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Nat Lipstadt Sep 2014
je pense bien à toi
(i think well of you)

Have not chatted in awhile,
me rutted in NYC,
a city of constant tear down
and sometimes flashy urban human
renewal...

While you,
you getting on with life,
growing up, growing down,
buying clothes for a new school season,
or growing children,
or boxing up now grandchildren memories of memories...
falling in love, writing poetry all about it...

You,
in Nepal, Malaysia, India,
Seattle, Portland, and the Florida's panhandle,
the US Midwest sainted hinterlands,
the South, that makes one love water,
water that has travelled from the faraway,
island continent of professorial Australia,
Did I forget the Philippines?

worse sin committed,
is that in
your poetry
I have not toe dipped,
quite the long erstwhile,
after loving it with
obsession devotion...

so just a Saturday afternoon
note penned just to you
and you alone...

je pense bien à toi
(i think well of you)

So by way of apology,
craft a poem for you exclusive,
more than each word, letter,
every syllable, tongue tasted
for conjuctivity,
breadth and thus discovered
notes of red soil, raspberry, lemon,
even a hint of sweet masquerading as a
salty kindness in our veins,
our unique vintage of connectivity

Your hand to my lips raised,
grasped twice, by mine both,
slow lifting with stature, affection and respect,
kiss it and whisper just enough for
we two to hear...

je pense bien à toi
(i think well of you)

even this seems weakly insufficient,
but care taken nowadays,
a new economy of words,
write less, think more, and
give up the truly deserved words only
as a mark of my fondness and respect

these come on no schedule,
often months in the making,
so forgive-me-not my unsweetened silences,
accept them with easy knowing that

je pense bien à toi
(i think well of you)

the summer man wintered in discontent,
his journey now disrupted by forces exogenous,
stealing his vision, jailing him in between
walls of indecision, knocking down
his own twin towers,
but carelessly not making provision
to tell you well and often enough

je pense bien à toi
(i think well of you)*

Sept. 13, 2014
Thank you SALLY for reminding me of this long ago poem 6/21/18
Je pense à vous voir tant d'attraits,
Qu'Amour vous a formée exprès
Pour faire que sa fête on chôme,
Car vous en avez une somme
Bien dangereuse à voir de près.
Vous êtes belle plus que très,
Et vous avez le teint si frais,
Qu'il n'est rien d'égal (au moins comme
Je pense) à vous.
Vos yeux, par des ressorts secrets,
Tenaient mille cœurs dans vos rets ;
Qui s'en défend est habile homme :
Pour moi qu'un si beau feu consomme,
Nuit et jour percé de vos traits
Je pense à vous.
Je pense à toi ce soir.
Je pense à toi tout le temps.
Passant de blanc à noir,
Les rêves de toi me hantent.
Je pense à toi souvent.
Tôt le matin et **** le soir.
Tu passes dans ma tête à tout bout de champs.
Faut croire que je te t'aime vraiment.
Car je pense à toi à tout moment.

Mariette St-Denis
Feb 2019
#2021Mariettepoems
One poem per day.
#2021mariettepoems
pieces  Jan 2016
español
pieces Jan 2016
al verte parado frente a mi,
pense en todas las veces que miraba tu foto & te imaginaba junto a mi.
pense en lo pequeño que se ponen tus ojos cuando te ries & en lo amplia que se pone tu sonrisa cuando digo algo que te parece gracioso.
pense en lo agradecida que estaba, pues era yo la culpable de que sonrieras tanto.
te tuve tan cerca por mucho rato.
volvi a tocarte, a abrazarte, a sentirte, a hablarte, a mirarte, a pensarte.
hacias de cualquier momento uno util para hablarme. me preguntabas "estas cansada?" & sonreias.
puede que me sienta cansada fisicamente, pero jamas me sentire cansada de ver tu sonrisa, ver tus ojos, escuchar tu voz, & escucharte sonreir.
tu sonrisa es como la melodia que calma mis pensamientos & me ayuda a sentir viva.
tantos dias mirando tu foto imaginandote a mi lado, & hoy por fin te tuve frente a mi sonriente como siempre lo has estado.
aprovechabas cada momento para abrazarme & tocarme, observarme & hablarme.
me hacias pensar en la vez que me preguntaste si eramos algo mas, que con tanto rato al lado tuyo lo comenze a creer. solo queria mas & mas & mas de ti.
no solo te queria para ese rato.
te queria para mas.
para ese rato, & otro rato, & todos los ratos que puedan ser.
sentir tus manos en mi me hizo sentir como pieza de museo. como si tu fueras el escultor que moldeaba la pieza & le daba forma & vida. & yo era la pieza de museo que cobraba vida al ser moldeada & tocada por ti.
como si yo fuera esa pieza de museo que te sabes de memoria, te encanta tocar, & siempre esta en tus pensamientos.
pense que eras el escultor que vendia taquillas de museo para que todos fueran & puedan admirar tu amada pieza de museo que soy yo. como si yo fuera tu pieza de museo favorita & quisieras que todos lo supieran para que conozcan & esten consientes de tan majestuosa pieza de museo que soy. que solo tuya soy & tuya sere. que no importa cuantos ojos vengan a observarme, sabrias que ninguno podria mirarme de la misma manera en la que lo haces tu. que no importa cuantas manos vengan con la intencion de tocarme, ninguno podria hacerlo pues soy tu pieza favorita & no quisieras que me rompieran, aunque muy en el fondo sabias que una pieza como yo jamas podria romperse, pues estaba echa de un material unico que no se encuentra en todas partes, si no dentro de ti: tu gran amor hacia mi. tan delicada pero a la misma vez tan fuerte & llena de vida. no quisieras que hubieran piezas de otras personas en mi. total, sabias que ninguno otro podria tocarme con el amor & la dulzura que lo haces tu. tu me conoces, pues tu me creaste.
cuando me mirabas, te pensaba observando mi foto e imaginandome junto a ti. & que cuando estuve frente a ti, era la unica con la quien querias pasar todos tus ratos.
tantos pensamientos cobraron vida cuando te vi, hasta que volvi a la realidad & recorde que no soy tu pieza de museo favorita. hasta que recorde que existe otra pieza de museo que te gusta tocar & moldear aun mas. hasta que recorde que hay alguien mas en tu vida que ocupa todos tus pensamientos & con quien pasas todos tus ratos.
À Victor Hugo.

