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C'est comme si…
toutes mes décisions prises
toutes les routes et les chemins empruntés
toutes les histoires et personnes qui m'ont forgées

Et…
toutes ses décisions prises
toutes les routes et les chemins empruntés
toutes les histoires et personnes qui l'ont forgées

Nous
ont
mené
ici, ensemble.
le 21 août 2025
 Aug 29
Always Somewhere
As-tu déjà embrassé langoureusement
une femme sur son canapé, en
écoutant du rock des années 90 ?

Émerge un sentiment de youth
folie
nostalgie
spontanéité

Comme transporté dans les recoins de la nuit
ceux les plus cachés, qui ne se laissent que rarement divulguer
Se noyer dans l'humidité de ses lèvres
Danser bêtement sur les étoiles

Un retour vers l'adolescence, un oubli
temporaire de tes responsabilités
imposées par la vie lourde d'adulte

As-tu déjà embrassé langoureusement
une femme qui,
te passe du vin
de sa bouche à la tienne ?

Une femme qui te donnera tout d'elle
Comme libérée des chaînes du passé
ses profondeurs
Même celles de son cœur et,
quelques uns de ses sentiments
qu'elle pensait désertés mais
ravivés par la flamme de tes yeux verts ?

Une femme qui n'a pas peur d'avoir
le bout de ses lèvres couleur mauve
le lendemain après avoir écumé une bouteille de rouge,
des marques sur son cou
synonymes de plaisir intense
quand le ciel est à son plus sombre,
du sucre dans ses artères après
une semaine de desserts caloriques ?

Une femme qui,
vit au maximum l'euphorie
de l'amour qui bat son plein ?

Une femme qui,
ose s'adonner à la volupté
en sachant que tu es pourtant
passager comme une brise
sous ses draps ?


Si un jour tu rencontres cette femme,
Créature qui n'apparaît habituellement que
dans tes rêves les plus mouillés
Ne la perds pas de ton regard.
Attrape-la dans tes pupilles

Elle et seulement elle,
sera l'étincelle qui
redonnera vie à ce feu,
humide
de ton cœur.
le 22 août 2025
 Aug 29
Always Somewhere
Si le voyage c'est, tomber amoureux mille fois
D'un paysage ou d'une fille
Que font les sédentaires ?
le 07 août 2025
 Aug 29
Always Somewhere
En elle, je me donne. Je m'abandonne.
Tel un refuge, une source de tout désir
Je me perds et me retrouve.
Plus vivant qu'auparavant, je me comprends
Je me découvre. Je m'ouvre, à elle
À moi-même.

La flamme brûlait de manière frêle.
Je me mourrais dans la  monotonie
Presque dans la solitude existentielle,
Le rien de la vie quotidienne

Habité par la nostalgie de l'avant,
Remplacée dans le creux de son corps et de son cœur
par le présent du moment,
celui qui vaut ces multiples vies précédentes

Immortel.
Je suis ô, bien plus grand que ce que je ne me l'imaginais
Je m'oublie petit et ne me vois plus
qu'au travers de ses yeux.
Mon unicité prévaut lorsqu'elle me regarde, qu’elle me voit

Toute quête s'arrête. Le repos s'instaure.
Elle est mon temple — je suis son temple
La géographie en devient sacrée
Comme le temps, saveur d'éternité.
le 24 août 2025
 Aug 23
Always Somewhere
Je ressens pour elle un désir de me sédentariser à ses côtés.
Telle une douce tempête que j’accueille, dans laquelle je souhaite me jeter et m’y perdre
Y trouver en son cœur un foyer.
Mettre les cartes et les plans de côté, les prévisions
Dans ses yeux et ses paroles y trouver une boussole
Cesser de regarder à l’horizon, mais voir le bout de la route dans ses bras.
Réconfortants. Comme une bouée dans un océan vaste, pourtant facile à naviguer
Avec bonne persévérance.
Et si elle était la réponse rassurante,
à une interrogation qui ne se pose pas ?
Qui ne s’est jamais posée ? Cependant, présente.
Un visage dans un brouillard permanent. Qui m’a longtemps guidé.
Cesser de regarder à l’horizon, mais en face. Sous mes propres yeux.
Une tranquillité simple et naturelle, une force, une énergie. Elle.
Andrea
le 07 août 2025
 Aug 11
Always Somewhere
Je n’entends pas la pluie mais en regardant sous les lampadaires, je
la vois.
Auprès de moi, Andrea. Où est-ce mon imagination, déjà ? Mon fantasme ?
Comme ce premier et dernier baiser échangé au moment de la quitter dans la rue, hier.
Je ne me suis pas retourné.

