta beauté,
Où l'enfance s'allie à la maturité.

Ta gorge qui s'avance et qui pousse la moire,
Ta gorge triomphante est une belle armoire
Dont les panneaux bombés et clairs
Comme les boucliers accrochent des éclairs,

Boucliers provoquants, armés de pointes roses !
Armoire à doux secrets, pleine de bonnes choses,
De vins, de parfums, de liqueurs
Qui feraient délirer les cerveaux et les coeurs !

Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large,
Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large,
Chargé de toile, et va roulant
Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.

Tes nobles jambes, sous les volants qu'elles chassent,
Tourmentent les désirs obscurs et les agacent,
Comme deux sorcières qui font
Tourner un philtre noir dans un vase profond.

Tes bras, qui se joueraient des précoces hercules,
Sont des boas luisants les solides émules,
Faits pour serrer obstinément,
Comme pour l'imprimer dans ton coeur, ton amant.

Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses,
Ta tête se pavane avec d'étranges grâces ;
D'un air placide et triomphant
Tu passes ton chemin, majestueuse enfant.
Dalla tua adolescenza
fatta di lunghi brividi ai capelli
e d'usignoli infitti alle tue palme,
sgorgava la vertigine di un giglio
esalante profumo di domanda.

Ah, l'immane fatica
d'innestare il tuo fiore prodigioso
oltre i tiepidi climi delle folle
a vertici di gelo!

Avorio concretato fra le mani
d'estremi crocifissi,
ronzio di spine ad ogni polpastrello
delle morbide dita,
e dopo rose, rose di stupore,
placide nevicate d'innocenza,
variare d'onde al largo dei tuoi occhi,
fissità di pupilla,
vedovi cigni solitari al corso
dei tuoi fiumi d'amore.
Mesmed Jausa May 2015
je n'ai pas une femme
mais je n'ai pas une cigarette

j'ai l'histoire pour le manque extraordinaire
mais je n'ai pas une cigarette

j'ai vive sans un moment placide
sans le sang de les innocents
mais je n'ai pas une cigarette

je n'ai pas une femme
et je n'ai pas une cigarette
Dalla tua adolescenza
fatta di lunghi brividi ai capelli
e d'usignoli infitti alle tue palme,
sgorgava la vertigine di un giglio
esalante profumo di domanda.

Ah, l'immane fatica
d'innestare il tuo fiore prodigioso
oltre i tiepidi climi delle folle
a vertici di gelo!

Avorio concretato fra le mani
d'estremi crocifissi,
ronzio di spine ad ogni polpastrello
delle morbide dita,
e dopo rose, rose di stupore,
placide nevicate d'innocenza,
variare d'onde al largo dei tuoi occhi,
fissità di pupilla,
vedovi cigni solitari al corso
dei tuoi fiumi d'amore.
Dalla tua adolescenza
fatta di lunghi brividi ai capelli
e d'usignoli infitti alle tue palme,
sgorgava la vertigine di un giglio
esalante profumo di domanda.

Ah, l'immane fatica
d'innestare il tuo fiore prodigioso
oltre i tiepidi climi delle folle
a vertici di gelo!

Avorio concretato fra le mani
d'estremi crocifissi,
ronzio di spine ad ogni polpastrello
delle morbide dita,
e dopo rose, rose di stupore,
placide nevicate d'innocenza,
variare d'onde al largo dei tuoi occhi,
fissità di pupilla,
vedovi cigni solitari al corso
dei tuoi fiumi d'amore.

— The End —