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onlylovepoetry Jul 2016
for Sally, Bex and Tonya, Denel and my beloved

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gods do not seek forgiveness,
or comprehension,
desertion, desecration, ascension
or condemning condescension

but how how they crave
just a good conversation,
to get a word in edgewise,
a nice chat,
entrée à, la tête-à-tête,
entre deux, deluxe-amis

a casually talking,
absent of
words of need and beseech,
reason and causality,
and no I or We pronouns,
sans enunciations and annunciations,
false hopes for incarnations, incantations,
set asides for life's grievous aches
all human requests, and some of God's commandments
for now, set aside,
annulled

just a talk,
some repartee,
but mostly an open ear lent,
an early morn quiet listen
over tea (he/she) and coffee (me),
paying attention to
both sides of an interactive story

as recompense for my willingness to be,
his engaged counter party,
my mourning gloomier cloudiness,
quick exchanged for instant,
rising sunshine warming glorious

my vista
of a bay dancing
to Tchaikovsky Swan Lake ballet music,
deftly inserted between
an Agnus Dei and an Ave Maria

mood music he said,
and we chuckled,
he/she was god and orchestrated
my tastes,
Adele et Dudamel,
comprehending my undesirable apprehension,
by granting my needy wish for
poetic inspirational composition contentment

all exchanged,
for just a good listen,
no judgements, in either direction

I am the god of love,
the one who makes you weep,
when you study your beloved's rising chest,
each uplifted breast heaving,
a confirmation blessing,
that her life is present
for at least the next second,
ready for your magi adoration

be not fearful,
this day we talk only,
as I pass by,
I have no business to conduct,
on your island of sheltering redoubt,
but to engage and unburden
for even gods
are required to confess,
and aging godheads do adore
a human shoulder
upon to rest,
a great invention,
(If I may say so myself)
and to whom better to address
than my only love poetry
poète personnelle

here he off-guards me
with a favorite injection,
Samuel Barber's Adagio for Strings,
music so sweet that it never fails
to weaken my knees,
sweeping my eyes unto weeping
priming me with this first coat of
sounds so elementary soothing

he half-bows before me and says,


forgive me human, for I have sinned

in Dallas and Nice,
just this past week,
with forays here and there,
doing god's work

read your bitterness and struggle,
anger and forgiveness all in one crust,
furious curses and wails so plaintive,
my heavenly musicians weep from jealousy,
at the cries emanating from the fired fury song
of human hearts torn and love plundered

I am the god of love

and

the god of pain and all that is the

anti-love

(and to make me better understand,  
Schindler's List score, so sweetly,
he plays for me,
to clarify the atmosphere,
that death and love -
and the courage of understanding,
so oft go hand in hand)

write me a love poem for me,
no hymn or sonnet do I require,
for love is essence of forgive,
there is no perfect union,
that cannot stand,
with out this emotion of
conciliatory intermediation

tell me you understand
that the scales
of bereft befallen,
disparate chance interrupting randomized,
must periodic perforce
sometimes weigh more,
than the good of simple

balance tip that creative god spark within,
of which you write,
away from my bloodied, unsightly hand

write me one more love poem
a frisson semi-sweet and cleanly neat,
of good things sad,
but worthy of remembrance

you are not the first for this bequest to receive,
other poet's before and after,
will Jacob-wrestle with my angels,
battling to find the...

no matter

"my love to thee is sound sans crack or flaw"^

let your love poem
to me
be of whole healing,
for these disarrayed feelings
cannot forever persist,
the perfect balance you desire
is not on your Earth existent,
unobtainable

these cracks and flaws must and will come


and yet

love poems
will be our common language

and then he/she left,
leaving this poem behind,
born from my mind, yet,
carved on my skin,
written with the nib of my rib,
sealed and signed,
future undefined,
but dated upon my
cleansed hand's lifeline,
hand held outstretched
as if to say


“and yet"
^ "my love to thee is sound sans crack or flaw".
William Shakespeare

Sunday, July 17th 2016
8:42am
Anno ab incarnatione Domini
Paul d'Aubin Feb 2015
Pourrais-je un jour; réparer l'injustice
faite à mon père ?


