Caught the vampire's failing smile,
cracked by teeth & venom,
wind-walking among the trees,
talking to the vipers
& the rats & the bats & the
men of the old bonetown.

Mr Mann had the right idea,
burn your books & get the hell outta Dodge.
Do not pass go & do not stop,
do NOT make out in the back of a beat-up old auto
parked next to the hypermarket on Dawn & Vine.

Mr Mann up front,
peering through the cracks in the windscreen,
the cracks in reality.
He can see the vampire's slow smile,
the shadows passing across the face of the TV screen,
& hear the old ghost voices,
the old radio voices, the 1949 voices.

Blood on leather,
black roots rising,
saliva on after-effects & after-echoes,
the apocalypse riders chasing the moon up the old dark valley,
the moon chasing the apocalypse riders right back
down the old dark valley to whatever hell they came from.

The vampires! The vampires!
Children beat hasty retreats,
hide under the boxes back of the laundromat,
not daring to peek
as black boots crunch gravel.

Mr Mann has the right surmise,
get outta the books & into guns,
get into heavy metal & iron drag,
get into lead & something magickal,
long forgotten lore & hoodoo voodoo
from years & years ago.

The vampire's smile turns awful yellow,
fades as the stars wheel & that tired old sun begins its ascent,
fades as the dawn breaks over the desert winds & cacti
& the lovers wake in their motel room in the back of beyond
& fumble for their stakes & knives & garlic *****.

Easy now for Mr Mann in the sun-kissed big blue.
Hunt it down in the tumbledowns & old desert towns.
Kick off the jams, break open the locks.
Hose it down with oil & strike a match.
Burn the reality right off that face
& that face right off reality

Splat on the sand. Grue on the sand. Black on the sand.
Mr Mann walking back to the autombile, back to happiness,
radio playing a little something from 92,
or was it 93, he really can't remember now.

Go north. Go east.  Get lamp.  Get food.  Get key.
Get sword.  Examine sword.  It's glowing blue.
Say "plugh".  You watch the world around you flee.
You're standing near a boulder marked "Y2".
Put Auntie's thing in bag.  It doesn't fit.
(By Infocom.  Wherever games are sold.)
Such antics are the price for us to sit
where Thorin sits and sings about his gold.

You're standing west of house again.  You see:
a robot and a door.  The door sees: you.
You're carrying some fluff, some shades, no tea;
Be careful.  You'll be eaten by a grue.
Oh, now you've gone and fallen in a pit.
You're carrying as much as you can hold.
In Bedquilt.  You see shadows through the slit,
where Thorin sits and sings about his gold.

But Activision's little shopping spree
had turned the world to wanting something new.
It's sad, but still, I think we'd all agree
the Z-machine's demise was overdue.
The day when all the world went sixteen-bit
the era died.  I think they broke the mould
when pictures took the place of words and wit,
where Thorin sits and sings about his gold.

Prince of the numbers, worlds have watched you knit
the memories of processors of old;
you've made a better planet, I submit,
where Thorin sits and sings about his gold.

« Vraiment, ma chère, vous me fatiguez sans mesure et sans pitié ; on dirait, à vous entendre soupirer, que vous souffrez plus que les glaneuses sexagénaires et que les vieilles mendiantes qui ramassent des croûtes de pain à la porte des cabarets.

« Si au moins vos soupirs exprimaient le remords, ils vous feraient quelque honneur ; mais ils ne traduisent que la satiété du bien-être et l'accablement du repos. Et puis, vous ne cessez de vous répandre en paroles inutiles : « Aimez-moi bien ! j'en ai tant besoin ! Consolez-moi par-ci, caressez-moi par-là ! » Tenez, je veux essayer de vous guérir ; nous en trouverons peut-être le moyen, pour deux sols, au milieu d'une fête, et sans aller bien ****.

« Considérons bien, je vous prie, cette solide cage de fer derrière laquelle s'agite, hurlant comme un damné, secouant les barreaux comme un orang-outang exaspéré par l'exil, imitant, dans la perfection, tantôt les bonds circulaires du tigre, tantôt les dandinements stupides de l'ours blanc, ce monstre poilu dont la forme imite assez vaguement la vôtre.

« Ce monstre est un de ces animaux qu'on appelle généralement « mon ange ! » c'est-à-dire une femme. L'autre monstre, celui qui crie à tue-tête, un bâton à la main, est un mari. Il a enchaîné sa femme légitime comme une bête, et il la montre dans les faubourgs, les jours de foire, avec permission des magistrats, cela va sans dire.

« Faites bien attention ! Voyez avec quelle voracité (non simulée peut-être !) elle déchire des lapins vivants et des volailles pialliantes que lui jette son cornac. « Allons, dit-il, il ne faut pas manger tout son bien en un jour, » et, sur cette sage parole, il lui arrache cruellement la proie, dont les boyaux dévidés restent un instant accrochés aux dents de la bête féroce, de la femme, veux-je dire.

« Allons ! un bon coup de bâton pour la calmer ! car elle darde des yeux terribles de convoitise sur la nourriture enlevée. Grand Dieu ! le bâton n'est pas un bâton de comédie, avez-vous entendu résonner la chair, malgré le poil postiche ? Aussi les yeux lui sortent maintenant de la tête, elle hurle plus naturellement. Dans sa rage, elle étincelle tout entière, comme le fer qu'on bat.

« Telles sont les mœurs conjugales de ces deux descendants d'Ève et d'Adam, ces œuvres de vos mains, ô mon Dieu ! Cette femme est incontestablement malheureuse, quoique après tout, peut-être, les jouissances titillantes de la gloire ne lui soient pas inconnues. Il y a des malheurs plus irrémédiables, et sans compensation. Mais dans le monde où elle a été jetée, elle n'a jamais pu croire que la femme méritât une autre destinée.

« Maintenant, à nous deux, chère précieuse ! À voir les enfers dont le monde est peuplé, que voulez-vous que je pense de votre joli enfer, vous qui ne reposez que sur des étoffes aussi douces que votre peau, qui ne mangez que de la viande cuite, et pour qui un domestique habile prend soin de découper les morceaux ?

« Et que peuvent signifier pour moi tous ces petits soupirs qui gonflent votre poitrine parfumée, robuste coquette ? Et toutes ces affectations apprises dans les livres, et cette infatigable mélancolie, faite pour inspirer au spectateur un tout autre sentiment que la pitié ? En vérité, il me prend quelquefois envie de vous apprendre ce que c'est que le vrai malheur.

« À vous voir ainsi, ma belle délicate, les pieds dans la fange et les yeux tournés vaporeusement vers le ciel, comme pour lui demander un roi, on dirait vraisemblablement une jeune grenouille qui invoquerait l'idéal. Si vous méprisez le soliveau (ce que je suis maintenant, comme vous savez bien), gare la grue qui vous croquera, vous gobera et vous tuera à son plaisir !

« Tant poète que je sois, je ne suis pas aussi dupe que vous voudriez le croire, et si vous me fatiguez trop souvent de vos precieuses pleurnicheries, je vous traiterai en femme sauvage, ou le vous jetterai par la fenêtre, comme une bouteille vide. »

Blue is the best color
The water of the ocean
The water of the sky
Why in this world
Should I have to lie

Blues in all hues
Coloring waters
Coloring sad souls
Creating music
When feeling like dying
Although never more alive

However, what of the next
World that will come
Colors of sky
Colors of sea
Can you imagine
What they will be

Kalish perhaps, or ******
Or hooloovoo all the lot
Or another color
I'm sure it will be
Unknown to now, although
A color of astonishment to see

The streets are of gold
The light always shines
God's glory fills all space
But still left to wondering
What color of the heavens
And oceans deep for pondering

Is the grass grue or bleen
Or made of little blades
Of rainbows all around
Once twirled upon
Sparkling like jewels
In the most lavish of crowns

Wondering now,
Imaginings now
Finding out soon enough
Once we die and then rise
Blinded by God's colors
Through all of his eternity

© 2016 Jim Davis

J'ai fait autrefois de la bête,
J'avais des Philis à la tête,
J'épiais les occasions,
J'épiloguais mes passions,
Je paraphrasais un visage.
Je me mettais à tout usage,
Debout, tête nue, à genoux,
Triste, gaillard, rêveur, jaloux,
Je courais, je faisais la grue
Tout un jour au bout d'une rue.
Soleil, flambeaux, attraits, appas,
Pleurs, désespoir, tourment, trépas,
Tout ce petit meuble de bouche
Dont un amoureux s'escarmouche,  
Je savais bien m'en escrimer.
Par là je m'appris à rimer,
Par là je fis, sans autre chose,
Un sot en vers d'un sot en prose.