I

Andromaque, je pense à vous ! Ce petit fleuve,
Pauvre et triste miroir où jadis resplendit
L'immense majesté de vos douleurs de veuve,
Ce Simoïs menteur qui par vos pleurs grandit,

A fécondé soudain ma mémoire fertile,
Comme je traversais le nouveau Carrousel.
Le vieux Paris n'est plus (la forme d'une ville
Change plus vite, hélas ! que le coeur d'un mortel) ;

Je ne vois qu'en esprit, tout ce camp de baraques,
Ces tas de chapiteaux ébauchés et de fûts,
Les herbes, les gros blocs verdis par l'eau des flaques,
Et, brillant aux carreaux, le bric-à-brac confus.

Là s'étalait jadis une ménagerie ;
Là je vis, un matin, à l'heure où sous les cieux
Froids et clairs le travail s'éveille, où la voirie
Pousse un sombre ouragan dans l'air silencieux,

Un cygne qui s'était évadé de sa cage,
Et, de ses pieds palmés frottant le pavé sec,
Sur le sol raboteux traînait son blanc plumage.
Près d'un ruisseau sans eau la bête ouvrant le bec

Baignait nerveusement ses ailes dans la poudre,
Et disait, le coeur plein de son beau lac natal :
" Eau, quand donc pleuvras-tu ? quand tonneras-tu, foudre ? "
Je vois ce malheureux, mythe étrange et fatal,

Vers le ciel quelquefois, comme l'homme d'Ovide,
Vers le ciel ironique et cruellement bleu,
Sur son cou convulsif tendant sa tête avide,
Comme s'il adressait des reproches à Dieu !

II

Paris change ! mais rien dans ma mélancolie
N'a bougé ! palais neufs, échafaudages, blocs,
Vieux faubourgs, tout pour moi devient allégorie,
Et mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs.

Aussi devant ce Louvre une image m'opprime :
Je pense à mon grand cygne, avec ses gestes fous,
Comme les exilés, ridicule et sublime,
Et rongé d'un, désir sans trêve ! et puis à vous,

Andromaque, des bras d'un grand époux tombée,
Vil bétail, sous la main du superbe Pyrrhus,
Auprès d'un tombeau vide en extase courbée ;
Veuve d'Hector, hélas ! et femme d'Hélénus !

Je pense à la négresse, amaigrie et phtisique,
Piétinant dans la boue, et cherchant, l'oeil hagard,
Les cocotiers absents de la superbe Afrique
Derrière la muraille immense du brouillard ;

A quiconque a perdu ce qui ne se retrouve
Jamais, jamais ! à ceux qui s'abreuvent de pleurs
Et tètent la douleur comme une bonne louve !
Aux maigres orphelins séchant comme des fleurs !

Ainsi dans la forêt où mon esprit s'exile
Un vieux Souvenir sonne à plein souffle du cor !
Je pense aux matelots oubliés dans une île,
Aux captifs, aux vaincus !... à bien d'autres encor !
A REACTIONARY TRACT FOR THE TIMES

(Phi Beta Kappa Poem, Harvard, 1946)

Ares at last has quit the field,
The bloodstains on the bushes yield
To seeping showers,
And in their convalescent state
The fractured towns associate
With summer flowers.

Encamped upon the college plain
Raw veterans already train
As freshman forces;
Instructors with sarcastic tongue
Shepherd the battle-weary young
Through basic courses.

Among bewildering appliances
For mastering the arts and sciences
They stroll or run,
And nerves that steeled themselves to slaughter
Are shot to pieces by the shorter
Poems of Donne.

Professors back from secret missions
Resume their proper eruditions,
Though some regret it;
They liked their dictaphones a lot,
T hey met some big wheels, and do not
Let you forget it.

But Zeus' inscrutable decree
Permits the will-to-disagree
To be pandemic,
Ordains that vaudeville shall preach
And every commencement speech
Be a polemic.

Let Ares doze, that other war
Is instantly declared once more
'Twixt those who follow
Precocious Hermes all the way
And those who without qualms obey
Pompous Apollo.

