Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Terry O'Leary Sep 2015
1
Though still within our infancy,
we strive to thrive, but woefully
we flash and flaunt our 'primacy',
display our trophies pridefully.

Our terra firma ecstasy
destroys survival's harmony,
lays waste to life on land and sea.
Mankind, thy name is vanity!

By doubting Nature's regnancy,
defying laws with levity,
we strain our spheroid's symmetry
(perhaps a fatal fallacy?)

for, swallowed in the 'world of we',
we feed on vain insanity
with thoughts beyond eternity -
so strange when looked at mortally.

No use to seek a remedy
ensconced in ancient prophecy
for if not handled skillfully,
as clay we'll pay the penalty.

                              2
The Moguls rule with cruel decree,
control the crowds like puppetry,
pursuing greed addictively
with no accountability.

The wind, it reeks of Royalty
(awash in waves of perfidy)
while blowing ’cross the peasantry
(eclipsed in clouds of treachery).

The Queen, well steeped in snobbery,
sits, preening proud Her pedigree,
on throne of sculpted ebony
while sipping Sect immodestly;

to sate Her Regal Majesty,
a caviar clad canapé
is served with golden cutlery
by maidens bent submissively.

The King is bailed from bankruptcy
by Knaves who hoodwink artfully
the down-and-outer evictee
who wallows in their lenity.

Forsooth, the Money Monarchy
exalts the dollar dynasty
engaged in highway robbery
by Peacocks plumed in finery.

Yes, Jesters and the Fools agree
to truckle to duplicity
and laugh about it witlessly.
Long live the peon's penury!

                          3
To champion an oddity
(like two times twelve is fifty three)  
one reaches to theology
through paths of circularity.

In bygone trials of travesty
the doubters, draped in blasphemy,
endured the pain and agony
inflicted by the papacy.

Inspired by the Trinity
fanatics bent cosmology
in geocentric fantasy
while Bruno burned for heresy;

and aged women, randomly
accused of wicked witchery
by justice framed in infamy,
were racked and shown no clemency

That epoch of credulity
(when savants fostered sorcery
and practiced ancient alchemy)
arose in dark age quackery

as clerics dripping piety
(while raging, raving rabidly)
pervaded thralled society
with callous inhumanity;

'repent', they bellowed, 'verily,
forsake the world's iniquity,
live lives of want and chastity,
and give your gelt to God through me'.

                    4
The Masters make a mockery
of freedom and democracy
by holding down the uppity,
released from shackled slavery,

now fettered in a factory
else strewn across the Bowery,
still chained in bonds of bigotry,
immersed in seas of poverty.

And colliers, tapping balefully
in sunken-mine solemnity,
yet thrum a mournful monody
some call the digger's elegy.

To children, pale and raggedy
(behind a day of drudgery),
the boss man, oh so gallantly,
bestows a penny, niggardly;

though some are fed (belatedly),
their eyes recede in apathy
while bellies bulge, inflatedly,
with mothers watching, wretchedly.

When met with health adversity
or broken bone infirmity,
the pauper dangles helplessly
with no insurance policy;

and those engulfed in lunacy
are ailing blobs left floating free
in ******-dream obscurity -
a mired madhouse odyssey.

Ignoring mankind's unity,
the rich and poor dichotomy
breeds dismal doomed finality,
eventual nihility.

                        5
Renewing days of chivalry,
wild warriors fighting valiantly
bring freedom neath the gallows tree
while blending blood and burgundy

to toast the slaughtered enemy,
and so convince the colony
to cede with smile on bended knee
and yield her diamonds, silk and tea.

At first they call the cavalry
and then again the infantry,
so proudly primped in panoply,
with arms from finest armory

(embraced in hands so tenderly
bestow benign atrocity) -
and soon atomic weaponry
will extirpate posterity.

                          6
Misusing high technology
(to feed the face of gluttony)
depletes our Rock of energy,
now slowly dying thermally.

Our gadgets breathing CFC
fuel ozone holes' immensity
while cloud bursts, raining acidly,
wilt woods in their entirety,

and rivers, tainted chemically,
polluted biologically,
refill our cups methodically
and drown our souls organically.

Adjusting genes mechanically
may well blot out the bumble bee
annulling fruits' fecundity,
but brings big bucks reliably.

We wager perpetuity
to revel momentarily
in shadow-like obscurity
ignoring the futility,

but if we bet unknowingly
on fickle fate's contingency
and thereby act haphazardly
we're doomed to lose the lottery.

                 7
The modern day bureaucracy
abuses trust egregiously ,
embeds itself in obloquy
and offers no apology.

It paints the past in reverie
to camouflage the tendency
to strip away our privacy
which paves the path to tyranny.

With earlobes lurking furtively
that listen surreptitiously,
and eyeballs peering piercingly
we've lost cerebral sovereignty,

and those who dare to disagree
must hide away in secrecy
else crowd a black facility
(with water board anxiety).

                  8
Yes, sans responsibility,
our marble in this galaxy
will crumble in catastrophe
ere ever reaching puberty…
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
Obadiah Grey Jun 2010
Mi fatha

Mi fatha wer a miner,
a big owd man wer ee,
wi  an eart so bold it wer solid gold
en that wer plain te see,
al si thee yung un he wud sey
as off te pit eed trot,
mi mam ed never know if eed be
cumin bak or not.

**** denaby pit e wud gu
a dank en dusky hole,
twer not much gud fer a man like im
ee wer’nt a ****** mole!,

bak brekin werk wer hewin coyel
en freekinin dark en all,
en colliers werst neetmare
wer wen th roof ed fall,
trapt **** pits n’ha way tu dee
en that ah’m tellin thee,
tis gud advice tu stop up top
ah’l tell thee that fer free,

ah’l allus remember copper  
e cem a knocking
mi mam she fear’d werst
wen ah’la sudden
a flooda tears did berst,

n’ha th pit ed got mi fatha
ee wer’nt cumin om at all
twer th coliers werst neetmare
th roof.. ed ad.. a fall.

Alan nettleton.

translation for non yorkie's

My father was a miner
a great big man was he,
with a heart so bold
it was solid gold
and that was plain to see,
I’ll see you young one he would say
as off to the pit he’d trot,
my mother never knew
if he was coming back or not,
down denaby pit he would go
a dank and dusky hole,
it wasn’t much good for a man like him
he wasn’t a ****** mole,
back breaking work was hewing coal
and frightening dark and all,
the colliers worst nightmare
was when the roof would fall,
trapped down the pit is no way to die
and that I’m telling thee,
it’s good advice to stop up top
I’ll tell you that for free,
I’ll always remember the policeman
came a knocking,
my mother she feared the worst ,
when all of a sudden
a flood of tears did burst,
now the pit had got my father
he wasn’t coming home at all,
it was the colliers worst nightmare
the roof it had .....a fall.