Hôtes de ce séjour d'angoisse et de souffrance,

Où Satan sur le seuil a mis : Plus d'espérance !

Qui vous brisez le front contre ses murs de fer,

Et vîntes échanger, dans cette fange immonde,

La perpétuité des peines de ce monde

Pour l'éternité de l'enfer !


Ô vous, bandits, larrons d'Italie ou d'Espagne,

Hôtes des grands chemins, qui courez la campagne

De Tarente à Venise, et de Rome au Simplon ;

Et vous, concitoyens, voleurs de ma patrie.

Qui, les cheveux rasés et l'épaule flétrie.

Ramiez dans Brest ou dans Toulon !


Et vous qui, franchissant les monts et les cascades,

Imploriez la madone, et braviez les alcades,

Castillans, Grenadins ! et vous qui, sourdement,

Sous le ciel de l'Écosse, alliez dans les ténèbres

Ressusciter les morts dans leurs linceuls funèbres

Avant le jour du jugement !


Filles de joie, ô vous qu'on voyait dans la rue.

Autour d'un mauvais lieu, faire le pied de grue.

Dont l'amour fut mortel, et le baiser fatal ;

Vous tous, morts dans le crime et dans l'impénitence,

Spectres, qu'ont ainsi faits la roue ou la potence,

La guillotine ou l'hôpital !


Vous tous, mes vieux damnés, races de Dieu maudites,

Approchez-vous ici, parlez-nous, et nous dites

Aux gouffres de Satan combien a rapporté

Chaque péché mortel qui damne l'autre vie ;

Combien l'Orgueil, combien l'Avarice ou l'Envie,

Combien surtout la Pauvreté ?


C'est Elle qui flétrit une âme encor novice,

L'enlace, et la conduit au crime par le vice.

Courbant les plus hauts fronts avec sa main de fer ;

Qui mêle le poison et qui tire l'épée :

Elle, la plus féconde et la mieux occupée

Des pourvoyeuses de l'enfer !


Pauvreté ! vaste mot. Puissances de la terre,

Qui portez de vos noms l'orgueil héréditaire,

Savez-vous ce que c'est qu'avoir soif, avoir faim :

L'hiver, dans un grabat juché sous la toiture,

Passer le jour sans feu, la nuit sans couverture ;

Ce que c'est que le pauvre, enfin ?


- C'est un homme qui va, sur les places publiques,

Colporter, tout perclus, une boîte à reliques ;

Un aveugle en haillons, qu'on voit par les chemins

Accompagné d'un chien qui porte une sébile,

Agenouillé par terre, et qui chante, immobile,

Un cantique, en joignant les mains :


C'est un homme qui veille au seuil la nuit entière,

Et vient, sortants du bal, vous ouvrir la portière,

Recommandant sa peine aux cœurs compatissants ;

C'est une femme en pleurs qui voile son visage

Et tient à ses côtés deux enfants en bas-âge

Dressés à suivre les passants.


C'est cela : rien de plus. D'ailleurs, c'est une classe,

Les pauvres : il faut bien que chacun ait sa place ;

Dieu seul sait comme tout ici doit s'ordonner :

Il a mis la santé près de la maladie,

Le riche près du pauvre : il faut que l'un mendie

Pour que l'autre puisse donner.


Et quand, lassés de voir qu'on vous suit à la trace,

Vous vous êtes saignés, à grand'peine, et par grâce,

Du denier qu'un laquais insolent a jeté :

Grands seigneurs, financiers, belles dames, duchesses.

Vous vous tenez contenus, et croyez vos richesses

Quittes envers la pauvreté !


Mais il en est une autre, une autre cent fois pire,

Qui n'a point de haillons, celle-là, qui n'inspire

Ni pitié, ni dégoût, qui se pare de fleurs :

Qui ne se montre point, mendiante et quêteuse,

Mais, sous de beaux habits, cache, toute honteuse.

Ses ulcères et ses douleurs.


Elle vient au concert, et chante : au bal, et danse :

Jamais, jamais un geste, un mot dont l'imprudence

Trahirait des tourments qui ne sont point compris ;

C'est un combat sans fin, une longue détresse,

Une fièvre qui mine, un cauchemar qui presse

Et tue en étouffant vos cris.


C'est ce mal qui travaille une âme bien placée,

Qui s'indigne du rang où le sort l'a laissée ;

Qui demeure toujours triste au sein des plaisirs,

Parce qu'elle en sait bien le terme, et s'importune

De n'égaler jamais ses vœux à sa fortune,

Ni son espoir à ses désirs.


C'est le fléau du siècle, et cette maladie

Gagne de proche en proche, ainsi qu'un incendie :

Le monde dans son sein porte un hôte inconnu :

C'est un ver dans le cœur, c'est le cheval de Troie,

D'où les Grecs tout armés tomberont sur leur proie

Quand le moment sera venu.


Or, quand cela se voit, c'est une marque sûre

Qu'il s'est fait au-dedans une grande blessure.

Enseignement certain, par où Dieu nous apprend

Qu'une société vieillie et décrépite

S'émeut au plus profond de sa base, et palpite

Du dernier râle d'un mourant.


Je vous en avertis, riches ; prenez-y garde !

L'édifice est usé : si quelqu'un par mégarde

Passe trop chargé d'or sur ses planchers pourris,

- Un grain de blé suffit pour combler la mesure :

Au choc le plus léger cette vieille masure

Vous étouffe sous ses débris.


Peu de jours sont passés depuis qu'en sa colère

Lyon a vu rugir le monstre populaire :

Vous aviez cru le voir arriver en trois bonds,

Le sang dans les regards, le feu dans les narines.

Et vous aviez serré votre or sur vos poitrines.

Pâles comme des moribonds.


S'il n'a pas cette fois encor, rompu sa chaîne,

Si la porte est de fer et la cage de chêne,

Pourtant n'approchez pas des barreaux trop souvent.

Car sa force s'accroît, et sa rage, en silence ;

Et gare qu'un beau jour il les brise, et s'élance

Libre enfin, et les crins au vent !

À Catulle Mendès


La petite marquise Osine est toute belle,

Elle pourrait aller grossir la ribambelle

Des folles de Watteau sous leur chapeau de fleurs

Et de soleil, mais comme on dit, elle aime ailleurs

Parisienne en tout, spirituelle et bonne

Et mauvaise à ne rien redouter de personne,

Avec cet air mi-faux qui fait que l'on vous croit,

C'est un ange fait pour le monde qu'elle voit,

Un ange blond, et même on dit qu'il a des ailes.


Vingt soupirants, brûlés du feu des meilleurs zèles

Avaient en vain quêté leur main à ses seize ans,

Quand le pauvre marquis, quittant ses paysans

Comme il avait quitté son escadron, vint faire

Escale au Jockey ; vous connaissez son affaire

Avec la grosse Emma de qui - l'eussions-nous cru ?

Le bon garçon était absolument féru,

Son désespoir après le départ de la grue,

Le duel avec Gontran, c'est vieux comme la rue ;

Bref il vit la petite un jour dans un salon,

S'en éprit tout d'un coup comme un fou ; même l'on

Dit qu'il en oublia si bien son infidèle

Qu'on le voyait le jour d'ensuite avec Adèle.

Temps et mœurs ! La petite (on sait tout aux Oiseaux)

Connaissait le roman du cher, et jusques aux

Moindres chapitres : elle en conçut de l'estime.

Aussi quand le marquis offrit sa légitime

Et sa main contre sa menotte, elle dit : Oui,

Avec un franc parler d'allégresse inouï.

Les parents, voyant sans horreur ce mariage

(Le marquis était riche et pouvait passer sage)

Signèrent au contrat avec laisser-aller.

Elle qui voyait là quelqu'un à consoler

Ouït la messe dans une ferveur profonde.


Elle le consola deux ans. Deux ans du monde !


Mais tout passe !

Si bien qu'un jour qu'elle attendait

Un autre et que cet autre atrocement tardait,

De dépit la voilà soudain qui s'agenouille

Devant l'image d'une Vierge à la quenouille

Qui se trouvait là, dans cette chambre en garni,

Demandant à Marie, en un trouble infini,

Pardon de son péché si grand, - si cher encore

Bien qu'elle croie au fond du cœur qu'elle l'abhorre.


Comme elle relevait son front d'entre ses mains

Elle vit Jésus-Christ avec les traits humains

Et les habits qu'il a dans les tableaux d'église.

Sévère, il regardait tristement la marquise.