Brutal like all Olympic games,
Though fought with smiles and Christian names
And less dramatic,
This dialectic strife between
The civil gods is just as mean,
And more fanatic.

What high immortals do in mirth
Is life and death on Middle Earth;
Their a-historic
Antipathy forever gripes
All ages and somatic types,
The sophomoric

Who face the future's darkest hints
With giggles or with prairie squints
As stout as Cortez,
And those who like myself turn pale
As we approach with ragged sail
The fattening forties.

The sons of Hermes love to play
And only do their best when they
Are told they oughtn't;
Apollo's children never shrink
From boring jobs but have to think
Their work important.

Related by antithesis,
A compromise between us is
Impossible;
Respect perhaps but friendship never:
Falstaff the fool confronts forever
The **** Prince Hal.

If he would leave the self alone,
Apollo's welcome to the throne,
Fasces and falcons;
He loves to rule, has always done it;
The earth would soon, did Hermes run it,
Be like the Balkans.

But jealous of our god of dreams,
His common-sense in secret schemes
To rule the heart;
Unable to invent the lyre,
Creates with simulated fire
Official art.

And when he occupies a college,
Truth is replaced by Useful Knowledge;
He pays particular
Attention to Commercial Thought,
Public Relations, Hygiene, Sport,
In his curricula.

Athletic, extrovert and crude,
For him, to work in solitude
Is the offence,
The goal a populous Nirvana:
His shield bears this device: Mens sana
Qui mal y pense.

Today his arms, we must confess,
From Right to Left have met success,
His banners wave
From Yale to Princeton, and the news
From Broadway to the Book Reviews
Is very grave.

His radio Homers all day long
In over-Whitmanated song
That does not scan,
With adjectives laid end to end,
Extol the doughnut and commend
The Common Man.

His, too, each homely lyric thing
On sport or spousal love or spring
Or dogs or dusters,
Invented by some court-house bard
For recitation by the yard
In filibusters.

To him ascend the prize orations
And sets of fugal variations
On some folk-ballad,
While dietitians sacrifice
A glass of prune-juice or a nice
Marsh-mallow salad.

Charged with his compound of sensational
*** plus some undenominational
Religious matter,
Enormous novels by co-eds
Rain down on our defenceless heads
Till our teeth chatter.

In fake Hermetic uniforms
Behind our battle-line, in swarms
That keep alighting,
His existentialists declare
That they are in complete despair,
Yet go on writing.

No matter; He shall be defied;
White Aphrodite is on our side:
What though his threat
To organize us grow more critical?
Zeus willing, we, the unpolitical,
Shall beat him yet.

Lone scholars, sniping from the walls
Of learned periodicals,
Our facts defend,
Our intellectual marines,
Landing in little magazines
Capture a trend.

By night our student Underground
At cocktail parties whisper round
From ear to ear;
Fat figures in the public eye
Collapse next morning, ambushed by
Some witty sneer.

In our morale must lie our strength:
So, that we may behold at length
Routed Apollo's
Battalions melt away like fog,
Keep well the Hermetic Decalogue,
Which runs as follows:--

Thou shalt not do as the dean pleases,
Thou shalt not write thy doctor's thesis
On education,
Thou shalt not worship projects nor
Shalt thou or thine bow down before
Administration.

Thou shalt not answer questionnaires
Or quizzes upon World-Affairs,
Nor with compliance
Take any test. Thou shalt not sit
With statisticians nor commit
A social science.

Thou shalt not be on friendly terms
With guys in advertising firms,
Nor speak with such
As read the Bible for its prose,
Nor, above all, make love to those
Who wash too much.

Thou shalt not live within thy means
Nor on plain water and raw greens.
If thou must choose
Between the chances, choose the odd;
Read The New Yorker, trust in God;
And take short views.
Mateuš Conrad Jul 2017
honi soit qui mal y pense* revisited
and revised:
may he be shamed who
                       thinks badly of it:
better:
  may he be shamed who does
not think anything of it -
              and how does that one go?
airs my darling, airs,
chem-*** ******* -
       antibiotic overdose wankers -
that's how it goes in li'ill england -
t t t t - mind the t as you mind
r as you mind the g, and the gap
on the curve of the bank underground
station... with its metalic banshee
sound...
               ah! there we have it,
gentlemen, hold on to your wigs -
            honi soit qui rien y pense.
Abdelmalek Gucci Apr 2014
Phrase Courte d'amour
Si tu veux une fleur il faudra la cueillir mais si tu veux mon cœur il faudra me séduire.
Phrase Courte d'amour

Je suis un arbre, mes fleurs c'est toi. Je suis un ciel, mes étoiles c'est toi. Je suis une rivière, mon bateau c'est toi. Je suis un corps mon cœur c'est toi.

