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 Jun 22
Always Somewhere
les rayons d’Hélios au travers de la fenêtre
sur ton corps nu, brillent et te reflètent

par sa lumière naturelle et divine
sur ton visage l'illumine

par le reflet des couleurs de l’iris de tes yeux
j'entrevois l'avenir, l'espoir et ton absence de pudeur

je souhaite me noyer, sombrer dans ton âme
embrasser chaque recoin possible de ton visage

faire glisser sensuellement, ma main le long de ta peau
ressentir tes imperfections, nombreuses de bas en haut

ta sérénité d'esprit est ta plus profonde essence
te redécouvrir m'ôte de ma méconnaissance

sans fin, je te suis esclave
ton goût m'a libéré de mon entrave

telle la condition de ma perdition angélique
tu m'honores de ta sexualité romantique

emporte-moi au-delà de notre métabolisme
fais-moi tien comme la lumière face au prisme

je me meurs d'espérance et de plaisir
je me donne à ton immense agonie

je t'entre et rencontre l'origine de la passion
à jamais toi et moi nous serons
le 02 novembre 2021
 Jun 21
Always Somewhere
Voyager n'est pas fondamentalement quelque chose de facile, reposant ou confortable. Voyager se doit même d'être particulièrement intense tout en étant rempli de petits moments agréables, beaux et uniques qui prennent toute leur valeur : un café qui n'est pas sensationnel mais partagé avec les habitants locaux qui te diront que ce stand dans la rue est le meilleur café du pays. Se donner la peine d'apprendre et de parler leur langue, partager leur quotidien, partager leur nourriture. Ne pas vivre à part et dans de meilleures conditions. Se parler d'égal à égal. Prendre un bus rempli bien au-delà de sa capacité légale et sécuritaire, être collé les uns aux autres, une fesse sur un bout de siège, l'autre dans le vide, prendre une journée pour voyager 200 kilomètres. Apprécier un plat préparé par une dame qui s'est levée à 4 heures du matin pour commencer sa cuisson. Constater la beauté d'un coucher de soleil depuis une plage couverte de déchets. Se rendre là où il n'y a ni électricité ni eau circulant dans les robinets. Se laver au seau. Se donner la peine d'aller dans un village reculé, fuir le tourisme de masse. Choisir les routes de terre. Relativiser. Savoir compter sur les autres. Demander un renseignement. Ne pas avoir honte, ni être timide de demander de l’aide. Comprendre l'histoire et la culture d'une région. Se laisser tomber amoureux de lui, d'elle. Quand une semaine passée à ses côtés semble des années, l'embrasser une dernière fois lorsqu'il te dépose à un feu tricolore pour que tu puisses commencer à faire de l'auto-stop, le regarder s'éloigner et continuer ton voyage. Accepter la manière dont fonctionnent les choses. Prendre, et donner son temps car le temps, c'est tout. Sourire, car la richesse d'un pays se calcule par le nombre de sourires de ses habitants. Qu'ils aient des dents ou pas. Ne pas avoir peur de l'autre. Ne pas avoir peur de l'étranger. Foncer vers l’inconnu. Le Monde n’est pas dangereux. Sortir. S'évader des sentiers battus. Agir avec spontanéité. Se lancer. Gravir une montagne au crépuscule, mal dormir à son sommet et dans le froid, se réveiller à l'aube et admirer le lever du soleil, et une mer de nuages. On dormira bien plus ****. On se reposera quand on sera vieux. Se forger une personnalité, sembler fort mais embrasser la vulnérabilité. Se laisser adopter par une famille, deux familles, dix familles. La maman d'un autre qui te traite comme son fils et qui te dit à ton départ : « tu seras toujours le bienvenu, sur ce bout de terre, tu es ici chez toi » à 10.000 kilomètres de ton lieu de naissance. Être malade et rencontrer quelqu'un pour la première fois qui va s'occuper de toi jusqu'à ton rétablissement. Partir seul et se rendre compte que nous ne sommes jamais seuls en voyageant, au contraire. Abuser d'une bouteille de rouge et écouter quelqu’un se confier alors que cette personne n'oserait parler de telles situations vécues à son entourage le plus proche. Et pourtant, ça la ronge. Se sentir accepté et faire en sorte que l'autre se sente accepté. Car nous avons tous nos propres tourments. Être reconnaissant, à chaque instant. Être reconnaissant d'exister. Pleurer fort. Se réveiller dans les bras de quelqu'un. Après avoir passé quelques semaines isolé dans une cabane en pleine nature, sans Internet et connexion avec quiconque à part soi-même. Te regarder dans le miroir avant de prendre ta ****** et te faire la réflexion que tu as l'air exténué, mince, la barbe qui pousse, mais satisfait du parcours. Appeler ta mère, ton père, ta grand-mère de temps en temps, quand tu croîs sur les routes depuis 7 ans mais qu'ils restent à tes côtés. Décider de s'installer avec quelqu'un où que ce soit et prendre soin l'un de l'autre. S'écouter. Se comprendre. Profiter. Se séparer. Se retrouver quelques années plus **** après avoir grandi, mais jamais oublié. Vieillir ensemble à distance. Le retrouver dans son pays, l’attendre à l'aéroport, terminal 1. Dormir dans 300 lits différents à l'année. Dormir sur une plage, dans une forêt, où que ce soit lorsqu’une nuit dans un hôtel te semble hors de prix. Se réveiller avec des boutons partout sur le corps. Savoir s'adapter. Ne jamais avoir d'attentes. Se laisser surprendre. Faire, défaire ton sac au quotidien. Transporter ta maison sur le dos, toutes tes possessions qui ne dépassent pas les 12 kilos. S'adapter à tout type de climat. Du cercle polaire à l'Amazonie, en passant par le désert de Namib. Savoir ce que tu aimes mais tout de même nourrir cette curiosité de connaître des endroits peu attrayants à tes yeux. Prendre soin de toi, de ton corps, de ton esprit dans la mesure du possible. Louer une voiture et partir en road trip, dormir dans la voiture. Ouvrir les yeux aux premiers rayons en face d’un volcan actif. Découvrir de nouveaux artistes, de nouveaux instruments. Dans un monde bien trop bruyant, pesant et très souvent stressant, mettre tes écouteurs pour t'échapper et t'enfermer dans ta bulle. Ne pas surconsommer. Car, à quoi bon ? Etre humble, honnête, sincère, généreux, présent. Ainsi naissons-nous. Être créatif. Marcher, marcher, marcher. Devoir changer de chaussures tous les 6 mois. Goûter les spécialités locales, toujours. Être ambitieux. Écrire, conter ses aventures, ses pensées, ses ressentis. Il ne restera que ça. Partager une bière avec un vieillard. Savoir dire « merci » en toutes les langues, savoir l’écrire dans des alphabets différents. Et ne jamais perdre cette étincelle qui donne un sens et une direction au Voyage. Car oui, malgré tout ça, le Voyage peut sembler ordinaire. — Voyager est mon addiction mais aussi ma santé mentale et physique, et au Voyage j'y dédie ma vie.
le 20 juin 2025
 Jun 20
Always Somewhere
J’aimerais lui faire savoir,
J’aimerais lui faire comprendre,

