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 Jan 20
Always Somewhere
Les mots me viennent pauvres lorsque je souhaite exprimer ce que je ressens pour toi.
Un si beau sentiment pourtant, se doit d’être écrit noir sur blanc
Avant qu’il ne me glisse des mains, s’évapore de ma mémoire
Soit remplacé par d’autres souvenirs, qui le rendront moins intense
Tel un feu qui s'atténue mais jamais ne meurt.

Je suis maudit, je n’ai besoin de rien, moi.
La journée, je pourrais la passer sans productivité, mais être à tes côtés
Ce que je veux dire par ici, c’est que tu m’es suffisante, je t’aime sincèrement

La soirée, un verre de vin à la main, l’autre caressant la tienne
Je n’ai point besoin de parler mais te regarder silencieusement
Reposer mes lèvres, pour plus **** quand les lucioles brilleront
T’embrasser fougueusement.

Marchons, dans les rues de Paris ou de Téhéran, peu m’importe
Ton visage illumine les villes et efface la torture infligée par les sociétés
Ta manière de parler et les mots auxquels tu as recours,
Rendent le chaos supportable, presque romantique

Je veux voir le monde à travers tes yeux verts pour l’admirer,
Encore croire en lui.
Donne-moi l’illusion que j’y ai ma place,
Que je suis compris.

Je manque de synonymes, ne m’en veux pas.
Je ne suis ni poète ni musicien, ni peintre, ni même cinéaste à vrai dire.
De mes mains, je ne sais faire que très peu.
Or je peux m’en servir pour saisir ta mâchoire, ainsi t’embrasser
Les poser sur ton ventre, te prendre par la taille
Toujours, prendre soin de toi.
En toute simplicité et honnêteté.

Que je chéris notre belle relation…
Que peu de mots me viennent à l’esprit,
Afin de décrire l’intensité de cette euphorie
Ton visage seulement.
le 05 août 2024
Deuxième version du poème « Lettre à Nastaran » écrit le 22 août 2022
 Jan 20
Always Somewhere
Sous le soleil qui transperce ma peau
        ridée et usée

Il m'est pourtant, doux et indulgent.

Quant aux sirènes, celles qui,
derrière les vagues m'appellent

Je désire leur céder mon corps
        le passage
        et le reste

Mais le vent frais de Tainan le
retient.

Mais le vent frais de Tainan le retient.
le 28 janvier 2023
Poème écrit lors de mon deuxième Voyage à Taïwan, sur une plage à Tainan
 Jan 16
Always Somewhere
il y avait une rose rouge et il y avait une bougie parfumée
sur une table faite de bois, posées
en face d’une fenêtre et la pluie, à la nuit tombée
vue sur le canal et les bateaux amarrés

et il y avait toi,

assise et pensive, pour rien au monde je ne te dérangerais

et il y avait moi,

te photographiant de derrière, discrètement

je passerais ma main à travers tes cheveux noirs bouclés
atteignant ta nuque, ta peau je toucherais
avec la mélodie de l’orage tu me regarderais et je t’embrasserais

ô khristine, ton infinie beauté m’emporte

tu m’enchantes à travers les décennies, je te désire autant que l’infini
plus qu’un mirage, je ne t’oublierai plus
à propos de toi j’écrirai
d’angleterre et d’ailleurs je t’aimerai
le 30 janvier 2022
 Jan 16
Always Somewhere
Le lac a la couleur de tes yeux
L'air — la légèreté de ton amour
Les plaines — l'immensité de ton cœur
Le vent — la douceur de ta voix

Je me réveille et passe ma main dans tes cheveux

Ce n'est pas simple de t'aimer chaque jour
mais c'est beau, toujours
comme ce sourire illuminant ton visage

Car mon amour t'est éternel, défiant la vieillesse
comme ces arbres centenaires
près du lac, près de toi



Твои глаза цвета озера
Твоя любовь — свежесть воздуха
Твое сердце — необъятность равнины
Твой голос — как приятный ветер

Я просыпаюсь и провожу рукой по твоим волосам

Это не легко — любить тебя каждый день
но красиво, всегда
как эта улыбка освещающая твоё лицо

Оттого что моя любовь к тебе вечна, как вызов старости
как те столетние деревья
у озера, рядом с тобой
le 12 juin 2022
Version française du poème du même titre originalement rédigé en russe
 Jan 16
Always Somewhere
Je me souviens d'Élise et l'odeur de sa peau
Ses cheveux noirs et sa peau marron
La manière dont elle me regardait tendrement
        à l'école
La douceur de ses mains dans le bus scolaire et
        les interminables vacances d'été
        les cartes postales...

Je chérie notre innocente romance
Je l'aime bien après
Je l'aime bien au-delà
le 09 mai 2022
 Jan 16
Always Somewhere
Mon corps est jeune mais cassé un peu
Alors j'essaye de faire l'amour avec comme je peux

Ma peau est blanche contre la sienne colorée
Je fais glisser ma main au-dessus de la sienne pour la saisir

Mon sexe est usé de son utilisation abusive
Et pour lui, je ne suis qu'un énième semblable avec qui partager des draps neufs blancs

Lorsque j'embrasse ses lèvres je les mords
Je caresse son visage avec la paume de ma main droite, sa barbe
Crépite.