Avec une larme d'émotion merci de tout cœur. Je me sens la plus heureuse sur terre grâce à toi mon cher je t'aime.
Phrase Courte d'amour

Toi qui illumines ma vie et m'inspires la joie. Tu habites mes nuits, tu habites mes jours, non ça ne change pas et tant mieux pour moi. Phrase Courte d'amour

Tu te souviens pourquoi on est tombés amoureux? Tu te souviens pourquoi c'était si fort entre nous? Parce que j'étais capable de voir en toi des choses que les autres ignoraient. Et c'était la même chose pour toi mon amour.
Phrase Courte d'amour

**** de vous je vois flou et j'ai mal partout car je ne pense qu'à vous, je sais que c'est fou, mais j'aime que vous.

La lune est comme un aimant, elle attire les amants regarde la souvent, tu trouvera celui que tu attend la main il te prendra pour la vie il te chérira.
Phrase Courte d'amour

Phrase Courte d'amour Pour vivre cette vie j'ai besoin d'un battement de cœur, avoir un battement de cœur j'ai besoin d'un cœur, avoir un cœur J'ai besoin de bonheur et avoir le bonheur j'ai besoin de toi!

Un baiser peut être une virgule, un point d'interrogation, ou un point d'exclamation. C'est une épellation de base que chaque femme devrait savoir.
Phrase Courte d'amour

Il ne faut jamais dire c'est trop **** puisqu'on peut toujours devenir ce que nous souhaitons être et aussi avoir ce que nous avons toujours désiré.

Le soleil ne s'arrête jamais de briller tout comme mon cœur ne s'arrête jamais de t'aimer.
Phrase Courte d'amour

L'éternité c'est de passer qu'une seule seconde de ma vie sans toi, mais qu'importe cette seconde si à mon retour tu es toujours là.

Aimer est un sentiment d'appartenance à une personne de confiance.
Phrase Courte d'amour

L'amour n'a pas besoin de carte, Phrase Courte d'amour car elle peut trouver son chemin les yeux bandés.

Dans ce monde l'amour n'a pas de couleur,pourtant le tien a profondément détint sur mon corps.
Phrase Courte d'amour

Le cœur est comme une fleur quand elle manque d'eau elle meurt.

L'amour que j'ai envers toi est incompréhensible aux yeux de tous ... Même de toi.
Phrase Courte d'amour

L'amour est un mot que j'écris pour qu'il soit encore plus beau.
Phrase Courte d'amour
L'amour se vit dans la richesse comme dans la détresse, dans la pauvreté ou la beauté.
Phrase Courte d'amour

L'amour commence par donner de l'importance et finit par l'ignorance.

Les plus belles choses dans la vie ne peuvent pas être vu, ni touchés, mais se font sentir que par cœur.
Phrase Courte d'amour

Qu'importe un océan ou un désert, l'amour n'a pas de frontières.

Il Parait que quand on aime, on ne compte pas, mais moi je compte chaque secondes passée sans toi.
Phrase Courte d'amour

Toi mon cœur, mon amour, ma joie, je te dis ces quelques mots en pensent à toi, je t'aime et je ne peux pas vivre sans toi, à chaque moment, à chaque instant, je pense à toi une minute sans toi et tu me manques déjà, alors toi mon cœur, accepte moi, prends moi dans tes bras, embrasse-moi une dernière fois.
Poeme courte d'amour
http://poeme-d-amour-sms.blogspot.com/2014/04/phrase-courte-d-amour.html
Le poète

Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.

La muse

Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi vous a séparé ?
Hélas ! je m'en ressens encore.
Quel est donc ce mal que j'ignore
Et dont j'ai si longtemps pleuré ?

Le poète

C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur.

La muse

Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord.

Le poète

S'il fallait maintenant parler de ma souffrance,
Je ne sais trop quel nom elle devrait porter,
Si c'est amour, folie, orgueil, expérience,
Ni si personne au monde en pourrait profiter.
Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire,
Puisque nous voilà seuls, assis près du foyer.
Prends cette lyre, approche, et laisse ma mémoire
Au son de tes accords doucement s'éveiller.

La muse

Avant de me dire ta peine,
Ô poète ! en es-tu guéri ?
Songe qu'il t'en faut aujourd'hui
Parler sans amour et sans haine.
S'il te souvient que j'ai reçu
Le doux nom de consolatrice,
Ne fais pas de moi la complice
Des passions qui t'ont perdu,

Le poète

Je suis si bien guéri de cette maladie,
Que j'en doute parfois lorsque j'y veux songer ;
Et quand je pense aux lieux où j'ai risqué ma vie,
J'y crois voir à ma place un visage étranger.
Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t'inspire
Nous pouvons sans péril tous deux nous confier.
Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier.

La muse

Comme une mère vigilante
Au berceau d'un fils bien-aimé,
Ainsi je me penche tremblante
Sur ce coeur qui m'était fermé.
Parle, ami, - ma lyre attentive
D'une note faible et plaintive
Suit déjà l'accent de ta voix,
Et dans un rayon de lumière,
Comme une vision légère,
Passent les ombres d'autrefois.