Je pense à elle avec tendresse. Déjà avec nostalgie, comme incertain du futur
Je veux la retrouver à son appartement, Ville du Mexique. 2025.
Me enamoré de una mujer.

Andrea, elle semble être la réponse à ces nombreuses récentes interrogations
Qui me torturaient, un peu.
L’Amour n’est certainement pas pragmatique mais transcendant.
Me perdre dans ses bras, j’en rêve.
Qu’elle absorbe mes inquiétudes, me les échange avec un repos digne de la mort.
Quoi de plus ?
Peau contre peau, ses longs cheveux et son rire incontrôlé.
La pluie qui se veut silencieuse face aux lampadaires traîtres.
Suis-je en train de me fabriquer un oasis d’illusions les yeux ouverts ?
M’attend-elle ?

Mon reflet apparaît dans la vitre et j’aperçois une multitude de possibilités.
Auxquelles aucune je ne semble être en mesure de saisir
« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »
le 07 août 2025
 Jun 22
Always Somewhere
les rayons d’Hélios au travers de la fenêtre
sur ton corps nu, brillent et te reflètent

par sa lumière naturelle et divine
sur ton visage l'illumine

par le reflet des couleurs de l’iris de tes yeux
j'entrevois l'avenir, l'espoir et ton absence de pudeur

je souhaite me noyer, sombrer dans ton âme
embrasser chaque recoin possible de ton visage

faire glisser sensuellement, ma main le long de ta peau
ressentir tes imperfections, nombreuses de bas en haut

ta sérénité d'esprit est ta plus profonde essence
te redécouvrir m'ôte de ma méconnaissance

sans fin, je te suis esclave
ton goût m'a libéré de mon entrave

telle la condition de ma perdition angélique
tu m'honores de ta sexualité romantique

emporte-moi au-delà de notre métabolisme
fais-moi tien comme la lumière face au prisme

