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seychelles Jun 2023
The sadness in me is leaking out,
it’s on my foe’s hand, my friends’ arm,
I cried and I cry,
once again, those tears did not slip away.


It’s harder to breathe but you know this time- you’ll stay,
but you don’t want to.
Holding your breath in for 4 - 7 - 8 they said,
I held it in for like a minute and my body fights it-
but my body didn’t fight the chemical on the top floor,
or actually, it’s perfectly normal.
I am just a plumber who blames the leaking of the tank,
when I am the one who broke the taps,
leaking all the sadness,
splashing the blue on everyone who comes close and closer,
Blue and bluer.


The colour blue I painted is me asking for help,
silent scream, so loud- into people’s eardrums.
But somehow those who came near always got betrayed,
because I am a waste of time, a renegade, a ******* thing that fades,
even though I listen to everything they said-
but the voices in my head sang in unison
‘you are no good, the least you can do is be a nice friend to those helping hand but you’re still a needy ***** who only knows how to take but never give back’.
and I replied ‘Yeah maybe that’s true, maybe that’s right’
That’s why I should have left.


Because the truth is that I am incredibly selfish and guilty.
I am trapped between choking to death with those toxins
or splashing it out to a loved one.
At the last moment- when I was suffocating to death;
I realized that I am gonna die- I desperately begged for someone to come near
I begged them to say, to stay, not to be away.
At the same time, the voices in my head are louder
Using my mouth as a speaker,
Mouthing all the words I don’t know whether I meant to say.
Deepen into the core, choking on loved ones.


Yet again, I look at myself in despair.
Yet again, I said the same old sorry as I meant it but it means nothing.
Yet again, I crossed all the lines, I broke all the rules.
Yet again, I am blue because I hurt my close one, my closet one, my lifeline.


But in the end, what hurts me the most
is the fact that I am just another one of the bad friends,
bad employee,
bad daughter,
and also
a waste of
human being.
My intention was to survive and be good but in the end,
my action was
baseless,
useless,
worthless even.


To those who were painted with my blue,
I am sorry-
I tried but I am too full of sorrow.
I never meant to hurt you but still,
I did.
Didn’t mean to dump the whole bucket,
but you’re still wet
But rest assured that those will soonly dry,
no stains,
cos’ I shouldn’t stay.


I am deciding whether I stay or I stray,
Whether I fight or flight,
Whether I pray or I prey,
Whether I ride or rhyme,
Whether I live or laugh or love.
Hahaha, that’s too cringe.

Because
in order to live,
I must hold it in,
I must stop leaking the blue,

Because
in order to laugh,
I either find joy in my life,
or just look back at this pathetic so-called content.

Because in order to love,
I must leave.
Leaving this town,
press stop on the *******,
no more leaking the blues,
and rid me for good.

Because in order to continue this ride,
I must get better.
But here I am
rhyming the **** out of my feelings,
spraying the water that’s way too cold, it’s not chilling.

And nowadays, I pray for all of you now
because the wishes wouldn’t work for me
no more - I am too far.
I am a prey who prays and preys.

Lastly,
I am tired of the battle.
Thinking every day for a life
where I don’t have to fight
but it seems easier for me to flight.
Flight from all the circus,
the madness,
the_I-don’t-know-how-to-define or just call it life.
Flight from all of you,
my loved ones,
mon amies,
my best thing to ever happen to me
but have to bare me with a black dog that whispers my biggest insecurity


My biggest fear right now is that-
the sadness in me,
the sadness that is me.
The one that is eating me inside,
will crawl out,
eating up people I love.
Just to remind me I exist for no good,
to assure me to flight and to die.

