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Caroline Oct 2019
Le malheur se cache derrière milles profils ténébreux,
Et attend que le match insignifiant de vermine,
Infirme mon idée tordue de l'être amoureux.

Le malheur séduit au lit par ses promesses d'ivresse sauvage,
Qu'attendez-vous pour m'écrire,
Et m'aplatir dans ma désolante dignité au passage?

Le malheur s'invite seul à mes soupers assourdissants de vide,
Et exhume les faux espoirs assommés
De mensonges médiocres; alors je me les imagine...

**** de moi, et moi, **** de leurs pensées,
Entre les espérances dupées et celles perforées d'épines,
Le malheur me couve, le malheur se rend légitime.
M Solav Dec 2019
Tout explose,
Tout explose encore une fois.
Le rocher dégringole et accélère
Et mon coeur se fend en trois.

Tout éclate,
Tout éclate de lumière
Au frôlement de la divine soie,
Aux souvenirs que l'on enterre.

À l'approche d'une pente abrupte,
Que les milles nerfs défaillissent.
Le chemin juste toujours glisse
Au printemps et ses ruptures.

Tout s'échappe,
Tout s'échappe, surtout soi-même,
En mouvements de laisser-faire;
La volonté, un grand dilemme.

Tout s'impose,
Tout s'impose comme une claque;
N'ayant rien à faire pour diviser
La rivière, la mer et les lacs.

À l'approche des turbulences,
Les milles clin d'oeils sourissent;
Au sommet un tableau s’esquisse:
Du présent, le soleil à l'horizon.
Écrit en avril 2016.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
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M Solav Mar 2022
Les frôlements du vent qui frottent mes oreilles
Me rappellent le tonnerre qui gronde au **** du ciel
Apeuré de milles nuages flottants.
Écrit le 1 juin 2021.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
Caroline Dec 2019
Personne ne change, dit-il
Une étoile solitaire scintilla
Invisiblement troublée
Les cheveux gris en population croissante
Les ongles tenances sans cesse rongés
Les poils importuns sur la peau tachée
La mémoire déteinte par la tormente
La confiance aux dénouements meilleurs, absente
L'affection velourée de l'abandon, omni-présente
Ils en rient, sans gêne
Pardonne-les, ils ne sont plus eux-mêmes
Car depuis hier, depuis une seconde, depuis l'année passée
Ils ont tous changé
Comme si leur passé n'avait jamais existé
L'étoile solitaire n'existe probablement plus
Engoufrée par les siècle-lumières du néant
Invisiblement gigantesque et absolu
Elle a scintillé par des propos que tu as fait mentir
On change tous, dit-elle dans ton imaginaire
Pour le meilleur ou pour le pire
Peu importe les milles facettes de l'univers
Où nos choix discutables nous font atterrir
V.

Quelquefois, sous les plis des nuages trompeurs,
**** dans l'air, à travers les brèches des vapeurs
Par le vent du soir remuées,
Derrière les derniers brouillards, plus **** encor,
Apparaissent soudain les milles étages d'or
D'un édifice de nuées !

Et l'œil épouvanté, par delà tous nos cieux,
Sur une île de l'air au vol audacieux,
Dans l'éther libre aventurée,
L'œil croit voir jusqu'au ciel monter, monter toujours,
Avec ses escaliers, ses ponts, ses grandes tours,
Quelque Babel démesurée !

Septembre 1828.

— The End —