Il fut à vingt ans caché par les bergers du village de Muna parmi de pauvres bergers qui vivaient aussi sainement que sobrement dans leur village parfumé de figuiers et sans route autre qu'un chemin à peine muletier quand l'ordre ****-fascistes tenait l'île sous sa coupe.  Puis mon père  fut mobilisé avec la jeunesse Corse apprit l'anglais sur le tas dans les forces françaises d'aviation formées alors aux Etats-Unis,
La guerre il fit l'école normale de «la Bouzareah» à  Alger puis nommé instituteur en Kabylie ou il rencontra et fut tout de suite Simone, amoureux de notre mère aussi institutrice mais native des Pyrénées,  nommée elle-aussi dans la vallée de la Soummam  ou débuta l'insurrection de la Toussaint 1954 (alors que j'avais sept mois et étais gardé par une nourrice Kabyle nommée Bahia). Mon père dont ses amis enseignants étaient pour la plupart  Corses ou Kabyles prit de sérieux risques en qualité de syndicaliste du SNI; «Libéral politique»   dans un temps porteur pour les  extrémismes et les surenchères   et donc à la fois cible potentielle des ultras des deux bords il n'hésita pas à  faire grève et m'amena manifester à Bougie/Bejaia, ou sur la route je vis une tête coupée qui me hante encore, lorsque sept inspecteurs d'Académie furent exécutés par l'O.A.S.

Nommé de l’hiver au grand froid de 1963, professeur de collège d'Anglais  dans le Comminges cher à son épouse, à Valentine, il n'avait pas encore le permis et sa fameuse  2 CV bleue qui devint légendaire et venait régulièrement nous voir Régis et moi,  qu'il pleuve et/ou  qu'il vente, sur une mobylette jaune.

Il perfectionna régulièrement son anglais tous les soirs en écoutant les programmes radios de la BBC et passa même à ses élèves  sur un magnétophone à banque qu’il avait acquis le succès des Beatles; "Yellow Submarine". Mais il ne comprit rien aux événements de 1968 qui heurtèrent sa vision structurée du Monde  et bouleversèrent tant ma propre vie. Qu'aurait-il pu comprendre, lui l'admirateur de l'homme du 18 juin à  cette  contestation anarchique et multiforme de l'institution scolaire  dans laquelle, il avait donné beaucoup de lui-même ?

Plus ****, ayant pris cette retraite, rare espace de Liberté personnelle, ce grand marcheur se mit enfin à parcourir de nouveau Maquis et Montagnes et ce n'est sur rentré **** le soir dans son humble demeure après avoir déjeuné d'une «bastelle» et d'un bout de fromage de "Giovan Andria «qu’il améliorait sa dans sa chambrette ayant sous les yeux le "dictionnaire de la Piève d'Evisa", pour redonner à la langue Corse sa beauté et sa dignité et restituer par ses propres mots choisis ce vrai temple de la nature et de la Beauté sauvage que forme cette île Méditerranéissime.

Paul Arrighi
Il s'agit d'un bref rappel entre prose , histoire et souvenirs poétiques d'enfance de mon pére André Arrighi ( Professeur d'Anflais) tel que je le perçois maintenant qu'il n'est plus .
Paul d'Aubin Dec 2016
L'Espoir, quand même et malgré tout !

