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Mercy B May 2013
Oh pluie, la pluie s'il vous plaît restez.

Ma petite Cita a jeux à jouer.


Saut d'obstacles
               Éclaboussures
   Danse


Sauter
             By
Cabré


Oh la pluie, la pluie avec votre battement rythmique.

À la première goutte que nous hop à nos pieds.


Saut d'obstacles
              Éclaboussures
Danse


Sauter
                 By
  Cabré
Oh Rain, Rain please do stay

My little Cita has games to play.

Jumping
             Splashing
Dancing


Skipping
             Frolicing
Prancing


Oh rain, rain with your rhythmic beat.

At the first drop we hop to our feet.

Jumping
              Splashing
Dancing


Skipping
              Frolicing
Prancing
Amazonianpeach Jan 2021
I am an azamon
No need for
A ******* man

I am an azamon
True blue
By DNA

I am an amazon
A strong woman
Who want take ****
IL semblait grelotter, car la bise était dure.
C'était, sous un amas de rameaux sans verdure,
Une pauvre statue, au dos noir, au pied vert,
Un vieux faune isolé dans le vieux parc désert,
Qui, de son front penché touchant aux branches d'arbre,
Se perdait à mi-corps dans sa gaine de marbre.

Il était là, pensif, à la terre lié,
Et, comme toute chose immobile, - oublié !

Des arbres l'entouraient, fouettés d'un vent de glace,
Et comme lui vieillis à cette même place ;
Des marronniers géants, sans feuilles, sans oiseaux
Sous leurs tailles brouillés en ténébreux réseaux,
Pâle, il apparaissait, et la terre était brune.
Une âpre nuit d'hiver, sans étoile et sans lune,
Tombait à larges pans dans le brouillard diffus.
D'autres arbres plus **** croisaient leurs sombres fûts ;
Plus **** d'autre encore, estompés par l'espace,
Poussaient dans le ciel gris où le vent du soir passe
Mille petits rameaux noirs, tordus et mêlés,
Et se posaient partout, l'un par l'autre voilés,
Sur l'horizon, perdu dans les vapeurs informes,
Comme un grand troupeau roux de hérissons énormes.

Rien de plus. Ce vieux faune, un ciel morne, un bois noir.

Peut-être dans la brume au **** pouvait-on voir
Quelque longue terrasse aux verdâtres assises,
Ou, près d'un grand bassin, des nymphes indécises,
Honteuses à bon droit dans ce parc aboli,
Autrefois des regards, maintenant de l'oubli.

Le vieux faune riait. - Dans leurs ombres douteuses
Laissant le bassin triste et les nymphes honteuses,
Le vieux faune riait, c'est à lui que je vins ;
Ému, car sans pitié tous ces sculpteurs divins
Condamnent pour jamais, contents qu'on les admire,
Les nymphes à la honte et les faunes au rire.

Moi, j'ai toujours pitié du pauvre marbre obscur.
De l'homme moins souvent, parce qu'il est plus dur.

Et, sans froisser d'un mot son oreille blessée,
Car le marbre entend bien la voix de la pensée,
Je lui dis : - Vous étiez du beau siècle amoureux.
Sylvain, qu'avez-vous vu quand vous étiez heureux ?
Vous étiez de la cour ? Vous assistiez aux fêtes ?
C'est pour vous divertir que ces nymphes sont faites.
C'est pour vous, dans ces bois, que de savantes mains
Ont mêlé les dieux grecs et les césars romains,
Et, dans les claires eaux mirant les vases rares,
Tordu tout ce jardin en dédales bizarres.
Quand vous étiez heureux, qu'avez-vous vu, Sylvain ?
Contez-moi les secrets de ce passé trop vain,
De ce passé charmant, plein de flammes discrètes,
Où parmi les grands rois croissaient les grands poètes.
Que de frais souvenirs dont encor vous riez !
Parlez-moi, beau Sylvain, comme vous parleriez
A l'arbre, au vent qui souffle, à l'herbe non foulée.
D'un bout à l'autre bout de cette épaisse allée,
Avez-vous quelquefois, moqueur antique et grec,
Quand près de vous passait avec le beau Lautrec
Marguerite aux yeux doux, la reine béarnaise,
Lancé votre œil oblique à l'Hercule Farnèse ?
Seul sous votre antre vert de feuillage mouillé,
Ô Sylvain complaisant, avez-vous conseillé,
Vous tournant vers chacun du côté qui l'attire,
Racan comme berger, Regnier comme satyre ?
Avez-vous vu parfois, sur ce banc, vers midi,
Suer Vincent de Paul à façonner Gondi ?
Faune ! avez-vous suivi de ce regard étrange
Anne avec Buckingham, Louis avec Fontange,
Et se retournaient-ils, la rougeur sur le front,
En vous entendant rire au coin du bois profond ?
Étiez-vous consulté sur le thyrse ou le lierre,
Lorsqu'en un grand ballet de forme singulière
La cour du dieu Phœbus ou la cour du dieu Pan
Du nom d'Amaryllis enivraient Montespan ?
Fuyant des courtisans les oreilles de pierre,
La Fontaine vint-il, les pleurs dans la paupière,
De ses nymphes de Vaux vous conter les regrets ?
Que vous disait Boileau, que vous disait Segrais,
A vous, faune lettré qui jadis dans l'églogue
Aviez avec Virgile un charmant dialogue,
Et qui faisiez sauter, sur le gazon naissant,
Le lourd spondée au pas du dactyle dansant ?
Avez-vous vu jouer les beautés dans les herbes,
Chevreuse aux yeux noyés, Thiange aux airs superbes ?
Vous ont-elles parfois de leur groupe vermeil
Entouré follement, si bien que le soleil
Découpait tout à coup, en perçant quelque nue,
Votre profil lascif sur leur gorge ingénue ?
Votre arbre a-t-il reçu sous son abri serein
L'écarlate linceul du pâle Mazarin ?
Avez-vous eu l'honneur de voir rêver Molière ?
Vous a-t-il quelquefois, d'une voix familière,
Vous jetant brusquement un vers mélodieux,
Tutoyé, comme on fait entre les demi-dieux ?
En revenant un soir du fond des avenues,
Ce penseur, qui, voyant les âmes toutes nues,
Ne pouvait avoir peur de votre nudité,
À l'homme en son esprit vous a-t-il confronté ?
Et vous a-t-il trouvé, vous le spectre cynique,
Moins triste, moins méchant, moins froid, moins ironique,
Alors qu'il comparait, s'arrêtant en chemin,
Votre rire de marbre à notre rire humain ? -

Ainsi je lui parlais sous l'épaisse ramure.
Il ne répondit pas même par un murmure.
J'écoutais, incliné sur le marbre glacé,
Mais je n'entendis rien remuer du passé.
La blafarde lueur du jour qui se retire
Blanchissait vaguement l'immobile satyre,
Muet à ma parole et sourd à ma pitié.
À le voir là, sinistre, et sortant à moitié
De son fourreau noirci par l'humide feuillée,
On eût dit la poignée en torse ciselée
D'un vieux glaive rouillé qu'on laisse dans l'étui.

Je secouai la tête et m'éloignai de lui.
Alors des buissons noirs, des branches desséchées
Comme des sœurs en deuil sur sa tête penchées,
Et des antres secrets dispersés dans les bois,
Il me sembla soudain qu'il sortait une voix,
Qui dans mon âme obscure et vaguement sonore
Éveillait un écho comme au fond d'une amphore.

- Ô poète imprudent, que fais-tu ? laisse en paix
Les faunes délaissés sous les arbres épais !
Poète ! ignores-tu qu'il est toujours impie
D'aller, aux lieux déserts où dort l'ombre assoupie,
Secouer, par l'amour fussiez-vous entraînés,
Cette mousse qui pend aux siècles ruinés,
Et troubler, du vain bruit de vos voix indiscrètes,
Le souvenir des morts dans ses sombres retraites ! -

Alors dans les jardins sous la brume enfouis
Je m'enfonçai, rêvant aux jours évanouis,
Tandis que les rameaux s'emplissaient de mystère,
Et que derrière moi le faune solitaire,
Hiéroglyphe obscur d'un antique alphabet,
Continuait de rire à la nuit qui tombait.

J'allais, et contemplant d'un regard triste encore
Tous ces doux souvenirs, beauté, printemps, aurore,
Dans l'air et sous mes pieds épars, mêlés, flottants,
Feuilles de l'autre été, femmes de l'autre temps,
J'entrevoyais au ****, sous les branchages sombres,
Des marbres dans le bois, dans le passé des ombres !

Le 19 mars 1837.
marriegegirl Jul 2014
photographie onelove capture mariages d'une manière qui me fait toujours envie de s'arrêter et de rester un certain temps .Leurs images ont une façon de se rendre à la base du couple et de leur journée .et qui fait tout mon coeur sauter un battement .Couplez ce talent à la planification de LVL Mariages \u0026Événements.le cadre magnifique de la vallée de l' Olympia .et un couple de sourire induisant - et vous obtenez une galerie tellement magnifique que vous pourriez passer le reste de votre journée verser par chaque image .Rejoignez-moi à faire exactement cela .ici .\u003cp\u003ePartager cette galerie magnifique sur ColorsSeasonsSummerSettingsFarmStylesRusticRustic Elegance

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marié .les invités regardaient dans la crainte qu'ils ont trouvé leur siège .Les amateurs de bonne nourriture.ils ont embauché FUMÉE Ouvrir cuisson au feu de fournir un délicieux repas de style familial pour eux et leurs invités robe de soirée grande taille Photographie
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Ô temps miraculeux ! ô gaîtés homériques !
Ô rires de l'Europe et des deux Amériques !
Croûtes qui larmoyez ! bons dieux mal accrochés
Qui saignez dans vos coins ! madones qui louchez !
Phénomènes vivants ! ô choses inouïes !
Candeurs ! énormités au jour épanouies !
Le goudron déclaré fétide par le suif,
Judas flairant Shylock et criant : c'est un juif !
L'arsenic indigné dénonçant la morphine,
La hotte injuriant la borne, Messaline
Reprochant à Goton son regard effronté,
Et Dupin accusant Sauzet de lâcheté !

