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Kyle Kulseth Feb 2015
City limit space expands,
it's threaded through with veins--
grey-black dendritic strands
                                     span
                        across this moldy brain
of a city.
Our rotting nights spray hits around
           the places players play.
The impulses will whitewash all complaints
'til the glaring day.

I wanna spit-shine every storm drain,
stain the cracked sidewalks in white,
take this town to Sunday morning Mass,
though she was born for Friday nights.

We're gonna trickle past addresses
                                                   now,
Electroshock through habit streets
these crosswalks sneer with snide expression.
Mildewed thoughts we'll hardly think.
A conversation you're repressing
I'm smoothing out my wrinkled brow
Another weekend's blurred out
blank confession
melts off the tips of tongues,
          I can taste it now.

Circulation space expands,
we're threaded through with veins--
this bio-asphalt plan
                           spans
              all through this molded frame
of a body.
But rotten thoughts, like ships aground,
                   teach sailors how to pray
when impulses have buried all complaints
'neath the foaming spray.

I wanna shade out every bruise now,
paint the dumpsters all in gold.
Missoula, listen: You're a lady.
I don't give a **** what you've been told.

A moldy brain dreams slattern makeup
for a prizefight town each night
so let's take up every artist's brush,
paint shadows on these barroom eyes.

We're gonna flow right through these boule-
                                                          ­          vards.
Electroshock through habit streets.
These dim lit yards and spoiled thoughts
are hyphens placed between each week.
A conversation you're repressing,
I'm smoothing out my wrinkled brow.
Our city's made-up face is running
off the tips of winter and I taste it now.
Paul d'Aubin Jan 2016
Blackine, notre chiot cocker  

Blackine, petite boule noire,  aux yeux enfoncés,  déjà tellement brillants. Tu es entrée dans notre vie après le décès de la cocker  Laika,  dont nous avions décidé en guise de deuil,  de rendre heureuse une nouvelle chienne Cocker. Ton pelage est noir de geai,  tu as les dents morbilleuses,  et t'efforce de lover ton fin museau dans notre cou. Cette fois ci; nous sommes allés te chercher dans le Gers,  cher pays de vallons, de collines, de cocagne et de cockers,  Pour te ramener à «La Comtale»,  ou les terrasses sont au neuvième étage. Ta vitalité surprend l’homme au mitan de sa vie que je suis. J’avais oublié ces fureurs de mordre Et ce goût inlassable de jouer. Tu as vite repéré la porte de l’appartement,  et même le bruit de l’ascenseur ne t’effraie plus mais te passionne, tant tu aimes déjà tant  sortir. Chère Blackine, tout de noir vêtu,  Tu amènes avec toi jeunesse et goût de vivre.  

Paul Arrigh
C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?

Es-tu l'oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?

N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?

Es-tu, je t'en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L'heure aux damnés d'enfer ?

Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?

Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?

Qui t'avait éborgnée,
L'autre nuit ? T'étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?

Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.

Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.

Tu n'en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S'efface
Ton front dépossédé.

Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !

Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !

Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L'écoute,
L'écoute s'approcher.

Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prées,
Ses chiens s'en sont allés.

Oh ! le soir, dans la brise,
Phoebé, soeur d'Apollo,
Surprise
A l'ombre, un pied dans l'eau !

Phoebé qui, la nuit close,
Aux lèvres d'un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.

Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours.

Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.

T'aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu'à ton front
D'albâtre
Ses dogues aboieront.

T'aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !

Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.

Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L'océan montueux.

Et qu'il vente ou qu'il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m'asseoir ?

Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De **** tu lui souris.

Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,

Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l'époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.

Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,

Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.

" Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille ;
Tu ne te tiens pas bien. "

Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L'empêche
De commettre un péché ?

" Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ? "

Et c'est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
À Maxime Du Camp.

I

Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : " Ouvre l'oeil ! "
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
" Amour... gloire... bonheur ! " Enfer ! c'est un écueil !

Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.

Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.

Dites, qu'avez-vous vu ?

IV

" Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

- La jouissance ajoute au désir de la force.  
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de **** !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

" Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. "

V

Et puis, et puis encore ?