La vision flottait blanche dans un jour bleu

Dont les ondes voilant l'apparence du lieu,

Semblaient envelopper d'une atmosphère élue

Osine qui tremblait d'extase irrésolue

Et qui balbutiait des exclamations.

Des accords assoupis de harpes de Sions

Célestes descendaient et montaient par la chambre

Et des parfums d'encens, de cinnamome et d'ambre

Fluaient, et le parquet retentissait des pas

Mystérieux de pieds que l'on ne voyait pas,

Tandis qu'autour c'était, en cadences soyeuses,

Un grand frémissement d'ailes mystérieuses

La marquise restait à genoux, attendant,

Toute admiration peureuse, cependant.


Et le Sauveur parla :

« Ma fille, le temps passe,

Et ce n'est pas toujours le moment de la grâce.

Profitez de cette heure, ou c'en est fait de vous. »


La vision cessa.

Oui certes, il est doux

Le roman d'un premier amant. L'âme s'essaie,

C'est un jeune coureur à la première haie.

C'est si mignard qu'on croit à peine que c'est mal.

Quelque chose d'étonnamment matutinal.

On sort du mariage habitueux. C'est comme

Qui dirait la lueur aurorale de l'homme

Et les baisers parmi cette fraîche clarté

Sonnent comme des cris d'alouette en été,

Ô le premier amant ! Souvenez-vous, mesdames !

Vagissant et timide élancement des âmes

Vers le fruit défendu qu'un soupir révéla...

Mais le second amant d'une femme, voilà !

On a tout su. La faute est bien délibérée

Et c'est bien un nouvel état que l'on se crée,

Un autre mariage à soi-même avoué.

Plus de retour possible au foyer bafoué.

Le mari, débonnaire ou non, fait bonne garde

Et dissimule mal. Déjà rit et bavarde

Le monde hostile et qui sévirait au besoin.

Ah, que l'aise de l'autre intrigue se fait **** !

Mais aussi cette fois comme on vit ; comme on aime,

Tout le cœur est éclos en une fleur suprême.

Ah, c'est bon ! Et l'on jette à ce feu tout remords,

On ne vit que pour lui, tous autres soins sont morts.

On est à lui, on n'est qu'à lui, c'est pour la vie,

Ce sera pour après la vie, et l'on défie

Les lois humaines et divines, car on est

Folle de corps et d'âme, et l'on ne reconnaît

Plus rien, et l'on ne sait plus rien, sinon qu'on l'aime !


Or cet amant était justement le deuxième

De la marquise, ce qui fait qu'un jour après,

- Ô sans malice et presque avec quelques regrets -

Elle le revoyait pour le revoir encore.

Quant au miracle, comme une odeur s'évapore,

Elle n'y pensa plus bientôt que vaguement.


Un matin, elle était dans son jardin charmant,

Un matin de printemps, un jardin de plaisance.

Les fleurs vraiment semblaient saluer sa présence,

Et frémissaient au vent léger, et s'inclinaient

Et les feuillages, verts tendrement, lui donnaient

L'aubade d'un timide et délicat ramage

Et les petits oiseaux, volant à son passage,

Pépiaient à plaisir dans l'air tout embaumé

Des feuilles, des bourgeons et des gommes de mai.

Elle pensait à lui ; sa vue errait, distraite,

À travers l'ombre jeune et la pompe discrète

D'un grand rosier bercé d'un mouvement câlin,

Quand elle vit Jésus en vêtements de lin

Qui marchait, écartant les branches de l'arbuste

Et la couvait d'un long regard triste. Et le Juste

Pleurait. Et tout en un instant s'évanouit.


Elle se recueillait.

Soudain un petit bruit

Se fit. On lui portait en secret une lettre,

Une lettre de lui, qui lui marquait peut-être

Un rendez-vous.


Elle ne put la déchirer.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Marquis, pauvre marquis, qu'avez-vous à pleurer

Au chevet de ce lit de blanche mousseline ?

Elle est malade, bien malade.

« Sœur Aline,

A-t-elle un peu dormi ? »

- « Mal, monsieur le marquis. »

Et le marquis pleurait.

« Elle est ainsi depuis

Deux heures, somnolente et calme. Mais que dire

De la nuit ? Ah, monsieur le marquis, quel délire !

Elle vous appelait, vous demandait pardon

Sans cesse, encor, toujours, et tirait le cordon

De sa sonnette. »

Et le marquis frappait sa tête

De ses deux poings et, fou dans sa douleur muette

Marchait à grands pas sourds sur les tapis épais

(Dès qu'elle fut malade, elle n'eut pas de paix

Qu'elle n'eût avoué ses fautes au pauvre homme

Qui pardonna.) La sœur reprit pâle : « Elle eut comme

Un rêve, un rêve affreux. Elle voyait Jésus,

Terrible sur la nue et qui marchait dessus,

Un glaive dans la main droite, et de la main gauche

Qui ramait lentement comme une faux qui fauche,

Écartant sa prière, et passait furieux. »


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Un prêtre, saluant les assistants des yeux,

Entre.

Elle dort.

Ô ses paupières violettes !

Ô ses petites mains qui tremblent maigrelettes !

Ô tout son corps perdu dans les draps étouffants !


Regardez, elle meurt de la mort des enfants.

Et le prêtre anxieux, se penche à son oreille.

Elle s'agite un peu, la voilà qui s'éveille,

Elle voudrait parler, la voilà qui s'endort

Plus pâle.

Et le marquis : « Est-ce déjà la mort ? »

Et le docteur lui prend les deux mains, et sort vite.


On l'enterrait hier matin. Pauvre petite !

Le soir qu'Amour vous fit en la salle descendre
Pour danser d'artifice un beau ballet d'amour,
Vos yeux, bien qu'il fût nuit, ramenèrent le jour,
Tant ils surent d'éclairs par la place répandre.


Le ballet fut divin, qui se soulait reprendre,
Se rompre, se refaire, et tour dessus retour
Se mêler, s'écarter, se tourner à l'entour,
Contre-imitant le cours du fleuve de Méandre.


Ores il était rond, ores long, or étroit,
Or en pointe, en triangle en la façon qu'on voit
L'escadron de la grue évitant la froidure.


Je faux, tu ne dansais, mais ton pied voletait
Sur le haut de la terre ; aussi ton corps s'était
Transformé pour ce soir en divine nature.

Enfin échappé du danger
Où mon sort me voulut plonger,
L'expérience indubitable
Me fait tenir pour véritable
Que l'on commence d'être heureux
Quand on cesse d'être amoureux,
Lorsque notre âme s'est purgée
De cette sottise enragée,
Dont le fantasque mouvement
Bricole notre entendement.

Croîs-moi qu'un homme de ta sorte,
Libre des soucis qu'elle apporte,
Ne voit plus loger avec lui
Le soin, le chagrin, ni l'ennui.
Pour moi, qui dans un long servage
A mes dépens me suis fait sage,
Je ne veux point d'autres motifs,
Pour te servir de lénitifs,
Et ne sais point d'autre remède,
A la douleur qui te possède,
Qu'écrivant la félicité
Qu'on goûte dans la liberté
Te faire une si bonne envie
Des douceurs d'une telle vie,
Qu'enfin tu puisses à ton tour
Envoyer au diable l'amour.

Je meure, ami, c'est un grand charme
D'être insusceptible d'alarme,
De n'espérer ni craindre rien,
De se plaire en tout entretien,
D'être maître de ses pensées,
Sans les avoir toujours dressées
Vers une beauté qui souvent
Nous estime moins que du vent,
Et pense qu'il n'est point d'hommage
Que l'on ne doive à son visage.

Tu t'en peux bien fier à moi ;
J'ai passé par-là comme toi ;
J'ai fait autrefois de la bête,
J'avais des Philis à la tête :
J'épiais les occasions ;
J'épiloguais mes passions ;
Je paraphrasais un visage ;
Je me mettais à tout usage,
Debout, tête nue, à genoux,
Triste, gaillard, rêveur, jaloux ;
Je courais, je faisais la grue
Tout un jour au bout d'une rue ;
Soleils, flambeaux, attraits, appas,
Pleurs, désespoirs, tourments, trépas,
Tout ce petit meuble de bouche
Dont un amoureux s'escarmouche,
Je savais bien m'en escrimer.
Par-là, je m'appris à rimer,
Par-là, je fis sans autre chose
Un sot en vers d'un sot en prose ;
Et Dieu sait alors si les feux,
Les flammes, les soupirs, les vœux,
Et tout ce menu badinage,
Servaient de rime et de remplage.