Oui, le vide-gousset flétrit le tire-laine,
Falstaff montre du doigt le ventre de Silène,
Lacenaire, pudique et de rougeur atteint,
Dit en baissant les yeux : J'ai vu passer Castaing !

Je contemple nos temps. J'en ai le droit, je pense.
Souffrir étant mon lot, rire est ma récompense.
Je ne sais pas comment cette pauvre Clio
Fera pour se tirer de cet imbroglio.
Ma rêverie au fond de ce règne pénètre,
Quand, ne pouvant dormir, la nuit, à ma fenêtre,
Je songe, et que là-bas, dans l'ombre, à travers l'eau,
Je vois briller le phare auprès de Saint-Malo.

Donc ce moment existe ! il est ! Stupeur risible !
On le voit ; c'est réel, et ce n'est pas possible.
L'empire est là, refait par quelques sacripants.
Bonaparte le Grand dormait. Quel guet-apens !
Il dormait dans sa tombe, absous par la patrie.
Tout à coup des brigands firent une tuerie
Qui dura tout un jour et du soir au matin ;
Napoléon le Nain en sortit. Le destin,
De l'expiation implacable ministre,
Dans tout ce sang versé trempa son doigt sinistre
Pour barbouiller, affront à la gloire en lambeau,
Cette caricature au mur de ce tombeau.

Ce monde-là prospère. Il prospère, vous dis-je !
Embonpoint de la honte ! époque callipyge !
Il trône, ce cokney d'Eglinton et d'Epsom,
Qui, la main sur son cœur, dit : Je mens, ergo sum.
Les jours, les mois, les ans passent ; ce flegmatique,
Ce somnambule obscur, brusquement frénétique,
Que Schœlcher a nommé le président Obus,
Règne, continuant ses crimes en abus.
Ô spectacle ! en plein jour, il marche et se promène,
Cet être horrible, insulte à la figure humaine !
Il s'étale effroyable, ayant tout un troupeau
De Suins et de Fortouls qui vivent sur sa peau,
Montrant ses nudités, cynique, infâme, indigne,
Sans mettre à son Baroche une feuille de vigne !
Il rit de voir à terre et montre à Machiavel
Sa parole d'honneur qu'il a tuée en duel.
Il sème l'or ; - venez ! - et sa largesse éclate.
Magnan ouvre sa griffe et Troplong tend sa patte.
Tout va. Les sous-coquins aident le drôle en chef.
Tout est beau, tout est bon, et tout est juste ; bref,
L'église le soutient, l'opéra le constate.
Il vola ! Te Deum. Il égorgea ! cantate.

Lois, mœurs, maître, valets, tout est à l'avenant.
C'est un bivouac de gueux, splendide et rayonnant.
Le mépris bat des mains, admire, et dit : courage !
C'est hideux. L'entouré ressemble à l'entourage.
Quelle collection ! quel choix ! quel Œil-de-boeuf !
L'un vient de Loyola, l'autre vient de Babeuf !
Jamais vénitiens, romains et bergamasques
N'ont sous plus de sifflets vu passer plus de masques.
La société va sans but, sans jour, sans droit,
Et l'envers de l'habit est devenu l'endroit.
L'immondice au sommet de l'état se déploie.
Les chiffonniers, la nuit, courbés, flairant leur proie,
Allongent leurs crochets du côté du sénat.
Voyez-moi ce coquin, normand, corse, auvergnat :
C'était fait pour vieillir bélître et mourir cuistre ;
C'est premier président, c'est préfet, c'est ministre.
Ce truand catholique au temps jadis vivait
Maigre, chez Flicoteaux plutôt que chez Chevet ;
Il habitait au fond d'un bouge à tabatière
Un lit fait et défait, hélas, par sa portière,
Et griffonnait dès l'aube, amer, affreux, souillé,
Exhalant dans son trou l'odeur d'un chien mouillé.
Il conseille l'état pour ving-cinq mille livres
Par an. Ce petit homme, étant teneur de livres
Dans la blonde Marseille, au pays du mistral,
Fit des faux. Le voici procureur général.
Celui-là, qui courait la foire avec un singe,
Est député ; cet autre, ayant fort peu de linge,
Sur la pointe du pied entrait dans les logis
Où bâillait quelque armoire aux tiroirs élargis,
Et du bourgeois absent empruntait la tunique
Nul mortel n'a jamais, de façon plus cynique,
Assouvi le désir des chemises d'autrui ;
Il était grinche hier, il est juge aujourd'hui.
Ceux-ci, quand il leur plaît, chapelains de la clique,
Au saint-père accroupi font pondre une encyclique ;
Ce sont des gazetiers fort puissants en haut lieu,
Car ils sont les amis particuliers de Dieu
Sachez que ces béats, quand ils parlent du temple
Comme de leur maison, n'ont pas tort ; par exemple,
J'ai toujours applaudi quand ils ont affecté
Avec les saints du ciel des airs d'intimité ;
Veuillot, certe, aurait pu vivre avec Saint-Antoine.
Cet autre est général comme on serait chanoine,
Parce qu'il est très gras et qu'il a trois mentons.
Cet autre fut escroc. Cet autre eut vingt bâtons
Cassés sur lui. Cet autre, admirable canaille,
Quand la bise, en janvier, nous pince et nous tenaille,
D'une savate oblique écrasant les talons,
Pour se garer du froid mettait deux pantalons
Dont les trous par bonheur n'étaient pas l'un sur l'autre.
Aujourd'hui, sénateur, dans l'empire il se vautre.
Je regrette le temps que c'était dans l'égout.
Ce ventre a nom d'Hautpoul, ce nez a nom d'Argout.
Ce prêtre, c'est la honte à l'état de prodige.
Passons vite. L'histoire abrège, elle rédige
Royer d'un coup de fouet, Mongis d'un coup de pied,
Et fuit. Royer se frotte et Mongis se rassied ;
Tout est dit. Que leur fait l'affront ? l'opprobre engraissé.
Quant au maître qui hait les curieux, la presse,
La tribune, et ne veut pour son règne éclatant
Ni regards, ni témoins, il doit être content
Il a plus de succès encor qu'il n'en exige ;
César, devant sa cour, son pouvoir, son quadrige,
Ses lois, ses serviteurs brodés et galonnés,
Veut qu'on ferme les veux : on se bouche le nez.

Prenez ce Beauharnais et prenez une loupe ;
Penchez-vous, regardez l'homme et scrutez la troupe.
Vous n'y trouverez pas l'ombre d'un bon instinct.
C'est vil et c'est féroce. En eux l'homme est éteint
Et ce qui plonge l'âme en des stupeurs profondes,
C'est la perfection de ces gredins immondes.

À ce ramas se joint un tas d'affreux poussahs,
Un tas de Triboulets et de Sancho Panças.
Sous vingt gouvernements ils ont palpé des sommes.
Aucune indignité ne manque à ces bonshommes ;
Rufins poussifs, Verrès goutteux, Séjans fourbus,
Selles à tout tyran, sénateurs omnibus.
On est l'ancien soudard, on est l'ancien bourgmestre ;
On tua Louis seize, on vote avec de Maistre ;
Ils ont eu leur fauteuil dans tous les Luxembourgs ;
Ayant vu les Maurys, ils sont faits aux Sibours ;
Ils sont gais, et, contant leurs antiques bamboches,
Branlent leurs vieux gazons sur leurs vieilles caboches.
Ayant été, du temps qu'ils avaient un cheveu,
Lâches sous l'oncle, ils sont abjects sous le neveu.
Gros mandarins chinois adorant le tartare,
Ils apportent leur cœur, leur vertu, leur catarrhe,
Et prosternent, cagneux, devant sa majesté
Leur bassesse avachie en imbécillité.

Cette bande s'embrasse et se livre à des joies.
Bon ménage touchant des vautours et des oies !

Noirs empereurs romains couchés dans les tombeaux,
Qui faisiez aux sénats discuter les turbots,
Toi, dernière Lagide, ô reine au cou de cygne,
Prêtre Alexandre six qui rêves dans ta vigne,
Despotes d'Allemagne éclos dans le Rœmer,
Nemrod qui hais le ciel, Xercès qui bats la mer,
Caïphe qui tressas la couronne d'épine,
Claude après Messaline épousant Agrippine,
Caïus qu'on fit césar, Commode qu'on fit dieu,
Iturbide, Rosas, Mazarin, Richelieu,
Moines qui chassez Dante et brisez Galilée,
Saint-office, conseil des dix, chambre étoilée,
Parlements tout noircis de décrets et d'olims,
Vous sultans, les Mourads, les Achmets, les Sélims,
Rois qu'on montre aux enfants dans tous les syllabaires,
Papes, ducs, empereurs, princes, tas de Tibères !
Bourreaux toujours sanglants, toujours divinisés,
Tyrans ! enseignez-moi, si vous le connaissez,
Enseignez-moi le lieu, le point, la borne où cesse
La lâcheté publique et l'humaine bassesse !

