Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Ben  Dec 2011
Marius Gallowsraven
Ben Dec 2011
The pale glow of her skin

Calls out to him

Calling and luring and dragging him in

The kiss of two lovers

The passion delight

Nothing compared to the vampires bite

Golden hair flows back

Exposing her skin

Her blood its calling

Calling to him

Feel her heart beating

Its racing, its racing

Beating and beating the darkness within

Now the bites taken

Now the bloods flowing

Drip, drip, dripping for him 

Soaking and staining the soft white skin

Come see the feeding of

Marius Gallowsraven
Oh, from a starving lady to a man,
This can't be more than just a little show!
Say then, what if there is some higher plan?
Don't say you'll love a girl who you don't know!
I cannot say your love is false or dull,
Nor can I ever say she's not a dame
But I can say my heart is twice as full
Of poems that are titled with your name.

So, if the words you say to her are true,
Then you go have your fun and I will stay--
Outside and all alone and without you,
My heart will sing those words you'll never say.
My love is thus-- My love is always so
That what is in your heart I'll never know.
this isn't about ponine and marius **** bye
PJ Poesy Nov 2015
She's so casual squishy,
that Velda Tautginas. Lithuanians
have the strangest names
but **** can they cook. Fine
figured woman too. That Marius
is sure a lucky man. I don't know
how he keeps the pounds off.
If someone was cooking me
kugel like that, I'd be fat as a
manatee. Gettin' close though.

Shoulda never moved to Florida.
It's so **** sticky, I can't bear
to leave the air conditioning. Still,
Id've never met the Tautginas
had I not moved to St. Pete's. Guess
I oughta get a treadmill or
one of them there Beachbody
workout videos. Hell Marius tells me
Velda's sister is recently widowed
and is moving here from Newark.
Bet she knows how to make,
kugel like that.
As they say, " life is stranger than fiction." In this case, fiction wins.
Marius Surleac Apr 2010
a twist of legs, a sort of side jump shadow
getting wild behaviour to its happy roots
no-body can resist to this merry-go-round
virus

“amour” is the only word remained in his dictionary
the only drink accepted in his clans like a shard
of life sparkling greater than the sun itself
ashy

moustache hides a strange confidence when
lifted from the always-filled glass
with potion called
manouche

in the eyes of Lewis he caresses
the immortal chords

**© Marius Surleac
Marius Surleac  Apr 2010
Dodoitsu
Marius Surleac Apr 2010
The words I wrote on the sky
with stars instead of blue ink
- signs of my heart's vibrations
on top of this soul

**© Marius Surleac
storm siren  Aug 2016
Can't Wait
storm siren Aug 2016
I cannot wait
To weather storms with you,
And I cannot wait
To see all the miracles of life with you.

And I used to think
I was the Eponine
To your Marius,
But I am the Hinata
To your Naruto.

My head hurts with
Pain I faced alone,
But I can't wait for the day
We face the world hand-in-hand,
Because you are all that I've ever wanted
Out of life and more.

It's taken awhile,
But I'm finally where I'm meant to be,
I'm finally within your heart.
I think I'm going to take a nap.
Sur un écueil battu par la vague plaintive,
Le nautonier de **** voit blanchir sur la rive
Un tombeau près du bord par les flots déposé ;
Le temps n'a pas encor bruni l'étroite pierre,
Et sous le vert tissu de la ronce et du lierre
On distingue... un sceptre brisé !

Ici gît... point de nom !... demandez à la terre !
Ce nom ? il est inscrit en sanglant caractère
Des bords du Tanaïs au sommet du Cédar,
Sur le bronze et le marbre, et sur le sein des braves,
Et jusque dans le cœur de ces troupeaux d'esclaves
Qu'il foulait tremblants sous son char.

Depuis ces deux grands noms qu'un siècle au siècle annonce,
Jamais nom qu'ici-bas toute langue prononce
Sur l'aile de la foudre aussi **** ne vola.
Jamais d'aucun mortel le pied qu'un souffle efface
N'imprima sur la terre une plus forte trace,
Et ce pied s'est arrêté là !...