L'homme de l'île est éphémère à celui du continent, mais au milieu de l'océan l'un comme l'autre trouve refuge dans l'un l'autre

Je fais passer ma main par-dessus son sous-vêtement et ressens ses formes au travers
Seules mes sensations et le peu de lumière que nous offre la nuit laissent libre au reste de mon imagination

J'aimais ses yeux profonds bien que je détestais son arrogance et ses phrases
Son corps quant à lui, apportait réconciliation à ma vie de marin

Il y avait un peu de violence dans sa langue
Dans ses mains, sur la surface de ma peau
Dans ses phalanges, celles autour de mon cou

Derrière la vitre, les vagues semblaient s'agiter et la lune devenait méconnaissable
Comme si comme moi, elle masquait sa présence dans l'agitation

Je pris plaisir sur son torse et sur le moment, je me sentis invincible pourtant vulnérable
Plus **** sur le pont supérieur, penché sur la rambarde
Je fais face à la mer, je la regarde.
le 10 février 2024
 Jan 16
Always Somewhere
Où es-tu ?
Tu ne me manques pas mais le temps passé près de toi,
Oui.

Il me cause désarroi,
Qu’elles me manquent, ta bienveillance et tes caresses
Ta main dans mes cheveux

Ce regard qui est tient.
Notre vie sur l’Île

Que fais-tu ?
Le passé me rend nostalgique et ce que nous étions,
Toi et moi.

Ça m’a pris du temps je sais
des larmes et des éclats de cœurs

Sans toi, j’ai le sentiment d’être un fantôme solitaire
Comment pouvons-nous nous sentir,
seul dans ce vaste univers auquel nous semblons appartenir ?

Je veux tes mains et ta peau, ta chair
Après avoir déjà pris tout de toi
De moi, cette fois, prends tout de moi

Es-tu seul, comme moi ?
Échoué dans des Terres amples que nous peinons à faire nôtres
L’un comme l’autre

Je pourris, je fane, je m’écaille, je me noie
bien plus qu’autrefois.

Pauvre moi, pauvre nous, pauvre Univers…


Vis ! Et à travers tes voyages je survivrai
Tant bien que mal, je veux
me réveiller auprès de toi, rien qu'une dernière fois
Je me donnerai à toi, inconditionnellement
Dans le creux de tes bras, je céderai à la
Vie.

Mais avant ça, homme de l’Île,
Prends soin de toi...
le 04 septembre 2024
Deuxième version du poème « Toi et moi, toi sans moi » écrit le 02 octobre 2022
 Jan 16
Always Somewhere
Il s'est libéré des chaînes de son entourage et de
l'influence des technologies nocives

Il a opté pour les montagnes élevées et le manque
d'oxygène pour respirer plus

Il a quitté les grandes villes bruyantes qui lui apparaissaient
telles des vagues qui déferlent sans contrôle,
destructives, ravageant tout sur leur passage

Il a marché, des kilomètres sans s'arrêter pour y trouver
l'ultime liberté : la solitude

Il a compris les mensonges que ses semblables
se murmurent le matin au réveil

Il a gagné, sa place dans la société, faite de
sons silencieux et sa maîtresse : la nature

Il a choisi la sortie de secour qui est sous nos yeux : oui,
la vie peut être saisie, mais pour cela

Faut-il encore renoncer à la sédentarité et aux relations humaines
faussement satisfaisantes
le 16 mars 2022
 Jan 16
Always Somewhere
Et à mon immense regret
Un profond désarroi même je dirais
Je l'aperçus et laide elle était
Comme dépourvue d'une quelconque physique beauté

Heureusement que le sens de l'humour lui restait
Elle me faisait rire que je l'appréciais
Et sous la couette on s'entendait
Fougueusement, les yeux ouverts même, ou plissés
Je la baisais

Pour elle je ressentais de la passion je te l'admets
Amoureuse quand je lui cueillais le muguet
De moi, elle n'aura jamais réclamé d'incertaines promesses
Simplement de la tendresse et d'incessantes caresses
Puis elle partit à Tbilisi un jour d'hiver
Me laissant derrière, le cœur grand ouvert
Seul, avec mon ivresse et mes envies pécheresses
le 17 janvier 2022
 Jan 16
Always Somewhere
je ne suis qu’un souvenir
un passé nostalgique
une histoire à raconter
une personne à regretter
peut-être même à détester
ou à continuer d’aimer,