This time, it’ll be for good.
This time, the tears will slip away.
and so will I.
this might be my best goodbye letter
Matalie Niller Jun 2012
Je suis tres bien
je pense,
mais aussi tres triste.
Je ne sais pas,
ma tete est tres comble de problemes,
comme
"porquoi je suis tres bizarre?"
ou
"a quel temp nous sommes manger?"
Tous mes amies sont tres belle
mais les garcons ne me pense pas,
ils aiment mes amies.
Je dis "d'accord"
mais je suis triste,
c'est possible je ne veule pas l'attention
mais je ne sais pas.
C'est possible
je suis un etranger.
Paul d'Aubin Jul 2016
A la terrasse du café «Le Matin» aux Carmes

(Dédié à Abder, Jean-Pierre et Toinou)

Le soleil était brûlant
Et la chaleur comme du plomb
Pas possible de rester à l'intérieur,
Dans l'étuve, alors je sorti
Me protéger sous un parasol,
ou ce qui en tenait lieu
Tenant le verre
De «coca-glaçons» a la main.
Les parasols tamisaient mal
L'ardeur du soleil.
Mais un Zéphyr nous donnait
un souffle de fraîcheur,
Si bienfaisante,
Que je commençais
A me sentir bien et être
moins oppressé par le rythme fou
la fureur et les violences
du Monde et à me réconcilier
avec cette myriade de visages
Si variés de l'humanité
parcourant, rapides et pressés
allez savoir pourquo ?  En ce
Dix-huit juillet,  la «rue des Filatiers».
Les demoiselles, courts vêtues.
Étaient ravissantes, en cet été,
Ou ne manquaient que les faunes,
décidés à les  séduire,
Et parfois, un éclair de chair
Entrevue, virevoltant, comme
un poisson volant.
Venait troubler mon calme
En aiguiser des désirs enfouis.
Je vis passer l'ami d'Abder
Étrangement pressé; je le hélais
Il me dit aller prendre son café Italien,
Et être enfin en vacances,
L'après-midi s'annonçait
Délicieuse et je commençais
A congédier tout stress
Et toute entrave à la délicieuse
Sensation de se sentir vivre,
Je me pris a songer aux lézards
Des rochers de notre Corse
Et aux chants des oiseaux.
Le temps, s'était comme arrêté
et l’ une horloge s’était cassée
Seul, s'imposait, à moi
L'impératif et le goût de vivre
Mais aussi de ressentir intensément,
cette sensation aiguë et finalement trop rare,
De se sentir vivre, partie prenante
Du rythme de la rue et de des flâneurs.
Je songeais à Jean-Sol Partre
A ces philosophies de l'existence
Qui sont, le Maître l’a dit: «un Humanisme»
Et à ce quartier des Carmes,
Enchanteur et fébrile,
que j'ai toujours aimé
pour sa variété de lumières
d'accents et de saveurs.
J'ai voulu durant de longs instants
pouvoir figer ce moment
Et à ce que les visages de la vie
restent si charmeurs et variés
J'avais face à moi ce bouquet de vie
s'écoulant à ce coin de rues
Devant le café «Le Matin»
Faisant assurément partie.
De mes bars préférés à Toulouse
Car l'on y voit passer
Tant d'inconnus et de figures amies.

Paul Arrighi
Une chambre qui ressemble à une rêverie, une chambre véritablement spirituelle, où l'atmosphère stagnante est légèrement teintée de rose et de bleu.

L'âme y prend un bain de paresse, aromatisé par le regret et le désir. - C'est quelque chose de crépusculaire, de bleuâtre et de rosâtre ; un rêve de volupté pendant une éclipse.

Les meubles ont des formes allongées, prostrées, alanguies. Les meubles ont l'air de rêver ; on les dirait doués d'une vie somnambulique, comme le végétal et le minéral. Les étoffes parlent une langue muette, comme les fleurs, comme les ciels, comme les soleils couchants.

Sur les murs nulle abomination artistique. Relativement au rêve pur, à l'impression non analysée, l'art défini, l'art positif est un blasphème. Ici, tout a la suffisante clarté et la délicieuse obscurité de l'harmonie.

Une senteur infinitésimale du choix le plus exquis, à laquelle se mêle une très-légère humidité, nage dans cette atmosphère, où l'esprit sommeillant est bercé par des sensations de serre-chaude.