Il est là !... sous trois pas un enfant le mesure !
Son ombre ne rend pas même un léger murmure !
Le pied d'un ennemi foule en paix son cercueil !
Sur ce front foudroyant le moucheron bourdonne,
Et son ombre n'entend que le bruit monotone
D'une vague contre un écueil !

Ne crains rien, cependant, ombre encore inquiète,
Que je vienne outrager ta majesté muette.
Non. La lyre aux tombeaux n'a jamais insulté.
La mort fut de tout temps l'asile de la gloire.
Rien ne doit jusqu'ici poursuivre une mémoire.
Rien !... excepté la vérité !

Ta tombe et ton berceau sont couverts d'un nuage,
Mais pareil à l'éclair tu sortis d'un orage !
Tu foudroyas le monde avant d'avoir un nom !
Tel ce Nil dont Memphis boit les vagues fécondes
Avant d'être nommé fait bouilloner ses ondes
Aux solitudes de Memnom.

Les dieux étaient tombés, les trônes étaient vides ;
La victoire te prit sur ses ailes rapides
D'un peuple de Brutus la gloire te fit roi !
Ce siècle, dont l'écume entraînait dans sa course
Les mœurs, les rois, les dieux... refoulé vers sa source,
Recula d'un pas devant toi !

Tu combattis l'erreur sans regarder le nombre ;
Pareil au fier Jacob tu luttas contre une ombre !
Le fantôme croula sous le poids d'un mortel !
Et, de tous ses grands noms profanateur sublime,
Tu jouas avec eux, comme la main du crime
Avec les vases de l'autel.

Ainsi, dans les accès d'un impuissant délire
Quand un siècle vieilli de ses mains se déchire
En jetant dans ses fers un cri de liberté,
Un héros tout à coup de la poudre s'élève,
Le frappe avec son sceptre... il s'éveille, et le rêve
Tombe devant la vérité !

Ah ! si rendant ce sceptre à ses mains légitimes,
Plaçant sur ton pavois de royales victimes,
Tes mains des saints bandeaux avaient lavé l'affront !
Soldat vengeur des rois, plus grand que ces rois même,
De quel divin parfum, de quel pur diadème
L'histoire aurait sacré ton front !

Gloire ! honneur! liberté ! ces mots que l'homme adore,
Retentissaient pour toi comme l'airain sonore
Dont un stupide écho répète au **** le son :
De cette langue en vain ton oreille frappée
Ne comprit ici-bas que le cri de l'épée,
Et le mâle accord du clairon !

Superbe, et dédaignant ce que la terre admire,
Tu ne demandais rien au monde, que l'empire !
Tu marchais !... tout obstacle était ton ennemi !
Ta volonté volait comme ce trait rapide
Qui va frapper le but où le regard le guide,
Même à travers un cœur ami !

Jamais, pour éclaircir ta royale tristesse,
La coupe des festins ne te versa l'ivresse ;
Tes yeux d'une autre pourpre aimaient à s'enivrer !
Comme un soldat debout qui veille sous les armes,
Tu vis de la beauté le sourire ou les larmes,
Sans sourire et sans soupirer !

Tu n'aimais que le bruit du fer, le cri d'alarmes !
L'éclat resplendissant de l'aube sur tes armes !
Et ta main ne flattait que ton léger coursier,
Quand les flots ondoyants de sa pâle crinière
Sillonnaient comme un vent la sanglante poussière,
Et que ses pieds brisaient l'acier !

Tu grandis sans plaisir, tu tombas sans murmure !
Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure :
Sans haine et sans amour, tu vivais pour penser :
Comme l'aigle régnant dans un ciel solitaire,
Tu n'avais qu'un regard pour mesurer la terre,
Et des serres pour l'embrasser !

....................................................

........­............................................

...................­.................................

..............................­......................