VI

" Ô cerveaux enfantins !
Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût ;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
" Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! "

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'***** immense !
- Tel est du globe entier l'éternel bulletin. "

VII

Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : " Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ? "

A l'accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
" Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Electre ! "
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Don McPherson Mar 2020
Said the boule to the cochonnet,

“Shall I point or shoot on this play?”

But worry’s for nought,

My focus is shot.

The truth is, it’s “Merde!” either way.
Limerick
Paul d'Aubin Sep 2016
Les mariés de Drémil-Lafage

Nadjet et Jonathan
S'étaient choisis
Et se marièrent civilement
En la mairie de Saint-Orens.
L'adjoint était empli de bonne volonté
Et apporta aux jeunes époux
Le sourire de la République.
Puis nous nous rendîmes
A Drémil-Lafage où
Plus de quarante ans avant
J'avais collé des affiches.
Les nouveaux mariés avaient
Loué une berline noire,
Et la robe de la mariée resplendissait,
De ce blanc éclatant de neige.
Se prolongeant d'une longue traîne.
Je n’oublierai pas non plus
La cravate de Toinou, achetée à Venise,
comme un zeste  de Woodstock.
Nous nous rendîmes sous un auvent,
Et y connurent des aperçus sur la vie passée,
De Nadjet et de Jonathan,
Qui s'étaient connus au lycée Déodat de Séverac,
Ce grand Musicien Occitan,
Avaient eu le coup de foudre
Et plus **** avaient pris leur décision
De s'unir à Barcelone qui est comme Florence,
Ville des amours de diamant pur.
Un rituel du sable nous surpris tous
Mêlant deux variétés de sable,
En un creuset de sable commun.
Ce symbole fit grande impression
Et apporta une touche spirituelle
Alors qu'un Olivier assez petit,
Mais noueux et robuste
Décorait la pelouse,
Ainsi qu'une fontaine
Arrosant des galets,
Et des roseaux, hauts dressés.
Nadjet aux yeux de braise
Allait de groupe en groupe
Voletant comme une abeille.
La beauté, la grâce, la gentillesse
Des mariés faisaient merveille
Et je songeais à toutes ces
Histoires de famille bien différentes
Au travers de la Méditerranée
Qui s'étaient entrecroisées puis unies
Dans ce pays Toulousain de briques
Au sein de ces peuples au langage chantant,
Depuis si longtemps mêlés
Ayant dû rester eux même et évoluer
De tous ces apports d'Orient,
Si bien rappelés par Abder, le gentleman des deux rives.
Je suis sûr que dans ce restaurant,
Si proche d'un terrain de golf
Que les mariés avaient mis
La boule blanche au cœur du bonheur
Et pris un Ticket gagnant
Pour cet avenir si souhaitable de Paix
Que nous les aiderons a construire
Avec amour et mesure,
Du moins tant qu' il nous restera
Un souffle d'influence
Sur le train de ce Monde aux civilisations
S’entrecroisant trop souvent sans vraiment se connaître  
Qui va si vite et donne parfois
Quelques vertiges, à nous, les parents.
Le repas fut succulent et varié,
Allant crescendo jusqu'à la pièce montée
Qui illumina nos papilles,
Puis les coupes de champagne «Tsarine»
Amenèrent cet effluve slave,
Là où la Méditerranée et l'Occitanie
S'étaient joints comme deux corps
Et deux Esprits tellement curieux
De se découvrir et de s'aimer.
Jeunes mariés et chères civilisations cousines
Ne laissez pas passer vos chances d’entente et de bonheur,
Dans ce Monde où l'on voudrait
Nous faire croire qu'il est fatigué et fermé,
Alors que tant de promesses de créations
Sont possibles et doivent être tenues.

Paul Arrighi
SOUS LA BALLE JAUNE

He had a dream
Sous la balle jaune
of sunflowers and roses, a million dozens.
He and Anne in their own Eden,
a lovely start to begin with
that the Cassandra in his head
didn’t reckon with.