Et l'archet frémissant fait bondir tout cela !
Bal à l'hôtel de ville, au Luxembourg gala.
Allons, juges, dansez la danse de l'épée !
Gambade, ô Dombidau, pour l'onomatopée !
Polkez, Fould et Maupas, avec votre écriteau,
Toi, Persil-Guillotine, au profil de couteau !

Ours que Boustrapa montre et qu'il tient par la sangle,
Valsez, Billault, Parieu, Drouyn, Lebœuf, Delangle !
Danse, Dupin ! dansez, l'horrible et le bouffon !
Hyènes, loups, chacals, non prévus par Buffon,
Leroy, Forey, tueurs au fer rongé de rouilles,
Dansez ! dansez, Berger, d'Hautpoul, Murat, citrouilles !

Et l'on râle en exil, à Cayenne, à Blidah !
Et sur le Duguesclin, et sur le Canada,
Des enfants de dix ans, brigands qu'on extermine,
Agonisent, brûlés de fièvre et de vermine !
Et les mères, pleurant sous l'homme triomphant,
Ne savent même pas où se meurt leur enfant !
Et Samson reparaît, et sort de ses retraites !
Et, le soir, on entend, sur d'horribles charrettes
Qui traversent la ville et qu'on suit à pas lents,
Quelque chose sauter dans des paniers sanglants !
Oh ! laissez ! laissez-moi m'enfuir sur le rivage !
Laissez-moi respirer l'odeur du flot sauvage !
Jersey rit, terre libre, au sein des sombres mers ;
Les genêts sont en fleur, l'agneau paît les prés verts ;
L'écume jette aux rocs ses blanches mousselines ;
Par moments apparaît, au sommet des collines,
Livrant ses crins épars au vent âpre et joyeux,
Un cheval effaré qui hennit dans les cieux !

Jersey, le 24 mai 1853.
Or ce vieillard était horrible : un de ses yeux,

Crevé, saignait, tandis que l'autre, chassieux,

Brutalement luisait sous son sourcil en brosse ;

Les cheveux se dressaient d'une façon féroce,

Blancs, et paraissaient moins des cheveux que des crins ;

Le vieux torse solide encore sur les reins,

Comme au ressouvenir des balles affrontées,

Cambré, contrariait les épaules voûtées ;

La main gauche avait l'air de chercher le pommeau

D'un sabre habituel et dont le long fourreau

Semblait, s'embarrassant avec la sabretache,

Gêner la marche et vers la tombante moustache

La main droite parfois montait, la retroussant.


Il était grand et maigre et jurait en toussant.


Fils d'un garçon de ferme et d'une lavandière,

Le service à seize ans le prit. Il fit entière,

La campagne d'Égypte. Austerlitz, Iéna,

Le virent. En Espagne un moine l'éborgna :

- Il tua le bon père, et lui vola sa bourse, -

Par trois fois traversa la Prusse au pas de course,

En Hesse eut une entaille épouvantable au cou,

Passa brigadier lors de l'entrée à Moscou,

Obtint la croix et fut de toutes les défaites

D'Allemagne et de France, et gagna dans ces fêtes

Trois blessures, plus un brevet de lieutenant

Qu'il résigna bientôt, les Bourbons revenant,

À Mont-Saint-Jean, bravant la mort qui l'environne,

Dit un mot analogue à celui de Cambronne,

Puis quand pour un second exil et le tombeau,

La Redingote grise et le petit Chapeau

Quittèrent à jamais leur France tant aimée

Et que l'on eut, hélas ! dissous la grande armée,

Il revint au village, étonné du clocher.


Presque forcé pendant un an de se cacher,

Il braconna pour vivre, et quand des temps moins rudes

L'eurent, sans le réduire à trop de platitudes,

Mis à même d'écrire en hauts lieux à l'effet

D'obtenir un secours d'argent qui lui fut fait,

Logea moyennant deux cents francs par an chez une

Parente qu'il avait, dont toute la fortune

Consistait en un champ cultivé par ses fieux,

L'un marié depuis longtemps et l'autre vieux

Garçon encore, et là notre foudre de guerre

Vivait et bien qu'il fût tout le jour sans rien faire

Et qu'il eût la charrue et la terre en horreur,

C'était ce qu'on appelle un soldat laboureur.

Toujours levé dès l'aube et la pipe à la bouche

Il allait et venait, engloutissait, farouche,

Des verres d'eau-de-vie et parfois s'enivrait,

Les dimanches tirait à l'arc au cabaret,

Après dîner faisait un quart d'heure sans faute

Sauter sur ses genoux les garçons de son hôte

Ou bien leur apprenait l'exercice et comment

Un bon soldat ne doit songer qu'au fourniment.

Le soir il voisinait, tantôt pinçant les filles,

Habitude un peu trop commune aux vieux soudrilles,

Tantôt, geste ample et voix forte qui dominait

Le grillon incessant derrière le chenet,

Assis auprès d'un feu de sarments qu'on entoure

Confusément disait l'Elster, l'Estramadoure,

Smolensk, Dresde, Lutzen et les ravins vosgeois

Devant quatre ou cinq gars attentifs et narquois

S'exclamant et riant très fort aux endroits farce.


Canonnade compacte et fusillade éparse,

Chevaux éventrés, coups de sabre, prisonniers

Mis à mal entre deux batailles, les derniers

Moments d'un officier ajusté par derrière,

Qui se souvient et qu'on insulte, la barrière

Clichy, les alliés jetés au fond des puits,

La fuite sur la Loire et la maraude, et puis

Les femmes que l'on force après les villes prises,

Sans choix souvent, si bien qu'on a des mèches grises

Aux mains et des dégoûts au cœur après l'ébat

Quand passe le marchef ou que le rappel bat,

Puis encore, les camps levés et les déroutes.


Toutes ces gaîtés, tous ces faits d'armes et toutes

Ces gloires défilaient en de longs entretiens,

Entremêlés de gros jurons très peu chrétiens

Et de grands coups de poing sur les cuisses voisines.


Les femmes cependant, sœurs, mères et cousines,

Pleuraient et frémissaient un peu, conformément

À l'usage, tout en se disant : « Le vieux ment. »


Et les hommes fumaient et crachaient dans la cendre.


Et lui qui quelquefois voulait bien condescendre

À parler discipline avec ces bons lourdauds

Se levait, à grands pas marchait, les mains au dos

Et racontait alors quelque fait politique

Dont il se proclamait le témoin authentique,

La distribution des Aigles, les Adieux,

Le Sacre et ce Dix-huit Brumaire radieux,

Beau jour où le soldat qu'un bavard importune

Brisa du même coup orateurs et tribune,

Où le dieu Mars mis par la Chambre hors la Loi

Mit la Loi hors la Chambre et, sans dire pourquoi,

Balaya du pouvoir tous ces ergoteurs glabres,

Tous ces législateurs qui n'avaient pas de sabres !


Tel parlait et faisait le grognard précité

Qui mourut centenaire à peu près l'autre été.

Le maire conduisit le deuil au cimetière.

Un feu de peloton fut tiré sur la bière

Par le garde champêtre et quatorze pompiers

Dont sept revinrent plus ou moins estropiés

À cause des mauvais fusils de la campagne.

Un tertre qu'une pierre assez grande accompagne

Et qu'orne un saule en pleurs est l'humble monument

Où notre héros dort perpétuellement.

De plus, suivant le vœu dernier du camarade,

On grava sur la pierre, après ses nom et grade,

Ces mots que tout Français doit lire en tressaillant :

« Amour à la plus belle et gloire au plus vaillant. »
Sukeey Sue Jun 2011
Tu ma donné la vie
Tu éclaircis mes nuits

Tu est mon feu dans le froid
Tu me fais sauter de joie

Tu me réchauffes le cœur
Tu me combles de bonheur

Tu est l'air que je respire
Tu dessines sur mon visage un sourire

Tu est mon ange gardien
À toi mon cœur appartient

© Sùkeey
Ô lâches, la voilà ! Dégorgez dans les gares !
Le soleil essuya de ses poumons ardents
Les boulevards qu'un soir comblèrent les Barbares.
Voilà la Cité sainte, assise à l'occident !

Allez ! on préviendra les reflux d'incendie,
Voilà les quais, voilà les boulevards, voilà
Les maisons sur l'azur léger qui s'irradie
Et qu'un soir la rougeur des bombes étoila !

Cachez les palais morts dans des niches de planches !
L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches :
Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes,
Le cri des maisons d'or vous réclame. Volez !
Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes
Qui descend dans la rue. Ô buveurs désolés,

Buvez ! Quand la lumière arrive intense et folle,
Fouillant à vos côtés les luxes ruisselants,
Vous n'allez pas baver, sans geste, sans parole,
Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs ?

Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !
Ecoutez l'action des stupides hoquets
Déchirants ! Ecoutez sauter aux nuits ardentes
Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !

Ô coeurs de saleté, bouches épouvantables,
Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !
Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables...
Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !

Ouvrez votre narine aux superbes nausées !
Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !
Sur vos nuques d'enfants baissant ses mains croisées
Le Poète vous dit : " Ô lâches, soyez fous !

Parce que vous fouillez le ventre de la Femme,
Vous craignez d'elle encore une convulsion
Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme
Sur sa poitrine, en une horrible pression.

Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris,
Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles,
Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
La rouge courtisane aux seins gros de batailles
**** de votre stupeur tordra ses poings ardus !

Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,
Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,
Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires
Un peu de la bonté du fauve renouveau,

Ô cité douloureuse, ô cité quasi morte,
La tête et les deux seins jetés vers l'Avenir
Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,
Cité que le Passé sombre pourrait bénir :

Corps remagnétisé pour les énormes peines,
Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens
Sourdre le flux des vers livides en tes veines,
Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !

Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides
Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès
Que les Stryx n'éteignaient l'oeil des Cariatides
Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés."

Quoique ce soit affreux de te revoir couverte,
Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité
Ulcère plus puant à la Nature verte,
Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté !"

L'orage t'a sacrée suprême poésie ;
L'immense remuement des forces te secourt ;
Ton oeuvre bout, la mort gronde, Cité choisie !
Amasse les strideurs au coeur du clairon sourd.

Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,
La haine des Forçats, la clameur des Maudits ;
Et ses rayons d'amour flagelleront les Femmes.
Ses strophes bondiront : Voilà ! voilà ! bandits !

- Société, tout est rétabli : - les ******
Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :
Et les gaz en délire, aux murailles rougies,
Flambent sinistrement vers les azurs blafards !
Dans la rue.

Il est un vieil air populaire
Par tous les violons raclé,
Aux abois des chiens en colère
Par tous les orgues nasillé.

Les tabatières à musique
L'ont sur leur répertoire inscrit ;
Pour les serins il est classique,
Et ma grand'mère, enfant, l'apprit.

Sur cet air, pistons, clarinettes,
Dans les bals aux poudreux berceaux,
Font sauter commis et grisettes,
Et de leurs nids fuir les oiseaux.

La guinguette, sous sa tonnelle
De houblon et de chèvrefeuil,
Fête, en braillant la ritournelle,
Le *** dimanche et l'argenteuil.

L'aveugle au basson qui pleurniche
L'écorche en se trompant de doigts ;
La sébile aux dents, son caniche
Près de lui le grogne à mi-voix.

Et les petites guitaristes,
Maigres sous leurs minces tartans,
Le glapissent de leurs voix tristes
Aux tables des cafés chantants.

Paganini, le fantastique,
Un soir, comme avec un crochet,
A ramassé le thème antique
Du bout de son divin archet,

Et, brodant la gaze fanée
Que l'oripeau rougit encor,
Fait sur la phrase dédaignée
Courir ses arabesques d'or.
Oblatum - Magnus Volumine

John is defined in the Gospel of him as the disciple whom Jesus loved (cf. Jn 13:23). Thanks to the special signs of predilection that Jesus showed him at very significant moments in his life, John was closely linked to the History of Salvation. The first sign that showed him the great affection of Jesus was that he was called to be his disciple along with Andrew, Peter's brother, through John the Baptist who baptized in the Jordan River and of whom they were already disciples.. In fact, as Jesus passed by, the Baptist introduced him to him as "the Lamb of God" and they immediately followed him. John was so impressed by his personal encounter with Jesus that he never forgot that it was around four in the afternoon that Jesus invited them to follow him (cf. Jn 1:35-41). The second sign of predilection was having been a direct witness of some events in the life of Jesus, which he later reworked in the fourth gospel, in a theological way very different from the synoptic gospels (cf. Jn 21:24). And the third moment in which Jesus himself made him feel his friendship and his very particular brotherhood was when Jesus, about to give up his spirit (cf. Jn 19:30), wanted to associate it in a privileged way with the mystery of the Incarnation, expressly confiding it to his mother: "here is your son"; and expressly instructing his mother: "here is your mother." (cf. Jn 19:26-27).

The sources from which the data on John's life as an apostle, as an evangelist and as "adopted son" of Mary have been extracted do not always coincide. Some sources are more convergent and others are more dubious or apocryphal. From the gospels we know that together with his brother James - who will also be an apostle - the two were fishermen originally from Galilee, from an area of Lake Tiberias, and that together they were nicknamed "the sons of thunder" (cf. Mark 3:17). ). His father was Zebedee and his mother Salome. We find John in the narrow circle of the apostles who accompanied Jesus when he performed some of the most important "signs" (cf. Jn 2:11) of his progressive revelation as a type of Messiah very different from the one that the people of Israel was expected (Lk 9, 54-55). In fact, when Jesus resurrected Jairus' daughter (cf. Lk 8:51), when he was transfigured on Mount Tabor (cf. Lk 9:28), and during the agony in Gethsemane (cf. Mk 14:33), Jesus tried to make them understand that they had to transform their mentality linked to hope into a violent Messiah, similar to Elijah because, on the other hand, he was the beloved Son of the Father (cf. Lk 9:35), he was the Messiah come from the heaven to communicate divine life in abundance (cf. Jn 10:10), and that he was also going to suffer rejection and injustice from the religious leaders of his people (cf. Mt 16:21). In the Gospel of John, Jesus appears as the Teacher who also tries, in vain, to make the Jews understand the paradoxical logic of the Kingdom of God (cf. Jn 8, 13-59). His disciples, on his behalf, are invited to be born again (cf. Jn 3:1-21) to worship the Father in Spirit and Truth (cf. Jn 4:23-24); Jesus prays for them so that they remain united by divine Love (cf. Jn 17:21) and that they are fed by the Bread of Life (cf. Jn 6:35).

During the Last Supper, John had leaned on Jesus' chest and asked him: Lord, who is the one who is going to betray you? (cf. Jn 21:20). John was the only one of the apostles who accompanied Jesus to the foot of the Cross with Mary (cf. Jn 19, 26-27). John was the first to believe the announcement of the resurrection of Jesus made by Mary Magdalene (cf. Mt 28, 8): he ran quickly to the empty tomb and let Peter enter first to respect his precedence (cf. Jn 20, 1-8). Tradition adds that some years later he moved with Mary to Ephesus, from where he evangelized Asia Minor. It also appears that he suffered persecution from Domitian and that he was banished to the island of Patmos. Finally, thanks to the advent of Nerva as emperor, he (96-98) returned to Ephesus to finish his days there as an ultracentenarian, around the year 104.

The Gospel attributed to John was named after Origen. It has also been called the "Spiritual Gospel" or "Gospel of the Logos." His style and literary genre are full of "signs", symbols and figures that should not be interpreted literally. In the prologue of his gospel, John uses refined theological language to show how at the beginning of the New creation, in the New beginning the divine "Logos" already pre-existed; logos meaning the eternal creative Word of the Father, which was later translated into Latin as "Verbum". In the prologue of the fourth gospel Jesus is presented as the "Divine Word", the "Light of life" and "the pre-existing Wisdom of God" (cf. Jn 1:1-18). This gospel invites us to accept, through a faith full of amazement and gratitude, the surprising revelation that the Word of God, which no one had seen, became flesh and has made his home among his people. (cf. Jn 1:14). For this reason, the word "believe" is repeated almost 100 times, because God wants all men to be saved (cf. 1Tim 2:4) and to have abundant life through faith in Jesus Christ, God made flesh (cf. Jn 11, 25).

The Gospel of John also presents us in two very emblematic episodes the identity of Mary and the special relationship of John as her "adopted son" to her: at the wedding at Cana and at Calvary. In the narration of the sign of the water transformed into the new Wine during the wedding at Cana, Mary is shown to us as the powerful intercessor who anticipates the hour of Jesus' revelation to his People (cf. Jn 2:1- 12). On Calvary, at the moment of the glorification of Christ, Mary is presented as the Woman who is transformed into the New Eve or Mother of the disciples of her Son (cf. Jn 19:25-27). If we consider the close filial relationship between John and Mary, it is not difficult to imagine that the revelation of the figure of the Messiah in the Gospel of John has also been nourished by the direct testimony of Mary, since she, better than anyone else, in her last years of loneliness, he collected in his heart and in his memories the "signs", the "signs" and the words of life of Jesus. It is therefore conceivable that the unique experiences that she preserved in her memory, she later shared with the disciples of Jesus, and in particular with John. Therefore, it can be considered that Mary herself also progressively welcomed and interpreted in faith the revelation that the Son of her womb was at the same time the eternal Son of the Father, (cf. Jn 10:30), the only Bread. of life (cf. Jn 6:34), the Light of the world (cf. Jn 8:12), the Door (cf. Jn 10:7), the Good Shepherd (cf. Jn 10:11), the Resurrection and life (cf. Jn 11:24), the true Vine (cf. Jn 15:1) and the Way, the Truth and the Life (cf. Jn 14:6).

The three "letters" are attributed to the tradition of the disciples of John, which also have the flavor of brief homilies. The Apocalypse is a canonical book, recognized as inspired, that was born in the environments of the churches of the Johannine tradition that suffered the attacks of Gnostic doctrines. This, which is the last book of the Bible, uses a literary genre similar to that of some prophetic books of the Old Testament, such as the book of Daniel (cf. Dan 7), Ezekiel or Zechariah. The word apocalypse is the transcription of a Greek term that means revelation and not destruction, as is sometimes thought. John addresses seven letters to the seven churches (cf. Rev 1-3) to transmit to us, through very fascinating characters and symbols, a very concrete message of hope in which the slain Lamb (cf. Rev 5:12), i.e., Christ the Savior will triumph over all persecutions and oppositions of the forces of evil to the Kingdom of God and will make all things new. This will happen when God will establish his Kingdom of justice, love and peace at the end of time. In this book it is shown, with numerous and suggestive symbols, such as the seven seals (cf. Rev 6-8, 1), the seven trumpets (cf. Rev 8, 6-11, 19), the seven angels with the seven bowls (cf. Rev 15, 5-16, 21), the tiring path and the struggle that believers of all times have to face so that one day the building of the New Jerusalem will be carried out (cf. Rev 21-22), today we would say the Civilization of Love, brotherhood and care for life, when Jesus, the Alpha and Omega (cf. Rev 22:13), returns at the end of time. In this sense, the Apocalypse is also a prophetic book that interprets God's action in history, ensuring that the faithful and truthful Witness (cf. Rev 3:14) will return soon (cf. Rev 22:20) and will definitively conquer. to evil, pain, and death (cf. Rev 22:1-5).


