Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
 
Imagine la marée basse
Et une plage languissant
Le soleil ensache le rivage de ses reflets
Le sable imprégné
Les dunes légères remarquées par la brise
Lente et persistante le bruit des vagues berce subtilement
Les sillages se relâchent peu à peu

Imagine une marée furtive qui s’avance
Enjôleuse elle déclare subtilement sa venue
Le soleil caresse le rivage avec ses rayons téméraires
La chaleur monte
Le bruit des vagues murmure une cadence envoûtante
Les eaux allusives se veulent de plus en plus obsédantes
Sur le sable volontaire
Un doux parfum salin captivant imprégnant
Les dunes attendries se laissent titiller par le vent

Imagine la marée impatiente tout proche
Le sable devenant de plus en plus humide et salé
Impossible de se contenir envasé la chaleur embarque
Les eaux provocantes avancent se frôlent se retirent
Les sillages se resserrent
L’air salin suggestif avec ses odeurs enivrantes
Impossible de résister les vagues qui palpitent et se contractent
Les dunes fermes affolées par le vent trépidant

Imagine une marée haute et culminante
Le sable enlacé presque fluide
Dégoulinant
La houle impromptue qui caresse et qui enfonce
Les vagues se courbent sous une rentrée trop intense
Culbutant d’un incessant va-et-vient
Les eaux pénétrantes s’enfoncent entre les sillages
Impossible de s’accrocher le sable chavire sous les bruits rugissants
Sous la chaleur torride et insoutenable
Le vent coupé qui cherche son souffle
Qui succombe
Waves echo softly,
like sleep that tosses and stirs—
a dream of returning lovers,
where both friendship and love are found.

They beckon and brush closer,
falling gently,
hoping the tide will catch them.

Where the ocean meets the shore,
and hungry lips drink elated tears.
Hesitations vanish like morning mist,
as life’s day-to-day rhythms,
rise and fall—
relentless and sure.

Where trust and innocence rise,
woven between drenched sands
and settling waters—
kindred souls drawn together,
seeking refuge in truth.

Solace lingers,
soaked and speckled,
touched by the sea.

Where hope blooms—
freckled yet beautiful,
softly echoing,
tender and sublime.
Quand les soupirs
d’un paysage aux souffles panachés
me mouillent de silence
et que mon regard s’abreuve
de combles bleus rougissants
gorgées fuyantes d’escadres voilées
d’esquifs pourprés

Bâillonnés dans les barbelés d’un jour pesant
mes tourments à vif se débusquent sans supplice
fugitifs sevrés
extirpés comme des chevaux de frise incendiés
dépouilles des nuages maculés de braise

Quand les lueurs râpées se renversent
sur les champs ancrés dans la brunante
et que les vallons s’inondent du contre-jour
versants d’espoirs
labours évadés d’un soleil couché

Mes ombres fatiguées se calment sans frasque
assoupies comme les couleurs effacées par la brune
le cœur debout  les nerfs défaits
les yeux débordant
mes désirs se cale dans le crépuscule
She leans into the blur of silence,
cheek pressed against a mosaic of memories.
Her skin stained by red dreams,
and blue regrets.
Each tear—
a brushstroke,
soothing the shadows.

Orange clings to her like a promise,
the last breath of hope—
she wears it like a cloak,
against the demons lurking in her mind.

She is the quiet between raindrops,
the pause before a sob
breaks the surface,
she is the colors melting into hope—
a canvas of everything unsaid.

She is quiet perfection.
A quiet perfection—Marc Morais
https://prnt.sc/6ZvQxo3VBc4P
Everything moves now—
your breath against my lips,
the slow slide of my fingers
finding their way beneath cotton.

We dance around them—
the ghosts, the silence,
the bad books and the good ones,
the things left unsaid,
if your body slips on river light—
I will catch you.


But Resplendent,
come and dance some more with me
let me teach you—
how to step forward,
how to step round around

Let me place my hands in yours
and show you
how to shadowbox the dark,
how to make the hurt and the silence tumble,
falling like dominos,
one by one,
until all that’s left—
you moving through air.
There's nobody else like you
I think I finally explained it
So I continue to move
Between the bank and the blanket
I never minded the quiet.
The way the walls never asked for anything,
the way the night didn’t need me to speak.
I could sit with my own silence,
breathe in the stillness,
and call it enough.

Then you showed up.
Not loud, not demanding--just there.
And suddenly, the silence wasn’t peaceful,
it was just empty.

I started waiting for your voice
before I even knew I was listening.
I started looking for you in rooms
I knew you wouldn’t be in.

And now, without you,
the quiet feels heavier.
Like it knows what it's missing.
Like it’s waiting, too.
Offre moi la majestueuse cadence de tes marées
avec influence pacifique à fleur d’eau—
d’un chant allusif
maîtresse des forges
sur l’enclume de tes récifs
je me commotionnerai
pour débâcler mes barrages enfoncés
résiliés par mauvais herbages salés
varechs extirpés
enfin disculpés par ton écume d’albâtre

Offre moi passage clandestin
**** des troncs rocheux entortillés de tes écueils
et de nos malmenages advenus—
ma conduite guidée le long de tes platiers
je veux m’étendre sur tes plages distinctives
recroquevillé à flanc de falaise
ma préservation réinventée
sur les refrains flûtés des lulus dorés
camouflés dans les champs talqués de roses blanches
et des forts jetés sur les horizons cassés

Offre toi à moi sans artifices
pure et limpide
comme les eaux décantées
a l’ombre de ta futaie de mangroves
partage tes délices limoneux
sustente mon estomac récalcitrant
de papillons laqués d’or et d’ambre—
dans une euphorie amusante
truffée de motifs purs et viscéraux
je t’offrirai une poignée de chrysalides
et le chant de mon âme
Next page