Sous la boule blanche.
He watched as his lamb turned into a female Scrooge with the traits of Harpy
A beautiful bitter woman with the best bite
he watched as his wife drowns in her head
as the lifeguard saved another,that has been trapped for years.

Sous la boule blanche brilliante.
He watched as she took away the dreams of the night.
She took his happiness in d might.
he sat there and cried for her-not him,
what she’d become, he wished she could see and fight out the beast within.

Sous le ciel bleu.
he wished on the stars that she was here
instead of somewhere. That
one day he will feel her embrace
and all will be back to place.
One day...this old song that’s on replay.

Sous la nuit noire.
He lit a cigarette, hands shaking
like the way the air trembles after long ***** notes.
He coughed hard, looked at her,
he hated the person he saw in her eyes
the person he’d been seeing
since mois cinq
And so he left
not because he didn’t love her
but because
Jean-Anne Olaoyinade
a pris l’odyssee et s’est perdu dans le noir.
Aleck Moondale May 2020
Flapping my little wings, the sensation which was once, one in a million,
Has now strained my body beyond its limit. I could feel my isolation within myself,
Urging to break free from the cage of liabilities and expectations.
Walls stronger than my will and dark enough to covert my own shadow;
Curtailed by colorless veil of despondence, separating me from my life.
Nothing to be seen except the unseen and nothing to be heard except the silence of my presence.
Then came a soothing whisper of hope to save me from the inevitable
“I am descendant of the white lady , from the dale of liberators”
My burdened wings felt an ease,
She enlightened me with her mystic breeze .
“We are balanced by the holy branch of faith” said she.
“My ‘boule de confiance en verre’ is what you earn,
Which you must bear till demise”
But ‘le boule’ was too much to endure , my fragile intellect begging for its supercilious justification.
I wanted freedom from this white cage of futile peace .
I dropped the unknown ‘le boule’ and it shattered in uncountable ways.
I broke free from the white cage turned black.
I could feel my aura and  lust reverberating through my shallow trench of enduring glory, my eyes obscured.
I opened my eyes in the horror of excitement , only to see the lady in white fall into oblivion.
Flapping of my little wings had now honored my body beyond the untold,
In the cage of betrayal and dishonor.
Never lose what you need , for something you don't
L'ENFANT fantôme fend de l'homme
entre les piliers de pierre :
2ΠR, son tour de tête.
(La tour monte, attention au ciel)
Comme il mue, avec sa voix de rogomme
il effraye à tort ou raison l'orfraie empaillée
Qu'on ne voit pas à cause de la chaleur
à cause de la couleur
à cause de la douleur

xxJamais la boule en buis ne pourra retomber
Sur le bout de bois blanc du bilboquet.
"Les femmes jouissent d'abord par l'oreille"
Dit Marguerite Duras
Toi, mon HYDRE-MUSE, tu jouis
Par l'oreille absolue et frivole
Magnifiée
Par la danse à contre-temps
De la poésie pénétrante
Du saxo et de la tumba
Du coupé décalé et de l'azonto
Entre violons et accordéons
Qui fait voltiger sur tes hanches
Toute la copelia complicada de ta libido.
Je rentre sans hâte dans la mue de la couleuvre
Et je te ceins la taille.
Réinventons les croisés en cinquième position
Du ballet classique de Noureev, Petipa et Balanchine
Et à quatre pattes virevoltons dans le Bolchoi.
Setenta y ocho :
Je te tatoue le bas des reins
D'un tatou boule qui exécute
Des renversés arrière multicolores
Dans les plus intimes sillons de ta peau.
Cero :
Verbum Sapientiae Principium Est !
De mon pinceau chatoyant je dessine Des pas de bourrée étourdissants
Aux confins de tes cambrures
Setenta y siete :
Tu miaules des entrechats charnels
Et tu tournoies comme un ventilateur
Et tu me dis : viens, mon prince,
Montre-moi tes ronds de jambes doubles
Ochenta y quatro :
je te prends par les orteils tout en te caressant l'oreille
Et je te dis vas-y
Cuarenta y cinco :
Dombolo baroque dès que tu bouges tes fesses pour m'inviter à tes
Messes de sabbat
Très y media :
Demi-pointe sur les tétons qui frémissent et qui clignent des yeux
La peau de ton aréole gauche  danse la biguine
Ton sein droit fait voltiger du jus de grenade
Sesenta :
Un deux trois cinq six sept
Un seul fouetté
Tu enchaînes les figures libres et académiques
Passe après passe
Tu plantes dans le taureau farceur tes aromates
Et je crie Banco et tu me mordilles la paume de la main.
Setenta complicada :
J'aime notre gourmandise choreographee clitoridienne, anale, phallique et vaginale
Cet appétit colossal de ballet épicé à la Merce Cunningham, Alvin Ailey et Martha Graham
Qui nous prend entre deux morts de tous nos lacs des cygnes primaux
Nous en sommes les danseurs étoiles les solistes les premiers danseurs les petits rats les chorégraphes et les maîtres de ballet
À nous deux nous formons une troupe
Réincarnée
Et nous signons de nos plumes de chair notre martingale lubrique :
Un deux trois... Cinq six sept
Un deux trois... Cinq six sept
Un deux trois... Cinq six sept
Sydney Bittner May 2019
In your car at midnight
I swear to the god I don't believe in
I saw the world turn in your eyes.