Dedicavit

This manuscript is dedicated to Sauter Bernardino Edmundo Carreño Troncoso “ Primum Coniugem Alexandri Magnis ” of the first of the Gamelion of Dionysius of Leneo, to his Adelphos of Etrestles of Kalavrita, to Alexander III of Macedonia, known as Alexander the Great (July 21, 356 BC - June 10 or 11, 323 BC), Leonidas of Epirus, Lysimachus of Acarnania, Aristotle, Bucephalus, of the sixth of Hecatombeon, the month in which the Macedonians called him with the paelative Loios, the same day as the temple of Diana in Ephesus was burned; As Hegesias of Magnesia makes occasion for a presumption, Cassander, Ptolemy, and Hephaestion would become his lifelong companions and generals in his army. Callisthenes, another friend, was Aristotle's nephew. Dedicated to the dignity of Raeder of Kalymnos; son of Etrestles of Kalavrita, especially to Saint John the Apostle, distinguished relatives of the Transverse Valleys of Horcodndising and Sudpichi. Finally to my parents Luccaca and Bernardolipo Monarchs of Horcondising. And all the characters who will live eternally in this colossal Magnus Volumine. “Gratias Ago Tibi Propter Heroismum Tuum Vernarth, Et Doce Nos Viam Messiae” Thank you for your heroism Vernarth, and teaching us the way of the Messiah!

“I must tell you of my great admiration for my steed Alikantus, with which I will come to visit you soon, also to Kanti who have been a great precursor to take you to Athens, Thessaly, Delphi and Lefkandi. You can see that Bucephalus has joined our fight; where the “Sons of Iaveh, have eyes like a flame of fire or Aish, and feet like to go burnishing the chaff of bronze towards Patmos”, which will instigate you for the contrition of Thyatira, under the trick of my Rabbi Saint John the Apostle”


Thyatira

City rebuilt at the beginning of the 3rd century BC. E.C. by Seleucus Nicátor, one of Alexander the Great's generals. It was located about 60 km from the Aegean coast, on the banks of a tributary of the Gediz (ancient Hermos River), in the western Asia Minor. The Christian congregation of Thyatira received a message written by the apostle John as revealed to them by the Lord Jesus Christ. (Revelation 1:11) “which said: I am the Alpha and the Omega, the first and the last. Write in a book what you see, and send it to the seven churches that are in Asia: to Ephesus, Smyrna, Pergamum, Thyatira, Sardis, Philadelphia and Laodicea.

In this regard, the Lord declared in a reproving tone: “You tolerate that woman Jezebel, who calls herself a prophetess, and she teaches and leads my slaves astray to commit fornication and eat things sacrificed to idols.” This “woman” was probably named Jezebel because of her wicked behavior similar to that of Ahab's wife and her stubborn refusal to repent. However, it appears that only a minority of the members of the Thyatira congregation approved of this Jezebel influence, as the message continues to address “the rest of you who are in Thyatira, to all who do not have this teaching, to the very same ones who did not come to know the 'deep things of Satan'." (Revelation 2:18-29).

“ Children of Iaveh, you have “Eyes like a flame of fire or Aish, and feet like burnishing the chaff of bronze” toward Patmos that has freed me from your Xorki, how to say and what not to say to you; that my voice has stammered, making me feel that once I flee, I must adhere to the Eternal fire of the Mayim, children of Iaveh, the Mayim of Hydor and saint of water, the Windmill and its sad Myloi, fall on my face ”


Magnus Volumine I    


The Vernarth's intensification of this prosopography as Prosopography Magistri Militum Strategos Typology; he has used the raffle of a History it was not known but it is Vernarth now introduces in Historiography as an auxiliary. The methodological fragment could be torn apart from its screens of a mind enslaved to having to worship a cycle that condemns it to surrender to its loved ones leaving it at the same time to be sectored from a condemnation, to prostrate itself to an Eternal Life its images nor Masterful Words that would have to distinguish the parasciences from subdividing their corporality into thousands of Othónes or Screens, in order to be able to sustain themselves from others that do not compose the knowledge of what is not History; but rather that what happens typical of prosopography allows to obtain visibility regarding the different sectors of society, and the possibilities of their members to access positions of a present that never leaves the power of the Space of a Strategoi, as Time-Space at levels of superior Intelligence subject to mandates of divine Power that oscillates in a mental power of the Militum that coexists with the Community of the Strategos, creating the entire Quantum Band of the antiquity as an omnipresent being par excellence. When its ****** envelope is reflected in its Purgation, it will trigger a presence that governs itself and leads in the trend of a "Duoverse that will only be built in its Unique unity"... given the trend of all crowds that bustle beyond the mass of their Villas or Cities that they inhabit, creating sensations and an unreal genetic world even that amalgamates a large number of generations that only increases its demography based on the autarkic mandate of a history that goes back for not knowing what to imagine of the past and of a future without present that is sustained in a Spiritual Intelligence.

The sociological mutations will be circular, and the retrograde since the collective of images will exceed everything that is sustained on a material floor and therefore it denies that what develops in an empty heart will be a specialized material of a periodicity, that does not spare New Universes that a pillar or support be added that tends to calligraphy better where imagery could prevail all the limits of common language. The grammar of ancient Greece will defend periods that are neither static nor finite, leaving free space for words that are engulfed by vast seas of stagnant bibliographical records never known never written nor destined for a secular record. The Submythology Potential is provided by the entire Belt that surrounds from South America to the Mediterranean as an infinite cord of Eternity to re-hold itself in a matriarchy in the societies of the past to recognize, that femininity is the real genesis of research from where a frequent human origin proceeds, so this it is the transcended in the Universality that transcends in the investigation of the sphere of Unknown History; pretending its ligament of prosopography, and the vivifying instance of Submythology as a unifying entity to summarize the condition of Strategos/Magister Militum we have taken into consideration the situation of our utter information in this existing prosopography works. Parapsychology is subject to a dimension closely linked to non-reflection to even the Primordial Quantum to governs, and governs everything just as this Magnus Volumeni I tries to express the independence of all literary expression if it is about Vernarth, rather it is a documentary space.

Afterward six years of knowing and introducing myself to the area of   Technology, and the Science in the Tourism industry, I made my presentation at Macromedia University, Berlin-Germany. Through this university management I had the option of presenting my concept and avant-garde projects, which condescended me to get to know the E-Tourism Perspectives area of the University of Svizzera Italian-Ticino. This allowed me to meet and join an independent study challenge with the slogan of deriving a full range of analysis, and dedicated study Heritage Sites of UNESCO. All thanks to the agreement that consecrated me at the Pantheon-Sorbonne Université, specifically Maria Gravari-Barbas, Directore de la Chaire UNESCO, Culture, Tourisme / Lorenzo Cantoni, professor at USI Universitá della Svizzera Italiana.

The university has had here in South America, in Chile an intrepid collaborator who has tried to interpret the postulates of the Sciences of Humanity exposing the nature of preserving, and keep investigating everything in the lost history of Europe, which has great significance for Culture that has branched out through the Tourism Technology, and its Digital transformation for this purpose of understanding public life in dissimilar fields that are still hidden in intangible archives, which deduce important material of study in areas of Science, Philosophy, History, Politics, Geography, Jurisprudence that would add to the world of the conservation of the ancestral peoples with all its courageous identity of the Prosopography, and the archaeological demography.

The United Nations Educational, Scientific & Cultural Organization, known for short, as UNESCO is a specialized agency of the United Nations. It was founded on November 16, 1945 with the aim of contributing to peace and security in the world through education, science, culture and communications. The constitution signed that day entered into force on November 4, 1946 ratified by twenty countries. In 1958 its main headquarters were inaugurated, in the VII district of Paris. Its general director is Audrey Azoulay the specialization and search for Culture, Education and Science is a way of contributing to humanity, peacefully granting security through the entire International community for this reason we believe that this work fulfills that prerogative narrowing organically, as been always it is here with the multidimensional epic narrative that is broken down with the prose, and parapsychology other than is a field closely linked to the intrinsic link of all the treasure that has been transmitted for thousands of years, leaving before our expectation what its ruins and works have wanted to demonstrate with their laudable dedication foundations, and expansion of multiple Sites in their musings that have traveled the history of diction of the science of culture, information, communication to create knowledge that this still remains with our reality of society that has the pattern of explosive generation of the current one. One of Vernarth's is the most important premises to create the roots of systematic knowledge, that is to say to provide platforms for their family trees, prosopography and the art of writing Submythological Prose whose the objective tends to occupy the expanded universal literature that has advanced for thousands of years on the other hand, Submythology is free of format cancels many aspects of the temporary format, and creates a relationship link between the academic and the secular attracting infinities of Cultures, historical landmarks, hybridity of languages, and above all merging and re-transforming existences of the post-Classical period; where the source and personal question does not daunt the distances of the inheritable that distanced us by geological-Historical periods, rather it makes the viability of an unexplored field up to now as Vernarth is the granting a hierarchical international value that will retransmit knowledge and skills.