( Une poésie, bien pour notre temps )

L'Espoir, c'est le sourire entrevu
Qui interrompt les plombs de l'injustice.
C'est Malraux s'efforçant de lever des avions
Dans une Espagne en feu, abandonnée, trahie
L’espoir, ce sont ces humbles que l'on ne voit jamais,
À qui l'on sourit et propose un projet commun,
L’Espoir ce sont l'abbé Pierre et Coluche, délaissant leur confort,
Pour dire que la faim et l'absence de toit sont indignes de sociétés qui se prétendent démocratiques,
L'Espoir c'est la patience de reprendre l'explication si une première leçon n'a pas portée ses fruits,
L'Espoir c'est rejeter toute forme d'exclusion fondée sur la race, le sexe, l'âge ou la manière de croire ou de ne pas croire,
L'Espoir c'est l'évêque d'Hugo, laissant repartir le forçat Jean Valjean,
L'espoir c'est abandonner toute forme de vengeance et penser que l’être peut toujours s'améliorer, m^me s'il n'y mets pas toujours du sien,
L'espoir c'est refuser de hurler avec la meute sur l'homme seul que les médias exhibent au carcan avant de le conduire au gibet sous les clameurs de haine des foules.
L'espoir c'est penser que l'obscur employé et le simple ouvrier peuvent trouver et proposer ses solutions plus simples et plus efficaces que celles abstraitement élaborées par le chef ou par le patron.
L'Espoir c'est refuser de voir piétiner la planète et de laisser sans rien dire prendre des risques insensés au motif que certains puissants savent mieux que nous tous et ont le savoir.
L'espoir c'est se sentir rouge de honte en voyant des SDF allongés sur des cartons et entourés de l'affection de leurs seuls chiens.
L'espoir c'est découvrir des nouvelles et des sons nouveaux et ressentir que ce jaillissement de sons est une plénitude de l’Esprit et des sens,
L'Espoir, c'est parier sur la création des êtres et l'action personnelle et collective pour faire reculer la part de contraintes de la rareté et la résignation à ce persistant malheur.
L'espoir c'est refuser la facilité de désigner un bouc émissaire pour masquer son propre égoïsme ou fuir ses responsabilités et l'impératif de justice.
L'espoir, c'est regarder le ciel qui luit et la feuille d'automne qui tournoie comme l'aurore d'un premier jour,
C'est penser aux souffrances visibles et invisibles des malades et savoir relativiser ses propres succès comme ses prétendus échecs,
L'espoir, c'est s'abstenir de croire que l’on se dire citoyen en se contentant de paresseusement voter en déléguant toute sa vigilance et son action propre tous les cinq ans,
L'espoir c'est se demander si l'on a toujours bien exploré toutes les solutions et toutes les voies pour sortir d'un conflit et ne pas faire perdre sa dignité à son adversaire,
L'espoir c'est refuser de s'endormir dans l'indifférence des autres et de se sentir acteur et transformateur dans l'aventure de la vie,
L'espoir c'est savoir rendre l'espoir et la Dignité à celles et ceux qui sont tombés et désespèrent.

Paul Arrighi
earbuds buzz,
indic of incoming friendly fire,
another love song,
hardly differing,
what’s the big deal?
uh oh, oh no,
only transformered into an ****** boy soon
to be out loud squealing

for that’s not the way a poet’s brain operates,
a surgical insertion of a poetic inquiry brings a repetitive inquisition's painful honesty
and a new commitment commission now inescapably upfront~facing

even for the
low priestly devotee of
only
love
poetry!

Has anyone ever said to you
I want to hold you forever?
Have you ever told anyone
I want to hold you forever?

oh my god!

the brain is racked, a fav torture of the self-
inquisitors, more awful than version physical,
my balance disturbed, my soul perturbed,
which the greater, my enabled loss or
my failure?


for a detailed search of history personnelle
(of course! it is a feminine noun)
registers no results, given or received,
the hurt of the how, can it be, OLP never
uttered this most greatest
declaration of love?


and then/there, by the River East, a most public place, old man is seen uncontrollably
weeping, a non-gendered English verb,
reported the New York Post
tabloid newspaper

small thanks, photo had my back bent,
my face remained hidden, but revealed agony
of the twisted prostrate figure leaning over
the railing as he rails like an exile
or a hostage

and there’s no answer forthcoming, no coverup, just an existential howling in
recognition that the opportunity has likely
disappeared, and the sky answers not
when begged



why me, why me, for the silence
is answer enough, never was I willing to
raise the gate protective, high enough to
stand before another, unclothed and
impurities revealed

surrender myself to accept or
give out or give in to
that most
wonderful risk


and the weeping
doesn’t cease,
it is doesn’t soothe
or ease,
for the division’s remainder
remains less than a
whole integer

how can I call myself,
only a love poet?