je me meurs d'espérance et de plaisir
je me donne à ton immense agonie

je t'entre et rencontre l'origine de la passion
à jamais toi et moi nous serons
le 02 novembre 2021
 Jun 21
Always Somewhere
Voyager n'est pas fondamentalement quelque chose de facile, reposant ou confortable. Voyager se doit même d'être particulièrement intense tout en étant rempli de petits moments agréables, beaux et uniques qui prennent toute leur valeur : un café qui n'est pas sensationnel mais partagé avec les habitants locaux qui te diront que ce stand dans la rue est le meilleur café du pays. Se donner la peine d'apprendre et de parler leur langue, partager leur quotidien, partager leur nourriture. Ne pas vivre à part et dans de meilleures conditions. Se parler d'égal à égal. Prendre un bus rempli bien au-delà de sa capacité légale et sécuritaire, être collé les uns aux autres, une fesse sur un bout de siège, l'autre dans le vide, prendre une journée pour voyager 200 kilomètres. Apprécier un plat préparé par une dame qui s'est levée à 4 heures du matin pour commencer sa cuisson. Constater la beauté d'un coucher de soleil depuis une plage couverte de déchets. Se rendre là où il n'y a ni électricité ni eau circulant dans les robinets. Se laver au seau. Se donner la peine d'aller dans un village reculé, fuir le tourisme de masse. Choisir les routes de terre. Relativiser. Savoir compter sur les autres. Demander un renseignement. Ne pas avoir honte, ni être timide de demander de l’aide. Comprendre l'histoire et la culture d'une région. Se laisser tomber amoureux de lui, d'elle. Quand une semaine passée à ses côtés semble des années, l'embrasser une dernière fois lorsqu'il te dépose à un feu tricolore pour que tu puisses commencer à faire de l'auto-stop, le regarder s'éloigner et continuer ton voyage. Accepter la manière dont fonctionnent les choses. Prendre, et donner son temps car le temps, c'est tout. Sourire, car la richesse d'un pays se calcule par le nombre de sourires de ses habitants. Qu'ils aient des dents ou pas. Ne pas avoir peur de l'autre. Ne pas avoir peur de l'étranger. Foncer vers l’inconnu. Le Monde n’est pas dangereux. Sortir. S'évader des sentiers battus. Agir avec spontanéité. Se lancer. Gravir une montagne au crépuscule, mal dormir à son sommet et dans le froid, se réveiller à l'aube et admirer le lever du soleil, et une mer de nuages. On dormira bien plus ****. On se reposera quand on sera vieux. Se forger une personnalité, sembler fort mais embrasser la vulnérabilité. Se laisser adopter par une famille, deux familles, dix familles. La maman d'un autre qui te traite comme son fils et qui te dit à ton départ : « tu seras toujours le bienvenu, sur ce bout de terre, tu es ici chez toi » à 10.000 kilomètres de ton lieu de naissance. Être malade et rencontrer quelqu'un pour la première fois qui va s'occuper de toi jusqu'à ton rétablissement. Partir seul et se rendre compte que nous ne sommes jamais seuls en voyageant, au contraire. Abuser d'une bouteille de rouge et écouter quelqu’un se confier alors que cette personne n'oserait parler de telles situations vécues à son entourage le plus proche. Et pourtant, ça la ronge. Se sentir accepté et faire en sorte que l'autre se sente accepté. Car nous avons tous nos propres tourments. Être reconnaissant, à chaque instant. Être reconnaissant d'exister. Pleurer fort. Se réveiller dans les bras de quelqu'un. Après avoir passé quelques semaines isolé dans une cabane en pleine nature, sans Internet et connexion avec quiconque à part soi-même. Te regarder dans le miroir avant de prendre ta ****** et te faire la réflexion que tu as l'air exténué, mince, la barbe qui pousse, mais satisfait du parcours. Appeler ta mère, ton père, ta grand-mère de temps en temps, quand tu croîs sur les routes depuis 7 ans mais qu'ils restent à tes côtés. Décider de s'installer avec quelqu'un où que ce soit et prendre soin l'un de l'autre. S'écouter. Se comprendre. Profiter. Se séparer. Se retrouver quelques années plus **** après avoir grandi, mais jamais oublié. Vieillir ensemble à distance. Le retrouver dans son pays, l’attendre à l'aéroport, terminal 1. Dormir dans 300 lits différents à l'année. Dormir sur une plage, dans une forêt, où que ce soit lorsqu’une nuit dans un hôtel te semble hors de prix. Se réveiller avec des boutons partout sur le corps. Savoir s'adapter. Ne jamais avoir d'attentes. Se laisser surprendre. Faire, défaire ton sac au quotidien. Transporter ta maison sur le dos, toutes tes possessions qui ne dépassent pas les 12 kilos. S'adapter à tout type de climat. Du cercle polaire à l'Amazonie, en passant par le désert de Namib. Savoir ce que tu aimes mais tout de même nourrir cette curiosité de connaître des endroits peu attrayants à tes yeux. Prendre soin de toi, de ton corps, de ton esprit dans la mesure du possible. Louer une voiture et partir en road trip, dormir dans la voiture. Ouvrir les yeux aux premiers rayons en face d’un volcan actif. Découvrir de nouveaux artistes, de nouveaux instruments. Dans un monde bien trop bruyant, pesant et très souvent stressant, mettre tes écouteurs pour t'échapper et t'enfermer dans ta bulle. Ne pas surconsommer. Car, à quoi bon ? Etre humble, honnête, sincère, généreux, présent. Ainsi naissons-nous. Être créatif. Marcher, marcher, marcher. Devoir changer de chaussures tous les 6 mois. Goûter les spécialités locales, toujours. Être ambitieux. Écrire, conter ses aventures, ses pensées, ses ressentis. Il ne restera que ça. Partager une bière avec un vieillard. Savoir dire « merci » en toutes les langues, savoir l’écrire dans des alphabets différents. Et ne jamais perdre cette étincelle qui donne un sens et une direction au Voyage. Car oui, malgré tout ça, le Voyage peut sembler ordinaire. — Voyager est mon addiction mais aussi ma santé mentale et physique, et au Voyage j'y dédie ma vie.
le 20 juin 2025
 Jun 20
Always Somewhere
J’aimerais lui faire savoir,
J’aimerais lui faire comprendre,

À travers de belles phrases,
À travers une sélection de mots réfléchie.

Je ne souhaite pas nécessairement faire l’amour avec toi.
Je languis juste un peu de tendresse,

Surtout la nuit.
Surtout la nuit.

Ton corps contre le mien,
Un échange de caresses.

Une alliance intime de nos deux âmes,
Rencontrées hier au crépuscule, qui se quitteront demain à l’aube.

Une parenthèse,
Un partage de battements de cœurs,

Une présence physique,
Un court moment qui restera gravé dans nos mémoires,

À l’un,
À l’autre.
le 19 juin 2025
Quand tu ne crois qu'au Présent

Il est alors difficile de définir des objectifs de vie —
Un sens.

Concepts futuristes.

