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Sitting in the dark, alone
in this wooden shack no one's own
outside blows northern wind
I trapped myself in, I was blind

In this dark, dark night
my only hope is this candle light
I can sense her close
she's right there ; in the shadows

The walls are holed, my hearth frozed
in perfect silence she rosed
she sat by my side, warming me up

romantic date with the lady of the death
she is so beatifull, I want to join her
I blew my candle in a last breath


La lune haute, le vent de novembre glacial.
Au creux de mon abris sombre, une bougie
Elle m’est une protection triviale
Mais sans elle sur ma porte serait écrit ci-***

Lumière si douce en temps de noirceur
Ma bougie agonisant près de mon noir cœur
Mon âme tu l’avais réduite en haillon
Les murs de ce sombre abri sont ma prison

Mon cœur est givré par le souffle d’un titan
Je la sens. Là! Dans le noir elle m’attend
D’un geste de main ; je l’invite à ma table

Calme, elle me rejoint dans un silence d’or
Tête à tête aux chandelles avec la mort
Avant que par amour je souffle ma bougie
the second part is the same poem its just the original version which sound better in my opinion
This is the first poem I have ever written in english. It used to be filled with grammar errors but Wejdan help me correct some of em.
Oh! the last part is the original. It sound a hell of a lot better in my opinion.
D'autres, - des innocents ou bien des lymphatiques, -

Ne trouvent dans les bois que charmes langoureux,

Souffles frais et parfums tièdes. Ils sont heureux !

D'autres s'y sentent pris - rêveurs - d'effrois mystiques.


Ils sont heureux ! Pour moi, nerveux, et qu'un remords

Épouvantable et vague affole sans relâche,

Par les forêts je tremble à la façon d'un lâche

Qui craindrait une embûche ou qui verrait des morts.


Ces grands rameaux jamais apaisés, comme l'onde.

D'où tombe un noir silence avec une ombre encor

Plus noire, tout ce morne et sinistre décor

Me remplit d'une horreur triviale et profonde.


Surtout les soirs d'été : la rougeur du couchant

Se fond dans le gris bleu des brumes qu'elle teinte

D'incendie et de sang ; et l'angélus qui tinte

Au lointain semble un cri plaintif se rapprochant.


Le vent se lève chaud et lourd, un frisson passe

Et repasse, toujours plus fort, dans l'épaisseur

Toujours plus sombre des hauts chênes, obsesseur,

Et s'éparpille, ainsi qu'un miasme, dans l'espace.


La nuit vient. Le hibou s'envole. C'est l'instant

Où l'on songe aux récits des aïeules naïves...

Sous un fourré, là-bas, là-bas, des sources vives

Font un bruit d'assassins postés se concertant.

— The End —