Nous marchions indécis
j’ai perçu l’interdit
Nos regards se croisaient
Ton image absorbant
Toute mon attention
Je devenais otage
De fugaces obsessions
et d’effrayants mirages
Servile à tes paroles
et libre de t’aimer
L’instant d’une soirée
initiée par l’alcool
Peut-être par l’audace
La fin du boulevard
semblait être une impasse
Inévitable poignard.
Une douce tristesse
Submergeait mes désirs
Captifs des souvenirs
délivrés par l’ivresse
Tu rentras donc chez toi
Me laissant, toi apôtre
En ébranlant ma foi
Le choix d’en aimer un autre.
Les nuits d’Hiver ne m’avaient jamais autant paru éphémères.