In this way, agglutinating ourselves in those interstices that are not visible, qualifyable or quantifiable, only have to materialize when patrimonial beings are chosen by others who are already hereditary of an industrious will it occupies the supports of a platform of earthly inheritance, and later disseminate it throughout different sectors of the field of knowledge and the research, connoting that there are many variables that could help us interpret the foundations of the UNESCO heritage, today are far removed from communities that want to invest time in inquiring more deeply about them. For this reason, Central and Eastern Europe is at the forefront of generating multi-channels that can ensure the treatment of technological routes or flourishing that want to be found again, such as the Qhapac Ñan, or perhaps the Jacobean Route, perhaps the Route from Patmos to Judah pointing to Vernarth by demonstrating that hindsight could be perfective when visualizing facts that were not witnessed or written as they should be, VG the return to Galilee of Saint John the Apostle in the Hegira to Judah, relegated to Greece by Emperor Domitian. The amendment of such a well-deserved return confirms the wait for an immortal being in the Eclectic Portal for three months, who will mean the ordinary that rises up from the phenomenal investing in roles that many times, as indicated by the dogma of the baptistery indicating that we can be saints and apostles to preserve the patrimonies to educate and retransmit values to follow.

Vernarth Trilogy II at its end, is reiterated in deliberating that this work never ends because each chapter of Paraps, inaugurates a new infinite regressive dimension as it is in the case of Poielipsis; as it is a liquefaction of the parameter of Poiere, and the inverted Apocalypse to make changes after personalities that manage to impact the successive episodes of alteration of Life periods, as in this case Vernarth when he was legitimized to assist Gaugamela by the god Spílaiaus to make the support to Alexander the Great not only for winning the battles but for saving and winning the souls of the fallen Hoplites, generating in them an idyllic prose that promotes and sublimates the possession of the principles of an Apocalypse, that suggests protecting those who should believe without pain of what will await them later for an indefinite death. The Souls of Trouvere will stand out with the bulwark of enthronement of the state of energy that would mobilize Charles the Great by taking him to the platform of conquest of Europe crowned as emperor by Pope Leo III taking the lessons strongly rooted, and letters that would subscribe the cheers where nothing dies in the center of its own fear, because that is where the edge of a sword loses its value that it cannot use the other as an arbitrary neologism of only reigning without the sacrifice that every regime bets on, including the crown when Charlemagne assumed his great legacy at twenty years after expiring later at seventy-two. This is where fears die, not being able to hope or convalesce in concepts of Energeia that vitally moved from the similar aspect to Alexander the Great in the same even numeral but thirty-two, and letters that would be signed by cheers where nothing dies in the center of its own fear because that is where the edge of a sword loses its value that it cannot use the other as an arbitrary neologism of only reigning without the sacrifice that every regime bets on, even the crown when Charlemagne assumed his great legacy at twenty after later expiring at seventy-two.

In another topic, Vernarth after witnessing Stratonice's intermission decides to run at her bare feet for those who banish with their needs on the parental scale of their range, succeeded by Energeia's need for the impudent sense of being enraptured in possibilities, here insulting also the principle of quantum science with the spin of subatomic particles, alembicated in the timeless particles that could leave out of the nucleus the proportion of rotation of time that could be found, and rooting of memories in rectilinear lines of the imperturbable Hellenic mental axis. One could also amend here all the licentious action of Seleucus by Stratonice when she splits the gross threshold of her son Antiochus, and Antigonus I Monophthalmos referring to the father Stratonice of Macedonia for never marrying her to Seleucus. All this generates the Epistle addressed to Vernarth to solve the strident and impalpable of the warlike Diadocos that greatly affected the female descendants, confining them to their domestic avatars in disloyal empires, where these vilifications devastate the imperial partiality through the centuries of an oppressive strength, and disagreement in their moral wrongs. From this quality the coordinate of the Souls of Trouvere that remains in the present, always allying themselves in saviors of oppressed and abandoned peoples who strive in the neologism of the Epsilon or Vernarth's fifth dimension, and not restrict themselves as Aristotle affirms, investigating the entity towards a mono-meaning in this causal of such an alpha that says the paradoxical demonstrating diversity of optics. Prior to this diatribe, Vernarth decides his naturalness that he decides to promote the Souls that are part of both topics to alleviate the potentialities of the acts that are apprehended in the light of genius that coexists with both. What he judged us in the unfolding of his entity and will deliver it by divine intelligence so as not to reduce the free power of the Epsilon that was extracted in the welcoming the presence of Stratonice on the (substitute scale of Vernarth's relativistic emotions). There are few seconds that can be extended more from a selective argument of tendencies in ex-sheets that could be attributed to dimensions of the period of Trouvere's souls, lacking stillness in simulated biological environments.

The dynamics of this Poielípsis is to adorn the Voielípsis as an analogous addition of quantum causality and timeless Christianity, since it supports a conjugate mix deified by Saint Thomas Aquinas heading towards the mainstay in the mega absorption of Christian Aristotelian ideals. The souls will be residents of the indeterminate spiritual mechanics to put effects of the incredulous versatility on themselves, in sub-aquatic depths that coexist with the geological structure of the cavern of Saint John Apostle more than sub-earthly concomitance under the same axial of geological sustaining coordinate. Namely; they will live together while the temple is established except three hundred, and eight meters from its antipode in the underwater base of Prophytis Ilías.

The upholstery of the Pithya Herophile attacks the subtending of the flying buttress that was supported by the cavities of the volcanic rocks of Patmos, indicating its agreement with the Souls due to the disoriented cognitive dissonance that was generating paradigms, which tracked the stones that formulated Aquarian sounds in their dominant tonality due to the minuscule machine of light, more distant in the incommensurability that evaded its eclipsed in the resplendent major note that became monarchical due to the hypotenuse of the rectangle in three subdominant angles. This means that the Sybille was in the high point of observing her premonitions towards the creation that was born from another end to end in the recycling of creation in the dim light of clarity of the destinations that were going to present themselves as a song of remembrance of the Poielipsis, venturing the new restart or attempt of the Delphic oracular. The songs remain in the spell, and in the banal desires that would harm a mortal that will expand to the hypotenuse or line of the sentence that marked a step impelling in the misgivings and forgiveness of the banner of risk. Santiago of Compostela was going to Stratonice with his inclinations, like a geometric racconto subduing the fears that slip through the veil of the dogma of the arch where no philosophy can look higher if it is not allowed, typical of vegetating or freeing oneself from what revives in fears that do not shed light on eternal life, perhaps of a the Matematikoi himself who doubts an Ad finitas basis, and who finds out without the limits leading Pythagoras to the ground handcuffed from Crotona, always ignorant of the linguistic power that urges to rewind the spheres that still weave crossed angles placing themselves in trial, and error when considering a non-renewable past the soul of the Poielípsis adopted a Pythagorean conception in the halters of livid legions of Orpheus, as if it were his consecrated to the hypogeum where the level was to stir the embankment that will merge with Zefian's Arrows.

A diminutive atonal music possible existed in the molecules, and in trigonometric periods in which the measures were united in time as a stationary whole vivifying a great variety of fractional numbers as souls of the same numeral that finally appear to be Pythagorean digits. Vernarth's military of Phalanxes in this epic made the crucial oblique moment to break Dario's troops like a dozen Elegy that was going to re-flower what he knew of his already sub-treated destinations, other than will only be souls tired of keeping themselves alive in their morbidity, and the dissociated causal of immortality that will distance itself from the prohibited abstinences in libertarian exercises of any counting that ponders on the coming etymology of the Vita Pythagorae on the couch of joy, and serving his doctrine that saves himself that will save us in the Messiah for those who in their souls do not have the sacrifice of a lamb that feeds, nor a base that goes ahead in the centuries grazing what no one was capable of. In the second triad of Apollo the oracle of Apollo with the Souls that reveal Charles the Great to be his favorite for the protectorate of Compostela, and his spiritual regency the invitation to Charlemagne breaks out from Aachen after 33 consecutive years in the sword dispute stating that the Saxons never complied with the treaties and signed surrenders. Charlemagne put himself at the head of his army on several occasions to fight with his sword against the Saxon danger, also entrusting the troops to the counts when other matters required his presence in the second concave wasteland, and the straight ascending of the Trouvere Souls crowning Charlemagne emperor of Rome and Francos chosen by Leo III, predicted by the Apostle Santiago in defensive pontifical struggles, and defenders of Christianity. In this paradigm there is a deceased seep through of an elusive world that was joining from here in the vein of Poielípsis for the sake of some eras that came from the mutes, and anonymity that augured to link them to know within their endless intrinsically organic movement, also as a diligent active cosmos of the discovery of the Jacobean route longing to be a better region than the Dodecanese merged by the twelve apostles, and now the brother of the son of Zebedee; Santiago, brother of Saint John the Apostle, ennobled in the 778 AD tying it to Hispania. In ****** and constant fighting, Charlemagne besieged the Saxons, he entered Hispania crossing the Pyrenees as an anticipation of the aforementioned the Jacobean Route, everything worsened in this way witnessing the subjugated places in the jurisdictions of the Trouvers who were Pythagoric elite of soldiers who they had be bilocated in this Christian Era, preceded by this perfidious Basque in the woods subsisting separated right here from the progenitors of the Trouvers, who claimed to be the strongest to pursue them to Pamplona with Charlemagne. Everyone was escaping from Islam, and not a few Christians resented this affront in the dynamics that will reveal the Songs of the French Deed.