Le poète

Jours de travail ! seuls jours où j'ai vécu !
Ô trois fois chère solitude !
Dieu soit loué, j'y suis donc revenu,
À ce vieux cabinet d'étude !
Pauvre réduit, murs tant de fois déserts,
Fauteuils poudreux, lampe fidèle,
Ô mon palais, mon petit univers,
Et toi, Muse, ô jeune immortelle,
Dieu soit loué, nous allons donc chanter !
Oui, je veux vous ouvrir mon âme,
Vous saurez tout, et je vais vous conter
Le mal que peut faire une femme ;
Car c'en est une, ô mes pauvres amis
(Hélas ! vous le saviez peut-être),
C'est une femme à qui je fus soumis,
Comme le serf l'est à son maître.
Joug détesté ! c'est par là que mon coeur
Perdit sa force et sa jeunesse ;
Et cependant, auprès de ma maîtresse,
J'avais entrevu le bonheur.
Près du ruisseau, quand nous marchions ensemble,
Le soir, sur le sable argentin,
Quand devant nous le blanc spectre du tremble
De **** nous montrait le chemin ;
Je vois encore, aux rayons de la lune,
Ce beau corps plier dans mes bras...
N'en parlons plus... - je ne prévoyais pas
Où me conduirait la Fortune.
Sans doute alors la colère des dieux
Avait besoin d'une victime ;
Car elle m'a puni comme d'un crime
D'avoir essayé d'être heureux.

La muse

L'image d'un doux souvenir
Vient de s'offrir à ta pensée.
Sur la trace qu'il a laissée
Pourquoi crains-tu de revenir ?
Est-ce faire un récit fidèle
Que de renier ses beaux jours ?
Si ta fortune fut cruelle,
Jeune homme, fais du moins comme elle,
Souris à tes premiers amours.

Le poète

Non, - c'est à mes malheurs que je prétends sourire.  
Muse, je te l'ai dit : je veux, sans passion,
Te conter mes ennuis, mes rêves, mon délire,
Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion.
C'était, il m'en souvient, par une nuit d'automne,
Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci ;
Le murmure du vent, de son bruit monotone,
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.
J'étais à la fenêtre, attendant ma maîtresse ;
Et, tout en écoutant dans cette obscurité,
Je me sentais dans l'âme une telle détresse
Qu'il me vint le soupçon d'une infidélité.
La rue où je logeais était sombre et déserte ;
Quelques ombres passaient, un falot à la main ;
Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte,
On entendait de **** comme un soupir humain.
Je ne sais, à vrai dire, à quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors s'abandonna.
Je rappelais en vain un reste de courage,
Et me sentis frémir lorsque l'heure sonna.
Elle ne venait pas. Seul, la tête baissée,
Je regardai longtemps les murs et le chemin,
Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensée
Cette inconstante femme allumait en mon sein ;
Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle
Me semblait un destin plus affreux que la mort.
Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle
Pour briser mon lien je fis un long effort.
Je la nommai cent fois perfide et déloyale,
Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causés.
Hélas ! au souvenir de sa beauté fatale,
Quels maux et quels chagrins n'étaient pas apaisés !
Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente,
Sur le bord du balcon je m'étais assoupi ;
Je rouvris la paupière à l'aurore naissante,
Et je laissai flotter mon regard ébloui.
Tout à coup, au détour de l'étroite ruelle,
J'entends sur le gravier marcher à petit bruit...
Grand Dieu ! préservez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ;
Elle entre. - D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ?
Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ?
Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ?
Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure,
En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ?
Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible
Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers ?
Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible
Oses-tu m'attirer dans tes bras épuisés ?
Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maîtresse !
Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levé ;
Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse,
Et, quand je pense à toi, croire que j'ai rêvé !

La muse

Apaise-toi, je t'en conjure ;
Tes paroles m'ont fait frémir.
Ô mon bien-aimé ! ta blessure
Est encor prête à se rouvrir.
Hélas ! elle est donc bien profonde ?
Et les misères de ce monde
Sont si lentes à s'effacer !
Oublie, enfant, et de ton âme
Chasse le nom de cette femme,
Que je ne veux pas prononcer.

Le poète

Honte à toi qui la première
M'as appris la trahison,
Et d'horreur et de colère
M'as fait perdre la raison !
Honte à toi, femme à l'oeil sombre,
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l'ombre
Mon printemps et mes beaux jours !
C'est ta voix, c'est ton sourire,
C'est ton regard corrupteur,
Qui m'ont appris à maudire
Jusqu'au semblant du bonheur ;
C'est ta jeunesse et tes charmes
Qui m'ont fait désespérer,
Et si je doute des larmes,
C'est que je t'ai vu pleurer.
Honte à toi, j'étais encore
Aussi simple qu'un enfant ;
Comme une fleur à l'aurore,
Mon coeur s'ouvrait en t'aimant.
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé ;
Mais lui laisser l'innocence
Était encor plus aisé.
Honte à toi ! tu fus la mère
De mes premières douleurs,
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule, sois-en sûre,
Et rien ne la tarira ;
Elle sort d'une blessure
Qui jamais ne guérira ;
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai,
Et j'y laisserai, j'espère,
Ton souvenir abhorré !