La mousseline pleut abondamment devant les fenêtres et devant le lit ; elle s'épanche en cascades neigeuses. Sur ce lit est couchée l'Idole, la souveraine des rêves. Mais comment est-elle ici ? Qui l'a amenée ? quel pouvoir magique l'a installée sur ce trône de rêverie et de volupté ? Qu'importe ? la voilà ! je la reconnais.

Voilà bien ces yeux dont la flamme traverse le crépuscule ; ces subtiles et terribles mirettes, que je reconnais à leur effrayante malice ! Elles attirent, elles subjuguent, elles dévorent le regard de l'imprudent qui les contemple. Je les ai souvent étudiées, ces étoiles noires qui commandent la curiosité et l'admiration.

À quel démon bienveillant dois-je d'être ainsi entouré de mystère, de silence, de paix et de parfums ? Ô béatitude ! ce que nous nommons généralement la vie, même dans son expansion la plus heureuse, n'a rien de commun avec cette vie suprême dont j'ai maintenant connaissance et que je savoure minute par minute, seconde par seconde !

Non ! il n'est plus de minutes, il n'est plus de secondes ! Le temps a disparu ; c'est l'Éternité qui règne, une éternité de délices !

Mais un coup terrible, lourd, a retenti à la porte, et, comme dans les rêves infernaux, il m'a semblé que je recevais un coup de pioche dans l'estomac.

Et puis un Spectre est entré. C'est un huissier qui vient me torturer au nom de la loi ; une infâme concubine qui vient crier misère et ajouter les trivialités de sa vie aux douleurs de la mienne ; ou bien le saute-ruisseau d'un directeur de journal qui réclame la suite du manuscrit.La chambre paradisiaque, l'idole, la souveraine des rêves, la Sylphide, comme disait le grand René, toute cette magie a disparu au coup brutal frappé par le Spectre.

Horreur ! je me souviens ! je me souviens ! Oui ! ce taudis, ce séjour de l'éternel ennui, est bien le mien. Voici les meubles sots, poudreux, écornés ; la cheminée sans flamme et sans braise, souillée de crachats ; les tristes fenêtres où la pluie a tracé des sillons dans la poussière ; les manuscrits, raturés ou incomplets ; l'almanach où le crayon a marqué les dates sinistres !

Et ce parfum d'un autre monde, dont je m'enivrais avec une sensibilité perfectionnée, hélas ! il est remplacé par une fétide odeur de tabac mêlée à je ne sais quelle nauséabonde moisissure. On respire ici maintenant le ranci de la désolation.

Dans ce monde étroit, mais si plein de dégoût, un seul objet connu me sourit : la fiole de laudanum ; une vieille et terrible amie ; comme toutes les amies, hélas ! féconde en caresses et en traîtrises.

Oh ! oui ! Le Temps a reparu ; Le Temps règne en souverain maintenant ; et avec le hideux vieillard est revenu tout son démoniaque cortége de Souvenirs, de Regrets, de Spasmes, de Peurs, d'Angoisses, de Cauchemars, de Colères et de Névroses.

Je vous assure que les secondes maintenant sont fortement et solennellement accentuées, et chacune, en jaillissant de la pendule, dit : - « Je suis la Vie, l'insupportable, l'implacable Vie ! »

Il n'y a qu'une Seconde dans la vie humaine qui ait mission d'annoncer une bonne nouvelle, la bonne nouvelle qui cause à chacun une inexplicable peur.

Oui ! le Temps règne ; il a repris sa brutale dictature. Et il me pousse, comme si j'étais un bœuf, avec son double aiguillon. - « Et hue donc ! bourrique ! Sue donc, esclave ! Vis donc, damné ! »
Ariel Taverner Sep 2013
Tim loved playing games. He always pretended that he was a hero and that he killed all the evil monsters. He would stroll through an entire army of them with a sword and **** them. They could never hurt him! He was invincible!