and I answer
my self
with a teary silence
of an unanswered
curse
October 2024
nyc
Le mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve,
Le gouffre à l'étambot,
La célérité de la rampe,
L'énorme passade du courant,
Mènent par les lumières inouïes
Et la nouveauté chimique
Les voyageurs entourés des trombes du val
Et du strom.

Ce sont les conquérants du monde
Cherchant la fortune chimique personnelle ;
Le sport et le confort voyagent avec eux ;
Ils emmènent l'éducation
Des races, des classes et des bêtes, sur ce vaisseau.
Repos et vertige
A la lumière diluvienne,
Aux terribles soirs d'étude.

Car de la causerie parmi les appareils, le sang, les fleurs, le feu, les bijoux,
Des comptes agités à ce bord fuyard,
- On voit, roulant comme une digue au-delà de la route hydraulique motrice,
Monstrueux, s'éclairant sans fin, - leur stock d'études ;
Eux chassés dans l'extase harmonique,
Et l'héroïsme de la découverte.
Aux accidents atmosphériques les plus surprenants,
Un couple de jeunesse s'isole sur l'arche,
- Est-ce ancienne sauvagerie qu'on pardonne ? -
Et chante et se poste.
NC Nov 2019
T’en qu’à vivre jusqu’à ma mort avec ce corps-là, autant commencer tout de suite à l’aimer à sa juste valeur.
Manque plus qu’à me convaincre à croire en ce principe.
Malgré moi victime d’une image et des mots salaces qu’elle engendre.
C’est bien beau de dire : « Une chance que Ashley Graham est là pour montrer que les rondeurs c’est magnifique aussi ! »
Pourtant personne ne m’a dit qu’il me trouvait belle.  
Quelle est la différence entre elle et moi?
Il faut que le monde entier décide en silence si je suis acceptable ou non pour qu’une personne puisse le crier haut et fort?
L’opinion personnelle n’a donc plus aucune importance?
Presque aussi absurde que de ne pas voter pour simple argument que son vote ne fera pas la différence.
Pour moi, sa fait toute la différence.
Dis toi qu’un bon mot entraîne un sourire.
Dis toi que tu peux être la cause d’un changement majeur pour n’importe qui, si tu oses parler.
Pourquoi n’avoir aucun filtre à la méchanceté et se bâillonner quand il est le temps de répandre le bonheur?
Speak up and loud please, we need more love in our words
Le mouvement de lacet sur la berge des chutes du fleuve,
Le gouffre à l'étambot,
La célérité de la rampe,
L'énorme passade du courant,
Mènent par les lumières inouïes
Et la nouveauté chimique
Les voyageurs entourés des trombes du val
Et du strom.

Ce sont les conquérants du monde
Cherchant la fortune chimique personnelle ;
Le sport et le confort voyagent avec eux ;
Ils emmènent l'éducation
Des races, des classes et des bêtes, sur ce vaisseau.
Repos et vertige
A la lumière diluvienne,
Aux terribles soirs d'étude.

Car de la causerie parmi les appareils, le sang, les fleurs, le feu, les bijoux,
Des comptes agités à ce bord fuyard,
- On voit, roulant comme une digue au-delà de la route hydraulique motrice,
Monstrueux, s'éclairant sans fin, - leur stock d'études ;
Eux chassés dans l'extase harmonique,
Et l'héroïsme de la découverte.
Aux accidents atmosphériques les plus surprenants,
Un couple de jeunesse s'isole sur l'arche,
- Est-ce ancienne sauvagerie qu'on pardonne ? -
Et chante et se poste.

— The End —