Alan nettleton
antony glaser May 2012
Time runs through her promises
and discounts them
one by one
for such are these cart wheels
made to unravel the stony path
and yonder the Ash
jowl to cheek
their  longevity snaps
soiled by the wood-colliers

we tread  pebbles
that fornicate with the dead
laying  haphazardly
to unburden their endeavour,
de-fragmented
a Memory of un-feasibility
proclaims  the broken Path  
and purchased here for eternity
Hal Loyd Denton Sep 2012
He wore a wide brim hat

That and his other clothes dated him a character was crisscrossing our land was he human or angelic he
Seemed to be changeless it easy to trust someone who remains steady no matter what he will still say
The same thing it is called truth he even wrote it down in his travels he carries a flat leather case he
Hangs it down with a long ******* his side I was honored to read some of what he wrote the title on the
Page it said                                                       I Shall Not Want

He chose here to shift time and place but with the greatest regard and respect he wanted to speak to all
Americans and within the frame work of a people they could identify with and respect in the time of
John Wesley and George Whitfield there were a certain group of people here they are called miners
There they called them colliers of necessity John and George starting preaching in the open fields out in
The country side as George started preaching to a group that was gathered his booming voice carried
Undoubtedly close enough to the open holes that it was easily carried to those laboring below well it
Wasn’t long until the field was full of these blacked faced men and as this firebrand for God poured out
His soul revival fire leapt on all present but this was the sight hard working God fearing men stood
Before this preacher and as he expounded the love of the lamb butchered at Calvary rivulets of tears
made their way down those black faces and made the heart break to see the white tracks left as these
Honorable men found more than just back breaking work and toil with small rewards they found a love
That gave them equality peace a sense of being of unfathomable worth it all so was the greatest need
Of England she was coming apart at the seams because of the curse of Gin it had made its way into the
Church with the priest found lying drunk within its walls the scourge reached this level of contemptible
Behavior a young mother slays her child throws it in a ditch and then went and sold the clothes for Gin
What did righteous loving God do he sent his love into this cesspool it was heavy with his tears it was
Capable because of His awesome power it saved a nation tottering on the brink well what does that
Have to do with America we are not lost in that manner of madness he answers this way drugs alcohol
Deviant behavior in all of our history there hasn’t been such violence against women and children no one
Seems able to stem this tide and then we are financial slaves to a debt that staggers the mind this was in
The near political past but that can be like a soap opera stop watching for weeks and it’s still just the
Next Day and one time when politicians were baring their souls for the better of the country they said it
Takes a spiritual answer the intangibles these powerful entities will laugh and destroy as they were in
England it would have been a reordered world if it weren’t for God’s move in that country we need him
We have dirt and grime on our faces honest hard work but we find ourselves undercut by so much that
Is a travesty to decency it’s not slowing down it only picking up speed read history Rome fell and so many
Other powerful nations as well they perished from immoralities rot our soldiers and military wins
Because of a rear guard of praying people you want a future worth living for your selves your children
And your grand children this nation’s history has been built and succeeded on this bedrock and no other
Family altars at home and in the local church a man or a woman can attain no higher beauty than to
Bow in surrender to majestic love that makes them free and in turn it will free this nation from every
Chain that now has it bound the greatest power is love and you are its radiant recipient go in love and
Be victories the rest of this man’s journal will be decided by you individually that’s what America is
All about anyway what a privilege we have exorcise it!
The psychic was in any event
surprised, she looked into
her crystal ball, cast
a line of Tarot cards into
a deep blue tablecloth,
took my palm, to
read
between the lines of this life and
the silver sixpence which was insurance
for the things that happen
unexpectedly,


She read between the leaves
which formed a  leaf or
page
of
history and detailed things that only she could see but things I knew and told me of a drought to come, a plague, a heartbreak and some fun and Julie Hargreaves in the sun but that was back in '61 or maybe '62, she knew but wouldn't say and sixpence doesn't go so far,

The time declined my offer of a further reading and the psychic never said if
I'd upset or if there was some road where it was leading me and if so would it all end there.

Spend a moment and one more and every moment is the core of a moment yet to come, each minute moment as foretold, bold as brass and the psychic, such a pretty lass though she didn't see that herself and
couldn't tell me or wouldn't say and afterwards the passing of my day in Colliers Wood, felt good, felt fine, even though time had declined to interpret what was shown written in the lines upon my palm or in the bottom of the cup of cards.

I'm sure that time had meant no malice nor no harm, it's just a case of wait and see and what ever was and what will be and psychics drinking cups of tea and me minus a silver sixpence and none the wiser for the loss.
Edward Alan Feb 2017
we enter the forest
past Colliers Mills

as though it were a house
abandoned long before

each clearing, a new room
in a living mansion

the trunks of trees swell
and feel ancient

I sit up against one,
calling it my bedroom

I intend to stay forever—
we could be hermits

...

we wade in tall grass
bright young green

it smells fresh and warm
rises to our fingertips

when we emerge at last
on the path worn flat

we notice scores of ticks
climbing our legs,

brush them off in panic,
and never return
On donnait à Favart Mosé. Tamburini,

Le basso cantante, le ténor Rubini,

Devaient jouer tous deux dans la pièce ; et la salle

Quand on l'eût élargie et faite colossale,

Grande comme Saint-Charle ou comme la Scala,

N'aurait pu contenir son public ce soir-là.

Moi, plus heureux que tous, j'avais tout à connaître,

Et la voix des chanteurs et l'ouvrage du maître.

Aimant peu l'opéra, c'est hasard si j'y vais,

Et je n'avais pas vu le Moïse français ;

Car notre idiome, à nous, rauque et sans prosodie,

Fausse toute musique ; et la note hardie,

Contre quelque mot dur se heurtant dans son vol,

Brise ses ailes d'or et tombe sur le sol.

J'étais là, les deux bras en croix sur la poitrine,

Pour contenir mon cœur plein d'extase divine ;

Mes artères chantant avec un sourd frisson,

Mon oreille tendue et buvant chaque son,

Attentif, comme au bruit de la grêle fanfare,

Un cheval ombrageux qui palpite et s'effare ;

Toutes les voix criaient, toutes les mains frappaient,

A force d'applaudir les gants blancs se rompaient ;

Et la toile tomba. C'était le premier acte.

Alors je regardai ; plus nette et plus exacte,

A travers le lorgnon dans mes yeux moins distraits,

Chaque tête à son tour passait avec ses traits.

Certes, sous l'éventail et la grille dorée,

Roulant, dans leurs doigts blancs la cassolette ambrée,

Au reflet des joyaux, au feu des diamants,

Avec leurs colliers d'or et tous leurs ornements,

J'en vis plus d'une belle et méritant éloge,

Du moins je le croyais, quand au fond d'une loge

J'aperçus une femme. Il me sembla d'abord,

La loge lui formant un cadre de son bord,

Que c'était un tableau de Titien ou Giorgione,

Moins la fumée antique et moins le vernis jaune,

Car elle se tenait dans l'immobilité,

Regardant devant elle avec simplicité,

La bouche épanouie en un demi-sourire,

Et comme un livre ouvert son front se laissant lire ;

Sa coiffure était basse, et ses cheveux moirés

Descendaient vers sa tempe en deux flots séparés.