One particular day after killing 6 amies he came across a differnet type of monster. This one was not like the others. It was bigger! It’s claws were sharper! It’s eyes were beyond evil! Despite himself Tim gave a shudder of fear. Then he charged and with one swipe of his sword scarlet blood splashed and the monster lay dead! For some reason Tim was tired, very tired! He looked across the land and saw an army of monsters. With the arrogance of a tyrant he charged!

they were all dead! He looked behind him. 7 armies of monsters, slaughtered like lambs , lay dead behind him. He didn’t know why he killed them and he felt empty and cold. His worst fears were at the front of his mind. Something about those eyes made him shiver! In a sudden urge of anger he screamed! It was then that he realized that he didn’t like this anymore. He wanted to stop, stop everything . he wanted to leave! Yet he merely killed another 3 armies!

He was so tired now! He had killed over 10 million monsters . he cried out to the sky because he was lonely and scared, but only his mind responded because nobody else was there. And he didn’t like it. His mind scared him!it told him things, things he didn’t want to hear or do. He became something he didn’t like. A body and a mind. They wee separate yet bonded. He retained control over a small part of his mind , but the rest was something else! He called it : GOD

“**** THEM!” screamed God
Although he didn’t want to, he did. God was strong and Tim was weak. So he layed about him with death, ruin, and destruction. He did it without thinking. He could barely think anyway. He didn’t really have a mind anymore .
“**** THEM” screamed God
With every new bunch of monsters god’s mental voice ripped through his body. Yet again he obeyed God. Against his will he obeyed him.

He sat. he could not do anything anymore.
“**** THEM, **** THEM ALL” shrieked God
Yet he just sat. he would **** no more. He wanted to leave. The monsters closed in, and he smiled. He found it funny. After killing 34 million monsters he only die at the hands of 3.
“PLEASE **** THEM” begged God
With a big smile on his face and happiness in his heart he said the one word he was never able of saying before.
NO!!

“GOD DIED JUST AS TIM LAUGHED AND CRIEDAT HIS OWN PAIN AND DEATH” said God
i know this is mainly for poetry but i had to write it
ShamusDeyo Dec 2015
The word escapes me
Hidden in the death and Carnage
Je veux pleuer pour Paris, Je suis Enraged
Shot Like Cattle at Slaughter, in a
Strange Night in Paris amid the Bistros
Voulez-vous etre mon amies Parisians
In the Night a Rose Cries Tears of Petals
Its Scent mingled with the smell of Gun Shells
And after all the feelings...the word escapes me


All the Work here is licensed under the Name
®SilverSilkenTongue and the © Property of J.Flack
Viva la France
Je veille, unique sentinelle
De ce grand palais dévasté,
Dans la solitude éternelle,
En face de l'immensité.

A l'horizon que rien ne borne,
Stérile, muet, infini,
Le désert sous le soleil morne,
Déroule son linceul jauni.

Au-dessus de la terre nue,
Le ciel, autre désert d'azur,
Où jamais ne flotte une nue,
S'étale implacablement pur.

Le Nil, dont l'eau morte s'étame
D'une pellicule de plomb,
Luit, ridé par l'hippopotame,
Sous un jour mat tombant d'aplomb ;

Et les crocodiles rapaces,
Sur le sable en feu des îlots,
Demi-cuits dans leurs carapaces,
Se pâment avec des sanglots.

Immobile sur son pied grêle,
L'ibis, le bec dans son jabot,
Déchiffre au bout de quelque stèle
Le cartouche sacré de Thot.

L'hyène rit, le chacal miaule,
Et, traçant des cercles dans l'air,
L'épervier affamé piaule,
Noire virgule du ciel clair.

Mais ces bruits de la solitude
Sont couverts par le bâillement
Des sphinx, lassés de l'attitude
Qu'ils gardent immuablement.

Produit des blancs reflets du sable
Et du soleil toujours brillant,
Nul ennui ne t'est comparable,
Spleen lumineux de l'Orient !

C'est toi qui faisais crier : Grâce !
A la satiété des rois
Tombant vaincus sur leur terrasse,
Et tu m'écrases de ton poids.

Ici jamais le vent n'essuie
Une larme à l'oeil sec des cieux.
Et le temps fatigué s'appuie
Sur les palais silencieux.