S'élancer d'un seul bon au char de la victoire,
Foudroyer l'univers des splendeurs de sa gloire,
Fouler d'un même pied des tribuns et des rois ;
Forger un joug trempé dans l'amour et la haine,
Et faire frissonner sous le frein qui l'enchaîne
Un peuple échappé de ses lois !

Etre d'un siècle entier la pensée et la vie,
Emousser le poignard, décourager l'envie ;
Ebranler, raffermir l'univers incertain,
Aux sinistres clarté de ta foudre qui gronde
Vingt fois contre les dieux jouer le sort du monde,
Quel rêve ! et ce fut ton destin !...

Tu tombas cependant de ce sublime faîte !
Sur ce rocher désert jeté par la tempête,
Tu vis tes ennemis déchirer ton manteau !
Et le sort, ce seul dieu qu'adora ton audace,
Pour dernière faveur t'accorda cet espace
Entre le trône et le tombeau !

Oh ! qui m'aurait donné d'y sonder ta pensée,
Lorsque le souvenir de te grandeur passée
Venait, comme un remords, t'assaillir **** du bruit !
Et que, les bras croisés sur ta large poitrine,
Sur ton front chauve et nu, que la pensée incline,
L'horreur passait comme la nuit !

Tel qu'un pasteur debout sur la rive profonde
Voit son ombre de **** se prolonger sur l'onde
Et du fleuve orageux suivre en flottant le cours ;
Tel du sommet désert de ta grandeur suprême,
Dans l'ombre du passé te recherchant toi-même,
Tu rappelais tes anciens jours !

Ils passaient devant toi comme des flots sublimes
Dont l'oeil voit sur les mers étinceler les cimes,
Ton oreille écoutait leur bruit harmonieux !
Et, d'un reflet de gloire éclairant ton visage,
Chaque flot t'apportait une brillante image
Que tu suivais longtemps des yeux !

Là, sur un pont tremblant tu défiais la foudre !
Là, du désert sacré tu réveillais la poudre !
Ton coursier frissonnait dans les flots du Jourdain !
Là, tes pas abaissaient une cime escarpée !
Là, tu changeais en sceptre une invincible épée !
Ici... Mais quel effroi soudain ?

Pourquoi détournes-tu ta paupière éperdue ?
D'où vient cette pâleur sur ton front répandue ?
Qu'as-tu vu tout à coup dans l'horreur du passé ?
Est-ce d'une cité la ruine fumante ?
Ou du sang des humains quelque plaine écumante ?
Mais la gloire a tout effacé.

La gloire efface tout !... tout excepté le crime !
Mais son doigt me montrait le corps d'une victime ;
Un jeune homme! un héros, d'un sang pur inondé !
Le flot qui l'apportait, passait, passait, sans cesse ;
Et toujours en passant la vague vengeresse
Lui jetait le nom de Condé !...

Comme pour effacer une tache livide,
On voyait sur son front passer sa main rapide ;
Mais la trace du sang sous son doigt renaissait !
Et, comme un sceau frappé par une main suprême,
La goutte ineffaçable, ainsi qu'un diadème,
Le couronnait de son forfait !

C'est pour cela, tyran! que ta gloire ternie
Fera par ton forfait douter de ton génie !
Qu'une trace de sang suivra partout ton char !
Et que ton nom, jouet d'un éternel orage,
Sera par l'avenir ballotté d'âge en âge
Entre Marius et César !

....................................................

........­............................................

...................­.................................

Tu mourus cependant de la mort du vulgaire,
Ainsi qu'un moissonneur va chercher son salaire,
Et dort sur sa faucille avant d'être payé !
Tu ceignis en mourant ton glaive sur ta cuisse,
Et tu fus demander récompense ou justice
Au dieu qui t'avait envoyé !

On dit qu'aux derniers jours de sa longue agonie,
Devant l'éternité seul avec son génie,
Son regard vers le ciel parut se soulever !
Le signe rédempteur toucha son front farouche !...
Et même on entendit commencer sur sa bouche
Un nom !... qu'il n'osait achever !