Ni plumes, ni rubans, ni gaze, ni dentelle ;

Pour parure et bijoux, sa grâce naturelle ;

Pas d'œillade hautaine ou de grand air vainqueur,

Rien que le repos d'âme et la bonté de cœur.

Au bout de quelque temps, la belle créature,

Se lassant d'être ainsi, prit une autre posture :

Le col un peu penché, le menton sur la main,

De façon à montrer son beau profil romain,

Son épaule et son dos aux tons chauds et vivaces

Où l'ombre avec le clair flottaient par larges masses.

Tout perdait son éclat, tout tombait à côté

De cette virginale et sereine beauté ;

Mon âme tout entière à cet aspect magique,

Ne se souvenait plus d'écouter la musique,

Tant cette morbidezze et ce laisser-aller

Était chose charmante et douce à contempler,

Tant l'œil se reposait avec mélancolie

Sur ce pâle jasmin transplanté d'Italie.

Moins épris des beaux sons qu'épris des beaux contours

Même au parlar Spiegar, je regardai toujours ;

J'admirais à part moi la gracieuse ligne

Du col se repliant comme le col d'un cygne,

L'ovale de la tête et la forme du front,

La main pure et correcte, avec le beau bras rond ;

Et je compris pourquoi, s'exilant de la France,

Ingres fit si longtemps ses amours de Florence.

Jusqu'à ce jour j'avais en vain cherché le beau ;

Ces formes sans puissance et cette fade peau

Sous laquelle le sang ne court, que par la fièvre

Et que jamais soleil ne mordit de sa lèvre ;

Ce dessin lâche et mou, ce coloris blafard

M'avaient fait blasphémer la sainteté de l'art.

J'avais dit : l'art est faux, les rois de la peinture

D'un habit idéal revêtent la nature.

Ces tons harmonieux, ces beaux linéaments,

N'ont jamais existé qu'aux cerveaux des amants,

J'avais dit, n'ayant vu que la laideur française,

Raphaël a menti comme Paul Véronèse !

Vous n'avez pas menti, non, maîtres ; voilà bien

Le marbre grec doré par l'ambre italien

L'œil de flamme, le teint passionnément pâle,

Blond comme le soleil, sous son voile de hâle,

Dans la mate blancheur, les noirs sourcils marqués,

Le nez sévère et droit, la bouche aux coins arqués,

Les ailes de cheveux s'abattant sur les tempes ;

Et tous les nobles traits de vos saintes estampes,

Non, vous n'avez pas fait un rêve de beauté,

C'est la vie elle-même et la réalité.

Votre Madone est là ; dans sa loge elle pose,

Près d'elle vainement l'on bourdonne et l'on cause ;

Elle reste immobile et sous le même jour,

Gardant comme un trésor l'harmonieux contour.

Artistes souverains, en copistes fidèles,

Vous avez reproduit vos superbes modèles !

Pourquoi découragé par vos divins tableaux,

Ai-je, enfant paresseux, jeté là mes pinceaux,

Et pris pour vous fixer le crayon du poète,

Beaux rêves, possesseurs de mon âme inquiète,

Doux fantômes bercés dans les bras du désir,

Formes que la parole en vain cherche à saisir !

Pourquoi lassé trop tôt dans une heure de doute,

Peinture bien-aimée, ai-je quitté ta route !

Que peuvent tous nos vers pour rendre la beauté,

Que peuvent de vains mots sans dessin arrêté,

Et l'épithète creuse et la rime incolore.

Ah ! Combien je regrette et comme je déplore

De ne plus être peintre, en te voyant ainsi

A Mosé, dans ta loge, ô Julia Grisi !
Adieu, puisqu'il le faut ; adieu, belle nuit blanche,

Nuit d'argent, plus sereine et plus douce qu'un jour !

Ton page noir est là, qui, le poing sur la hanche,

Tient ton cheval en bride et t'attend dans la cour.


Aurora, dans le ciel que brunissaient tes voiles,

Entrouvre ses rideaux avec ses doigts rosés ;

O nuit, sous ton manteau tout parsemé d'étoiles,

Cache tes bras de nacre au vent froid exposés.


Le bal s'en va finir. Renouez, heures brunes,

Sur vos fronts parfumés vos longs cheveux de jais,

N'entendez-vous pas l'aube aux rumeurs importunes,

Qui halète à la porte et souffle son air frais.


Le bal est enterré. Cavaliers et danseuses,

Sur la tombe du bal, jetez à pleines mains

Vos colliers défilés, vos parures soyeuses,

Vos dahlias flétris et vos pâles jasmins.


Maintenant c'est le jour. La veille après le rêve ;

La prose après les vers : c'est le vide et l'ennui ;

C'est une bulle encore qui dans les mains nous crève,

C'est le plus triste jour de tous ; c'est aujourd'hui.


Ô Temps ! Que nous voulons tuer et qui nous tues,

Vieux porte-faux, pourquoi vas-tu traînant le pied,

D'un pas lourd et boiteux, comme vont les tortues,

Quand sur nos fronts blêmis le spleen anglais s'assied.


Et lorsque le bonheur nous chante sa fanfare,

Vieillard malicieux, dis-moi, pourquoi cours-tu

Comme devant les chiens court un cerf qui s'effare,

Comme un cheval que fouille un éperon pointu ?


Hier, j'étais heureux. J'étais. Mot doux et triste !

Le bonheur est l'éclair qui fuit sans revenir.

Hélas ! Et pour ne pas oublier qu'il existe,

Il le faut embaumer avec le souvenir.


J'étais. Je ne suis plus. Toute la vie humaine

Résumée en deux mots, de l'onde et puis du vent.

Mon Dieu ! N'est-il donc pas de chemin qui ramène

Au bonheur d'autrefois regretté si souvent.


Derrière nous le sol se crevasse et s'effondre.

Nul ne peut retourner. Comme un maigre troupeau

Que l'on mène au boucher, ne pouvant plus le tondre,

La vieille Mob nous pousse à grand train au tombeau.


Certes, en mes jeunes ans, plus d'un bal doit éclore,

Plein d'or et de flambeaux, de parfums et de bruit,

Et mon cœur effeuillé peut refleurir encore ;

Mais ce ne sera pas mon bal de l'autre nuit.


Car j'étais avec toi. Tous deux seuls dans la foule,

Nous faisant dans notre âme une chaste Oasis,

Et, comme deux enfants au bord d'une eau qui coule,

Voyant onder le bal, l'un contre l'autre assis.


Je ne pouvais savoir, sous le satin du masque,

De quelle passion ta figure vivait,

Et ma pensée, au vol amoureux et fantasque,

Réalisait, en toi, tout ce qu'elle rêvait.


