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Mateuš Conrad Sep 2017
as i am too old to learn anew,
so am i, too young
to learn bound to being staged:
having to learn afresh:
call this the thesaurus
proximity, the nearing of 0°
basis for geometric
denial, that no shape form:
other than one:
that be the linear "escapism"
of history, wholly linear
and never contorting,
encapsulating, and likewise releasing
back into the regurgitation
of the void.
  
which had superfluous kings for messengers;
and eunuchs for the party of five
of men who desired to keep harems...

i own no obligation to my genes,
as i might oblige the gut bacterium
the next host,
what is this? this profanity?
why am i owning an allegiance
to genes?
  what sort of allegiance is this?
this abomination?!
    
i abhor darwinistic reductionism!
i hate it! i hate it as much
as ancient greek abhorred
moral relativism!
the two are alike! i don't have what
you say!
recite, quote, or argue with!
darwinistic reductionism is:
just as abhorrent as moral relativism!
no no no, no!
   i ******* hate it!
i don't give two-***** worth of
a ***** martini's worth of acting
the bond part... no!

i own nothing of my ego's existence
to translate into: "passing on"
my genes...
  what are you, some vegetating
comatose athlete,
or the parkur with weak knees
and other joints?
what? what! what?!

      darwinism has to have an ugly
medusa head on the hydra,
and it's darwinistic reductionism:
the ancient greeks abhorred
moral relativism:
      me? being modern?
i abhore darwinistic reductionism,
because it equates itself to
moral relativism...

genes... the **** i care about my genes
being, or not being passed on?
i mean, should i really give serious concern
for this not being achieved?
really?
        really?!
       you have to be kidding me at this point,
genes translate into sentences,
make up words,
  make up a will...
the **** is important about genes?!

right now i can clearly see
heaven (amnesia & somnia)
& hell (nostalgia & insomnia)...

give me a break: it's much simpler than
fire and fluffy meringues...

they keep pushing this populist darwinistic
reductionism: i swear i'm going to crack...
darwinistic reductionism creates the vacuum,
that states:
    darwinistic relativism is not the right hand
of atheism:
    after all, there are no absolutes of
       a. there is and b. there isn't...
hence the space-time compedium:
there's time, but there isn't time within
time-space, that might make it indistinguishable from
space, and so in the thesaurus reverse...
might as well call it the close-contact
space=time: not so uncommon in chemistry...
esp. with carboxylic acids:
  
     i abhor what the ancient greeks abhorred:
moral relativism,
since a status quo necessitated itself out
ouf a per se impetus to encompass both,
rather than a robotic one-sidedness "perfect"...

but what the modern hasn't learned to abhor
is darwinistic reductionism...
    it's almost a secondary formulation of
theology, with the missing poetry...
i abhor darwinistic reductionism...
    what? genes? is that an argument?
am i really about to care about passing
    on my genes?
you have to give me a ******* break,
you really think this form of anglophone
existentialism is going to convince me?
bad luck, i'd sit with a francophone for
10 hours in a cafe talking *******,
over coffee and cigarettes...
   with an anglophone though?
i'd have to drink a litre of ***,
******* 10 times in a row...
    wipe my *** until i rubbed my ****
to reach the point of scrubbing
off accents of blood,
  read an act of shakespeare,
listen to some **** pop music...
     talk to his grandmother...
  and then: "consider" the option
of a 10 hour stretch of convo...

it happens all the time:
with entho-nationalist centralism...
you really can, exhaust an idea if you
cite it too many times, and for long enough
as to make it:
educational,
  i.e. boring, i.e. indoctrinating...
   which is what darwinism has become,
sadly enough; boring, indoctrinating,
this ******* should remain in schools,
not among public "intellectuals".
Enfin ! seul ! On n'entend plus que le roulement de quelques fiacres attardés et éreintés. Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin ! la tyrannie de la face humaine a disparu, et je ne souffrirai plus que par moi-même.

Enfin ! il m'est donc permis de me délasser dans un bain de ténèbres ! D'abord, un double tour à la serrure. Il me semble que ce tour de clef augmentera ma solitude et fortifiera les barricades qui me séparent actuellement du monde.