Achève... C'est le dieu qui règne et qui couronne !
C'est le dieu qui punit ! c'est le dieu qui pardonne !
Pour les héros et nous il a des poids divers !
Parle-lui sans effroi ! lui seul peut te comprendre !
L'esclave et le tyran ont tous un compte à rendre,
L'un du sceptre, l'autre des fers !

....................................................

Son cercueil est fermé ! Dieu l'a jugé ! Silence !
Son crime et ses exploits pèsent dans la balance :
Que des faibles mortels la main n'y touche plus !
Qui peut sonder, Seigneur, ta clémence infinie ?
Et vous, fléaux de Dieu ! qui sait si le génie
N'est pas une de vos vertus ?...
Mateuš Conrad Jul 2016
it really doesn't help to write your **** and have some cyborg
alternator typo it - even after a bottle of whiskey -
what? that's basically tweeting, isn't it?
i'm competing with 140 date that dot -
i have to wake up at 12 o'clock and
feel being needed, water the garden, make a steak
and chippie meal with fungus
sauce, then get myself ready for
the Bolshoi don quixote, originally
choreographed by Marius Petipa to the music
of Ludwig Minkus -
i have to admit Swan Lake was more like
STOMP - among the garbage cans -
a ******* centipede spectacle, or a thousand
ants in the gym!
- what a headache -
what a ******* headache -
i love being crude and blind toward what's
dubbed high culture... i won't
be drinking a cosmopolitan with that,
a shy whiskey while taking a **** in a cubicle
where the **** goes... fun fun fun.
tomorrow's Petipa show, or oof af rag a muffin whiff woo...
takes the steam from  stiff upper lip,
makes Dublin global... get pissy of the Guinness you'll
beat all the models on the catwalk in Paris...
eyes underwater - i'm seeing do do double! burp.
or so minded. dabbed the dab and sleepwalked
the rest of it... impressions of the mummified monkey -
they love their novels because they hate their
Ensō - they love their Zen, hate their Tao Buddy Bud, Bud -
they want to read in bed - god forgive them -
i'd write the diabolic of what i'm doing right now,
but it'd be a waste of paper, you keep it to your imaginings -
ha - short-script, the the repetition doesn't matter;
and while on the street i cherub sang to a sinking of
cleaning those papa Blanc shoes - who said less trip
or tip toe but shoo shoo shoo - i was
the first Aboriginal Black in Candy Skin Ah-merry-ca-ca-ca...
people were missing the cancan dances while
i was being forged from **** splendour... into
the Irish version of a tatty up my ****...
oh now they love me... they payed their month's wages
just to see the boxing match: Tiny Titus v. the Ice Lodger
Bjørg - the former out cold... while we scalped and
skinned chickens, and for the first time we thought
we had hope... cinnamon was added to savoury dishes...
it was like discovering the steam engine!
m'eh m'eh m'eh... Mongolian harmonica and the lip
fuelled propeller boats... brr (it's cold when it's humid
down under in the forked excess skin of the tongue);
god, strap me to a shady alley in Paris -
god, strap me to a shady alley in Amsterdam -
or better still, send me to a village on the Faroe Islands -
away from this anorexic-trying-to-look-pretty people...
send me to a place where the news is the only anorexia,
where people hunt Orcas and eat the blubber -
i want to be there... **** Barbados and that sacred sand
of beaches with slobbering great whites -
send me further north to the doom, and gloom -
well of course keep your pride-riddled Brits and
their auxiliary eager Irish Gnomes on Parade -
20 children in a diameters of a cubic mile -
about 2 paedophiles slurring their speech wet Koranic
style giving up cigarettes and alcohol for a teeny tiny
hole or a mole's eye socket fitting to try the shoe...
ever notice? she really looks like a dolphin...
esp. if she's entitled to be called Lady rather than Mrs.,
god they do look gooey glamorous -
fat fingers budget fat rings of fated diamonds
ready for the Jewish pawn shop - fake Rolex... half price!
it's one thing that the art of poetry is so passe (acute too, yes,
eat eat e and take to the bullring) -
or so elitist - call in the psychiatrists! but it's another
to deliberately make us seem illiterate - or half so,
in that we write a formula of lubrication, and
are represented by friction - you almost want to correct
your faults... but it become frustrating in the end...
so you don't bother... poetry - the pauper...
avant garde artist - the king, pretentious in itself -
if only St. Peter cut off a nose rather than the ear...
i wouldn't be watching the complete X-files
with Krebsmensch being frustrated about not
being a published author - funny how good
people become evil, among apathetic people either side.
J'ai ri d'abord.
J'étais dans mon champ plein de roses.
J'errais. Âme attentive au clair-obscur des choses,
Je vois au fond de tout luire un vague flambeau.
C'était le matin, l'heure où le bois se fait beau,
Où la nature semble une immense prunelle
Éblouie, ayant Dieu presque visible en elle.
Pour faire fête à l'aube, au bord des flots dormants,
Les ronces se couvraient d'un tas de diamants ;
Les brins d'herbe coquets mettaient toutes leurs perles ;
La mer chantait ; les geais causaient avec les merles ;
Les papillons volaient du cytise au myrtil.
Entre un ami. - Bonjour. Savez-vous ? Me dit-il,
On vient de vous brûler sur la place publique.
- Où ça ? - Dans un pays honnête et catholique.
- Je le suppose. - Peste ! Ils vous ont pris vivant
Dans un livre où l'on voit le bagne et le couvent,
Vous ont brûlé, vous diable et juif, avec esclandre,
Ensuite ils ont au vent fait jeter votre cendre.
- Il serait peu décent qu'il en fût autrement.
Mais quand ça ? - L'autre jour. En Espagne. - Vraiment.
- Ils ont fait cuire au bout de leur grande pincette
Myriel, Jean ValJean, Marius et Cosette,
Vos Misérables, vous, toute votre âme enfin.
Vos êtes un de ceux dont Escobar a faim.
Vous voilà quelque peu grillé comme Voltaire.
- Donc j'ai chaud en Espagne et froid en Angleterre.
Tel est mon sort. - La chose est dans tous les journaux.
Ah ! Si vous n'étiez pas chez ces bons huguenots !
L'ennui, c'est qu'on ne peut jusqu'ici vous poursuivre.
Ne pouvant rôtir l'homme, on a flambé le livre.