Pas un accident ne dérange
La face de l'éternité ;
L'Égypte, en ce monde où tout change,
Trône sur l'immobilité.

Pour compagnons et pour amies,
Quand l'ennui me prend par accès,
J'ai les fellahs et les momies
Contemporaines de Rhamsès ;

Je regarde un pilier qui penche,
Un vieux colosse sans profil
Et les canges à voile blanche
Montant ou descendant le Nil.

Que je voudrais comme mon frère,
Dans ce grand Paris transporté,
Auprès de lui, pour me distraire,
Sur une place être planté !

Là-bas, il voit à ses sculptures
S'arrêter un peuple vivant,
Hiératiques écritures,
Que l'idée épelle en rêvant.

Les fontaines juxtaposées
Sur la poudre de son granit
Jettent leurs brumes irisées ;
Il est vermeil, il rajeunit !

Des veines roses de Syène
Comme moi cependant il sort,
Mais je reste à ma place ancienne,
Il est vivant et je suis mort !
caroline royer Dec 2016
Nous sommes tes filles
nous t'honorons
par nos chants, par nos danses
nous te célébrons
à travers nos mots
nos rimes nos rires

Tu nous livre
ton inspiration
sur le souffle du vent
dans les feuillages
et ton message
porté par le son des tambours
dans des rythmes ethniques et éthiques
est un appel à nos âmes

Nos pieds se ressourcent
à ton contact
et prennent vie
par ta douce magie
Tu nous as faites
Femmes Argiles
Soeurs des Arbres
et du vivant
Tu nous portes en ton coeur
depuis des millénaires
nous couvant de ta bienveillance
Longue marche en avant des Enfants de la Terre

Nous nous rappelons
à notre essence première
dans tes sources cristallines
dans tes cascades émeraudes
où scintillent mille ondines
et lumières de fées
avec pour seules compagnes
des libellules amies
présentes en ces lieux
enchanteurs et enchantés
où se lève le voile de la vérité
Miroir de tout ton Amour
Pour l'infiniment petit
Toi qui est infiniment Grande

caro royer
C'était grande assemblée des Fées, pour procéder à la répartition des dons parmi tous les nouveau-nés, arrivés à la vie depuis vingt-quatre heures.

Toutes ces antiques et capricieuses Sœurs du Destin, toutes ces Mères bizarres de la joie et de la douleur, étaient fort diverses : les unes avaient l'air sombre et rechigné, les autres, un air folâtre et malin ; les unes, jeunes, qui avaient toujours été jeunes ; les autres, vieilles, qui avaient toujours été vieilles.

Tous les pères qui ont foi dans les Fées étaient venus, chacun apportant son nouveau-né dans ses bras.

Les Dons, les Facultés, les bons Hasards, les Circonstances invincibles, étaient accumulés à côté du tribunal, comme les prix sur l'estrade, dans une distribution de prix. Ce qu'il y avait ici de particulier, c'est que les Dons n'étaient pas la récompense d'un effort, mais tout au contraire une grâce accordée à celui qui n'avait pas encore vécu, une grâce pouvant déterminer sa destinée et devenir aussi bien la source de son malheur que de son bonheur.

Les pauvres Fées étaient très-affairées ; car la foule des solliciteurs était grande, et le monde intermédiaire, placé entre l'homme et Dieu, est soumis comme nous à la terrible loi du Temps et de son infinie postérité, les Jours, les Heures, les Minutes, les Secondes.

En vérité, elles étaient aussi ahuries que des ministres un jour d'audience, ou des employés du Mont-de-Piété quand une fête nationale autorise les dégagements gratuits. Je crois même qu'elles regardaient de temps à autre l'aiguille de l'horloge avec autant d'impatience que des juges humains qui, siégeant depuis le matin, ne peuvent s'empêcher de rêver au dîner, à la famille et à leurs chères pantoufles. Si, dans la justice surnaturelle, il y a un peu de précipitation et de hasard, ne nous étonnons pas qu'il en soit de même quelquefois dans la justice humaine. Nous serions nous-mêmes, en ce cas, des juges injustes.