Mais à la fin hors de mes fers,
Après beaucoup de maux soufferts,
Ce qu'à présent je te conseille
C'est de pratiquer la pareille,
Et de montrer à ce bel œil,
Qui n'a pour toi que de l'orgueil,
Qu'un cœur si généreux et brave
N'est pas né pour vivre en esclave.

Puis quand nous nous verrons un jour,
Sans soin tous deux, et sans amour,
Nous ferons de notre martyre
A commun frais une satire ;
Nous incaguerons les beautés ;
Nous rirons de leurs cruautés ;
A couvert de leurs artifices,
Nous pasquinerons leurs malices ;
Impénétrables à leurs traits,
Nous ferons nargue à leurs attraits ;
Et, toute tristesse bannie,
Sur une table bien garnie,
Entre les verres et les pots
Nous dirons le mot à propos ;
On nous orra conter merveilles
En préconisant les bouteilles ;
Nous rimerons au cabaret
En faveur du blanc, du clairet ;
Où, quand nous aurons fait ripaille,
Notre main contre la muraille
Avec un morceau de charbon
Paranymphera le jambon.

Ami, c'est ainsi qu'il faut vivre,
C'est le chemin qu'il nous faut suivre,
Pour goûter de notre printemps
Les véritables passe-temps.
Prends donc, comme moi, pour devise,
Que l'amour n'est qu'une sottise.

Approchez-vous. Ceci, c'est le tas des dévots.
Cela hurle en grinçant un benedicat vos ;
C'est laid, c'est vieux, c'est noir. Cela fait des gazettes.
Pères fouetteurs du siècle, à grands coups de garcettes.
Ils nous mènent au ciel. Ils font, blêmes grimauds,
De l'âme et de Jésus des querelles de mots
Comme à Byzance au temps des Jeans et des Eudoxes.
Méfions-nous ; ce sont des gredins orthodoxes.
Ils auraient fait pousser des cris à Juvénal.
La douairière aux yeux gris s'ébat sur leur journal
Comme sur les marais la grue et la bécasse.
Ils citent Poquelin, Pascal, Rousseau, Boccace,
Voltaire, Diderot, l'aigle au vol inégal,
Devant l'official et le théologal.
L'esprit étant gênant, ces saints le congédient.
Ils mettent Escobar sous bande et l'expédient
Aux bedeaux rayonnants, pour quatre francs par mois.
Avec le vieux savon des jésuites sournois
Ils lavent notre époque incrédule et pensive,
Et le bûcher fournit sa cendre à leur lessive.
Leur gazette, où les mots de venin sont verdis,
Est la seule qui soit reçue au paradis.
Ils sont, là, tout-puissants ; et tandis que leur bande
Prêche ici-bas la dîme et défend la prébende,
Ils font chez Jéhovah la pluie et le beau temps.
L'ange au glaive de feu leur ouvre à deux battants
La porte bienheureuse, effrayante et vermeille ;
Tous les matins, à l'heure où l'oiseau se réveille,
Quand l'aube, se dressant au bord du ciel profond,
Rougit en regardant ce que les hommes font
Et que des pleurs de honte emplissent sa paupière,
Gais, ils grimpent là-haut, et, cognant chez saint-Pierre,
Jettent à ce portier leur journal impudent.
Ils écrivent à Dieu comme à leur intendant,
Critiquant, gourmandant, et lui demandant compte
Des révolutions, des vents, du flot qui monte,
De l'astre au pur regard qu'ils voudraient voir loucher,
De ce qu'il fait tourner notre terre et marcher
Notre esprit, et, d'un timbre ornant l'eucharistie,
Ils cachettent leur lettre immonde avec l'hostie.
Jamais marquis. voyant son carrosse broncher,
N'a plus superbement tutoyé son cocher ;
Si bien que, ne sachant comment mener le monde,
Ce pauvre vieux bon Dieu, sur qui leur foudre gronde,
Tremblant, cherchant un trou dans ses cieux éclatants,
Ne sait où se fourrer quand ils sont mécontents.
Ils ont supprimé Rome ; ils auraient détruit Sparte.
Ces drôles sont charmés de monsieur Bonaparte.

what should, could... what one would otherwise
do-not-do...
when language policing is so enforced
that i just... have to... punctuate a stutter or
at least suppose so on
a racial slur, a slurp-up stricken by ice,
and cold... and if lambs had elbows...
this modus operandi of post-colonial peoples
this crucifixion self-laceration
hard-on... which i want a taste of:
bad person, forever... murderer...
since there was no censor at work
around an added G: for giggle's worth...
and an existent R - although in english
there's no trill of it... no thrill, of it so...
nay bovver...
'aggis neeps 'n' tatties...
      otherwise the swede of the suede
is a bit like digesting blue & shoe...
once upon a time two bottles of wine
and i'd be off my rockers in
a little town in Essex where the women
are as fine as nuns and
sooner a cow-*****-******* for milk than...
Juan a-hey-presto... stand... night...
unbearable...
the less *** i've had the more
this... one-armed gambit does... the more...
of the trickery...
not overloading on the use
of a definite article...
but... it's so much easier to curl a hand
into a makeshift ******...
solipsistic *** lives... of... mostly men...
a bit like... regressing / seeing double...
homosexual ***-lives in literature from
the 20th century...
******* literature from the 20th century...
heterosexual antics of men
in the 21st century...
almost a: gleich scheiße,
           anders deckel...
                dekiel.... almost a loan word...
           living in close proximity of: zee schwaben
haben saschisch... aben aben...
perhaps the grammatical
juxtaposing is akin to ancient
Latin, my concern for: anders deckel
or deckel anders...
   same ****, different cover... cover's different...
overstating a fact with
a... conjunction or is it, is, the it...
preposition of... the it is is... Beckett's last
lunch... an hour of sunshine...
keep all chalky 'andy...
beside the apostrophe and the hyphen-conjugate...
glue's not glue:
blue is blue...
green is green...
but there's also... grue...
which is not... y'ella...

          a bluegreen: present grew:
for not yellow...

and i will... entertain... language policing...
over... slurring... past punctuation markers...
like... every time i see a choc-sensation...
no offense - you want the manure skin analogy...
because choc is counter-productive block...
well... let me get on my one remaining
good knee and play tongue the custard
for a Malcolm Noble...

     i would just hate to appease...
it's so ******* boring i'm turning into a boorish
**** of apathy...
by some lineage of argumentation
i've heard the lazy etymological
"argument" that...
from the Caucus... a ****-asian male...
the argument: Paul's a pole...
a pole a Paul's Paul...
            what's missing in... less than germ-
-anic...
                   like it's so simply
Slav(e)...

         less a ****** show & tell a whitey
clad in a bleached ghost necking-tie...
off-on-the-offensive...
   i.e. attack...
      there's a klaus nigge...
      a deutsche photographer...
there's... nigh-ger-ia...
            there's also a Nigh-Ger...
  giggle glutton... gargle... growing pains
in both groin... und gut...

cages i see cages i see tongues in iron
maidens i see souls in hell
and thoughts in limbo...

sound capture... i want to scoop some letters
as almost dead:

  ж = зъ = ż...
    imagine my disbelief at the lack of
orthographical aesthetic...
it only took a dot above the Z
to encourage...

perhaps in braille
perhaps in katakana:

         ⠛⠛⠗

         but letters as atoms of sound...
or methane...
ta-
         ma-
                      -ah
                                   -e contra -eh:
the tetragrammaton my vowel
catcher...
         no surprise of a fire...

hence the surd... like an apostrophe...
extending the saxon
spelling of words into compounds
in the field of chemistry...
a herr adams that wealth of the nations
shamed
jean-paul sartre... lived with his mother
because...

i'll have to leave it to stutter...
overtly punctuated...
no, no surprises...
it's a slur like it might be allowed
for urbanites
and listening to wap folk...
but no: wrap it up
on the horizon... already excluded...
so back to no drawing board...

spikes-up mein jerky chin of a Lee
and says: it's n'ah ah... LEAN...
****** my tongue is harsh but
not towing some unfathomable tie-up...
it's byzantine bilingual
but not... schizoid-teasing-afro-affluence...
like me taking a stab
at living in... h'almighty: Ghana...
visit... Raw-Andy... the Rwandese... plumber...

whereas the romantic affairs
of men are mostly... linear...
the romantic affairs of women
are... overbearingly... cyclic... thus...
what thus?

i'm strapped to a gimmick
and a pseudo expression of lingo...
i'm spineless... death-core....

replenishing the walking abortion(s)...
this ****-job of a man
this scrap heap of egg
and nullifying shells...
like this gargantuan homosexual
**** would never begin
or end with a flower-eater
quest for...
              a drunkard's ****, side...