- C'est le moins. - Vous voyez d'ici tous les détails.
De gros bonshommes noirs devant de grands portails,
Un feu, de quoi brûler une bibliothèque.
- Un évêque m'a fait cet honneur ! - Un évêque ?
Morbleu ! Pour vous damner ils se sont assemblés,
Et ce n'est pas un seul, c'est tous. ? Vous me comblez. -
Et nous rions.

Et puis je rentre, et je médite.
Ils en sont là.

Du temps de Vénus Aphrodite,
Parfois, seule, écoutant on ne sait quelles voix,
La déesse errait nue et blanche au fond des bois ;
Elle marchait tranquille, et sa beauté sans voiles,
Ses cheveux faits d'écume et ses yeux faits d'étoiles,
Étaient dans la forêt comme une vision ;
Cependant, retenant leur respiration,
Voyant au **** passer cette clarté, les faunes
S'approchaient ; l'ægipan, le satyre aux yeux jaunes,
Se glissaient en arrière ivres d'un vil désir,
Et brusquement tendaient le bras pour la saisir,
Et le bois frissonnait, et la surnaturelle,
Pâle, se retournait sentant leur main sur elle.
Ainsi, dans notre siècle aux mirages trompeurs,
La conscience humaine a d'étranges stupeurs ;
Lumineuse, elle marche en notre crépuscule,
Et tout à coup, devant le faune, elle recule.
Tartuffe est là, nouveau Satan d'un autre éden.
Nous constatons dans l'ombre, à chaque instant, soudain,
Le vague allongement de quelque griffe infâme
Et l'essai ténébreux de nous prendre notre âme.
L'esprit humain se sent tâté par un bourreau.
Mais doucement. On jette au noir quemadero
Ce qu'on peut, mais plus **** on fera mieux peut-être,
Et votre meurtrier est timide ; il est prêtre.
Il vous demanderait presque permission.
Il allume un brasier, fait sa procession,
Met des bûches au feu, du bitume au cilice,
Soit ; mais si gentiment qu'après votre supplice
Vous riez.