Aussi furent commises ce jour-là quelques bourdes qu'on pourrait considérer comme bizarres, si la prudence, plutôt que le caprice, était le caractère distinctif, éternel des Fées.

Ainsi la puissance d'attirer magnétiquement la fortune fut adjugée à l'héritier unique d'une famille très-riche, qui, n'étant doué d'aucun sens de charité, non plus que d'aucune convoitise pour les biens les plus visibles de la vie, devait se trouver plus **** prodigieusement embarrassé de ses millions.

Ainsi furent donnés l'amour du Beau et la Puissance poétique au fils d'un sombre gueux, carrier de son état, qui ne pouvait, en aucune façon, aider les facultés, ni soulager les besoins de sa déplorable progéniture.

J'ai oublié de vous dire que la distribution, en ces cas solennels, est sans appel, et qu'aucun don ne peut être refusé.

Toutes les Fées se levaient, croyant leur corvée accomplie ; car il ne restait plus aucun cadeau, aucune largesse à jeter à tout ce fretin humain, quand un brave homme, un pauvre petit commerçant, je crois, se leva, et empoignant par sa robe de vapeurs multicolores la Fée qui était le plus à sa portée, s'écria :

« Eh ! madame ! vous nous oubliez ! Il y a encore mon petit ! Je ne veux pas être venu pour rien. »

La Fée pouvait être embarrassée ; car il ne restait plus rien. Cependant elle se souvint à temps d'une loi bien connue, quoique rarement appliquée, dans le monde surnaturel, habité par ces déités impalpables, amies de l'homme, et souvent contraintes de s'adapter à ses passions, telles que les Fées, les Gnomes, les Salamandres, les Sylphides, les Sylphes, les Nixes, les Ondins et les Ondines, - je veux parler de la loi qui concède aux Fées, dans un cas semblable à celui-ci, c'est-à-dire le cas d'épuisement des lots, la faculté d'en donner encore un, supplémentaire et exceptionnel, pourvu toutefois qu'elle ait l'imagination suffisante pour le créer immédiatement.

Donc la bonne Fée répondit, avec un aplomb digne de son rang : « Je donne à ton fils... je lui donne... le Don de plaire ! »

« Mais plaire comment ? plaire... ? plaire pourquoi ? » demanda opiniâtrément le petit boutiquier, qui était sans doute un de ces raisonneurs si communs, incapable de s'élever jusqu'à la logique de l'Absurde.

« Parce que ! parce que ! » répliqua la Fée courroucée, en lui tournant le dos ; et rejoignant le cortège de ses compagnes, elle leur disait : « Comment trouvez-vous ce petit Français vaniteux, qui veut tout comprendre, et qui ayant obtenu pour son fils le meilleur des lots, ose encore interroger et discuter l'indiscutable ? »
NGANGO HONORÉ Aug 2021
Nos papas ne sont pas une mesure de ce qu'il ont
Mais de ce qu'ils sont 


Si ont dit que l'herbe est verte chez le voisin
Je vous assure, qu'aussi vieux que ce dicton peut-être
On ne doit pas l'appliquer à nos papas
Ce sont des amours
Qui nous font passer par amour nous et nos mamans  avant tous, avant eux-mêmes

Ce sont des Héros
Et leur déguisement
C'est leur respect et leur engagement pour nôtre l'amélioration et celle de la société dans laquelle nous grandissons

Ils sont peut-être sévères et durs
Mais avouons aussi que nous sommes têtus
On veut refaire les mêmes erreurs
Et perdre le temps pourtant
Ainsi, nous agissons envers nous-mêmes

Même si en tant qu'ados nos hormones nous poussent à la désobéissance et nous conseillent plus les bandes d'amies
Ils ne nous diront jamais que nos amies nous aiment et se soucient de nous plus-que  notre papa

Alors qu'attends-tu pour aller embrasser ton papa et le serrer très fort maintenant

