Où es-tu ?
Tu ne me manques pas mais le temps passé près de toi,
Oui.
Il me cause désarroi,
Qu’elles me manquent, ta bienveillance et tes caresses
Ta main dans mes cheveux
Ce regard qui est tient.
Notre vie sur l’Île
Que fais-tu ?
Le passé me rend nostalgique et ce que nous étions,
Toi et moi.
Ça m’a pris du temps je sais
des larmes et des éclats de cœurs
Sans toi, j’ai le sentiment d’être un fantôme solitaire
Comment pouvons-nous nous sentir,
seul dans ce vaste univers auquel nous semblons appartenir ?
Je veux tes mains et ta peau, ta chair
Après avoir déjà pris tout de toi
De moi, cette fois, prends tout de moi
Es-tu seul, comme moi ?
Échoué dans des Terres amples que nous peinons à faire nôtres
L’un comme l’autre
Je pourris, je fane, je m’écaille, je me noie
bien plus qu’autrefois.
Pauvre moi, pauvre nous, pauvre Univers…
—
Vis ! Et à travers tes voyages je survivrai
Tant bien que mal, je veux
me réveiller auprès de toi, rien qu'une dernière fois
Je me donnerai à toi, inconditionnellement
Dans le creux de tes bras, je céderai à la
Vie.
Mais avant ça, homme de l’Île,
Prends soin de toi...
le 04 septembre 2024
Deuxième version du poème « Toi et moi, toi sans moi » écrit le 02 octobre 2022