alors que le temps
indéniablement, passe et altère
l’image de notre mémoire
qu’en reste-t-il ?
le 12 mai 2022
 Jan 16
Always Somewhere
J'ai rêvé de mon pays natal comme étranger
J'y retournais mais **** d'être familier,
il me semblait
Qu'il s'agisse des rues sombres de la Ville Lumière
Des maisons de mon enfance
Et ces personnes que j'avais pour habitude de côtoyer,
les membres de ma famille
Personne ne me reconnaissait comme si j'étais,
d'une différente forme
Quant aux gens autour de moi, je les découvrais
Comme les premiers pas dans un pays inexploré
Seule la langue entendue me rappelait,
quelques mots enseignés dans mon passé
Et eux, ils me disaient même que j'avais un accent
Me demandaient de quelle région je venais
Or j'ai grandi ici, étudié ici, travaillé ici, vécu ici, aimé ici
Et pourtant cette vive impression d'appartenir à,
ailleurs
Telle une identité effacée, perdue à jamais
le 23 mars 2022
 Jan 16
Always Somewhere
lorsque l'aube encore se fait entendre
par le muezzin et son appel à la prière
une matinée se répète et commence
quand tu y glisses ta main discrètement
y saisis mon sexe et me branle
la douceur de ta main et ta cadence
je feins de dormir et éjacule en silence

je ne t'aime pas et tu me séquestres
tu ne t'aimes pas et tu te séquestres
qui tu es tu ne peux l'être publiquement
en toi il n'en restera qu'invisibles séquelles
je ne t'aime pas mais tu prends soin de moi
travaille pour moi et vis pour moi
car avec moi tu peux être toi
tu veux me posséder, faire de moi ta propriété

or je m'enfuis derrière ton dos
je vis une romance avec le villageois qui m'attire
lui aussi tourmenté par son orientation
il ne m'assume pas et ne s'assume pas
à l'abri des regards dans les bois il me retrouve
et je le prends mais il couvre son excitation
vous deux vivez cachés
pour vivre accepté, ne pas être châtié
déshonoré, déshérité, lapidé
et j'en déplore la regrettable réalité
comme le lybien sur la capitale
nous étions nus et en me massant le dos
il frotte son gland contre ma raie
puis éjacule de honte sur mon derrière
après s'être donné à moi, il s'excuse et se voile
souhaite oublier et ignorer la vérité
lui aussi emporté par ses tourments
s'impliquera plus lors du prochain ramadan

de l'amour tu m’en donnes
me forcer à t'aimer tu essayes
et les valeurs du coran s'en détachent
des chaînes de son enseignement et de sa dictature
tu veux t'en échapper et fuir
faire de toi homme libre de penser et de baiser
faire de toi homme libre d'en aimer un autre
mais il n'est d'homme libre sans tourments

quant à ce mariage organisé
avec la fille de la région lointaine
n’en fleurira uniquement le mensonge de ta vie
marié à de profonds désirs inachevés
aux frontières de l'amour et de la sexualité
oui, ta foi sera ta rédemption
mais aussi ton inerte perdition
car tu es né homosexuel et musulman
et caché pour toujours tu vivras
guidé à être qui tu n'es pas
dans le silence sans fond tu te noieras
et devant tes yeux, ta vie passera et s'en ira
le 31 décembre 2021
 Jan 16
Always Somewhere
Et cette brillante lune apparaissant entre les feuilles noires des arbres hauts,
Lors des nuits sourdes de la ville enclavée
Perturbées par le bruit lourd des voitures du quotidien

Cette scintillante lune est et reste impénétrable
D'une circularité exemplaire en ces jours uniques
Sa lumière vive m'éclaire et me suit
Qu'il s'agisse de l'Angleterre ou de l'Arménie
Mes pensées te reviennent, à toi ma jolie

Et la lune me montre pour la énième fois
De tes yeux, tes prunelles et ton âme
Personne n'aura veillé sur moi comme toi
Et en la nuit, j'y trouve une sérénité absolue
Comme ton oreille contre mon torse et la sensation de ton cœur contre le mien

Cette seule lune, symbole de notre amour éternel
Elle est nous et elle ne cesse de croître
Chaque nuit de plus en plus claire, de plus en plus vive
Cette impression que la nuit ne sera plus nuit
Que la nuit éteindra d'elle-même nos interrupteurs
Comme si notre amour triomphera,
Devant les yeux de tous mais dans le silence

Toi, mon amour des années passées,
Tu as fait de mes pensées ton foyer
Et je te ressens dans l'ensemble de mon être
Tu m'étourdis parfois, tu me fais perdre l'équilibre
Tu me punis parfois, de cette souffrance que je t'ai donnée, prise, puis redonnée
Tu m'infliges à vivre en journée, quand le soleil m'agresse
Mais à la nuit tombée, tu me caresses
Quand tu apparais dans le ciel, tu m'apaises
Et j'attendrai, toujours, que tu m'emmènes
Que tu me murmures avec tes paroles silencieuses
Que tu m'aimes passionnément
Que nos deux corps, vains, après leur mort
Ne seront rien de plus que poussières et os
Quant à notre amour, lui
Par le scintillement de la lune nuit et jour, éternelle
Perdurera à travers les temps, sous les yeux des hommes
Je t'ai aimé, je t'aime, et je t'aimerai
le 26 août 2021
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