La muse

Poète, c'est assez. Auprès d'une infidèle,
Quand ton illusion n'aurait duré qu'un jour,
N'outrage pas ce jour lorsque tu parles d'elle ;
Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaine
De pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
À défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Pourquoi, dans ce récit d'une vive souffrance,
Ne veux-tu voir qu'un rêve et qu'un amour trompé ?
Est-ce donc sans motif qu'agit la Providence
Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t'a frappé ?
Le coup dont tu te plains t'a préservé peut-être,
Enfant ; car c'est par là que ton coeur s'est ouvert.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
C'est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ;
La joie a pour symbole une plante brisée,
Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?
N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ?
Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie,
Si tu n'avais pleuré, quel cas en ferais-tu ?
Lorsqu'au déclin du jour, assis sur la bruyère,
Avec un vieil ami tu bois en liberté,
Dis-moi, d'aussi bon coeur lèverais-tu ton verre,
Si tu n'avais senti le prix de la gaîté ?
Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure,
Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux,
Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature,
Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ?
Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie,
Le silence des nuits, le murmure des flots,
Si quelque part là-bas la fièvre et l'insomnie
Ne t'avaient fait songer à l'éternel repos ?
N'as-tu pas maintenant une belle maîtresse ?
Et, lorsqu'en t'endormant tu lui serres la main,
Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse
Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ?
N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble
Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ?
Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble
Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ?
Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune,
Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras,
Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune,
Derrière elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ?
De quoi te plains-tu donc ? L'immortelle espérance
S'est retrempée en toi sous la main du malheur.
Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience,
Et détester un mal qui t'a rendu meilleur ?
Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidèle,
Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ;
Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait, près d'elle,
Deviner, en souffrant, le secret des heureux.
Sa tâche fut pénible ; elle t'aimait peut-être ;
Mais le destin voulait qu'elle brisât ton coeur.
Elle savait la vie, et te l'a fait connaître ;
Une autre a recueilli le fruit de ta douleur.
Plains-la ! son triste amour a passé comme un songe ;
Elle a vu ta blessure et n'a pu la fermer.
Dans ses larmes, crois-moi, tout n'était pas mensonge.
Quand tout l'aurait été, plains-la ! tu sais aimer.

