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Poetoftheway Feb 2018
she writes me from Paris

wanting a command,
exactement comme moi
all her own.
to scribe.
in “a style with strength”

exactement comme moi
exactly like me

where the ideas percolate
for the precise gestation period
and the birth-born poems a-coming
without and within silent no belabored pain,
making the child appear as if it was only waiting
already, on its own good time. for saying thank you
for your patient waiting and who is really in
command?

when the overwhelming light orders “write”
I am gone from yesterday and the safe of picayune
does that sound like I am in
command?

you wish to command?

join the navy, the army,
become a paratrooper,
command in poetry is illusory,
for it comes from the bell tower rage of madness
of what my ancestors planted and bequeathed genetically,
and I have wasted the better half of a century appealing for
relief and making it clear who commands and who is the
“poetoftheway” slave

rejoindre la marine, l'armée,
devenir un parachutiste,
commande en poésie est illusoire,
car il vient du clocher de la rage de la folie
de ce que mes ancêtres ont planté et légué génétiquement,
et j'ai gaspillé la meilleure moitié d'un siècle attrayant pour
soulagement et en précisant qui commande et qui est le
“Poetoftheway" esclave

exactement comme moi
exactly like me?

exactly.
Paul d'Aubin Dec 2016
Des Cassandres incomprises ?