À travers de belles phrases,
À travers une sélection de mots réfléchie.

Je ne souhaite pas nécessairement faire l’amour avec toi.
Je languis juste un peu de tendresse,

Surtout la nuit.
Surtout la nuit.

Ton corps contre le mien,
Un échange de caresses.

Une alliance intime de nos deux âmes,
Rencontrées hier au crépuscule, qui se quitteront demain à l’aube.

Une parenthèse,
Un partage de battements de cœurs,

Une présence physique,
Un court moment qui restera gravé dans nos mémoires,

À l’un,
À l’autre.
le 19 juin 2025
Quand tu ne crois qu'au Présent

Il est alors difficile de définir des objectifs de vie —
Un sens.

Concepts futuristes.

Quand la vie devient satisfaisante
Elle cesse de l'être

Car elle est dénuée de sens

C'est se mettre beaucoup de pression que de
Chercher à se satisfaire rien que par la force de l’esprit, sans l'intermédiaire
D'objets, de drogues, de nourritures, de sexe, de trucs qui désinhibent
La consommation, l'obtention, les distractions, le Plus
Car c'est ça que nous recherchons : Plus
La force est le contentement
Mais quel est le secret du contentement ?
(les moines me répondront la méditation)
(la vraie, pas celle qui est tendance).

Je cherche à m'occuper sans forcément me distraire.
Regarder la nature dans les yeux et m'y mixer comme une alliance sexuelle
Comme un câlin spirituel et rassurant

Alors je n'ai pas d'objectifs
Ma vie n'a pas de sens particulier
Je ne recherche que l'autosatisfaction réelle
Mais en même temps vivre des aventures intenses et
ressentir des émotions fortes et vraies
Être à l'aise dans mon corps et espérer pouvoir continuer de l'être
le plus longtemps possible
Éventuellement faire de ma vie une grande Nostalgie
À laquelle je ne céderai pas mais que j'embrasserai, que j'alimenterai

Je pense que ce que je veux c'est,
Mériter de vivre.