This previous paragraph exhibits the eloquence of how the interlining that Vernarth had to create a Brotherhood Code called "Raedus Codex" for the high nomination polished in the Infant Raeder as a twitch of the sacrifice of his young soul, who fought battles in pursuit of defenses pure and free with the freshly grown grass of the spring of the world in Genesis. The Souls in Trilogy III will be the compendium of the Codices that will enter the Wind Tunnel what will be governed by the warm Meltemi wind, and swirled by the winds of Eolonymy, ascending all those who should be admitted and not purging those in between who they enjoyed a pre-Christian heritage citing Pythagorean antiquity behind those who must have dressed it up as a Codex Calixtinus. From this arrangement Charlemagne will drive souls with antiphons, the Apostle Santiago will come lacerated to meet his brother Saint John the Apostle, his barge will be abandoned in the Strait of Gibraltar and then arrive at Santiago of Compostela from here he will make tributes of name to ascend to Patmos. Just as the end of Vernarth's Trilogy II is faithfully transcribed, also Stratonice, the Hexagonal Primogeniture, Alexander the Great, King David Elias, Malachi, Isaiah and all the acquirer flashed in Raeder and his Pelican Petrobus, as self-sustaining defenders of the Infantile Fantasies that they continued in this complex work after a finding that fed them up in Vernarth as well as everything related to their release and investiture to say that all roads lead to Patmos, as Locus Sanctus of all the shepherds who heal their sheep that do not belong to others that are populated with white souls, for the good of other shells 308 meters below the Prophytis Ilias with the consent of Stratonice who would be arriving in Macedonia where the pass of the centuries they would tell them about the Jacobean Route instructed in confrontations, and concordances with the airons of the Trouvere protected by a rectangle of three Pythagorean subdominant angles in dissipated darkness of the golden astrological ambiguity of Theoskepasti of the meridian of the Kimolos. He will go away saying explicitly that the darkness became visible mists where there was nothing to hide from Psathi Roadstead in Kimolos, until reaching the Agia or the Chapel of Theoskepasti that would become visible for the phenomenon of Faith, alluding to a portentous desire that everything was tied to the same sense of compression of which the image or sound of the creation at times to became invisible but precisely understandable, as it was when imagining palpable the reality of what allows the human eye to feel for an instant that everything is real imperceptible, more present of all what can be detected by superior senses more than humans, giving way next to the Raedus Codex more present of all what can be detected by superior senses more than humans.

From Ios or Nios, bordering on Psathi, the Trilogy is unleashed when the association of all the spaced Cyclades of Vernarth will come to every equinox to shine the careful nap of the villagers of the Cyclades, close to the torpor of Thira. It will raise each Hoplite that from the point of Nios drags them with its abandoned body that could never receive the roads that led to Chora in infinitesimal distances and in white spots of all the Cycladic ghosts, who try to exalt themselves and assimilate to the villagers of Psathi.

According to Plutarch, the name Ios or Nios is believed to derive from the ancient Greek word for the violets "Ία" (Ia) because they were commonly found on the island, and is the most accepted etymology. It is also postulated that the name is derived from the Phoenician word iion, which means, "pile of stones". It was called "Φοινίκη" (Phiniki) named after the Phoenicians in the 3rd century when the island joined the League of Islanders it was probably temporarily called Arsinoe after the wife of Ptolemy II. Today the inhabitants of the Cycladic Islands call Nio Island a name derived from the Byzantine era. The name Little Malta, found in traveler's texts during Ottoman rule, is related to the permanent presence of pirates on the island of Latin-script languages.
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VII.

Une nuit, - c'est toujours la nuit dans le tombeau, -
Il s'éveilla. Luisant comme un hideux flambeau,
D'étranges visions emplissaient sa paupière ;
Des rires éclataient sous son plafond de pierre ;
Livide, il se dressa ; la vision grandit ;
Ô terreur ! une voix qu'il reconnut, lui dit :

- Réveille-toi. Moscou, Waterloo, Sainte-Hélène,
L'exil, les rois geôliers, l'Angleterre hautaine
Sur ton lit accoudée à ton dernier moment,
Sire, cela n'est rien. Voici le châtiment :

La voix alors devint âpre, amère, stridente,
Comme le noir sarcasme et l'ironie ardente ;
C'était le rire amer mordant un demi-dieu.
- Sire ! on t'a retiré de ton Panthéon bleu !
Sire ! on t'a descendu de ta haute colonne !
Regarde. Des brigands, dont l'essaim tourbillonne,
D'affreux bohémiens, des vainqueurs de charnier
Te tiennent dans leurs mains et t'ont fait prisonnier.
À ton orteil d'airain leur patte infâme touche.
Ils t'ont pris. Tu mourus, comme un astre se couche,
Napoléon le Grand, empereur ; tu renais
Bonaparte, écuyer du cirque Beauharnais.
Te voilà dans leurs rangs, on t'a, l'on te harnache.
Ils t'appellent tout haut grand homme, entre eux, ganache.
Ils traînent, sur Paris qui les voit s'étaler,
Des sabres qu'au besoin ils sauraient avaler.
Aux passants attroupés devant leur habitacle,
Ils disent, entends-les : - Empire à grand spectacle !
Le pape est engagé dans la troupe ; c'est bien,
Nous avons mieux ; le czar en est mais ce n'est rien,
Le czar n'est qu'un sergent, le pape n'est qu'un bonze
Nous avons avec nous le bonhomme de bronze !
Nous sommes les neveux du grand Napoléon ! -
Et Fould, Magnan, Rouher, Parieu caméléon,
Font rage. Ils vont montrant un sénat d'automates.
Ils ont pris de la paille au fond des casemates
Pour empailler ton aigle, ô vainqueur d'Iéna !
Il est là, mort, gisant, lui qui si haut plana,
Et du champ de bataille il tombe au champ de foire.
Sire, de ton vieux trône ils recousent la moire.
Ayant dévalisé la France au coin d'un bois,
Ils ont à leurs haillons du sang, comme tu vois,
Et dans son bénitier Sibour lave leur linge.
Toi, lion, tu les suis ; leur maître, c'est le singe.
Ton nom leur sert de lit, Napoléon premier.
On voit sur Austerlitz un peu de leur fumier.
Ta gloire est un gros vin dont leur honte se grise.
Cartouche essaie et met ta redingote grise
On quête des liards dans le petit chapeau
Pour tapis sur la table ils ont mis ton drapeau.
À cette table immonde où le grec devient riche,
Avec le paysan on boit, on joue, on triche ;
Tu te mêles, compère, à ce tripot hardi,
Et ta main qui tenait l'étendard de Lodi,
Cette main qui portait la foudre, ô Bonaparte,
Aide à piper les dés et fait sauter la carte.
Ils te forcent à boire avec eux, et Carlier
Pousse amicalement d'un coude familier
Votre majesté, sire, et Piétri dans son antre
Vous tutoie, et Maupas vous tape sur le ventre.
Faussaires, meurtriers, escrocs, forbans, voleurs,
Ils savent qu'ils auront, comme toi, des malheurs
Leur soif en attendant vide la coupe pleine
À ta santé ; Poissy trinque avec Sainte-Hélène.

Regarde ! bals, sabbats, fêtes matin et soir.
La foule au bruit qu'ils font se culbute pour voir ;
Debout sur le tréteau qu'assiège une cohue
Qui rit, bâille, applaudit, tempête, siffle, hue,
Entouré de pasquins agitant leur grelot,
- Commencer par Homère et finir par Callot !
Épopée ! épopée ! oh ! quel dernier chapitre ! -
Entre Troplong paillasse et Chaix-d'Est-Ange pitre,
Devant cette baraque, abject et vil bazar
Où Mandrin mal lavé se déguise en César,
Riant, l'affreux bandit, dans sa moustache épaisse,
Toi, spectre impérial, tu bats la grosse caisse ! -

L'horrible vision s'éteignit. L'empereur,
Désespéré, poussa dans l'ombre un cri d'horreur,
Baissant les yeux, dressant ses mains épouvantées.
Les Victoires de marbre à la porte sculptées,
Fantômes blancs debout hors du sépulcre obscur,
Se faisaient du doigt signe, et, s'appuyant au mur,
Écoutaient le titan pleurer dans les ténèbres.
Et lui, cria : « Démon aux visions funèbres,
Toi qui me suis partout, que jamais je ne vois,
Qui donc es-tu ? - Je suis ton crime », dit la voix.
La tombe alors s'emplit d'une lumière étrange
Semblable à la clarté de Dieu quand il se venge
Pareils aux mots que vit resplendir Balthazar,
Deux mots dans l'ombre écrits flamboyaient sur César ;
Bonaparte, tremblant comme un enfant sans mère,
Leva sa face pâle et lut : - DIX-HUIT BRUMAIRE !

Jersey, du 25 au 30 novembre 1852.
I.

En ces temps-là c'était une ville tombée
Au pouvoir des Anglais, maîtres des vastes mers,
Qui, du canon battue et de terreur courbée,
Disparaissait dans les éclairs.

C'était une cité qu'ébranlait le tonnerre
À l'heure où la nuit tombe, à l'heure où le jour naît,
Qu'avait prise en sa griffe Albion, qu'en sa serre
La République reprenait.

Dans la rade couraient les frégates meurtries ;
Les pavillons pendaient troués par le boulet ;
Sur le front orageux des noires batteries
La fumée à longs flots roulait.

On entendait gronder les forts, sauter les poudres ;
Le brûlot flamboyait sur la vague qui luit ;
Comme un astre effrayant qui se disperse en foudres
La bombe éclatait dans la nuit.

Sombre histoire ! quel temps ! et quelle illustre page !
Tout se mêlait, le mât coupé, le mur détruit,
Les obus, le sifflet des maîtres d'équipage,
Et l'ombre, et l'horreur, et le bruit.

Ô France ! tu couvrais alors toute la terre
Du choc prodigieux de tes rebellions.
Les rois lâchaient sur toi le tigre et la panthère,
Et toi, tu lâchais les lions.