Elle maudissait encor le baiser refusé à celui qui aurait pu devenir son amant. Le bel et fier Apollon s’était vengé de son refus, en lui soufflant sur la bouche, afin que le don de divination, déjà donné, soit réduit à néant, et qu’elle ne fut jamais crue. Cruel sort qui la condamnait à connaître le futur, en restant incomprise aux yeux de toutes et de tous, parmi celles et ceux qu’elle chérissait, et auxquels elle voulait épargner le malheur. Aussi lorsque tu vis naître ton frère Pâris, tu informas ta mère des sombres présages que son devenir présentait pour la famille royale. Hélas, mal avisés, Priam et Hécube, après l’avoir éloigné finirent par lui donner une ambassade à Sparte. Ou il fut séduit et enleva Hélène la si belle. Puis vint ce jour funeste, quand tu vis, le port de Troie presque masqué par des milliers de voiles rouges, et autant de vaisseaux munis d’éperons. Tu ressentis, une peur panique, celle, de la mort, de toutes celles et ceux que tu aimais, et tu versas des larmes salées pour tous ces jeunes hommes qui allaient perdre la vie, dans des combats menés autours des remparts. Avant que les chevaux géants de bois, funestes, dont personne ne te crut pour le danger annoncé entrèrent dans la ville, alors que l’armée Achéenne faisait mine de se retirer. C’est ****, dans la nuit, qu’à la lueur des torches, les guerriers, sortirent des flancs des chevaux géants et jaillirent en hurlant, pour porter le malheur dans ta chère Troie. Glacée d’émotion et d’épouvante tu te réfugias auprès de l’autel sacre d’Athéna, Pour préserver ton corps gracieux des outrages de l’ennemi. Mais c’était sans compter sur Ajax le furieux, qui faisant fi de la protection sacrée que t’offrait le temple, te pris malgré tes cris et tes pleurs, déchira ta blanche tunique, te traina par les cheveux sur l’autel. Et violenta ton corps avec plus de brutalité que de désir. Tu aurais voulu mourir, mais Athéna, elle-même, insultée, comme Déesse, dans son propre temple, ne le voulut point. C’est le roi Agamemnon, qui te trouva déflorée, prostrée et en larmes, et te fit prisonnière, et te gardant en vie, pris la décision de te ramener à Mycènes. Tu le mis en garde contre la jalousie qu’allait éprouver sa femme, Clytemnestre Mais ce fut vain, et toi, déshonorée et prisonnière tu ne voulais plus vivre. Tu tendis ta gorge à cette jalouse implacable, peu après avoir débarqué Et son geste de mort fut ton soulagement, oh, toi devineresse, jamais crue.
Après Cassandre la Troyenne, il y eut d’autres fameuses Cassandre. Louise Michel, institutrice porta sa flamme aux Communards, Et faite prisonnière réclama une mort qu’on n’osa pas lui donner. Transformant sa peine de déportation en Nouvelle Calédonie, Ou elle refusa de faire chorus contre les canaques. Enfin libérée elle soutint ses sœurs et frères, les prolétaires, et brandit le drapeau noir des Libertaire, qui faisait si peur. Cette Femme admirable resta souvent incomprise, dans ses combats et sa soif d’un Monde plus humain. Cette solitude aussi doit être le sceau des Cassandre. De l’autre côté du Rhin, et même, en Pologne a Zamość, naquit une nouvelle Cassandre. Fière comme un aigle, pensive comme une colombe, elle avait pour prénom Rosa, mais pas de celles avec épines, Son nom était Luxemburg, et c’était vraiment un être de lumières. Une pensée étincelante, une volonté de duchesse Espagnole, et une lucidité aussi grande que les feux de ses passions. Rosa lutta, dès le début contre la guerre et la capitulation des esprits, devant ces monstres d’acier, de feu et de gaz moutarde. Qui allaient ravager l’Europe en fauchant des millions de vies. Mais dans cet empire si discipliné, elle fut emprisonnée, pour lui faire expier son opposition à cette guerre fratricide, et afin que les consciences restassent bien éteintes. Mais son courage était sans borne avec son amant Leo Jogiches, Et la force de conviction de Karl Liebknecht. Ayant passé la majeure partie de la guerre, emprisonnée, elle étudiait sans répit et faisait parvenir des articles, pour ses amis de la « ligue Spartacus ». Elle défendait la Liberté, comme le vrai diamant du socialisme à venir. Mais les États-majors militaires et politiques la haïssaient. Libérée par la chute du kaiser, elle reprit sa passion, de journaliste à la plume de feu à la «Rote Fahne.» Elle s’efforçait d’éclairer des masses trompées par des bergers par trop intéressés, timorés et menteurs. Elle rejetait aussi toute illusion de putsch et de violence armée. Hélas, elle ne fut pas écoutée par les irréfléchis à la parole haute, ni par les têtes remplies de vent et encor imprégnèes par les usages récents de tant de violences inoculées durant et par ces années de guerre et de tueries. Ces hâtifs et ces simplistes au verbe haut déclenchèrent l’émeute dans Berlin, qui allait devenir leur commun linceul. Elle décida cependant de ne pas se désolidariser des révoltés, D’ailleurs arrête-on sans digue un torrent furieux ? Rosa, refusa d’ajouter l’enjeu de sa survie et sa propre peur à la désorientation générale de ses camarades. Consciente de l’échec, Rosa écrivit son dernier article sur : « L’ordre règne à Berlin, L’ordre règne à Varsovie », « l’ordre règne à Paris », « l’ordre règne à Berlin ». Tous les demi-siècles, les gardiens de « l’ordre », lancent ainsi dans un des foyers de la lutte mondiale leurs bulletins de victoire Et ces « vainqueurs » qui exultent ne s’aperçoivent pas qu’un « ordre», qui a besoin d’être maintenu périodiquement par de sanglantes hécatombes, va inéluctablement à sa perte.» Puis Rosa, rentra chez elle, sans prendre de précaution ni se cacher vraiment. Nourrissait-elle quelconque illusion sur son ennemi, Gustav Noske? Lequel revendiqua, pour lui-même, le douteux honneur d’avoir tenu le rôle d’un « chien sanglant » Ou avait-elle, plutôt du mal à regarder l’horreur de la haine et les tréfonds de la barbarie ? Amenée par les soldats des corps francs elle fut interrogée et se tut. Puis, ce beau front pensif et cette tête bouillonnante d'avenirs reçut de violents coups de crosse, avant que les barbares ne lui tirent une balle dans la tête,
et ne la jettent inanimée dans le canal.
Une Cassandre de plus était victime de la froide cruauté,
et des peurs qu'inspiraient la création d'une société nouvelle.
Mais l'esprit des Cassandre survit dans les braises de la lucidité
Aujourd'hui, nous avons probablement des Cassandre parmi nous,
dans les braises de la vérité en marche, qu’il nous faut oser écouter en les aidant à dessiller nos yeux encore clos. dont l’esprit s’est forgé.

Paul Arrighi.
Marco Bo Dec 2018
if I think about tomorrow I see an obstacle
if I see the obstacle I will try to overcome it
if I will overcome I will breathe a sigh of relief
if I will breathe a sigh of relief, I'll be alive
if I will be alive, the heart will beat
if the heart will beat
I will think about tomorrow
if I will think about tomorrow I will see an obstacle....

to live is to breathe a sigh of relief
.......................

se penso a domani

se penso a domani vedo un ostacolo
se vedo l'ostacolo proverò a superarlo
se lo superero tirerò un sospiro di sollievo
se tirerò un sospiro sarò vivo
se sarò vivo il cuore batterà
se il cuore batterà
pensero a domani
se penserò a domani vedro un ostacolo....

vivere è tirare un sospiro di sollievo
...................
si pienso en mañana

si pienso en mañana veo un obstáculo
si veo el obstáculo intentaré superarlo
si lo superaré respiraré un suspiro de alivio
si respirarè un suspiro de alivio, serè vivo
si yo seré vivo, el corazón latirá
si el corazón latirá
pensaré en mañana
si pensaré en mañana veré un obstáculo.....

