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M Solav Sep 2018
La porte qui claque
A creusé un trou
Plus noir que noir
Dans le silence
De ta mémoire.

Le silence qui frappe -
Qui luit partout -
Quand vient le soir,
Il plaie les panses
Et te rend fou.

Ces plaies ouvertes
Se taisent et pleurent;
Le vacarme discret
Te couvre de secousses
Et disparaît.

Enveloppé dans tes draps,
La lumière devenue ligne,
Une porte entre-ouverte -
Tu voudrais qu'elle t’explique
Cet état d'alerte.

Le temps fait violence
Mais s'apaise comme le vent.
Très vite tu t'endors,
Et les mots se font tendre
Arrivé à bon port.

La veille se couvre d'un voile
Enroulé sur tes nuits.
Toujours l'éclat de noirceur
Qui alors t'attaqua
Luira sur ta vie.
Écrit en janvier 2018 sous le titre « Trauma ».


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

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july Jan 2020
surprised you're still here
despite my state
a sunshine in the morning,
a monster at night

i've come to love the darkness,
for it always surrounds me
then you came along,
your brightness reflecting through the windows

you looked, you saw,
how damaged i am
my bruises, my scars,
both fresh and old

you start to approach me
a knock on the door can be heard
"who's there?", i answered
"it's your past", it answered back

you continued to walk
did you not hear that?
you hurt my eyes,
i hate how bright you are

you kneeled in front me
and held out your hand
as i stare deeply into you,
i saw myself

my eyes brightened

..i held your hand
thank you for loving me at my worst.

— The End —