Alors la République avait quatorze armées.
On luttait sur les monts et sur les océans.
Cent victoires jetaient au vent cent renommées,
On voyait surgir les géants !

Alors apparaissaient des aubes rayonnantes.
Des inconnus, soudain éblouissant les yeux,
Se dressaient, et faisaient aux trompettes sonnantes
Dire leurs noms mystérieux.

Ils faisaient de leurs jours de sublimes offrandes ;
Ils criaient : Liberté ! guerre aux tyrans ! mourons !
Guerre ! et la gloire ouvrait ses ailes toutes grandes
Au dessus de ces jeunes fronts !

II.

Aujourd'hui c'est la ville où toute honte échoue.
Là, quiconque est abject, horrible et malfaisant,
Quiconque un jour plongea son honneur dans la boue,
Noya son âme dans le sang,

Là, le faux-monnayeur pris la main sur sa forge,
L'homme du faux serment et l'homme du faux poids,
Le brigand qui s'embusque et qui saute à la gorge
Des passants, la nuit, dans les bois,

Là, quand l'heure a sonné, cette heure nécessaire,
Toujours, quoi qu'il ait fait pour fuir, quoi qu'il ait dit,
Le pirate hideux, le voleur, le faussaire,
Le parricide, le bandit,

Qu'il sorte d'un palais ou qu'il sorte d'un bouge,
Vient, et trouve une main, froide comme un verrou,
Qui sur le dos lui jette une casaque rouge
Et lui met un carcan au cou !

L'aurore luit, pour eux sombre et pour nous vermeille.
Allons ! debout ! ils vont vers le sombre Océan,
Il semble que leur haine avec eux se réveille,
Et dit : me voilà ; viens-nous-en !

Ils marchent, au marteau présentant leurs manilles,
A leur chaîne cloués, mêlant leurs pas bruyants,
Traînant leur pourpre infâme en hideuses guenilles,
Humbles, furieux, effrayants.

Les pieds nus, leur bonnet baissé sur leurs paupières,
Dès l'aube harassés, l'œil mort, les membres lourds,
Ils travaillent, creusant des rocs, roulant des pierres,
Sans trêve hier, demain, toujours.

Pluie ou soleil, hiver, été, que juin flamboie,
Que janvier pleure, ils vont, leur destin s'accomplit,
Avec le souvenir de leurs crimes pour joie,
Avec une planche pour lit.

Le soir, comme un troupeau l'argousin vil les compte.
Ils montent deux à deux l'escalier du ponton,
Brisés, vaincus, le cœur incliné sous la honte,
Le dos courbé sous le bâton.

La pensée implacable habite encore leurs têtes.
Morts vivants, aux labeurs voués, marqués au front,
Il rampent, recevant le fouet comme des bêtes,
Et comme des hommes l'affront.

III.

Ville que l'infamie et la gloire ensemencent,
Où du forçat pensif le fer tond les cheveux,
Ô Toulon! c'est par toi que les oncles commencent,
Et que finissent les neveux !

Va, maudit ! ce boulet que, dans des temps stoïques,
Le grand soldat, sur qui ton opprobre s'assied.
Mettait dans les canons de ses mains héroïques,
Tu le traîneras à ton pied !

Jersey, 28 octobre 1852.
Papaya Jan 2022
~
it all burns
  every saccharine melody i drink
from your lips to my ear
hot as paris in the summer rain
every sauter, plier and relever
with grace, i dance away
~
Elle a mis, depuis que je l'aime
(Bien longtemps, peut-être toujours),
Bien des robes, jamais la même ;
Palmire a dû compter les jours.

Mais, quand vous êtes revenue,
Votre bras léger sur le mien,
Il faisait, dans cette avenue,
Un froid de loup, un temps de chien.

Vous m'aimiez un peu, mon bel ange,
Et, tandis que vous bavardiez,
Dans cette pluie et cette fange
Se mouillaient vos chers petits pieds.

Songeait-elle, ta jambe fine,
Quand tu parlais de nos amours,
Qu'elle allait porter sous l'hermine
Le satin, l'or et le velours ?

Si jamais mon coeur désavoue
Ce qu'il sentit en ce moment,
Puisse à mon front sauter la boue
Où tu marchais si bravement !
A notre premier rendez-vous , dis !
T'oublieras pas d'amener tes poupées
et ta corde à sauter et Robinson Crusoë
et moi c'est promis je ramènerai mes billes, mes osselets
et Vendredi.
On jouera au cerf-volant aussi c'est promis.
S'il y a du vent
Et s'il fait beau et qu'on en a envie
On fera du toboggan et on jouera à chat perché.
S 'il pleut on se mettra sous un porche et on jouera aux cartes.
tu sais jouer aux jeu des sept familles ?
sinon on pourra toujours essayer
les petits chevaux ou le jeu de l'oie.
Je te laisserai jouer avec mes soldats de plomb
et j'espère que tu me prêteras pour la journée
Ta dînette pour que je te prépare
Une menthe à l'eau ou un diabolo fraise.
S'il fait trop soleil
On se mettra à l'ombre
Et je te lirai les lignes de la main
et je te montrerai ma collection de timbres roumains.
Et s'il fait nuit et qu'on voit des fantômes
On se cachera sous les couvertures
Je t'apprendrai à faire de la bicyclette
Et des cocottes en papier
tu verras c'est fastoche
Et ça fout les chocottes aux fantômes !

Ah j 'oubliais ! J 'amènerai ma fronde aussi
Pour te dégommer de l'arbre une mangue bien mûre
Qu'on dégustera tous les deux en même temps
Et on promettra-jurera-crachera qu'on est amis pour toujours !
Je suis homme né pour mourir,
Je suis bien seur que du trespas
Je ne me sçaurois secourir
Que poudre je n'aille là-bas.

Je cognois bien les ans que j'ay,
Mais ceux qui me doivent venir,
Bons ou mauvais, je ne les sçay,
Ni quand mon âge doit finir.

Pour ce fuyés-vous-en, esmoy,
Qui rongez mon coeur à tous coups,
Fuyés-vous-en bien **** de moy,
Je n'ay que faire avecque vous.

Au moins avant que trespasser,
Que je puis à mon aise un jour
Jouer, sauter, rire et danser,
Avecque Bacchus, et Amour.
Ô lâches, la voilà ! Dégorgez dans les gares !
Le soleil essuya de ses poumons ardents
Les boulevards qu'un soir comblèrent les Barbares.
Voilà la Cité sainte, assise à l'occident !

Allez ! on préviendra les reflux d'incendie,
Voilà les quais, voilà les boulevards, voilà
Les maisons sur l'azur léger qui s'irradie
Et qu'un soir la rougeur des bombes étoila !

Cachez les palais morts dans des niches de planches !
L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches :
Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes,
Le cri des maisons d'or vous réclame. Volez !
Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes
Qui descend dans la rue. Ô buveurs désolés,

Buvez ! Quand la lumière arrive intense et folle,
Fouillant à vos côtés les luxes ruisselants,
Vous n'allez pas baver, sans geste, sans parole,
Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs ?

Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !
Ecoutez l'action des stupides hoquets
Déchirants ! Ecoutez sauter aux nuits ardentes
Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !

Ô coeurs de saleté, bouches épouvantables,
Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !
Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables...
Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !

Ouvrez votre narine aux superbes nausées !
Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !
Sur vos nuques d'enfants baissant ses mains croisées
Le Poète vous dit : " Ô lâches, soyez fous !

Parce que vous fouillez le ventre de la Femme,
Vous craignez d'elle encore une convulsion
Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme
Sur sa poitrine, en une horrible pression.

Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris,
Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles,
Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
La rouge courtisane aux seins gros de batailles
**** de votre stupeur tordra ses poings ardus !

Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,
Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,
Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires
Un peu de la bonté du fauve renouveau,

Ô cité douloureuse, ô cité quasi morte,
La tête et les deux seins jetés vers l'Avenir
Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,
Cité que le Passé sombre pourrait bénir :

Corps remagnétisé pour les énormes peines,
Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens
Sourdre le flux des vers livides en tes veines,
Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !

Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides
Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès
Que les Stryx n'éteignaient l'oeil des Cariatides
Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés."

Quoique ce soit affreux de te revoir couverte,
Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité
Ulcère plus puant à la Nature verte,
Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté !"

L'orage t'a sacrée suprême poésie ;
L'immense remuement des forces te secourt ;
Ton oeuvre bout, la mort gronde, Cité choisie !
Amasse les strideurs au coeur du clairon sourd.

Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,
La haine des Forçats, la clameur des Maudits ;
Et ses rayons d'amour flagelleront les Femmes.
Ses strophes bondiront : Voilà ! voilà ! bandits !

- Société, tout est rétabli : - les ******
Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :
Et les gaz en délire, aux murailles rougies,
Flambent sinistrement vers les azurs blafards !
Universe Poems May 2021
Echoes fill the room
Plier (to bend), etendre (to stretch),
relever (to rise), sauter (to jump),
tourner (to turn), glisser (to glide),
and, elancer (to dart)
Graceful and, eloquently,
painting a picture,
melodic gestures through mid air
Perfect symmetries,
as our bodies entwine,
a gasp and, applause,
echoes and, fills the atmosphere
A mesmerising performance,
cheers and, claps curtains close
Ballerina shoes


© 2021 Carol Natasha Diviney
Plier (to bend), etendre (to stretch),
relever (to rise), sauter (to jump),
tourner (to turn), glisser (to glide),
and, elancer (to dart)
It may look like it is far away,
but the stars will dance anyway

© 2024 Carol Natasha Diviney, Ph.D.

— The End —