vivir es respirar un suspiro de alivio
.............................

si je pense à demain, je vois un obstacle
si je vois l'obstacle je vais essayer de le surmonter
s'ils le surmontent, je vais pousser un soupir de soulagement
si je soupire
  Je serai en vie
si je suis en vie, le coeur battra
si le coeur va battre
Je penserai à demain
si je pense à demain, je verrai un obstacle......

vivre, c'est pousser un soupir de soulagement
cindy Jul 2019
L'abîme ne pourrait l'enterrer
Le vide ne pourrait l'engloutir
Alétheia ne peut douter
De ce que je souhaite accomplir.

T'aimer de la plus forte manière
Comme s'il n'existait un hier
Te jurer passion, main dans la main
Comme s'il n'existait un demain

Je te veux
Les vagues assourdissent mes paroles
Je t'embrasse
Désormais c'est mon cœur qui s'affole
Je t'enlace
Les vents décident de s'attendrir  
Je te caresse
On peut voir le Soleil s'élargir

Je t'aime
Mon âme se détache de toutes ses peines
Poetoftheway Jul 2023
Poet, you wish to command?

join the navy, the army,
become a paratrooper,
command in poetry is illusory,
for it comes from the bell tower rage of madness,
from, of, what my ancestors planted and bequeathed genetically,
I have wasted the better half of a century appealing for relief,
making it clear who commands and who is the
“poetoftheway”
slave

<>

rejoindre la marine, l'armée,
devenir un parachutiste,
commande en poésie est illusoire,
car il vient du clocher de la rage de la folie,
de ce que mes ancêtres ont planté et légué génétiquement,
et j'ai gaspillé la meilleure moitié d'un siècle attrayant pour
soulagement et en précisant qui commande et qui est le
“Poetoftheway"
esclave

exactement comme moi
exactly like me?

exactly.
May 30th
Me demander si du plus froid des cœurs
J'ai cru fléchir la longue indifférence ;
Au seul plaisir si donnant quelques pleurs
J'ai cru jouir du prix de ma constance ;
Si, me berçant d'un penser si flatteur.
Avec la peine un moment j'ai fait trêve ;
Me demander si je crois au bonheur,
C'est me demander si je rêve.

Me demander si j'ai désespéré
De voir finir les chagrins que j'endure ;
Me demander si mon cœur déchiré
À chaque instant sent croître sa blessure ;
Si chaque jour, pour moi plus douloureux,
Ajoute encore aux ennuis de la veille ;
Me demander si je suis malheureux,
C'est me demander si je veille.

Me demander si, fier de mon tourment,
Je viens baiser la main qui me déchire ;
Si je désire autre soulagement
Que de mourir d'un aussi doux martyre ;
Si, moins l'espoir en amour m'est donné,
Plus constamment en amour je persiste ;
Me demander si j'aime encor Daphné,
C'est me demander si j'existe.

Écrit en 1790.
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.

Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
I

Une Idée, une Forme, un Être
Parti de l'azur et tombé
Dans un Styx bourbeux et plombé
Où nul oeil du Ciel ne pénètre ;

Un Ange, imprudent voyageur
Qu'a tenté l'amour du difforme,
Au fond d'un cauchemar énorme
Se débattant comme un nageur,

Et luttant, angoisses funèbres !
Contre un gigantesque remous
Qui va chantant comme les fous
Et pirouettant dans les ténèbres ;

Un malheureux ensorcelé
Dans ses tâtonnements futiles,
Pour fuir d'un lieu plein de reptiles,
Cherchant la lumière et la clé ;

Un damné descendant sans lampe,
Au bord d'un gouffre dont l'odeur
Trahit l'humide profondeur,
D'éternels escaliers sans rampe,

Où veillent des monstres visqueux
Dont les larges yeux de phosphore
Font une nuit plus noire encore
Et ne rendent visibles qu'eux ;

Un navire pris dans le pôle,
Comme en un piège de cristal,
Cherchant par quel détroit fatal
Il est tombé dans cette geôle ;

- Emblèmes nets, tableau parfait
D'une fortune irrémédiable,
Qui donne à penser que le Diable
Fait toujours bien tout ce qu'il fait !

II

Tête-à-tête sombre et limpide
Qu'un coeur devenu son miroir !
Puits de Vérité, clair et noir,
Où tremble une étoile livide,

Un phare ironique, infernal,
Flambeau des grâces sataniques,
Soulagement et gloire uniques
- La conscience dans le Mal !

— The End —