Le poète

Tu dis vrai : la haine est impie,
Et c'est un frisson plein d'horreur
Quand cette vipère assoupie
Se déroule dans notre coeur.
Écoute-moi donc, ô déesse !
Et sois témoin de mon serment :
Par les yeux bleus de ma maîtresse,
Et par l'azur du firmament ;
Par cette étincelle brillante
Qui de Vénus porte le nom,
Et, comme une perle tremblante,
Scintille au **** sur l'horizon ;
Par la grandeur de la nature,
Par la bonté du Créateur,
Par la clarté tranquille et pure
De l'astre cher au voyageur.
Par les herbes de la prairie,
Par les forêts, par les prés verts,
Par la puissance de la vie,
Par la sève de l'univers,
Je te bannis de ma mémoire,
Reste d'un amour insensé,
Mystérieuse et sombre histoire
Qui dormiras dans le passé !
Et toi qui, jadis, d'une amie
Portas la forme et le doux nom,
L'instant suprême où je t'oublie
Doit être celui du pardon.
Pardonnons-nous ; - je romps le charme
Qui nous unissait devant Dieu.
Avec une dernière larme
Reçois un éternel adieu.
- Et maintenant, blonde rêveuse,
Maintenant, Muse, à nos amours !
Dis-moi quelque chanson joyeuse,
Comme au premier temps des beaux jours.
Déjà la pelouse embaumée
Sent les approches du matin ;
Viens éveiller ma bien-aimée,
Et cueillir les fleurs du jardin.
Viens voir la nature immortelle
Sortir des voiles du sommeil ;
Nous allons renaître avec elle
Au premier rayon du soleil !
LDuler Dec 2012
ok so here is what we are going to do
i'm going to get a bout de souffle
what was i gonna do..
one thing getting to nether still need you
are you all here
one thing getting getting to noter
288 guitars 
i've been hoping  don't get much dumber 
and getting to noter
this movie is not yet rated
i'm kind of trying to decide
i will send an email to your parents
so… just off the bat 
your parents are not ok with that 
kind of thing
she was out there interviewing her?
right there… have you seen that? ok good
movie theater to hide
c'est rare
reste avec moi
ciao petite fiiiille
elle est la bas je crois
vous parlez français? yes
attention ma petite fille on ne plaisante pas avec la police parisienne
you think i'm lying? you are
i didn't see you
you don't believe me
bonjour mignonne
qu'es ce qu'il dise
les flics me recherche
parle le moi quoi? ca alors
tu es marie
c'est trop **** maintenant d'avoir peur
bonsoir madame
il faut absolument que je trouve antonio
accelere minouche
il est alle a monpellier
why don't you smile
it would certainly surprise me
sourrrit sourrrit
je pense a quelque chose?
je ne sais pas
je voulais être seule
c'est finis
tu m'emmene au champs elysee
au revoir 
tentez votre chance
un cafe alors
moi je peux pas partir
et puisque je suis méchante avec toi c'est la preuve que je suis pas amoureuse de toi
ahh c'est trop complique
j'ai envie de dormir
c'est vraiment dégueulasse
how would you relate
destroy the rules
young actors
....sommes seuls, cette certitude de nous-mêmes dans la sérénité de la solitude ne sont rien en comparaison du laisser-aller, du laisser-venir et laisser-parler qui se vit avec l'autre...
audition for the leading character
interesting combination
the criminal
just the edge of his frame
she seems innocent at the beginning
looking at his notes
just fyi i throw out someone
loving and desirable
playing off of that very consciously
you just not be working
archival stuff is on Facebook
c'est l'heure du gouter
de la glace au chocolat
working on your transcripts/ paper edits
that's probably not a smart thing to do
t'y va
Not this sense
that I don't know what the hell
a human girl is...
where’s the coast guard? 
just a spotlight gimme something
ca commence a 6h 
t'es cool
quickly
i smells like **** did you ****?
you are the love de ma vie
he talks like that he is french
she is like ze morning sun in ze...morning 
beautiful
ze temps is in ze essence
muaaah
is our classroom
i can sense the connection
the connection? 
the connection entre nous
so madame alezraa give me this much
i heard boss
he is not doing anything
to give me a kiss 
it's in the 1st tab
it's still there
you don't have to click
i can't save it, just stay with me
there is no word on this ****
i need the inspiration
you are my muse
c'est pour ca qu'ils sont si petit
small
je vais m'occuper de
the whole point of life is to rearrange it in a coherent running story
people don't talk in stories
cut each section
some sort of a story
nice
tu veux que je mette
ouai ok attends
elle est l'autre feuille
permien tu veux que je colle recolle decolle coupe recoupe decoupe
how do you feel about solving…I mean it's an interesting way to solve it…
〜flowed〜 nicely
it was sort of an ingenious solution
she's in the airplane, she's in the sofa
try to transition between the two subjects….where does your friend come from?
what it was like landing in New York, looking out the window...
the process of arriving
not really fair to say that
in the future, if you're going to try to tell a story…in their minds….what's the story she's going to be telling me?…..coming home
fill in the blanks
don't go shoot blind, that's the biggest mistake
does that make sense?
great!
wubwubwububwubbbbbwubwb
gloving is......flowing lights in sync with the♩music ♫
flowing in gloving is broken…
liquid
finger rolls
tutting
figure eight ∞
wubwubwubBAMwubwubwoosh
wave-like movement…basic thing….wrist in a motion
tutting is like the angles…. not um 〜flowing〜….like tetris
you want to more, rather than following
solid ⸪lights, ⸫single⸭ solid lights⸬
pink to green to orange to yellow to blue
advanced strobe, solid line of color [...] streak of purple
electronic, dustup, elector, house, trance…
you’ll probably never see anyone gloving to like, classical music ♬♪
my name is Henri Geneste and I'm a glover WUBwubwubwubbbWUBWUBAHHHwubwubWUBWUBWUB[ONE][TWO]WUBwubwub[THREE­]
putain c’est magnifique
je me demande si il fait ca la nuit, quand il arrive pas a dormir...
window thing, kind of dumped
either the ours magna or the I equals me squared²
like language, like art, there are rules
go out and break them, just mucking around
fix it, wanna make one, totally your creative decision
how awkward
a bout de souflle
totally revolutionary
ainrr
radical, argue truer, but it's jarring, that's one way to do it!
aware that they're there but not ⑈jarring⑇
close to wide…..there's a cut there but the eye can follow it
um i have to go...
bye henri!!!
bye!
bye man.
see ya monday!
the hair!! im gonna shave it this weekend
I've been to raves
is he, like, a straight-edge?
there's drugs…do you guys ALL go to raves?
how the audio?
looked cool, the rain in the background
DUHDUHDUH that's hard to do
a huge amount, i'm sorry but gloving without the music?
if he does drugs OR NOT, how he's enjoying it OR NOT, if it interferes with his studies OR NOT..
just FYI we were all young yesterday
two bodies
he's here cause he's not going, right?
are you interested?
oh i would be very interested
yeah i see what u mean
you could come with me….i could always take the bus
it'd be cool
moi elle sera belle
here we go!
woah
their audio visuals are not very HOT
hours per day?
1…2 hours a day
sometimes 30mins
mostly people, sometimes like little animals
mostly people
i look at their art a lot
really interesting style
environments
if i want to…how I see them in my head
stuff like that
usually kinda random