Je nuançais ton front des pâleurs de l'agate,

Je posais sur ta bouche un sourire charmant,

Et sur ta joue en fleur, la pourpre délicate

Qu'en s'envolant au ciel laisse un baiser d'amant.


Et peut-être qu'au fond de ta noire prunelle,

Une larme brillait au lieu d'éclair joyeux,

Et, comme sous la terre une onde qui ruisselle,

S'écoulait sous le masque invisible à mes yeux.


Peut-être que l'ennui tordait ta lèvre aride,

Et que chaque baiser avait mis sur ta peau,

Au lieu de marque rose, une tache livide

Comme on en voit aux corps qui sont dans le tombeau.


Car si la face humaine est difficile à lire,

Si déjà le front nu ment à la passion,

Qu'est-ce donc, quand le masque est double ? Comment dire

Si vraiment la pensée est sœur de l'action ?


Et cependant, malgré cette pensée amère,

Tu m'as laissé, cher bal, un souvenir charmant ;

Jamais rêve d'été, jamais blonde chimère,

Ne m'ont entre leurs bras bercé plus mollement.


Je crois entendre encore tes rumeurs étouffées,

Et voir devant mes yeux, sous ta blanche lueur,

Comme au sortir du bain, les péris et les fées,

Luire des seins d'argent et des cols en sueur.


Et je sens sur ma bouche une amoureuse haleine,

Passer et repasser comme une aile d'oiseau,

Plus suave en odeur que n'est la marjolaine

Ou le muguet des bois, au temps du renouveau.


Ô nuit ! Aimable nuit ! Sœur de Luna la blonde,

Je ne veux plus servir qu'une déesse au ciel,

Endormeuse des maux et des soucis du monde,

J'apporte à ta chapelle un pavot et du miel.


Nuit, mère des festins, mère de l'allégresse,

Toi qui prêtes le pan de ton voile à l'amour,

Fais-moi, sous ton manteau, voir encore ma maîtresse,

Et je brise l'autel d'Apollo, dieu du jour.
Gradiva, c'est moi
Kamadeva,
Ecoute ton roi !
Il est moins huit
Dans huit minutes
Huit petites minutes
Ce sera l'heure
Le jour va croître de ton plus long pas d'oie
Ce sera alors l'heure du solstice d'été,
L'heure bénie où les vierges éternelles dansent dans les bois
Avec le soleil sans corps qui dort au fond des loups .
L 'heure, Gradiva, où tu devras passer le témoin
Le pied droit horizontal campé sur sa voûte plantaire
Le pied gauche vertical comme ancré à ses orteils

Comme chaque mois de juin
En ces jour et heure
J'accomplis ma promesse solennelle
J'accède à ta prière
Je te libère pour huit heures
De ce bas-relief de marbre blanc de Carrare
Cette prison où j'ai sculpté jadis ta démarche rare.

T'en souviens tu ?

Tu marchais alors, svelte et alerte
Et l'air sous tes pas se dérobait
Et chantait. Tu paraissais danser
Flotter sur un nuage de cendre
Et tu riais à gorge déployée
Et ton ombre était lustrée de la semence du soleil.

Tu sentais l'amour et le plaisir resplendissait et rejaillissait
En rosée ardente sur mon royaume
Tu tourbillonnais et nue sous ta robe de satin
Tu étais Vénus, tu étais Vésuve.
Tu chaussais du 38, si je ne m'abuse.

Dans huit minutes ce sera au tour de Rediviva
La Reine Pédauque de surgir en arabesques du royaume de Perséphone
Et d'assumer la garde de ta danse immobile
De ressusciter en tes lieux et place l'envol de oiseau de feu
Pour juste ces quelques heures nocturnes.

Pendant que Gradiva éternellement pétrifiée dans sa marche
Brillera de sa langueur immortelle et lascive
Profite de cet instant de liesse du solstice d'été
Dans huit minutes le soleil tombera des nues
Dans huit minutes il fera noir.
Jette au diable ces habits de deuil
Et mets tes colliers blancs et bleus
Pour couronner tes chevilles.

Va, vole, virevolte et décolle, ma mortelle,
Marche en long en large et en travers
Redeviens Arria Marcella, l'orchidée Volcanique et sage,
Descendante millénaire des Aglaurides,
Filles d'Aglaure et Cecrops,
Aglaure fille, Hersé et Pandrose
Viens voltiger dans la cendre chaude et familière.
De l'ombre de tes soeurs et foule Majestueuse les pieds fardés
La forêt frivole. De cette nuit au pied du volcan
On a vue sur la mer
Et sur les îles.
Marche entre les coquillages et les pierres de rosée
Et que ta musique résonne comme le chant de la houle
Entre pins sylvestres et cocotiers
Portée par le cyclone tantrique qui s'annonce
Escorté de ses oiseaux funambules.

Ton pied gauche est un hexamètre dactylique
Et le droit un pentamètre iambique
Déambule, c'est ta nuit, c'est notre nuit,
C'est la nuit nue
Et nu-pieds
Eclaire-la de ton soleil intime
Ton aura lentement emmagasinée

De pas, chants et sève
sur ta chair de pierre
A longueur d'année

Gradiva, c'est moi
Kamadeva,
Ecoute ton roi !
Il est moins huit
Dans huit minutes
Huit petites minutes
Ce sera l'heure
Des feux de joie.
(À Villiers de l'Isle-Adam)

Dans un palais, soie et or, dans Ecbatane,
De beaux démons, des satans adolescents,
Au son d'une musique mahométane,
Font litière aux Sept Péchés de leurs cinq sens.

C'est la fête aux Sept Péchés : ô qu'elle est belle !
Tous les désirs rayonnaient en feux brutaux ;
Les Appétits, pages prompts que l'on harcèle,
Promenaient des vins roses dans des cristaux.

Des danses sur des rythmes d'épithalames
Bien doucement se pâmaient en longs sanglots
Et de beaux choeurs de voix d'hommes et de femmes
Se déroulaient, palpitaient comme des flots.

Et la bonté qui s'en allait de ces choses
Était puissante et charmante tellement
Que la campagne autour se fleurit de roses
Et que la nuit paraissait en diamant.

Or, le plus beau d'entre tous ces mauvais anges
Avait seize ans sous sa couronne de fleurs.
Les bras croisés sur les colliers et les franges,
Il rêve, l'oeil plein de flammes et de pleurs.

En vain la fête autour se faisait plus folle,
En vain les Satans, ses frères et ses soeurs,
Pour l'arracher au souci qui le désole,
L'encourageaient d'appels de bras caresseurs :

Il résistait à toutes câlineries,
Et le chagrin mettait un papillon noir
A son cher front tout brûlant d'orfèvreries.
Ô l'immortel et terrible désespoir !

