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solenn fresnay Jul 2012
Je n’y arriverai pas alors autant tout faire

…/…

Je t’emmerde ?

…/…

Je veux combattre des chattes puantes et dégoulinantes en me défonçant la
cervelle sous la rame d’un métro
Les poubelles ce soir débordaient de litres de sperme dégorgés pendant le week-end
Vous aviez dans le passé un bien joli cul
Mais je ne suce pas monsieur
Je rêve simplement

…/…

Je n’ai plus qu’à me faire kidnapper
Il ne me reste plus rien d’autre

…/…

Ceci est mon testament

…/…

Tu m’aimes ?
Parce que moi je n’aime que moi

…/…

Je ne suis que veines nécrosées, désabusées, vaine écrivaine immortelle, ivre de mots ensanglantés, qui mange des glaces dans la nuit noire en se faisant vomir de folie

…/…

Elle s’est réveillée un matin
Elle avait rêvé toute la nuit, elle se sentait plutôt bien
Elle ouvrit les yeux et se rendit compte que tout autour d’elle
lui était devenu étranger
Tout son monde, le meilleur comme le pire, avait disparu
Elle n’était plus que vide dans un corps qui ne bougeait plus.
Dante Rocío Jul 2020
On est là,
Sur un boulevard de
Lit en air
Et déplié,
L’œil vers le début de
Toit
Comme l’enfant de question.

On s’est dépensé trop vers
Au-delà,
Vers aux opinions de l’étrange,
Non propres miennes
Et on n’était plus.
Pleurer. Glorifié/-er.
Déteste parler et passer soi-même.

I know at last why I and Poetry
Got lost in a forest while
Looking for each other:
I pushed it out of
The tree line
And left it to withering
Formal ways of public.
Maimed in the stage lights it
Got to smoke cigarettes
And now something
Has to be done
To retrieve it.
Mais on a déjà le clé.
J’ai sa trace
Di indietro degli arboli.

Bon sang,
L’extravertisme me tue (comme
L’alcool en excès),
L’introvertisme me guérit,
Seule là on se reveille
Aux blessures en excès
Par le jonque d’exister en vain
(Parmi les poubelles intellectuelles).

On est pas pour le public
À son plaisir rationnel.

Et Jeanne « du Russe » a l’odeur
De la cuisine
Et du refuge.
When like water you spill yourself too much and you can’t get yourself back into your glass
To take a shape and be still.
On a semi-spiritual atelier in a sullen state.
(Are there still Poets who write on HP in French?)
Pensez comme vous voulez,
Dans le pays des libres
L’homme choisit ce qu'il fait pousser,
Où est passé l'équilibre ?

Chacun pour soi
Dans sa course contre le mal de vivre
Combien encore de fois,
Avancer dans ses pensers sans se faire suivre

Aimer pour fuir l'abandon
Quand cela va de soi
Faire par obligation,
Combien encore de fois
Se lever pour les autres.

Comble de cette vie,
Je regarde l'existence me pourir
Encore un matin où je me suis réveillé
Je ne peux fuir,
Mes deux pieds à la terre rivés,
M'empêchent de me rendormir,
M'empêchent de m'éveiller.

Vie de chien, chienne de vie
Saturé de toutes ces formalités,
L'étiquette de l'ennui
Nous torture de toutes ses banalités,
Fatalités,
Et le Diable s'en nourrit.

Enfin j'écris ce que je sais vrai
Je me cache dans chaque ruelle
J'en évite les pensers tant ils m'effraient
J'ai l'habitude d'y croire, c'est vrai
Et je fouille dans les poubelles

Enfin, j'écris ce que je ne sais plus
L'autre égo(ïste) n'est que mensonges
Sur ma tête que je n'ai plus !
Sur la tête que j'ai perdue
Et je le déteste quand je plonge.

Les mélodies sourdes me parlent comme personne n'osent
Et je me fais chanter d'une musique bien triste.
Je refuse la danse, mais elle insiste
Je dessine avec mes mots de bien terribles choses,
Je suis innocent, c'est ce cruel monde qui m'y incite !

Déchiqueté de remords
Pourchassé par la pire inquisition
Accusé à tort,
Brûlé par les saisons,
On m'a soumis la question.

Un irrationnel et l'illusion du monde est détruite.
french existential

— The End —