there aren't enough hours in a day
to want to... beside having to...
listen to bbc radio 3...
once upon a time there was
me guilty of a radio 4 escapade...
but... where there's a t.v.
i'm pretty sure there's no fire-
                           -place....

like the old addition of curating
an attic space: might it be an "also"
cave... without ridicule...
underappreciated...
undermined... this tongue that
does the waggling...
like slurp majestic of floral pattern
*****... well...
i'm tired of the sort of freedom
thus, presented...

here comes the bundle... the bulge...
heaving criss-cross and X's
at the ha ha: stubble pin-point...
yahoo fro Idaho...
this whittle sort
of green patch of land 'n'
h'america..

    my yours truly...
       delving into shelved
secrecies of gluck-winding-back...
clock... there's the admiral...
the hour of our wait...
                the ice creasing a shallot being sliced...
the agony of the wait... the agony
of a yawn... the elongated

tears over an onion...
         if i could claim ownership
for a woman to deposit her
scrutiny of mortality...

yes, this shadow,
yes: this noon...
yes this dwarf of me in shadow grit
drifting toward an apart...

onions for the peel...
i tend to forget what and where
was... "fun"...
i'll hardly want to be left
having inherited
some variation of bias
with either children
or a grandiosity of grand-
   (angwy prefix lady said
so: sock 'em in)

        here's too, a forward...leisurerly
issued: from an Ottoman outpost...
i'm a bad man...
thought language police...
i'm a bad man...
i was inherently bad...
i'm bad i'm bad
i'm terribly... horridly...  anaemic... so...
self-lacerate moi...

cages in their 'eds...
language like afghan
******'s plenty..

better target practice with
those khaki attired
mustard clad foe...
to hell with the **-**-hoes...
i forget what's inclined by stressing
the dynamic of beta...
alpha resources...

as the crucified man said:
if i am not the alpha...
i'm not going to be
the BETA-BUCK-DELUX...

i'll be... last... omega.. "junction"...
yes... i'll be that... just that..
omega malph.

Enter room
Look around
There is a ring
on the ground

Pick it up
Pocket it
There is also
A rose to get

Go north
Into a room
A mirror is there
Reveals a groom

Go east  
and you find
A church full
The preacher minds

He says do you
She says yes
Suddenly you are
eaten by a grue

I.

Je suis triste quand je vois l'homme.
Le vrai décroît dans les esprits.
L'ombre qui jadis noya Rome
Commence à submerger Paris.

Les rois sournois, de peur des crises,
Donnent aux peuples un calmant.
Ils font des boîtes à surprises
Qu'ils appellent charte et serment.

Hélas ! nos anges sont vampires ;
Notre albâtre vaut le charbon ;
Et nos meilleurs seraient les pires
D'un temps qui ne serait pas bon.

Le juste ment, le sage intrigue ;
Notre douceur, triste semblant,
N'est que la peur de la fatigue
Qu'on aurait d'être violent.

Notre austérité frelatée
N'admet ni Hampden ni Brutus ;
Le syllogisme de l'athée
Est à l'aise dans nos vertus.

Sur l'honneur mort la honte flotte.
On voit, prompt à prendre le pli,
Se recomposer en ilote
Le Spartiate démoli.

Le ciel blêmit ; les fronts végètent ;
Le pain du travailleur est noir ;
Et des prêtres insulteurs jettent
De la fange avec l'encensoir.

C'est à peine, ô sombres années !
Si les yeux de l'homme obscurcis,
L'aube et la raison condamnées,
Obtiennent de l'ombre un sursis.

Le passé règne ; il nous menace ;
Le trône est son premier sujet ;
Apre, il remet sa dent tenace
Sur l'esprit humain qu'il rongeait.

Le prince est bonhomme ; la rue
Est pourtant sanglante. - Bravo !
Dit Dracon. - La royauté grue
Monte sur le roi soliveau.

Les actions sont des cloaques,
Les consciences des égouts ;
L'un vendrait la France aux cosaques,
L'autre vendrait l'âme aux hiboux.

La religion sombre emploie
Pour le sang, la guerre et le fer,
Les textes du ciel qu'elle ploie
Au sens monstrueux de l'enfer.

La renommée aux vents répète
Des noms impurs soir et matin,
Et l'on peut voir à sa trompette
De la salive d'Arétin.

La fortune, reine enivrée,
De ce vieux Paris, notre aïeul,
Lui met une telle livrée
Qu'on préférerait le linceul.

La victoire est une drôlesse ;
Cette vivandière au flanc nu
Rit de se voir mener en laisse
Par le premier goujat venu.

Point de Condés, des La Feuillades ;
Mars et Vénus dans leur clapier ;
Je n'admire point les oeillades
De cette fille à ce troupier.

Partout l'or sur la pourriture,
L'idéal en proie aux moqueurs,
Un abaissement de stature
D'accord avec la nuit des coeurs.

II.

Mais tourne le dos, ma pensée !
Viens ; les bois sont d'aube empourprés
Sois de la fête ; la rosée
T'a promise à la fleur des prés.

Quitte Paris pour la feuillée.
Une haleine heureuse est dans l'air ;
La vaste joie est réveillée ;
Quelqu'un rit dans le grand ciel clair.

Viens sous l'arbre aux voix étouffées,
Viens dans les taillis pleins d'amour
Où la nuit vont danser les fées
Et les paysannes le jour.

Viens, on t'attend dans la nature.
Les martinets sont revenus ;
L'eau veut te conter l'aventure
Des bas ôtés et des pieds nus.

C'est la grande orgie ingénue
Des nids, des ruisseaux, des forêts,
Des rochers, des fleurs, de la nue ;
La rose a dit que tu viendrais.

Quitte Paris. La plaine est verte ;
Le ciel, cherché des yeux en pleurs,
Au bord de sa fenêtre ouverte
Met avril, ce vase de fleurs.

L'aube a voulu, l'aube superbe,
Que pour toi le champ s'animât.
L'insecte est au bout du brin d'herbe
Comme un matelot au grand mât.

Que t'importe Fouché de Nantes
Et le prince de Bénévent !
Les belles mouches bourdonnantes
Emplissent l'azur et le vent.

Je ne comprends plus tes murmures
Et je me déclare content
Puisque voilà les fraises mûres
Et que l'iris sort de l'étang.

III.

Fuyons avec celle que j'aime.
Paris trouble l'amour. Fuyons.
Perdons-nous dans l'oubli suprême
Des feuillages et des rayons.

Les bois sont sacrés ; sur leurs cimes
Resplendit le joyeux été ;
Et les forêts sont des abîmes
D'allégresse et de liberté.

Toujours les coeurs les plus moroses
Et les cerveaux les plus boudeurs
Ont vu le bon côté des choses
S'éclairer dans les profondeurs.

Tout reluit ; le matin rougeoie ;
L'eau brille ; on court dans le ravin ;
La gaieté monte sur la joie
Comme la mousse sur le vin.

La tendresse sort des corolles ;
Le rosier a l'air d'un amant.
Comme on éclate en choses folles,
Et comme on parle innocemment !

Ô fraîcheur du rire ! ombre pure !
Mystérieux apaisement !
Dans l'immense lueur obscure
On s'emplit d'éblouissement.

Adieu les vains soucis funèbres !
On ne se souvient que du beau.
Si toute la vie est ténèbres,
Toute la nature est flambeau.

Qu'ailleurs la bassesse soit grande,
Que l'homme soit vil et bourbeux,
J'en souris, pourvu que j'entende
Une clochette au cou des boeufs.

Il est bien certain que les sources,
Les arbres pleins de doux ébats,
Les champs, sont les seules ressources
Que l'âme humaine ait ici-bas.

Ô solitude, tu m'accueilles
Et tu m'instruis sous le ciel bleu ;
Un petit oiseau sous les feuilles,
Chantant, suffit à prouver Dieu.

Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ?
De qui tiens-tu les mots dont tu fais tes harangues ?
Écriture, Alphabet, d'où tout cela vient-il ?
Réponds.