Grillandus n'est plus que Loyola.
Vous lui dites : ma foi, c'est drôle. Touchez là.

Eh bien, riez. C'est bon. Attendez, imbéciles !
Lui qui porte en ses yeux l'âme des noirs Basiles,
Il rit de vous voir rire. Il est Vichnou, Mithra,
Teutatès, et ce feu pour rire grandira.
Ah ! Vous criez : bravo ! Ta rage est ma servante.
Brûle mes livres. Bien, très bien ! Pousse à la vente !
Et lui songe. Il se dit : - La chose a réussi.
Quand le livre est brûlé, l'écrivain est roussi.
La suite à demain. - Vous, vous raillez. Il partage
Votre joie, avec l'air d'un prêtre de Carthage.
Il dit : leur cécité toujours me protégea.
Sa mâchoire, qui rit encor, vous mord déjà.
N'est-ce pas ? Ce brûleur avec bonté nous traite,
Et son autodafé n'est qu'une chaufferette !
Ah ! Les vrais tourbillons de flamme auront leur tour.
En elle, comme un œuf contient le grand vautour,
La petite étincelle a l'incendie énorme.
Attendez seulement que la France s'endorme,
Et vous verrez.

Peut-on calculer le chemin
Que ferait pas à pas, hier, aujourd'hui, demain,
L'effroyable tortue avec ses pieds fossiles ?
Qui sait ? Bientôt peut-être on aura des conciles !
On entendra, qui sait ? Un homme dire à Dieu :
- L'infaillible, c'est moi. Place ! Recule un peu. -
Quoi ! Recommence-t-on ? Ciel ! Serait-il possible
Que l'homme redevînt pâture, proie et cible !
Et qu'on revît les temps difformes ! Qu'on revît
Le double joug qui tue autant qu'il asservit !
Qu'on revît se dresser sur le globe, vil bouge,
Près du sceptre d'airain la houlette en fer rouge !
Nos pères l'ont subi, ce double pouvoir-là !
Nuit ! Mort ! Melchisédech compliqué d'Attila !
Ils ont vu sur leurs fronts, eux parias sans nombre,
Le côte à côte affreux des deux sceptres dans l'ombre ;
Ils entendaient leur foudre au fond du firmament,
Moins effrayante encor que leur chuchotement.
- Prends les peuples, César. - Toi, Pierre, prends les âmes.
- Prends la pourpre, César. - Mais toi, qu'as-tu ? - Les flammes.
- Et puis ? - Cela suffit. - Régnons.

Âges hideux !
L'homme blanc, l'homme sombre. Ils sont un. Ils sont deux.
Là le guerrier, ici le pontife ; et leurs suites,
Confesseurs, massacreurs, tueurs, bourreaux, jésuites !
Ô deuil ! Sur les bûchers et les sanbenitos
Rome a, quatre cents ans, braillé son vil pathos,
Jetant sur l'univers terrifié qui souffre
D'une main l'eau bénite et de l'autre le soufre.
Tous ces prêtres portaient l'affreux masque aux trous noirs ;
Leurs mitres ressemblaient dans l'ombre aux éteignoirs ;
Ils ont été la Nuit dans l'obscur moyen-âge ;
Ils sont tout prêts à faire encor ce personnage,
Et jusqu'en notre siècle, à cette heure engourdi,
On les verrait, avec leur torche en plein midi,
Avec leur crosse, avec leurs bedeaux, populace,
Reparaître et rentrer, s'ils trouvaient de la place
Pour passer, ô Voltaire, entre Jean-Jacques et toi !