What do you want?

The tilt of your chin
At the mention of Karl Marx.
Even in fluorescent lighting
Tu es un boule de feu.

What do you want?

The sound of your laugh across the line
Even on the longest shift of my life-
Tu me rends heureux.

What do you want?

You were so right.
Between Freud's dreams
And Sylvia Plath's misery-
The good must always come
Weighed down.

While you were washed over
With mercy's tropical sun
Cutting all those strings
I was realizing
What I want.
Born into madness, how can I find gladness, amongst the evil list,
Certified lunatics, spinning the globe, shots of chaos in ya earlobe,
Rising the thresold, where the soul is scold, from day one was told,
You can be, anything you wanna be, but they hold up the secrecy,
In society, skulls and bones, linked with the boule families,
Bourgeoisie, they feast on the good plenty, soldiers made for the Guinea,
Pigs I see the digs, dug out the roots, of the poisonous tree, let free,
Of the fruits, rottenning thee, whole humanity, as a society,
Quietly I stood on the mountain to see, what Moses and Noah, had to see,
My legacy probably, well never be, remembered, shed prophecy,
Watch the wave of the bees, if they disappear down goes, nature's beauty,
Yo it's my duty, to the save the world, from its own pain weighing in curls,
Separate the boys, from girls, no drags queens, or chemical doping,
Im still hoping, that folks dont play along, the hearts that scoping,
Pain bearer, made in the fear of terror, I take close notes to the era,
Cant compare, the last centuries, strike with atrocity, devil the new majesty,





Haiti president got shot, because he went against the plot,
See how the media stocks, glasshouse thoughts makes for rocks,
Easily, to crash your political slot, I play the corners like Ronnie Lott,
Midway welcome to midevil payday, where haters get all the say,
Frame society, like they did Roger, Cosby set up the man slaughter,
Defame ya character, and your name, well that's the cost of fame,
Just get your soul engrained, to the bricks of shame, black satan frame,
And people still walk over your name, folks ain't thinking the same,
Exchange paychecks, for more paychecks, freedom losing its gains,
I pack more venom, than Bane or a fiend hooking for a vein,
Thin walls, hear things spirit sibling, still holding gossip, dripping,
Pass the lane, like Cousy choosey, but please dont loose me,
Light doobies, sprinkle chaos to those haters, that tried to ***** me,
Forces more linked than Kinobe, never challenge the Shinobi,
Vengeance strikes, wrath of a snake bite, let the poison sit, as you spit,
Out blood soaking in your inside, similar to bee guarding its raw hive,
Don McPherson Mar 2020
A doublette or triplette Mêlée?

Poussette, roulette or plombée?

“Boule devant, boule d’argent.”

Le français we flaunt.

Pétanque’s such a joy: Bien joué!
Limerick

— The End —