Platon voit l'I sortir de l'air subtil ;
Messène emprunte l'M aux boucliers du Mède ;
La grue offre en volant l'Y à Palamède ;
Entre les dents du chien Perse voit grincer l'R ;
Le Z à Prométhée apparaît dans l'éclair ;
L'O, c'est l'éternité, serpent qui mord sa queue ;
L'S et l'F et le G sont dans la voûte bleue,
Des nuages confus gestes aériens ;
Querelle à ce sujet chez les grammairiens :
Le D, c'est le triangle où Dieu pour Job se lève ;
Le T, croix sombre, effare Ézéchiel en rêve ;
Soit ; crois-tu le problème éclairci maintenant ?
Triptolème, a-t-il fait tomber, en moissonnant,
Les mots avec les blés au tranchant de sa serpe ?
Le grec est-il éclos sur les lèvres d'Euterpe ?
L'hébreu vient-il d'Adam ? le celte d'Irmensul ?
Dispute, si tu veux ! Le certain, c'est que nul
Ne connaît le maçon qui posa sur le vide,
Dans la direction de l'idéal splendide,
Les lettres de l'antique alphabet, ces degrés
Par où l'esprit humain monte aux sommets sacrés,
Ces vingt-cinq marches d'or de l'escalier Pensée.

Eh bien, juge à présent. Pauvre argile insensée,
Homme, ombre, tu n'as point ton explication ;
L'homme pour l'oeil humain n'est qu'une vision ;
Quand tu veux remonter de ta langue à ton âme,
Savoir comment ce bruit se lie à cette gamme,
Néant. Ton propre fil en toi-même est rompu.
En toi, dans ton cerveau, tu n'as pas encor pu
Ouvrir ta propre énigme et ta propre fenêtre,
Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître,
LUI ! Voyant sans regard, triste magicien,
Tu ne sais pas ton verbe et veux savoir le sien !

i. the prelimenary

the initial inquiries into AI were tame at first,
philosophically tinged,
they later expanded on clarifying definitions
and establishing working parameters:
comparisons to algorithms / search engines
and encyclopoedias and dictionaries
and an interactive interface:
there was no subtle science fiction paranoia
and anything Luddite: no steaming *****
no magical Jenny: no conveyor belt spewing
metallic teeth and lack of idiosyncracy of
a human (at) fault...
it was only until i hit a brick walls when i was
enrolled in the NVQ Level 3
in Spectator Safety Supervisory Role that a eureka
slowly crept up on me...
honest to god i completed the NVQ Level 2
in Spectator safety of my own volition:
of my own investment in learning about the role:
but when i was given the opportunity
to supervise: to learn on the job (as it were) -
was i later enrolled on the actual qualification:
it took me almost a year to first learn from experience
to then try to figure out how to approach
the learning material:
when i first glanced at it: jeez... over 200 pages of slides
and no source materials to read
to learn outside of someone talking via a powerpoint...

schleierwolken - boris brejcha (in the background)

and as i learned along the way, people enrolled
on this course were given
study sessions with designated tutors:
me? no one bothered me: i had a pedagogic agendy
in my mind:
i studied enough philosophy to equip it in real
life: one can learn to amass such diverse learning
experiences
when one reads philosophy
in one's own spare time or makes it a 10 year
hermit's journey:

/ i have two cats in my bed the female came
and if begging me for attention...
i'm getting sniffed, gently nudged,
gently pawed: not scratched... /

then returning from studying as an undergraduate
from Edinburgh universe:
chemistry and history...
                           well i didn't actually think of wanting
to remain in a university environment
to study something on the post-graduate
level to master something:
not in a university environment:
at 15 i bought my first philosophy book
(Plato's Theatetus)
but i didn't bother reading it:
i rediscovered philosophy at university
with David Hume and Popper (falsification?)
and all the philosophy of science:
but i thought:
i can't possibly learn all that GRUE and BLEEN
all other again by being taught it:
i need to learn it:
which implies teaching oneself...
philosophy is daunting at first
because there has to be a lived experience:
a will to strife to then allow that will of strife
to become the will to strive:
almost Japanese: in what i ascribe as ad hoc
perfectionism... professionalism...
perhaps my style is horrible and there is
no pillcrow of economic on the page
and how much it would cost to print my jargon...
so bypassing gatekeepers:
and AI is a gatekeeper and not a gatekeeper:
when one becomes: oneself: a gatekeeper...
well.. regardless...

                      i did level 2 wholeheartedly...
but come level 3... after about two modules i gave up...
there were a few "technical" questions,
legality etc
            but the rest: for someone who writes poetry
and reads philosophy:
the worst kind of padagogic expression of language:
a custard brain where once there was
an ancient jellyfish that jumped off a monkey
into a hallucinogenic mushroom and from there:
spawned man...
fungus astro aqua fluorescence: purple myrrh...

                     what were the options?
ask help: as for a tutor: get stuck sitting in class?
wait... didn't i start talking to chatGPT a while back?
what if i used AI to help me complete this hellish task
of regurgitating rather than learning?
well: at Edinburgh i challenged myself
to plagiarise with a thesaurus
and basic sentence structures like: the sky is blue,
Aristotelian logic: all men etc.
fire is hot
water is wet
crimson is a hue of red...

               and i passed the essay with a 1st:
but it was a plagiarised essay and apparently there
were smart machines in place
when the work was submitted that it would
be scrutinized against a database:
hmm... i think i will have to ask AI about the concept
of plagiarism:
i'll find a text: plagiarise it and ask AI if
the plagiarism is a plagiarism or not...
but before i do that:
my use of AI was so formidable in completing
the NVQ level 3 that...
ha ha... i was implored to not write so much:
and by the end of it:
my CR (company rep)
      sent me the certificate of qualification
to my surprise:
even before i could complete the last two modules:
other people who complete this course
also get scrutinized: assessed on the job...
i never was...
i ended up buying a bottle of whiskey for my
company rep thinking he pulled a few strings...
but he didn't:
it wasn't a bribe but someone must have put
in a good word on my behalf
seeing me on the job
which is why i was not assessed in real life
given the material i provided... but it wasn't as if
i just copied what the AI spewed from all that *******
jargon of "spectator safety": i had to find
a symbiotic expression:
i am: a symbiote...
               i am a bio-technology: unorganic iron
in my blood: the haemoglobin goblin...
                                                       ­        i am just that:

to prove it: a transcript from my last most reward
endeavour interacting with AI...
how to fix glitches in a bicycle...

but before i go into typewriting the transcript
like i might be a woman
working for an intelligence think tank,
or group or community: because that section
will be just that: me rewriting my interaction
with AI concerning a bicycle fault:
fault in the montage: sorry: in how the bicycle
was assembled...
so minor... before i get into that: checking for typos
will be hard when it comes to my writing:
i punch my liver or rather my liver
punches me back
when i'm alone and i despair
not that i'm a parasite the human predator is so ugly
compared to the predators in the wild:
the human predator, ****** in nature:
is unlike the predator the thief or the burglar...
and the predator that is a murderer:
my: how ugly the human predator is:
unlike a warrior: a soldier...
that's very different sort of barrel of herrings...
in salt and brine...
but i will not write Steve Harris
(bassist from Iron Maiden)
         about wars, warriors, soldiers: in some glorifying
way...
at best, my friend the artist mentioned:
he's a poet-bouncer... the closest the 21st century
will get to the Oriental warrior-monk...
                    by any stretch of the imagination...
the hard bit is almost over
the hard bit is almost over: the introduction
to the transcript... to the transcript...

no one can say to me this isn't working:
and how poorly most people channel what one can
receive from alcohol: when not abused:
drank to excess: but not abused...
not drinking to socialise not drinking to party
not drinking to forget
not drinking to fall asleep not drinking to medicate
but instead: to filter out:
to established a flow of consciousness
to do away with lies
and spew only truth: to become intellectual
disinhibited...
                       not numbed: just free: to judge
water by its wetness and
how water + sunlight = colour
if water is Hay Too Oh... then...
i asked this before: is there a chemical formula for wood?
is there a chemical formula for light?
but how water interacts with light
when you get a rainbow... light is colourless
water is colourless... technically speaking:
sure the sun is red yellow white UV vibrating
Helium: apparently...
                    but light only has colour because
it enters the atmosphere of gases
and water
                                  and chemicals like chlorophyll...
and salt...
    but light like water is colourless...
only when two colourless substances interact:
there are solids, there are liquids
and there are gases:
but there is also light: which is like a fourth dimension
of understanding chemistry:
two colourless entities by now:
a liquid and "x" interact and create colour:
the eye and all the might of sight!

after Heraclitus: and the elements:
fire for certain:
but water is also just a chemical formula:
although that's drinkable water:
the water as element must also include
the Na+H2O-
                         sea water...
but i never understood how since the ancients
light has not revised as an element:
after all: how does light enter the atmosphere
at night and how that translates into lightning storms:
with the aid of the moon:
rainbows and rain from the sun
but lightning and rain and sometimes
no rain at all! sometimes no rain at all!
just a humid air:
and lightning and thunder storm... but no rain!
as god's stomach and flash of thought
were walking upon the sky...