Horrible vie ! Horrible ville ! Récapitulons la journée : avoir vu plusieurs hommes de lettres, dont l'un m'a demandé si l'on pouvait aller en Russie par voie de terre (il prenait sans doute la Russie pour une île) ; avoir disputé généreusement contre le directeur d'une *****, qui à chaque objection répondait : « - C'est ici le parti des honnêtes gens, » ce qui implique que tous les autres journaux sont rédigés par des coquins ; avoir salué une vingtaine de personnes, dont quinze me sont inconnues ; avoir distribué des poignées de main dans la même proportion, et cela sans avoir pris la précaution d'acheter des gants ; être monté pour tuer le temps, pendant une averse, chez une sauteuse qui m'a prié de lui dessiner un costume de Vénustre ; avoir fait ma cour à un directeur de théâtre, qui m'a dit en me congédiant : « - Vous feriez peut-être bien de vous adresser à Z... ; c'est le plus lourd, le plus sot et le plus célèbre de tous mes auteurs, avec lui vous pourriez peut-être aboutir à quelque chose. Voyez-le, et puis nous verrons ; » m'être vanté (pourquoi ?) de plusieurs vilaines actions que je n'ai jamais commises, et avoir lâchement nié quelques autres méfaits que j'ai accomplis avec joie, délit de fanfaronnade, crime de respect humain ; avoir refusé à un ami un service facile, et donné une recommandation écrite à un parfait drôle ; ouf ! est-ce bien fini ?

Mécontent de tous et mécontent de moi, je voudrais bien me racheter et m'enorgueillir un peu dans le silence et la solitude de la nuit. Âmes de ceux que j'ai aimés, âmes de ceux que j'ai chantés, fortifiez-moi, soutenez-moi, éloignez de moi le mensonge et les vapeurs corruptrices du monde, et vous, Seigneur mon Dieu ! accordez-moi la grâce de produire quelques beaux vers qui me prouvent à moi-même que je ne suis pas le dernier des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise !
C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?

Es-tu l'oeil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?

N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?

Es-tu, je t'en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L'heure aux damnés d'enfer ?

Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?

Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?

Qui t'avait éborgnée,
L'autre nuit ? T'étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?

Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.

Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.

Tu n'en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S'efface
Ton front dépossédé.

Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !

Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !

Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L'écoute,
L'écoute s'approcher.

Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prées,
Ses chiens s'en sont allés.

Oh ! le soir, dans la brise,
Phoebé, soeur d'Apollo,
Surprise
A l'ombre, un pied dans l'eau !

Phoebé qui, la nuit close,
Aux lèvres d'un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.

Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours.

Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.

T'aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu'à ton front
D'albâtre
Ses dogues aboieront.

T'aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !

Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.

Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L'océan montueux.

Et qu'il vente ou qu'il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m'asseoir ?

Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De **** tu lui souris.

Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,

Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l'époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.

Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,

Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.

" Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille ;
Tu ne te tiens pas bien. "

Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L'empêche
De commettre un péché ?

" Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ? "

Et c'est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
G Apr 2015
Ouf,
L’étoile
S'est envolée
Sans un souffle
La voile
A tournée

Le décor
Du Ciel
Inondé de lune
Invite nos corps
À l’essentiel,
La douceur est à la une.

Je me rappelle
Des nuits
Solitaires
Défilant à la pelle
Suggérant l'ennui,
Débonnaire.

L’instant devient pur
Le silence ronronne
De joies éphémères,
Vive le futur
Que l’Amour fanfaronne
Été comme hiver.
Pour Charles, le 18 mai 2014 -G.
Liam hopson Oct 2018
GOD NEVER LEFT US
HE'S IN EVERYTHING WE KNOW
HE'S IN EVERYTHING WE SHOW
GODS IMAGINATION IS OUF REALITY
GODS IMAGINATION EXPOSES OUR FRAGILITY
EACH INDIVIDUAL MUST SHOULD RESPONSIBILITY
EACH INDIVIDUAL MUST PUT AN END TO ALL HOSTILITY
GOD NEVER LEFT US
HE'S IN EVERYTHING WE KNOW
HE'S IN EVERYTHING WE SHOW
Dimitrios Sarris Dec 2017
Protecting, serving
speaking for the dead
some people are born like this
with empty black holes in their heart
no way getting ouf of it
no change in their mind
and the black holes rule
till the host is dead...
Nao Nov 2020
I think that, through the years, I've let anxiety take the best ouf of me. I've let it consume me, control me, destroy me.

It went to the point where I accepted it. I knew there would be weeks, months in a year when I would refuse to eat, talk or smile. I knew there would be moments when I would just refuse to be, to live.

And I know, I know I should fight it. I should because I've won so many battles until now. But I'm tired, understand me, I'm tired.
I'm tired and I've become numb. I've become unable to feel, to laugh or think. I've ignored too many problems because life was getting in the way. But life itself, meanwhile, was killing me.

And now, I'm stuck in a tunnel and I can't find the light. And I'm too afraid to talk about it.
I used to be eager for things to happen, and those little things, they helped me breathe, they helped me hope, they helped me smile.
And now, I'm taking it one day at a time.

It's so sad isn't it? So sad that I've struggled so much with anxiety and depression, that I had won many times, yet now, I'm letting it take the best out of me.

I don't want to write that for people to be hopeless, though. I want everyone to keep fighting it. It's evil and toxic, so fight it. And win that battle so that I can win mine. I know how you feel, I know it gets better. I know you just need to find those little fragments of light. Be patient.

— The End —