Je rends hommage à tous les papas du monde 
Que tout ceux qui nous ont laissé puissent Reposer en paix
Et continuer de veiller sur nous d'où ils sont

Je t'aime très fort papa❤
F.I.N 🙏🏽🙏🏽👍
Furieuse, les yeux caves et les seins roides,

Sappho, que la langueur de son désir irrite,

Comme une louve court le long des grèves froides,


Elle songe à Phaon, oublieuse du Rite,

Et, voyant à ce point ses larmes dédaignées,

Arrache ses cheveux immenses par poignées ;


Puis elle évoque, en des remords sans accalmies,

Ces temps où rayonnait, pure, la jeune gloire

De ses amours chantés en vers que la mémoire

De l'âme va redire aux vierges endormies :


Et voilà qu'elle abat ses paupières blêmies

Et saute dans la mer où l'appelle la Moire, -

Tandis qu'au ciel éclate, incendiant l'eau noire,

La pâle Séléné qui venge les Amies.
Je ne suis plus de ces esprits philosophiques,

Et ce n'est pas de morale que tu te piques

Deux admirables conditions pour l'amour

Tel que nous l'entendrons, c'est-à-dire sans tour

Aucun de bête convenance ou de limites,

Mais chaud, rieur - et zut à tous us hypocrites !


Aimons gaîment

Et franchement.


J'ai reconnu que la vertu, quand s'agit d'Elles,

Est duperie et que la plupart d'elles ont

Raison de s'en passer, nous prenant pour modèles :

Si bien qu'il est très bien de faire comme font

Les bonnes bêtes de la terre et les célestes,

N'est-ce pas ? prompts moineaux, n'est-ce pas, les cerfs prestes.


Aimons bien fort

Jusqu'à la mort.


Pratique mon bon conseil et reste amusante.

S'il se peut, sois-le plus encore et représente

Toi bien que c'est ta loi d'être pour nous charmer

Et la fleur n'est pas plus faite pour se fermer

Que vos cœurs et vos sens, ô nos belles amies...

Tête en l'air, sens au clair, vos « pudeurs » endormies,


Aimons dûment

Et verdement.
a mcvicar Feb 2018
de l'eau et d'huile;
nous étions les meilleures amies
mais non plus, c'est fini
20.2.18  /  j'ai appris à être toujours en changeant, cela fait la vie plus intéressant pour moi. ce haiku n'a aucune relation avec ma situation personelle, mais peut-être à l'avenir... je n'en veut pas
NGANGO HONORÉ Nov 2020
la vie nous impose des déchirures
déchirures contres lesquelles on ne peut passer outre
un tremblement terrible
qui  créé un revirement de situation
nous laissant profondément accablé

des entrée des sorties
des venues des allant
alors je m'habituerai jamais a des adieux
Quand il s'agit de quitter  des personnes précieuses
qui par leur gentillesse
nous ont marqué a vie
 comme au fer rouge
des personnes avec qui il fait bon vivre

Tous les matins les réveil se veut délectable
parce-qu'encore même un jour d'orage ils illumineront nos journées avec leur sourires
sans lesquelles une nuit se veut interminable
alors que dire d'un week-end

des amies vraies et sincères
mon papa dit souvent un mal pour un bien
alors un plus grand bien,
parce demain on se verra encore
demain nous appartient

THE LEGACY OF LEGENDARY LEGENDS
Les aurevoirs ne sont jamais faciles
Ryan O'Leary Dec 2018
Sherif She Cat is an Arab
transgender terrorist who
was invented by Macron.

He/She apparently had 27
offences, plus having made
ambidextrous hand grenades.

She Cat was born in Strasbourg
into a litter of Moroccan alley
felines that all went feral.

At the moment, Sherif She Cat
can't be found, no doubt rooting
behind a Poubelle avec ses amies.

Meanwhile, the vestiges of yellow
are being erased from the minds
of the moulded masses.

So the Do Ron Ron, can get on,
with being the Don, while the
peasants once more, buy the Con!

— The End —