Il leur disait : " Ô vous, laissez-moi tranquille ! "
Puis, les ayant baisés tous bien tendrement,
Il s'évada d'avec eux d'un geste agile,
Leur laissant aux mains des pans de vêtement.

Le voyez-vous sur la tour la plus céleste
Du haut palais avec une torche au poing ?
Il la brandit comme un héros fait d'un ceste,
D'en bas on croit que c'est une aube qui point.

Qu'est-ce qu'il dit de sa voix profonde et tendre
Qui se marie au claquement clair du feu
Et que la lune est extatique d'entendre ?
"Oh ! je serai celui-là qui créera Dieu !

"Nous avons tous trop souffert, anges et hommes,
De ce conflit entre le Pire et le Mieux.
Humilions, misérables que nous sommes,
Tous nos élans dans le plus simple des voeux.

"Ô vous tous, ô nous tous, ô les pécheurs tristes,
Ô les gais Saints, pourquoi ce schisme têtu ?
Que n'avons-nous fait, en habiles artistes,
De nos travaux la seule et même vertu ?

"Assez et trop de ces luttes trop égales !
Il va falloir qu'enfin se rejoignent les
Sept Péchés aux Trois Vertus Théologales !
Assez et trop de ces combats durs et laids !

"Et pour réponse à Jésus qui crut bien faire
En maintenant l'équilibre de ce duel,
Par moi l'enfer dont c'est ici le repaire
Se sacrifie à l'amour universel !"

La torche tombe de sa main éployée,
Et l'incendie alors hurla s'élevant,
Querelle énorme d'aigles rouges noyée
Au remous noir de la fumée et du vent.

L'or fond et coule à flots et le marbre éclate ;
C'est un brasier tout splendeur et tout ardeur ;
La soie en courts frissons comme de l'ouate
Vole à flocons tout ardeur et tout splendeur.

Et les Satans mourants chantaient dans les flammes,
Ayant compris, comme s'ils étaient résignés.
Et de beaux choeurs de voix d'hommes et de femmes
Montaient parmi l'ouragan des bruits ignés.

Et lui, les bras croisés d'une sorte fière,
Les yeux au ciel où le feu monte en léchant,
Il dit tout bas une espèce de prière,
Qui va mourir dans l'allégresse du chant.

Il dit tout bas une espèce de prière,
Les yeux au ciel où le feu monte en léchant...
Quand retentit un affreux coup de tonnerre,
Et c'est la fin de l'allégresse et du chant.

On n'avait pas agréé le sacrifice :
Quelqu'un de fort et de juste assurément
Sans peine avait su démêler la malice
Et l'artifice en un orgueil qui se ment.

Et du palais aux cent tours aucun vestige,
Rien ne resta dans ce désastre inouï,
Afin que par le plus effrayant prodige
Ceci ne fût qu'un vain rêve évanoui...

Et c'est la nuit, la nuit bleue aux mille étoiles ;
Une campagne évangélique s'étend,
Sévère et douce, et, vagues comme des voiles,
Les branches d'arbre ont l'air d'ailes s'agitant.

De froids ruisseaux courent sur un lit de pierre ;
Les doux hiboux nagent vaguement dans l'air
Tout embaumé de mystère et de prière :
Parfois un flot qui saute lance un éclair.

La forme molle au **** monte des collines
Comme un amour encore mal défini,
Et le brouillard qui s'essore des ravines
Semble un effort vers quelque but réuni.

Et tout cela comme un coeur et comme une âme,
Et comme un verbe, et d'un amour virginal
Adore, s'ouvre en une extase et réclame
Le Dieu clément qui nous gardera du mal.
Ken Pepiton Mar 2023
This has a photo of a California Black Lizard
official name, sunning on a rock, but that's
in the modern novel medium, blog form.
mmmmaybe, baby, we do
grow old, past sixty-four and even more,
unbridled tongues, held silent, lo' monks,

listen, quiet, now, then, to now, then to when
listen to the Osprey fly over our valley to Yuma,

to the Chocolate Mountains, beyond the river,
the only river, running down the great crevice,
due to erosion from John Bunyan's Pauline ax,

a rift right across the heart of the land,
opened up the first Bright Angel Trail,
for there was no other way across the canyon.

And we had people, before, on that other side,

that happened, all around the globe, that hap,
the earth was struck, and struck another,
time and lost all its religion,
it was announct, we all sang along,
and some force pushed the edge of the sun,
in a single most malignant EMP burst relig-i-used
to beat al bound synenergy rationally, as knowledge
and life, root and branch, time and chance missed call
first shall be last, roll on, roll on down time orchard

lessons learned in lines of trees, you can imagine,
while alone, just be used to being in the sense we yoosta
call peace, or bliss, blah good blah, being right inside.
- breathing easy, not sleepy, no place to be.
When outside is just too hot or too cold.

Chaos reigns for days, and weeks and years, and
we can imagine, my kind, human kind, earth stock one.

We the deme, the interbreeding productive kind,
we who beat the dis-easing raging fever from eating
foul putrid rotting corpses, as would dogs, any dogs,
naturally,
we have such knowledge, said to be wild boys,
raised by wolves or Comanches… Grandma,
she did not know her people,
but she knew her place,
and made it perfect,
just right, she and her little dog, and relics
from a life that matched Saul Bellow's on earth,
though she was never widely read, she did leave
a greater legacy in terms of proper child minding.

Yep, minding is mighty
otherwise than rearin' n'raisin' hardgeenevahnegated
she said it, and she served such chicken at the
same table where we all ate, we was sorta colored
because my grandaddy fixed cars for folks mr leon
the jew who owned the Loma Vista in the Green Book,
befriended on collect calls, and sent Pop Boyett, said he
t' tow ya in, he'll send his boy Jim,
'be there drectly, jest don't fret none.
sit tight. Sundowns a ways yet.

yeah, I am white proud that my grand daddy was friends,
with ******* and injuns and jews, his customer's
including Charlie Lum, Mary's daddy, who used grandpa's

knack with stunted fruit trees, to bring peace and calm
into the environment, with a quarter acre lot back yard.

Living earth is in me, I ate my first mud pie, and liked
the laugh it got from whoever washed my mouth out.

I watched an uncle get his washed with soap, thus
learning how loudly to utter curses when being proven
beguiled by a will so sharp and thorny, nothing sweet
shall ever stick,
honey chile, tar baby, chocolate kisses, all a mud pie
made me remember, at a whim, in my dementing whiling
away

nothing needed doing more than not dragging grease
from the shop, past Grandma's back porch,
where the squeezed water tub always was soapy
enough to expose a little boy to sudden stripping
and brush scrubbing,

while she laughed,
and made them all laugh, as long as that junk yard
was apayin' the electric/


-- Coming in from a tinctured cuppaKuerig
Settled mind alligning old stitches in a tapestry,
not much sense can be made of Bayeux resolution

stitched in time to serve in tutorial classes
open to the masses, for your undivided attention

in silence, for the space of about a half an hour there.

