Mon Alius
Et si l'on effaçait d'un saut dans le vide
Du chemin de la Caféière
D'un commun accord, la barrière de ce cimetière,
Dont l'écorce défunte déploie ses quatre-chemins
entre le pangolin et la fourmilière ?
Mon Alter,
Et si au lieu de se poursuivre,
A coups de **** bougie,
De se frôler à se confondre,
On enterrait la flamme tremblante de sueur qui nous hache
Et nous envoie valdinguer de terrier en terrier
en zigzaguant comme des crabes en déshérance
Dans des toiles d'araignées musicales?
Mon I
Si on signait unilatéralement de nos pas pour la xième fois
A la énième heure du énième jour du énième mois
Un énième armistice sur un air de calypso
Sous le haut patronage de Mighty Sparrow ?
Mon Ombre
Abolissons donc cette frontière de pulpe rouge,
Cette parche mince qui nous encapsule,
Plongeons ensemble dans l'eau torréfiée
De la rivière de rhum qui dévale du volcan
Et dansons notre calypso en couple sans meneur
Sans frein, sans selle, sans harnais
Soyons cavaliers et montures de nous mêmes ! Et vice-versa !
Menons ensemble notre transe