i pretty much self taught
mostly from practice
everyone draws…but i got serious about it, like very…6th grade
i don't like the idea of competitions
and mum drawing is like, something that's kinda important
a passion
not sure i would want to go into it as an industry
more than just art
for now im not really sure
alright
so our usual questions
eyeline! thank you
on the couch….at the end it was really weird
who was…sitting where?
where were you?
she didn't really even really look, she was too far away, she just kind of….looked
much…she might not have ever looked
with the eyeline…it was pretty steady, no jerky-herkys, there were several edits
forgive it cause there's enough change
you could follow it, you could see that time had shifted
the content demanded it
WOAH okay now i'm really curious
we could see it, but then it was on the something else
process the image
now we're trying to look at the art, now we need more time
arc? did u feel like there was an ◜arc◝?
umm yeah…..
how many hours a day do u draw?
try to make sensible out of that
is that they use 2 3 four…
uh...cut..i did….cut
the cutting itself is like a commentary on her
since i was little. when i was little
when i was little
but my parents, my family don't
hands and arms
collages, magazines
photography
big part of photography
San Francisco Art institute
graphic animation, we only had like 3 weeks
still lives, models we would draw them
we had like an exposition
the person my mom works with's husband
wanna do an artistic career
alright so
not the greatest projector ever
too much head    space    
a lot of nothing
it makes it a lot more interesting
i think it was okay in the video cause
what she was saying and stuff like that
fair enough but I don't agree
lost in this big sea of wall
you're totally forgiven
no questions
power of a well-placed microphone
fantastic
the beans!
alright
you guys are the wrong audience cause you all know each other's stories
good feedback
movin' on, okay
very frustrating
and now.....surfing! woohoo!!!!
30 loooooong minutes, it's a nightmare!
7 minutes
3 minutes
it's a 10th
there's something fascinating about listening to people…you can do it yourself later
bolinas, del mar, sometimes surface, livermore, ocean beach
......riding the waves…....man….....it's the best feeling
you're walking on water you know? that feeling…….i love the ocean
i love the water, after you get that perfect wave you just feel accomplished
that feeling…..is awesome
surfing, it's all about having fun..
you surf once, and….you know?
if you're a surfer, you have a love for the ocean
my, my grandpa always loved the beach, we would go there at two in the morning and just….
my grandpa died and he asked to be cremated, he wanted his ashes to go in the ocean, so we took his ashes out to the ocean
I remember walking out to the ocean with my dad, we threw his ashes into the ༇wind༅ above the ocean, and we looked down….
we want to get the pain!! and the sorrow! because we're vultures you know? we just zoom in to get his expression
little bit weird
i do, i like it
it's black and white
it's just a surfer, it's not movin', it's there…it's not always the same
sort of echoey
…the ocean, and so i remember my dad taking the….
too much archival? too much? not long enough? both.
there was sort of a disconnect at times
her story, you have to cut
when she says "CAT" i want to see a CAT, when she says "FIRETRUCK" i want to see a FIRETRUCK!!! i was like, okay, i  just went to school…
and now this?
or you see a woman that looks like a cat
it's hard, it's complicated, it's not given
so they just kind of ended
you guys im trying to help them
oh okay
hey you know what no no no you know what don't take any of this personally just be like oh okay
he's got a funny manner of speech
any thing else?
arlo says no
"it would not go well"
what IS the really great ending?
amazing feeling one can have…..
you feel like you own the ocean, like it's heaven on earth
this technique it's called killing your babies…i love that
uh what
he says "uh no no no this is a 3 minute film"
sad but true
we all get attached to things, we don't want to cut them out
just play with it, if you decide
we can schloop
can we watch
not exactly…here's..uh okay a quick heads up
oh
for this summer
advanced lab, art advanced films, screen-writing, animation and more
field trip!! i need to contact your teachers
what day? a thursday
almost all day…nine to three
we would leave here
now im gonna erase this
Josias Barrios Jul 2012
Me dejaste esperando, deseando oir tu voz diciendome que hibas en camino para darte el masaje que te habia prometido, pero no fue asi, pase la noche creando fantasias en las cuales tu eras el centro de mi atencion.
Pero la espera valio la pena, la siguiente noche cuando llegaste pense que seria otra de esas noches en las cuales conversasiones, puntos de vista y besos serian intercambiados. No te miento yo queria mas que besos lo unico que no sabia era si tu querias lo mismo y si estabas lista para dejarme explorar tu cuerpo. Realmente no imagine cuan intensa nuestra atraccion era, al momento de ese primer beso esa noche yo necesitaba estar dentro de ti, que me sintieras en mi plenitud para satisfacer tus deseos de un hombre.
Te tome por la cintura y acerque tu cuerpo al mio, movi tu cabello al lado para poder morder tu cuello mientras deslizaba mis manos sobre tu firmes y esplendidas caderas. Todavia jalandote mas cerca a mi mientras mordia tu cuello, desabrochaste tu cinturon y quitaste mi camisa. Nuestras manos tocando y explorandonos el uno al otro. Tus ojos se lanzaban de un lado a otro, tu respiracion se hizo mas profunda, fuertes y pequeños gemidos de placer escaparon tus labios mientras te quitabas tu falda  y caia al suelo. Alli en tu tanga y brazier me dijiste que estabas caliente, mojada, excitada y eras toda mia.
Me quite el resto de mi ropa para permitirte ver mi virilidad completa. Desabrochando tu brazier pude tener tus pechos encopados y ver tus pezones erectos y excitados esperando que los pusiera entre mis labios, succionarlos, trazarlos con mi lengua , jalarlos con mis dientes, retorcerlos y frotarlos con mis dedos. En tu oido te susurre…si, eres mia y haras todo lo que yo quiera. Me respondiste…Si!,Si!, lo hare, dimelo, llevame, tomame, Si!..mientras molias tus caderas mas duro y fuerte. Hazme el amor..largo y fuerte.." soy tuya, por cuanto tu quieras, te necesito ahora.
Te acoste en tu espalda, desplegue tus piernas y las puse sobre mis hombros para poder sumergir mi boca de pezcado en tu mar de dulzuras, despues puse mis manos en tus pechos mientras mis caderas clavaban mi instrumento dentro de ti, martillandote, perforandote ,cojiendote tu mojada, resbalosa, ****** rosa...haciendo sonidos de placer contraendose alrededor de mi cumplesueños, cerraste tus piernas, temblaban y me rogaste que explotara junto a ti.
Despues que los dos llegamos al ******, me acomode atras de ti, movi tu tanga hacia el lado lo suficiente para dejar que mi amigo endurezido cupiera entre la rajita de tus nalgas, mis manos en tu estomago, tu trasero moliendose dentro de mi pelvis...mis manos se deslizaban por tu cuerpo . Mas gemidos de placer salieron de tu boca mientras viravas  tu cabeza y me miraste sonriendo.

— The End —