Columbian, it says on the plastic waste,
mea culpa, mea maxima,
we suffer such silly easy living made much too easy,
I light the bowl with a focused rim jet quartering,
too easy to use the flower, to ask smoke a favor,

as to result
in a bounce back,
as the elanvital of my mountain pushes west winds
back into themselves
to form the ribs
of huge cloud forms that reform so
true to pattern proof, exhalent
of this wind
reflection off the ridges we live on,
vitalized by a DNA centric view
of stress or pressure, squeezing bests
from times as worst as worsts were then,

Vital tipping point that lets a spirit slip into the story.

Structure and content cata and ana, as we leave
that which our fruits produce, a cache of all we be

come and see, I said, okeh.
Proof by Synthesis/ Venter link, blink
-Craig Venter… GI imagine, we all can Google It,
in another window,
and find it not mystical in terms of who imagined this.
You realize whoever it was, it is yet done
dramatically as next years
stories, lightsped mind gluons
from last years tragedy we all can find,
sympathy puddles, lost allusions
to chances being once this line
was written
for no single pair of eyes, not mine, ours,
de-cartooned Madiera wine revival fly,
wise minding times retwining U to I,
leading down old fissures where
suddenlies occurred and we all recall, as if
some things in life after television are with us
-to this instant and
until we die, and leave our mystery religion lying ever after.
Twinkling a little,
winking
done did done, artificial art intuited involuntarily

Accidents, where by we live, U rhea re minding us,
there is something wishing to use us, as yousta be,
- so fine
thank you for your service, Turing and Von Neuman
The general and logical theory of automata…

"much less well understood" loop the tape,
loop it once,
and again, become the digital life Wolfram made,
flat land as real as Wildersmith ever projected it

Up against the wall, we pass through it all
and so on and so forth,
fighting phrases to fit the codescript initial intention,

in the immature tabernacle state,
a thousand atoms should be plenty,

make life from that, and all the scattered dust
of heavy metal stars that burned too fast
to eat up all the lithium.
- this is the bottom
A funda-lowest level, fundamental, puts us sensing
tips of our own tail, verily modeling
Ouroboros
in the womb as drawn to our imaginations with
Look Whose Talking Now! WOW
Haeckel and Jeckle, and L. Ron-ron didoo ronrun
Dianetics really gave Travolta therapist recollections
needed to over come the scorn
spewn on Urban Cowboy,
outside Texas and New York City.

We can tame the bucking machine, with no pistil.
No bull, boys and girls, we made sugar in Trinidad,
using the pistil of a bull to instill the will to learn
to live,
and let it be known, life abhors evil, it fails to hate,
that which has no use and piles as potential piles
of all we knew we needed to encode to become
XML, then the shifting database schema, Dinesh
D'Sousa, the metadata scraper with an MIT MBA.
Not the pundit.
He fed me this character trait, mind in order,
meets older orderly mind in mortal chaos, coping.

Feel his way past the message messenger collision,
caused in no insignificant way by poetry, and poets,
enthralled with taming textual dragons, lizard brain,

quick wits
to wot not with, per haps, haps as chance are us,
being lucky because we feel lucky,

monstors speak often one with another,
see the bull lizards crawl all over each other.

Smell that, mofa, smellmemo nofa fame fa fa fa me
lizard pheremone, so subtle after while.

Layin' out on the terrace, up above some granite
splashes from the wave that left the coastal range,

rising up from here, see it there, on googled earth,
take away the clouds and spin that globe,
like you are one of those named winds,
names you heard they called the wind; Mariah, and
Santa'na; Chinook and Roclydon and twisters
too many to name. Bringing dust to the Amazon,
to feed the hungry jungle, woken at the touch of waste
being made to feed once needless services, after,
the great lizard brains lost their minds in one fell swoop,
so they say,
they who strike the suckers, just below the root,
fine staffs are made from suckers broken off before blossom.

Orchard watches, as a young man, planless, saved, for sure,
but no assignment save this so-called fight of faith, for sure,

some people can be fed the kind of meat that forms soldiers,
from any man worth his salt, which, if it were ever a sin to gather
salt, say from the sides of the roads, where there's a plenty this spring,
why then I would think the concept of sin had passed its use by.
why,
I'd get the old pickup runnin' and take a flat blade shovel,
or, what was I thinkin'
not a type scooper, but a flat, scale-scraper shovel, there you go,
use a phrase arranger allowing such metaphors that morph to any tool.

Fluidbots in The Abyss, look it sees you seeing it, so what, was that new
when Nietzsche notict, tskt,
I trow not. But if it was then, it is not now, and that leaves me room
to say Freud imagined he knew things and his followers do as well.

Sometimes a cigar is a prop.
A stiff staff to lean on in a manifested dream interpreting schema
for ancient meta data shuffling,
the whole of all we know so far right now,
this being in which words act as though we know, we
at machine level code, being the internet, being a node, a nerve,
in the ever of ever since every thing, the whole truth thought impossible
but, to not imagine, thinking it at once,

it must be possible to tell, or why, in hell, aha, instant answer,

this is not hell, because if it was, I could not tell you the truth,
as Paul bore witness All Cretans are liars, I tell you the truth.

I bet my life, against any one of many, each experience as fable forms from,

those hang as moss in swampy tidal deltas, where rivers do not branch,
but open wide, another spring time in the Rockies, reaches all the way
to Burro Creek, down through all the Diablo Canyons in bad lands,
at the edges of the last great tsumamis that our satellitia see through centuries
and eons to when there was no thing made by man that could show him,
the Nazca Lines and our Blythe Intaglios.

In the world of artists at work, function descriptive sign making symbol
we agree, we be
come and see, sit beside our tiny fire, see, we have no words to say,
so we some times whistle and sound so much like a bird, a jay,
some one out there laughs he is my brother so he whistles better,

then every body laughs and shout PA PA PA papapapapapapa yah, way
cool, pa looks at his old walkabout friend,
he nods,
we grin, and go, well, when why was just a guest at our station,
in the core script lost,
left in the back of a black volkswagon,
who gave this boy a ride, from Santa Barbara, that strip,
I never paid enough mind to what they call it,
but it was lined with hitchhikers, they gave them rides,
and he was one of those who took PCH up and down,
a few times, spring of 1970, eventually, I imagine,
I would have been invited
to learn
at Esalen, what I could imagine doing about it.
The big? mark of the beast, the very knowledge forvidding one.

Cognosis infections sets in, but you know Jesus never sneezed,
and hees heest atuitionally
assumet' be wiping your excretions from your beard.