Quand la vie devient satisfaisante
Elle cesse de l'être

Car elle est dénuée de sens

C'est se mettre beaucoup de pression que de
Chercher à se satisfaire rien que par la force de l’esprit, sans l'intermédiaire
D'objets, de drogues, de nourritures, de sexe, de trucs qui désinhibent
La consommation, l'obtention, les distractions, le Plus
Car c'est ça que nous recherchons : Plus
La force est le contentement
Mais quel est le secret du contentement ?
(les moines me répondront la méditation)
(la vraie, pas celle qui est tendance).

Je cherche à m'occuper sans forcément me distraire.
Regarder la nature dans les yeux et m'y mixer comme une alliance sexuelle
Comme un câlin spirituel et rassurant

Alors je n'ai pas d'objectifs
Ma vie n'a pas de sens particulier
Je ne recherche que l'autosatisfaction réelle
Mais en même temps vivre des aventures intenses et
ressentir des émotions fortes et vraies
Être à l'aise dans mon corps et espérer pouvoir continuer de l'être
le plus longtemps possible
Éventuellement faire de ma vie une grande Nostalgie
À laquelle je ne céderai pas mais que j'embrasserai, que j'alimenterai

Je pense que ce que je veux c'est,
Mériter de vivre.

Et ne plus me lamenter.
Ne plus me lamenter.
le 04 juin 2025
Le silence est tel que je parviens à l’entendre —
la brume caresser les murs extérieurs de la cabine
âme parmi les grands pins qui laissent
constamment leurs épines sur mon porche.

Parfois même le silence est tel
que je parviens à entendre les étoiles tomber de la voûte.
Le silence est tel que dès la nuit tombée
se distinguent les éclairs du Catatumbo
les éclairs incessants, qui donnent la parallèle au lac de Maracaibo —
et pourtant aucun bruit de tonnerre.
Le silence est tel, quand le calme intérieur séduit le calme extérieur
Je l'ai laissé s'évader, le ton de ma voix
Au profit de ces paroles que je donne à l'encre

Je la cherche — la Raison de mon existence
Alors que la Nature, elle, ne prétend s'expliquer
Derrière, presque à l'horizon sont
les amis, les amants et les parents
les cigarillos et les bouteilles de verre
les codes et les institutions
Devant, presque à portée de main sont
la cime des montagnes et la musique mélancolique
l'hostilité des hautes altitudes
à qui j'y laisserais bien le stock d’air de mes poumons
car le silence est tel, que seul je parviens à distinguer
le rythme de l'air passant ma trachée
je respire la brume et la brume me respire
Nature je suis.
La voici, la raison de mon existence
le 10 mai 2025
Certains recherchent la célébrité sans savoir réellement ce qu’elle implique
ils veulent tellement qu’on se souvienne d’eux, qu’ils s’oublient eux-mêmes
ils pensent se connaître mais ne connaissent que l’image qu’on leur a donnée
leur personnalité n’est pas leur mais définie par les attentes des autres
ils répondent à des codes invisibles et ignorent la prison dans laquelle ils s’enferment,
les barreaux eux aussi sont transparents

quand la transparence, c’est tout ce que je recherche
je suis fait d’ectoplasme
les relations avec mes semblables sont vraies — je n’en souffre pas
(je souffre autrement)
car peu m’importe ce que j’emporterai dans la tombe ou l’image que je laisserai,
les poèmes que j’aurai écrits sur les personnes que j’aurai aimées
ce qui compte à mes yeux sont les sentiments ressentis au moment où je les
retranscris, la personne qui partage mes draps cette nuit

vous l’avez compris, je ne veux ni être vu ni remarqué
je suis un paysage qu’on regarde sans but
(mais avec admiration, j’espère !)
je suis un mur de lettres
et je ne réponds à aucune loi sauf celles de l’univers.
le 07 mai 2025
Les vents chauds et humides soufflés par
Les vagues de l'océan Pacifique
        me transportent,
À ma joyeuse enfance, l'été en vacances
Sur les côtes françaises de l'Atlantique

Liquide glacé adoucissant une peau mate,
        parfois brûlée
Violente nature et pourtant apaisante
Les rouleaux qui m’emportent,
Comme un goût de sel qui s'empare de mes papilles
Et un doux souvenir de mes grands-parents

L'agréable odeur des pins à l'apogée de leur floraison,
Les pistes cyclables que je pourrais parcourir, yeux fermés
Les apéritifs quand le soleil brille toujours fort à dix-neuf heures
Avant son coucher, finalement
Aphrodisiaque des nuits festives qu'offrent les mois chauds de France

Une euphorie qu'on sait courte comme l'été
Pourtant éternelle comme le cycle des saisons

Et une période de ma vie courte elle aussi
Mais impérissable grâce à la nostalgie à laquelle,
        je ne céderai pas.
le 03 mai 2025
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