Non, non, non ! Reculez, faux pouvoir, fausse foi !
Oh ! La Rome des frocs ! Oh ! L'Espagne des moines !
Disparaissez ! Prêcheurs captant les patrimoines !
Bonnets carrés ! Camails ! Capuchons ! Clercs ! Abbés !
Tas d'horribles fronts bas, tonsurés ou nimbés !
Ô mornes visions du tison et du glaive !

Exécrable passé qui toujours se relève
Et sur l'humanité se dresse menaçant !
Saulx-Tavanne, écumant une écume de sang,
Criant : égorgez tout ! Dieu fera le triage !
La juive de seize ans brûlée au mariage
De Charles deux avec Louise d'Orléans,
Et dans l'autodafé plein de brasiers béants
Offerte aux fiancés comme un cierge de noce ;
Campanella brisé par l'église féroce ;
Jordan Bruno lié sous un ruisseau de poix
Qui ronge par sa flamme et creuse par son poids ;
D'Albe qui dans l'horreur des bûchers se promène
Séchant sa main sanglante à cette braise humaine ;
Galilée abaissant ses genoux repentants ;
La place d'Abbeville où Labarre à vingt ans,
Pour avoir chansonné toute cette canaille,
Eut la langue arrachée avec une tenaille,
Et hurla dans le feu, tordant ses noirs moignons ;
Le marché de Rouen dont les sombres pignons
Ont le rouge reflet de ton supplice, ô Jeanne !
Huss brûlé par Martin, l'aigle tué par l'âne ;
Farnèse et Charles-Quint, Grégoire et Sigismond,
Toujours ensemble assis comme au sommet d'un mont,
À leurs pieds toute l'âme humaine épouvantée
Sous cet effrayant Dieu qui fait le monde athée ;
Ce passé m'apparaît ! Vous me faites horreur,
Croulez, toi monstre pape, et toi monstre empereur !
Dan Oct 2017
An empty page is a perfect reflection
Of my empty mind

And who took the life away from the words I write?
Who has cursed me to pace nervously around dining rooms with the hope that something meaningful will appear on a page
Some words that are worthy of being said that will be met by crowds with adoration and applause
Yet I am not worthy
I am not worthy of adoration or applause or words with meaning
I am stuck in this flat affair
Because while others seek for meaning with action my hours are stained with a deep black oil that keeps me standing still
When I think about writing my head feels so empty
And I wonder if I have wasted all my pretty words on meaningless sayings in the hopes someone would look at me and say “now there is a good and articulate revolutionary soul, a good man with good answers”
Now, for once, the whole truth is clear
I cannot write sacred words for there are no sacred words
I cannot write a sacred poem for sacred poems do not exist
And I think this is what growing up feels like
The day you realize that just because you read Allen Ginsbergs Howl,
and wanted to write a poem just like that, and you spend two years attempting to create a facsimile of “I saw the best minds of my generation”,
None of that can make you a poet
Just as refusing to have a drivers license does not make one an anarchist
And how much have I grown away from that once holy phrase “I saw the best minds of my generation”?
Since then I have heard Marius Jacobs declare “I saw the world and it was not beautiful”
Max Stirner cry out “All things are nothing to me”
And Johnny Hobo singing “you wish that the world was clean/but I’m in love with the way it’s *****”
None of these words are holy
None of these sayings are sacred
But I hold each one in my heart as if they are my property, or rather, a property of me
I decided to write poetry because of people like Carl Sandburg and Jack Kerouac
I loved the words they wrote to the point that my words were lost
I celebrated their words as if they were holy
But growing up means I understand that, at the end of the day, they are just words
I tried so hard to write the words that came from them
And it’s about **** time I start writing the words
That can only come from me

— The End —