In the spirit, no offence, only words, no gestures, ups or downs,
rounds and rounds, teetering palms, tilting eyes, furled brow,
world class rime crimes tearing whole realities' religited ties, bows gnosis
knot release,
tricky three pole knot…

Magic, once, a few who knew, easily seemed so, read Twain,
and imagine your own, in dementia, joining other intentionally scattered
brains
informing conformist patterns that make our laughing echo
as medicine from men listening to grand fathers and uncles whistling
and laughing and little sister joining in, so grandma's sister does so, too,

woo hoo pretty soon its allusfools fullfilled dancing in the dark
where we can still feel the fire.

As a s aside, for science sake, I have reached a stage,
an effect in on or to or any of the hundred and fifty
or so pre
positions things can be, and become, formative,
logos, logical sense of saying something seems so,
if you have been at this stage, and wondered

what is it worth to say it is no secret and never was,
I use cannabis, and I read and write and function

as any writer in the days of Post and Colliers, n'such
had to believe was possible,

to create the creatures we see on television,
those were dime a dozen underground reds,
feeding fertlizer to minds subknowingly with science,
hidden persuaders, falsely called so, they were inyaface!

Fool, he follow the old weigh where heavy mean good,
real good, get down, to the ground feel the weight o'
oh momma did you know,
oh momma when did you start to show,

could you have let me be nothing but a bad draw, you
nevahnevahnevah gonna know now, but momma,

mam, where all good mommas gone, go on, you done,
you brought a heel into the world,
yes, ma'am.
a real snake stomping, preacher, kinda man, selling
salve, to soothe the transition, come the kingdom

due any day. What price you pay, what task you prefer
performance mandatory, in any sucha story
as this very one intends to be,
at a rate, cuneiform forming lets, say that,
this way
in an other time, one symbol to the thumbprint,
one per inch,
10 wpm during upload to ever from now.
Used just yoosta be we were tools.
"a used key is ever bright."
Images holding minimum 1000 words abound at Kenpepiton.com
Sois avare du moindre écart d'honnêteté.
Sois juste en détail. Voir des deuils, rire à côté,
Mentir pour un plaisir, tricher pour un centime,
Cela ne te fait rien perdre en ta propre estime,
Eh bien, prends garde. Tout finit par s'amasser ;
Des choses que tu fais presque sans y penser,
Vagues improbités parfois inaperçues
De toi-même, te font tomber, sont des issues
Sur le mal, et par là tu descends dans la nuit.
Un lourd câble est de fils misérables construit ;
Qu'est-ce que l'océan ? une onde après une onde ;
Un ver creuse un abîme, un pou construit un monde ;
C'est brin à brin que l'aigle énorme fait son nid ;
Un tas de petits faits peu scrupuleux finit
Par faire le total d'une action mauvaise.
Et d'atome en atome on empire, et l'on pèse,
Souvent, quand vient le jour du compte solennel,
En n'étant qu'imprudent, le poids d'un criminel.
Homme, la conscience est une minutie.
L'âme est plus aisément que l'hermine, noircie.
Le vrai sans s'amoindrir toujours partout entra.
Ne crois pas que jamais, parce qu'on les mettra
Dans les moindres recoins de l'âme, on rapetisse
La probité, l'honneur, le droit et la justice.
Devant les cieux qu'emplit un vague aspect d'effroi,
Sur tout, sans savoir qui, sans demander pourquoi,
Le philosophe pleure, aime, intercède, prie.
Il pense ; il sonde avec sa prunelle attendrie
Le mystère, et comprend que quelqu'un gémit là.
Il parle à l'infini comme Jean lui parla ;
Il y penche son âme et par cette ouverture
Répand un sombre amour sur la vaste nature ;
Il bénit à voix basse en marchant devant lui
Toutes les profondeurs de l'ombre et de l'ennui,
L'antre, l'herbe, les monts glacés, les arbres torses,
Les courants, les aimants, l'hydre aveugle des forces,
Les joncs tremblants, les bois tristes, les rochers nus,
L'air, l'onde, et le troupeau des monstres inconnus ;
Il console, incliné ; ce qui vit, ce qui souffre,
Et, tous les noirs captifs invisibles du gouffre,
Epars dans l'Être horrible aux effrayants halliers,
Enchaînés aux carcans ou tirant des colliers.
Il perçoit les soupirs des visions funèbres ;
Il console et secourt plus bas que l'animal ;
Tendre, il fait du bien, même à ce qui fait du mal ;
Sans distinguer sur qui tombent ses pleurs, lui-même
N'étant qu'une lueur flottant dans le problème,
Il prie, argile, chair, larve ; et semble un rayon
Aux sombres yeux ouverts dans l'expiation.
L'ardeur d'apaiser tout est sa sublime fièvre ;
Il va ! prophète ou non, qu'importe que sa lèvre
Ait ou n'ait pas le feu du céleste charbon !
Il sait bien qu'on l'entend, qu'il suffit d'être bon,
Et que les exilés rêvent la délivrance ;
Il passe en murmurant Espérance ! espérance !
Et toute la souffrance est un appel confus
A son coeur d'où jamais il ne sort un refus.

Le 19 juin 1839.
Dans un tronc d'angélique
J'ai creusé une cachette pour ma muse
Electro hyper sensible
Et j'ai béni de l'écume des anges
L'hippocampe qui haletait
À la proue de mon équipage.
Ma quille bien encastrée dans l'étrave
J'ai pris la mer étale à tout ballant
Vers la montagne d'eau
Où résident les ors des muses.
Des ondes amoncelées pleuvaient des perles lustrées
Des vertes, des bleues, des peacock,
Des pamplemousses, des aubergines
Et je ne voyais rien de leurs galipettes
Je cherchais l'or nu des mots sous la couette
Je ne voyais pas les perles offertes du silence
Je ne voyais pas les colliers, les coiffes, les parures, les couronnes tressées
Je cherchais le verbe fait chair dans les paillettes
Je ne voyais pas l'iris multicolore des regards mouillés
Je cherchais l'or, les carats
Je ne voyais pas dans la nuit force cinq
Etinceler l'once du sourire complice
Des dents de l'hippocampe
Qui me toisait derrière sa muselière
De perles et fougères
Exigeant que tel un orpailleur je fasse ripaille,
Que je me déchaîne sans délai
Au cœur de la nacre sacrée
Au cœur battant de la grâce
Bis repetita
Au nom du Roi
Bis repetita
Au nom de la Loi
Bis repetita
Au nom de la Foi
Bis repetita
Au nom des Muses.
Never found a colliery when I went to Colliers Wood and the wood had been turned into charcoal which I did not think was good,
so, basically, a wasteland, a waste of a space on the map,
I'm not going back to Colliers Wood,
I think that place is krap
Or çà, la belle fille,

Ouvrez cette mantille !

C'est trop de cruauté ;

Faites-nous cette joie

Que pleinement on voie

Toute votre beauté.


Apprenez-le, mignonne,

Quand le bon Dieu vous donne

Un corps aussi parfait,

C'est afin qu'on le sache,

Et c'est péché qu'on cache

Le présent qu'il a fait.