Et ne plus me lamenter.
Ne plus me lamenter.
le 04 juin 2025
Le silence est tel que je parviens à l’entendre —
la brume caresser les murs extérieurs de la cabine
âme parmi les grands pins qui laissent
constamment leurs épines sur mon porche.

Parfois même le silence est tel
que je parviens à entendre les étoiles tomber de la voûte.
Le silence est tel que dès la nuit tombée
se distinguent les éclairs du Catatumbo
les éclairs incessants, qui donnent la parallèle au lac de Maracaibo —
et pourtant aucun bruit de tonnerre.
Le silence est tel, quand le calme intérieur séduit le calme extérieur
Je l'ai laissé s'évader, le ton de ma voix
Au profit de ces paroles que je donne à l'encre

Je la cherche — la Raison de mon existence
Alors que la Nature, elle, ne prétend s'expliquer
Derrière, presque à l'horizon sont
les amis, les amants et les parents
les cigarillos et les bouteilles de verre
les codes et les institutions
Devant, presque à portée de main sont
la cime des montagnes et la musique mélancolique
l'hostilité des hautes altitudes
à qui j'y laisserais bien le stock d’air de mes poumons
car le silence est tel, que seul je parviens à distinguer
le rythme de l'air passant ma trachée
je respire la brume et la brume me respire
Nature je suis.
La voici, la raison de mon existence
le 10 mai 2025
Certains recherchent la célébrité sans savoir réellement ce qu’elle implique
ils veulent tellement qu’on se souvienne d’eux, qu’ils s’oublient eux-mêmes
ils pensent se connaître mais ne connaissent que l’image qu’on leur a donnée
leur personnalité n’est pas leur mais définie par les attentes des autres
ils répondent à des codes invisibles et ignorent la prison dans laquelle ils s’enferment,
les barreaux eux aussi sont transparents

quand la transparence, c’est tout ce que je recherche
je suis fait d’ectoplasme
les relations avec mes semblables sont vraies — je n’en souffre pas
(je souffre autrement)
car peu m’importe ce que j’emporterai dans la tombe ou l’image que je laisserai,
les poèmes que j’aurai écrits sur les personnes que j’aurai aimées
ce qui compte à mes yeux sont les sentiments ressentis au moment où je les
retranscris, la personne qui partage mes draps cette nuit

vous l’avez compris, je ne veux ni être vu ni remarqué
je suis un paysage qu’on regarde sans but
(mais avec admiration, j’espère !)
je suis un mur de lettres
et je ne réponds à aucune loi sauf celles de l’univers.
le 07 mai 2025
Les vents chauds et humides soufflés par
Les vagues de l'océan Pacifique
        me transportent,
À ma joyeuse enfance, l'été en vacances
Sur les côtes françaises de l'Atlantique

Liquide glacé adoucissant une peau mate,
        parfois brûlée
Violente nature et pourtant apaisante
Les rouleaux qui m’emportent,
Comme un goût de sel qui s'empare de mes papilles
Et un doux souvenir de mes grands-parents

L'agréable odeur des pins à l'apogée de leur floraison,
Les pistes cyclables que je pourrais parcourir, yeux fermés
Les apéritifs quand le soleil brille toujours fort à dix-neuf heures
Avant son coucher, finalement
Aphrodisiaque des nuits festives qu'offrent les mois chauds de France

Une euphorie qu'on sait courte comme l'été
Pourtant éternelle comme le cycle des saisons

Et une période de ma vie courte elle aussi
Mais impérissable grâce à la nostalgie à laquelle,
        je ne céderai pas.
le 03 mai 2025
Les Montagnes et les Volcans m'habitent
Je vis pour eux — Êtres Sacrés

Les sommets hauts et les profonds cratères
Peuplés de lac ou de forêt immaculés —

Nature éternelle Nature dominante


Et nous les petits Êtres parfois perdus
Ceux qui crient en silence et ceux dont
L'écho semble résonner à travers les reliefs
Je pense à toi et t'envoie quelques pensées

Grandes voyageuses comme les Nuages
Qui eux aussi passent entre les plaines et survolent les plateaux,
Parfois se couplent à la brume provoquée par la pluie incessante
Pénétrant les écorces des arbres, ne faisant qu’un Ensemble

Nuages.
Regarde-les bien, ce sont les mêmes que tu aperçois
Ils ont parcouru les océans,
        affronté les vagues déferlantes des mers les plus agitées

Quand aux tempêtes,
        bien qu'elles paraissent violentes
        ne font que souffler plus forts plus rapides
        mes sentiments vers ton cœur

Regarde bien le ciel,
Le temps n'est pas mauvais
        quand il est nuageux —


Il est présage.
Il est tendresse.
Il est unique.
Il est union.

