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Gorba Mar 2020
Arrêter de vivre, pour ne pas mourir.
De Konstantinos Poalas.
S I N Dec 2019
En garde, grim reaper, Thou art
No match for me; the shade from thine
Wings will not cover my sun; I will not
Succumb to the swath of thy honed scythe;
Thy bony fingers shall not clasp my heart
And rip it from my breast, crushing ribs
And tearing skin to flakes and *****; I will
Not be an addition to thy pendants in
Thy closet; my life is mine and no one
Else’s; I did not choose to come to this
World and now thou sayest that I am no
Master upon my demise either; abyssward
From whence thou crawlest every time I
Charge thee to betake and lurk there in
Fear every time I stride by lest thy Perdition
Desirest thou to find; corrugate and shrink
And be no more thou foul fiend and dwelt
In the most far and unattainable nooks of
Visible universe and beyond and further
To be a stain no more upon the surface of
Elysium; and dare not to come back for
Swear I on the graves of all befallen that
No more shall crumble and resident the soil
To be a feast for worms and maggots;
No more shall deadmen walk; no more
Shall nooses be tighten and edges sharpen; No more shall battlecries of
Chief-tans resonant through the air
By the reverberations amplifying only
More and corrupting everything that it touches;
No more I say nor evermore nor e’en
A hundred nor a thousand years hereafter
Shalt thou straddle thy stallion and ride
With thy kin leaving nothing ye-after but
Decadence and misery and gloom; no
More shall I be the slave to thy sway; no more
Shall thou reapest the spikes of the field
Of Mankind; so hence I banish thee and
Willing to vow to defy every siege thou
Mayest plot; for to defend those of
A-kin to me is my holy duty that I
Determine to accomplish despite all
Thy charges; so ready to prepare
Thyself, Angel of Death, and come
And get what thou deservest from
The hand that wields the flaming sword,
For thy own death shall the very last  be
Ce n'est pas parce que
Ce sont des mots doux
Que
Les mots sont confits et éternels.
Les mots peuvent aussi bien être
Fumés,
Salés
Sans sel,
Cochons,
Tabous,
Amers ou aigres-doux.

Il y a des mots qui fondent dans la bouche
Comme des bonbons acidulés
Et d'autres qu'il faut mâcher
Consciencieusement
Pendant des heures
Pour qu'ils rendent leur jus de jade pressé.

D'autres qu'on congèle
Qu'on conserve dans l 'alcool
Ou le formol.

Il y a des mots qu'on préserve
Dans des réserves indigènes
Et d'autres qu'on fume à froid
Au bois de hêtre :
Tous meurent un jour ou l'autre
Sans crier gare
Dans un quart de soupir
De la même mort douce.

Il y a même les mots sans sel,
Fades,
Sans saumure,
Qui sont des nébuleuses
Des nids à étoiles
Qui piquent
Comme le piment et les fourmis rouges
Et qui vous embaument de mer lente
Aux alentours de la onzième heure.

Ceux-là comme les autres
Sont voués à disparaître de mort douce.
Cette petite mort en pente douce.

Et ils y vont en bégayant leur mot de passe
A travers les chemins de traverse
Dans le parc sous-marin de nos mémoires
Jusqu'à ce qu'ils trouvent leur place réservée
Au  cimetière des mots morts
De leur belle mort
De leur bonne mort
De leur petite mort.
Certains d'envie
Certains de crise cardiaque
Certains de soif
Certains de noyade
Certains de peur
Certains d'avoir trop vécu
Certains de faim
Certains de honte
Certains de n'avoir pas assez vécu
Certains de rire.
Quitterie Nov 2017
Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Hier encore la fête, les nombreux petits-fours,
Le sel des cacahuètes et le son des tambours.

Aujourd'hui qu'elle est **** la joie de Mariette :
Quelques restes de pain sur la table - des miettes -
Et des grains de raisins que grignotent les guêpes,
Quand le rouge du vin nous fait perdre la tête.

Ils cliquettent les rires et grelottent les os ;
Il chuinte le sabir des cages dans ce zoo :
Mariette et Amir sont partis tout là-haut
Sans même prévenir : j'en ai froid dans le dos.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Amir était poète, Mariette un amour.
Qui sait que la mort guette quand on a de l'humour ?

Hier, à la rivière, nous lancions des pierres,
Les canettes de bières et les traits de lumières
Éclairaient nos visages et plissaient nos regards :
Qui sait que les présages ressembl'nt aux nénuphars ?

Mariette portait ses jolies perles jaunes
Et son rire de Corte. Amir était un faune
Dont la longue crinière nous mettaient en chaleur.
Qu'ils étaient beaux et fiers : quand j'y pense je pleure

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
C'est une étrange valse, une valse à trois temps,
Celle du temps qui passe et te chasse, entêtant.

Hier, ce jour, demain : étourdissant manège
Aux chevaux de bois dur où je pleurais enfant.
Osselets de mes mains, et mes pieds dans la neige :
Quelle est cette blessure où s'épuise mon sang ?

Mariette pleurait et riait à la fois,
Qu'Amir aux yeux dorés nous raconte l'émoi
De leur premier baiser sous un bel amandier.
Leurs visages apaisés nous ont incendiés.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour...
AP May 2017
Un couloir de carrelage
Windows 95

Lumière turquoise
Mouette virtuelle

Soudain un glitch
Statue de marbre

Triste seul
Salle d'ordinateur

Il s'étrangle dans ses files
Si bien qu'il na jamais vu ses amis

Lunette de cristal
Serveur de ferraille

Larme du corps
Il y m'est tous ses efforts

Incompris lâche et tourmenté
Religion planqué

Tous à genoux devant lui
Hacker des PC inactif

Et modérateur soumis
Solitude parcourue de références

Incompris par les autres.
  Et admirer par les uns

Des yeux triste et pétillant le suivent
Pendouillent de droit à gauche

Le long de son câble Internet...

— The End —