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Brandon Oct 2011
Chase the emerald fairy
Around the Eiffel Tower of France

Shadows swagger an acid dance
Of Hollywood trances and diamond glances

We’ll spout poetry beneath a glamoured moon amour
Drink whiskey and absinthe by the gallons
And wash it down with the finest wine
Grown from sultry ***** countryside

A poet’s star will drive jealousy mad
In famous graveyards of prostitutes and prose
Our night will be spent in gothic debauchery

Eyes once spoke the tale of flesh and lust
Pouting over torrentially voracious desires
Decadence deceived promises
Bewitched with voluptuous tongue

The playwright types at his typewriter
Typing funeral dirges of sitar and violin duels

The contravention of dawn’s chorus
Erupts behind curtains of pantomimes
Charms lost in the end of magnificent performances

Your whispers in my ear are the last I hope to hear
The last beautiful gasp of breath I hope to hear
Will be your whispers in my ear

(Death sits before his typewriter
pounding keys in a ravenous lunatic frenzy
electing the end to our story
we have no contribution
only dealt the parts we act upon
and our scripts to speak
)
Suivez la fée émeraude fastly
Autour de la Tour Eiffel de la France

Ombres à pied une danse d'acide
Des transes d'Hollywood et des regards de diamants

Nous allons la poésie sous un bec de glamour moon Amour
Buvez de whisky et l'absinthe par l'gallons
Et le laver avec le meilleur vin
Cultivé à partir de la campagne sensuelle *****

Star Un poète conduira jalousie folle
Dans les cimetières célèbres de prostituées et de la prose
Notre nuit sera passée dans la débauche gothique

Yeux fois parlé de l'histoire de la chair et la convoitise
boude plus voraces désirs torrentielle
Décadence trompés promesses
amoureux de la langue voluptueuse

Le dramaturge écrit à sa machine à écrire
Chants funèbres typage des duels de sitar et au violon

La violation de choeur aurore
Éclate derrière des rideaux de pantomimes
Charms perdu dans la fin des spectacles magnifiques

Votre murmure à mon oreille sont les derniers J'espère entendre
Le dernier souffle de souffle belle J'espère entendre
Sera votre murmure à mon oreille

(* Mort est assis devant sa machine à écrire
martelant les touches dans une frénésie folle voraces
élire à la fin de notre histoire
nous avons rien à dire
ne portait que sur les pièces que nous agir sur
et de nos scripts de parler *)
Jayden Kennedy Nov 2012
there’s a streetlamp on an avenue,

it throws out tiny galaxies of light.

they falter as they reach the outer layers of the cobblestone highway.

the light dances in a soft ballet with the shadows -

a plié that picks the innocence out of allies,

a pirouette that smiles at your doorway.

you might be slumped behind it

pretending the rugged wood is everyone it isn’t.

i hope you are.

if you are slumped behind that doorway,

with the light and dark dancing to a thousand phonographs,

i might be able to imagine you as someone who didn’t need a door.

someone who could take a door and see it as a door;

not a mother,

or a dog,

or a soundtrack,

or a piece of set.

i could imagine that you haven’t become a dramaturge,

that instead you see every movement and static implication

as crushingly real.

i would be able to watch reality wring your chest,

grind at your ribcage,

and that would hurt less -

watching you be torn apart and ground to dust

at the same time

by a reality that hates us both.

it would be the tiniest bit better,

because i can help you fight anything.

i can sand beside you and at least allow my remains to become dust as yours will

and we can blow down the streets together

and be stuck in the cracks together

but i won’t help you fight yourself.

if you hate yourself, i have to let you do it alone
Peste
J'hiberne jusqu'à ce qu'il soit temps, perfide,
Limpide
Contemplez-moi, impies,
Le jour du jugement est ici !
Courez par centaines,
Car seule la quarantaine
Peut vous soigner.
Peut vous sauver,
Seul l'exil
De la prévisibilité infernale de la ville

J'ai arraché les pétales de toutes les fleurs
Des cloches sonnent à toutes les heures
Pour ceux qui sont malades de pleurs,
Que ne peuvent soigner aucun docteur.

Je rempli les terroirs,
Je gratte les fumoirs
Je suis le tout,
Je suis le fou

Guerre
Je suis le vouloir
Je suis le pouvoir
Mourrez sous la loi martiale
Souffrez de la vie impartiale
Macabre moulin à viande tendre
Dans un champ fertilisé à la cendre
Le Minos des temps modernes,
Que l'on nourrit de notre jeunesse
Consomme, vorace comme en ivresse
Consume nos amis et nos frères,
Salit nos soeurs et nos terres

Les mains tachées du sang des atrocités
Que l'on regrette un fois revenue la lucidité
Personne ne nous détruits mieux que nous-même
Personne n'a jamais été sauvé dès son baptême

Je tue les espoirs
Je vole les avoirs
Je suis lucide,
Livide

Famine
Je suis le rat dans les geôles
Je n'ai plus de contrôle
Même si je fuis ailleurs,
On me ronge de l'intérieur !
Sauvez-moi de cet insatiable creux !
Je salive de tous mes yeux
À la vue de nourritures fines
Dont je suis en manque, j'imagine
La vie n'est que désirs,
Bonheur, l'excès et son plaisir

Que ne ferait pas un homme pour ne pas rater son train
Quand il se meurt, et qu'on lui promet un bout de pain ?
Que ne ferait pas un homme quand il est seul et qu'il a faim
Quand de l'intérieur il meurt, et qu'il besoin de soin ?

Je vide les armoires,
Je gratte les contoires
Je suis le vide
Je suis l'avide

Mort
La limpide clarté
La déchirante pureté
De la puissante nature,
Et de ses créatures
Les plus virtueuses,
Les plus malicieuses.
Célèbre dramaturge,
J'ai ce désir de purge,
De soulager des siècles d'agonie
Et ainsi cloître le cycle de la vie

Rien n'est aussi grandiose qu'un dernier coup de théâtre
Quand on est seule dans le silence de l'audience à l'amphithéâtre
Bien petite compensation pour avoir réprimé ses désirs
Que de pouvoir rêver un peu avant d'enfin s'endormir

Je vide les boudoirs
J'écarte le doute de revoir
Je meurs d’ennui, je suis mort,
Je meurtris la vie, je suis la mort

— The End —