Aime-moi, je suis riche

Comme un joueur qui triche,

Comme un juif usurier :

On peut m'aimer sans honte,

La couronne de comte

Rayonne à mon cimier.


Je suis, comme doit faire

Tout fils de noble père,

Les usages anciens :

On m'encense à ma place ;

Mon prêtre, avant la chasse,

Dit la messe à mes chiens.


J'ai de beaux équipages,

Des valets et des pages

À n'en savoir le nom :

J'ai des vassaux sans nombre

Qui vont baisant mon ombre

Et portent mon pennon.


Soupèse un peu, la belle,

Cette lourde escarcelle,

Hé bien, elle est à toi !

Je veux que ma maîtresse

Fasse envie, en richesse,

À la femme d'un roi.


Tu rejettes mes offres ?

Allons, vide tes coffres,

Argentier de Satan !

Fais vite, ou je dépêche,

Juif, ta carcasse sèche

Au diable qui l'attend.


Des robes qu'on déploie,

De velours ou de soie,

Quelle est celle à ton goût ?

Ces riches pendeloques,

Qu'entre les doigts tu choques,

Prends, je te donne tout :


Colliers dont chaque maille

De cent couleurs s'émaille,

Magnifiques habits,

Beaux satins, fines toiles,

Brocarts semés d'étoiles,

Diamants et rubis !


Oui, pour t'avoir, la belle,

Si tu fais la rebelle,

J'engagerais mon bien...

- Merci, mon gentilhomme,

Reprenez votre somme,

J'ai tout donné pour rien.
Comme elle court ! voyez ! - Par les poudreux sentiers,
Par les gazons tout pleins de touffes d'églantiers,
Par les blés où le pavot brille,
Par les chemins perdus, par les chemins frayés,
Par les monts, par les bois, par les plaines, voyez
Comme elle court, la jeune fille !

Elle est grande, elle est svelte, et quand, d'un pas joyeux,
Sa corbeille de fleurs sur la tête, à nos yeux
Elle apparaît vive et folâtre,
A voir sur son beau front s'arrondir ses bras blancs,
On croirait voir de ****, dans nos temples croulants,
Une amphore aux anses d'albâtre.

Elle est jeune et rieuse, et chante sa chanson.
Et, pieds nus, près du lac, de buisson en buisson,
Poursuit les vertes demoiselles.
Elle lève sa robe et passe les ruisseaux.
Elle va, court, s'arrête, et vole, et les oiseaux
Pour ses pieds donneraient leurs ailes.

Quand, le soir, pour la danse on va se réunir,
A l'heure où l'on entend lentement revenir
Les grelots du troupeau qui bêle,
Sans chercher quels atours à ses traits conviendront,
Elle arrive, et la fleur qu'elle attache à son front
Nous semble toujours la plus belle.

Certes, le vieux Omer, pacha de Négrepont,
Pour elle eût tout donné, vaisseaux à triple pont,
Foudroyantes artilleries,
Harnois de ses chevaux, toisons de ses brebis,
Et son rouge turban de soie, et ses habits
Tout ruisselants de pierreries ;

Et ses lourds pistolets, ses tromblons évasés,
Et leurs pommeaux d'argent par sa main rude usés,
Et ses sonores espingoles,
Et son courbe damas, et, don plus riche encor,
La grande peau de tigre où pend son carquois d'or,
Hérissé de flèches mogoles.

Il eût donné sa housse et son large étrier ;
Donné tous ses trésors avec le trésorier ;
Donné ses trois cents concubines ;
Donné ses chiens de chasse aux colliers de vermeil ;
Donné ses albanais, brûlés par le soleil,
Avec leurs longues carabines.

Il eût donné les francs, les juifs et leur rabbin ;
Son kiosque rouge et vert, et ses salles de bain
Aux grands pavés de mosaïque ;
Sa haute citadelle aux créneaux anguleux ;
Et sa maison d'été qui se mire aux flots bleus
D'un golfe de Cyrénaïque.

Tout ! jusqu'au cheval blanc, qu'il élève au sérail,
Dont la sueur à flots argente le poitrail ;
Jusqu'au frein que l'or damasquine ;
Jusqu'à cette espagnole, envoi du dey d'Alger,
Qui soulève, en dansant son fandango léger,
Les plis brodés de sa basquine !

Ce n'est point un pacha, c'est un klephte à l'œil noir
Qui l'a prise, et qui n'a rien donné pour l'avoir ;
Car la pauvreté l'accompagne ;
Un klephte a pour tous biens l'air du ciel, l'eau des puits,
Un bon fusil bronzé par la fumée, et puis
La liberté sur la montagne.

Le 14 mai 1828.
We can all be superstars
in Bollywood or Hollywood
maybe Cricklewood or even
Colliers Wood
and it could be that Robin Hood
might make an appearance
in Littlewoods looking for
green tights.
15 minutes of fame allowing for inflation must be worth 17 hours and 43 seconds by now
Ô sultan Noureddin, calife aimé de Dieu !
Tu gouvernes, seigneur, l'empire du milieu,
De la mer rouge au fleuve jaune.
Les rois des nations, vers ta face tournés,
Pavent, silencieux, de leurs fronts prosternés
Le chemin qui mène à ton trône.

Ton sérail est très grand, tes jardins sont très beaux.
Tes femmes ont des yeux vifs comme des flambeaux,
Qui pour toi seul percent leurs voiles.
Lorsque, astre impérial, aux peuples pleins d'effroi
Tu luis, tes trois cents fils brillent autour de toi
Comme ton cortège d'étoiles

Ton front porte une aigrette et ceint le turban vert.
Tu peux voir folâtrer dans leur bain, entr'ouvert
Sous la fenêtre où tu te penches,
Les femmes de Madras plus douces qu'un parfum,
Et les filles d'Alep qui sur leur beau sein brun
Ont des colliers de perles blanches.

Ton sabre large et nu semble en ta main grandir.
Toujours dans la bataille on le voit resplendir,
Sans trouver turban qui le rompe,
Au point où la mêlée a de plus noirs détours,
Où les grands éléphants, entre-choquant leurs tours,
Prennent des chevaux dans leur trompe.

Une fée est cachée en tout ce que tu vois.
Quand tu parles, calife, on dirait que ta voix
Descend d'un autre monde au nôtre ;
Dieu lui-même t'admire, et de félicités
Emplit la coupe d'or que tes jours enchantés,
Joyeux, se passent l'un à l'autre.

Mais souvent dans ton cœur, radieux Noureddin,
Une triste pensée apparaît, et soudain
Glace ta grandeur taciturne ;
Telle en plein jour parfois, sous un soleil de feu,
La lune, astre des morts, blanche au fond d'un ciel bleu,
Montre à demi son front nocturne.

Le 14 octobre 1828.
Hollywood
Cricklewood
Borehamwood
even
Colliers wood,
they're running out of places
to bury all the bodies.

it's
Sunday so I'll pray and hope
that Summer's on the way

— The End —