Le ciel est le ciel.
D'un continent à un autre
D'un hémisphère à un autre

Je t'embrasse.
le 05 mai 2025
 Apr 19
Always Somewhere
Les montagnes russes que représentent mes émotions, je
les déteste fort
Je me languis de gribouiller des textes joyeux et euphorisants, mais
les montagnes russes que représentent mes émotions m’étranglent
Je me sens bien puis mal, mal puis bien
Plus j’avance plus je me dis que l’esprit humain et la combinaison de
ses pensées est
une malédiction de cent ans ou moins
Cette multitude de sentiments ressentis chaque jour à l’infini, sont
un mélange culinaire que je me force à ingurgiter

J’essaye chaque jour de garder la tête haute et j’y parviens, mais
lorsque je m’enferme contre mon gré même dans mes pensées, je
pense aux tourments qui veulent probablement s’échapper ou bien, me posséder
c’est comme si j’avais un corps mais ces tourments, ces tourments
ces tourments, me contrôlent.
Comme si je me noyais alors que j’ai toujours su nager

Souvent, je désire m’évader de moi-même. Alors je
dors.
Souvent, je cherche du réconfort. Alors je
mange.
Souvent, je cherche à les faire fermer leur gueule. Alors je
bois.
Dormir, manger, boire, ce sont des verbes qui m’apportent du plaisir temporaire.

J’observe les sociétés et je n’ai qu’une envie, c’est de crier sur les toits
mon vœu de vivre en Paix, sans troubles, sans préoccupations
Si j’étais un lieu de vie, je serais une maison hantée —
Mon introversion me fait déjà sentir tel un fantôme,
les gens me voient sans me voir (et en réalité j’aime ce concept)

J’ai trouvé la solution à mes soucis, je connais la réponse et les,
solutions
Me plaindre ? Mal venu de ma part, et pourtant
Je trouve cela difficile, d’Exister.
Certains parlent de survie, ils n’ont pas entièrement tort
Mais je veux vivre, putain, j’ai cet appétit de Vivre
Et je vis. Je vis
Mais vous savez quoi ?
Vivre, n’est pas toujours suffisant.

Je ne veux pas que ma vie soit un brouillon, à la limite
un gribouillis.
Après tout, quand je regarde de l’art, ça ressemble à des gribouillis
Alors oui, que ma vie soit un gribouillis.
le 19 avril 2025
 Apr 17
Always Somewhere
Vingt millions de petites fenêtres illuminées,
du haut de hauts buildings voulant convaincre le ciel de les laisser entrer

Vingt millions de petits cœurs qui pourtant battent fort, enfermés dans,
Vingt millions de petits corps
Vingt millions de grands esprits conditionnés

Et un, le mien
Contre mon visage, le reflet éclatant de l’écran de mon ordinateur
Minuit presque.
Dehors, les astres masqués par la pollution
le 16 décembre 2024
 Apr 17
Always Somewhere
Dans le désert, je
me sens étranger à moi-même
comme immobilisé face à tant d’immensité

le Monde est un endroit terrifiant dans lequel croître
que ce soit dû aux autres ou à son hostilité
ou à l'hostilité des autres.

Le désert, voleur de solitude.
le 29 septembre 2024
 Apr 17
Always Somewhere
J’aime la brume douce, silencieuse qui
Pénètre les pores des feuilles et des arbres qui
Vivent à l’unisson dans une forêt luxuriante et ce grâce à
La brume douce, silencieuse, cyclique

Ces forêts sont à la fois Être et Foyer
Je languis de me blottir dans les chaleureux recoins de leur cœur
Ressentir la terre vibrer,
BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM
le 12 avril 2025
 Apr 17
Always Somewhere
Il m'est difficile de Croire en quoi que ce soit.
La religion, n'en parlons pas. J'en suis ****.
Je parle de Croyance en le futur
Les enfants, les lignées, le pour toujours
La monogamie, les successions, l'immortalité (l'immoralité)

Quand le présent est ô, trop bon pour être négligé
Quand vivre, là maintenant, est trop intense

Il doit leur manquer quelque chose à ces gens,
Ceux qui veulent se convaincre que
Seul le futur vaille le coup, le coût et leur investissement
Ceux qui ainsi, négligent le présent.
le 27 août 2024
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