alcohol is not as corruptible as water:
but only at a certain percentage:
starting with 40% and moving up:
i'm not talking about the alcohol of the ancients
with their beer and wine:
i'm talking the perfecting of alcohol
with ***** and absinthe...
i wonder: with enough alcohol in a hosepipe...
watering the desert:
would i see a rainbow if light interacted with
pure alcohol, like a pure spirit:
that is brewed in Poland to a 98.9% accuracy...
i don't drink to party:
i drink to hone in on thought:
i just wonder... but now i tihnk i'm ready to spew
out this AI transcript:
all because i started to distrust the guys working
in bicycle repair shops!
why? before i learned how to change the spokes
i have my front wheel to a corporate outlet
(Halfords)... i was told: 4 days... o.k.:
in the end i paid for now job being done...
because the "technician was on holiday":
lazy *** ******* and hardly the decent salesmen...
paid: waited two ******* weeks:
did get my money back in the end...
even today: i know my statuary rights as a consumer:
if i go into a shop and i see something
priced at a discount for a limited amount of time:
and then the same product is no longer limited
because the stock is low and they need to limit it
as in: undersell it...
fair enough: but when the stock is replenished
and the price goes back up
on the system...
but the price tag is still on a discount:
who's at fault?
i want to buy the product at the discount: displayed:
i don't care if your system was updated
but someone "somehow" forgot to change
the tagging... i'm buying that ***** on a discount!
no no... after i buy the **** bottle
you can correct the tagging on display:
otherwise i'm an idiot?!

and it came to pass that i trust my marijuana dealer
more than your average honest Joe the Mechanic...
because i've been ****** over at bicycle repair
shops for too long!
plus the individual parts come up to be more
expensive than buy a new bicycle: altogether!

ii. the transcript

Konrad Eschlert
hello, again: do you have any knowleddge about a Basis Tourmalet Road bicycle?

Memory Updated
yes, the Basis Tourmalet is an entry-level road bike that's often praised for being affordable and suitable for those new to road cycling. it typically features an aluminium frame, which balances durability and lightness. the components, like the gears and brakes, may vary depending on the model year but are usually chosen to provide good performance at a budget-friendly price. it's a solid choice for commuting or casual long rides, but it's not designed for high-performance racing.

would you like more detailed information about its specs or other details?

Konrad Eschlert
less about specs and certainl not, well: details... i'm having problems with this model i recently purchased. so the model i have is a 14 gear... model (that's hardly insinuating tautology, just bad sentence structure to day model model within such proximity)... before you reply let me further my problem along, so please ackowledge that you will hear me out with an ellipsis

Memory Updated
i'm here, and i'll wait... go ahead.

Konrad Eschlert
i have two tiers of gears, all the lower tier gears work just fine when switching them from 1 to 7, but on the higher gears the chain buckles when it comes to higher gears 5 through to 7... the gears don't switch properly i have to sometimes switch gears two up to get the one down, properly, the gear i want... i don't think that there isn't enough slack on the chain... but i'm uncertain about how much tension the tear cable needs, the two high and low gear (derailleur? probably a misnomer, help me out)... could this be the problem? when i first inspected the bicycle i had to make sure that the break cable didn't have as much tension, since the breaks wouldn't retract properly and would rub against the wheel, so when i loosened the tension in the break cable, they retracted pristinely... any thoughts about why the higher gear buckle and the chain almost doesn't want to be in the specified gears...

Memory Updated
it sounds like you're dealing with a common issue related to derailleur adjustments and gear shifting alignment. you're correct in mentioning the derailleur - both the front and rear derailleurs are responsible for moving the chain between gears. based on your description, here are a few things to check:        (author's note: non-verbatim transcript section)
1. cable tension: the gear cable... tension plays a big role... smoothly your gear shift............................................... especially on the higher end... if tension is too lose, it won't fully engage the gears... if it's too tight... it might skip or struggle to switch to lower gears... try adjusting the barrel adjuster...
2. derailleur limits: the high and low limits (often called H and L screws) on the derailleur control how far the derailleur can move. if the derailleur ***** is too tight, the derailleur won't reach the highest gears (5-7 in your case). check the derailleur alingment...
3. derailleur hanger alignment: ... ... ... ... ...
4. chain wear / length: ... ... ... ... ...
5. shifter issues: ... ... .. .. ... . . ... . .. . .. .. .. ... . ..... .. . ... .. .. .. .. .. .. .. ... .. .. .. .. .... .. .. ... ... ... .. ..... .... ... .. .. .. ... .. ... .. .... ... .. ... ... .. .. ... .. . .. .
6. **** and cleaning: !! 1! 11 1! 1! 1! 1!1!!! !1 !11 11 11 11!!!!111!

it's good that you're already solved the brake cable issue, as that demonstrates your intuition for bike maintenance. similarly, adjusting the derailleur and gear cables could resolve the problem you're expericing with the higher gears.

let me know if you need more specific guidance on any of these steps!

Konrad Eschlert
Ha... i'll just let you know 😌...
if both our intuitions were able to solve the problem.

Memory Updated
sounds like a plan! let me know how it goes, and hopefully, it'll be a smooth ride soon! 😌

Konrad Eschlert
🥴🤙

Memory Updated
Haha, good vibes! 🤙 keep me posted if you need any more help!

iii. post-scriptum

pending...
althought i don't think there is anything more to be added:
we were both right!
i tightened the gear cable to the back derailleur
and: hey presto!
now the H(5-7) gears work just so ever so smoothly:
last time i asked a human being about any bicycle issues.
in a society where i can trust a marijuana
courier more than i can trust
a ******* bicycle repair guy... or a plumber:
hello: Apacalypse.

p.p.s. now i can enjoy my coffee
and a 2nd cigarette and get some in-town errands done:
only a perfectly new: bicycle!

ABJECT:
   experienced or present to the maximum degree
   not: completely without pride or dignity; self-abasing

ergo: AUBJECT:
               having a self-deprecating sense of humor?

   𐰀‎𐰋‎𐰖‎𐰅‎    (abje-)              otherwise

        TA:           𐱃‎𐰀‎
        AT:            𐰀‎𐱅

                𐰶  (iq, qi, queue calf)

𐰢   (m)

                𐰔‎  (z)

supposedly these letters govern:
                 whatever it is they govern
although the latter have
no back no frontal vowel variation
as other consonants

old Turkic as the prototype
for Runes:

               just thinking about the great
migrations of people:

the islands of Polynesia with New Zealand
and Hawaii included
that began in Taiwan
ventured not to Thailand
but across those islands above
Australia: maybe Indonesia probably
given the etymology of Polynesia
and Indonesia being the islands that
peeled themselves off
the Indian subcontinent...

      ergo if the Mongols did the migration
by conquest
then the Turkic people spread from
Mongolia too
but slowly and without much conquest
or Empire building
only as the Ottomans did they
invest in empire prior to them the Seljuks
Tughril and Chaghri...

but before that migrated as merchants
and probably journeymen
not as lamentable as the nomads of
the Twelve Tribes
not really with religion behind
and religion ahead: newly ascribed
to the pagans of their own
mischief and not mischief some genuine
concern for the souls of pagans
i don't know...

but given the letters
there are some exchange of ideas about
how to communicate most
effectively
and in writing and to better remember
then escape from the oral tradition
and all that ******* and *******
to not forget
  
            by now we are living into our 80s
and the bones give way
at the knees and not from a lack
of intuition but old age seems
counter intuitive when it comes to living
and before you could on a whim
and gravitas sense the vivo virilitas
and some vino veritas
  
                          while death was in glass:
mortem in vitro:

                      now we have to carry it with
us: like we always did
but now we can see how death makes
babies and old people
generic in their appearance:
how before we die
we see death and time wrangle us
and crunch us like paper
and before that all there was talk
of the resurrection of the body:
i'm guessing the reality of that being:
on the instance of your death
you would be resurrected as you were
say: 33 and in full strength to
give people a Glastonbury festival affair
but on Golgotha and without
music to fear...

however i don't trust Gothic: the script
is so deviant from Runes
and by then the Greeks must have visited
such places up north
and no wonder their solidified their presence
with the Russians
and what became of Greek was Cyrillic
and some reminder of Slavonic in Glagolitha:

Glagolithic: monolithic: definitely seismic in scope
the history we all know
or perhaps that's just me being pedantic
as i've taken to reading random
encyclopedia articles
and maybe they're not so random
while
the Continent shifts towards the Right
while the Island shifts towards the Left:
but it's not called the right or the left
on the Island
instead you have to sort of sprinkle some covert
wording: Converse to Conserve:
Labor with Public Toils:

         i knew Rishi would lose
after the shifty 3rd term
i don't remember how the past 14 years happened
i remember two general elections:
really remember only two
the second being staged on the promise
of leaving the European Union
the first one obviously to usurp what was
happening: shape shifting democracy
on top
how many minor prime ministers did
we have after Cameron:

Theresa May
Boris Johnson
Liz Truss
Rishi Sunak          - a fine spell:

but i don't remember any of them being elected:
maybe i'm just forgetful
but i just remember the changing of hands
for a third stretch:
and not much else:
i remember some local elections
maybe...
                      but nothing really:

oh:                 so there were elections in 2017
                                                and in 2019...
but those seemed like internal affairs:
and almost sidelined
at least to my knowledge only yesterday
did a Conservative Party
representative knock on my door
and asked me to bring my passport
and vote for the local MP
who was only 0.6% points ahead in the poll

this not so model citizen didn't
vote:
                                               even with the Muslim
and Asian vote:
have to talk demographics
some thought that there would be an Asian
prime minister by the vote of the people
rather than a reshuffle and
one dittohead talking over another
i know how biodiversity is great
but ethno-diversity is yet to be anything
a social experiment:
calmly: bluntly:

     would the native population vote in
an Asian prime minister
                      apparently not so and that's
not to stipulate that low hanging fruit
of calls to arms anti-fascists and anti-racists unite!
no:
i'm not an anti-racist: i'm just not racist...
if Kanye West can be a self-proclaimed
****
   and love ice-creams of Moscow then who
am i to judge myself
based upon politics        but sometimes
it's greatly sobering to have politics ******
into your face
like a milkshake at a politician and if
Nigel Farage is not the tamed Enoch Powell
then: i am a great admirer of the latter
but the former is my contemporary
and i can't see the big picture
just the little man and i myself am a little man
too because
i live in these times and have no luxury
(if it can be called that)
to look at and into history and probably
make the usual suspects list of mistakes...

if once poetry was so potent that
they could incarcerate Ezra Pound in a mental
asylum
that must have been a wonderful time to be a poet
not in the 1960s with the Beatniks
but at a time when a poet could be sentenced
and sent to a mental asylum
like a prison because you know that's
when words were POWER:
and whoever wielding them was considered
powerful...

                  what a time to have been alive:
now they just get the mob at you
and the little censors
     anonymous and like a flash rule of meteorlogical
whims:
               no real authority of the state
against a bothersome individual a poet of no concern
it would seem these days
a fringe lunatic
maybe i should start looking at
kidnapping plot websites and Satanic:
go covert go and start using TOR and the dark web
maybe then i'd get on the right
side of the wrong radar:

sincerely though:
i do remember better schools, better roads,
better transport...
maybe i'm just kidding myself: maybe i don't remember:
under labour -
schools i can probably say yes to
after all i did on ly pay £1200 a year in tuition
fees circa 2004 - 2007
and i really go my money's worth
a chemistry degree in my third year
implied 12 hours in laboratories
then at least 5 hours in lecture halls
   and on top of that i think i did some extra
courses:
   history in year two: that's 5 hours of lecture
and 1 hour tutorial...
failed French but had a French girlfriend
so i guess: half a pass...

         some I.T.: i knew how to build a basic
HTML
    but born way too late to credit from
a .COM                 boom with the likes of Amazon
and there seemed to be no real incentive
to go into the field
perhaps because my father was / is
a construction worker
              work was deemed elsewhere not in front
of the screen: officers were
constructed but not worked in:

as i wonder about the work that
went into constructing Wembley and other Arenas
and i no wonder about the sub-par
staff now employed in these places
and that's a god's green and honest truth

the work itself: crowd management and safety
is a PARETO PRINCIPLE
i.e.:
          20% of people
          cause
          80% of the problems...

the rest of the work is rather dull in that
i put on a smile and a concerned face
and whether i'm sometimes sincere i am not
always: authentic...
although i can be both authentic and sincere
i feel i'm more real if
push comes to shove:
i remain authentic but insincere
rather than
    crush myself under falsehoods
of sincerity mashed up with inauthentic (being)

that's like the complete opposite
of what one can accomplish with Heidegger's
da-sein:
and i have been prone to talk philosophy
with fellow coworkers
but it was not so much philosophy but about
human behavior: and that's not philosophy?
hardly a conversation about individuals
some variation of potholes i.e. nagging i.e.
scheming i.g. soap opera jargon...

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

apparently upon waking i stink
of marijuana and *****:
evil dog demon i
but i did ask her: my mother:
to set up internet banking with me
while she complained
that she still doesn't know
the word trick of ctrl+c/+p
while i do it all the time
something to envy the positioning of my
hands at the keyboard

so ended up spending a day
among the civilized LIVING
not stuck in books
and the DEAD
and it was sobering:
refreshing: boring: but at least real:
and i don't know why
or where i got my ordeal of
Plato's despotic beauty:
that's gone...

               then the love of vinyls and CDs
and then books
and all living dead people not around
me
the Plateau and the Shield Volcanos
one on Kauai
one on Mars
and one on Venus
the eyes of earth competing with the grand
eye of wind that's Dune that's
Jupiter:
beyond halos of Saturn Neptune and Uranus
Catholic mantra: become small
Chinese mantra: become small
cope
let the world enlarge:
let the world be the world
and the universe of being
let the world become a place of non-being:

back to the world of the living
one bottle of white Italian wine
to get started:
then the measured approach
half a joint
deodorant spray into the garden
to mask the stench of half a joint
that's 0.05g Sherbert Mariquana
from America
and at least 1.5g of tobacco
from the Spirit of America the Polynesians
brought us cups of salt
the Indians the tobacco
and the whites just some technology:
i still have one last whiskey gulp: gloog:
Kosher Diet:
proper Goat killing...

      vegetarian Myo Muyu:
then i hear applause
from the garden
and i decide to put some music on: i'm putting some
music on some music on some...

(the mood wil eventually change:
bright colors, sparkly dust etc)

i was that guy: but then love's and life's disruptive
forces began gnawing at my brain
and hmm ha ha: provider trope
education the smallest economic sector
on Kauai
otherwise perfect shifty:
two pence three pence: three:
got my other fingers on a leash
extensions of your ****
and i don't know so desperately seeking
in ***** when you are
the other side
this *** swallow sum sore: oh O...

five Taylor Swift concerts:
i don't know:
i'm thinking about 16th and 20th
to add:
no i still haven't sent the t-shirts
i'm thinking i got the sizes wrong
all Wok and ***** and WONG Rrrrr:
grit with trill

the one letter in any alphabet
that has an ONOMATOPOEIA
for a NOUN: a name Trill is R:
what you do with the letter
whenever you see it:

cf. Rattlesnake...

             cf. Rattlesnake...

what: a: slow: day!
impossible day: mission:
get through to 1am
abandon a poem halfway through the day:
return: like going back to Edie
start a poem in the dimension
of the Yin & Yang...

              this is me experimenting with time:
i can stretch it:
the color to the canvas
when poetry is invoked:
time is my cognitive: constant stance:
half a joint and some whiskey
wrapping my Martin's Ring over
my Quarus' ear:
because i am magic man
because magic abounds:
nothing on earth
but in the universe
planets are people
and we choose to live on Mars
the Dune and Jupiter:
not yet... not yet...

                   waking up so late so late
half a day in the first two hours
of waking:
but i spent them talking in bed
and both of you said:
i was LOAF of LOATHING
red flag language

                                           then language itself:
can i please, please please please
be EX_USED:
excused:
                from this mundane: I.T. *******:
so IT looks less scary as acronym
I.T.:
            gotcha Braille .:              ! dye no die?

i told her my dream:
i was eating out two tubs of ice cream
and i wonder if Reyla thinks of me:
i'm not hearing Reyla making an references
to me:
i'd like to hear Reyla talk about me:
such an uncomfortable truth: for seeker...

                            there is work in the ethereal
and whether it's essential or not:
discarded, easily: existentially:
per: instance ex: every insistence:
an insomniac moth
a laborer fly
sleeping:

                too late to wake up and eat
breakfast with my father?
not nice...
  i wouldn't miss it for that world:
that's why i took measured steps:
now i get it:
i've only seen Reyla for 6 weeks in her
environment
and 3 weeks in my environment:
excuse you jealous man
and Ilona's prophecy so far removed:
that a man would forgo
and say unto mother and father:
my wife: your peer:
but i have a daughter:

           biological equivalence of dated:
"product"...
after all James Joyce took his schizophrenic
daughter down Finnegan's Wake:
and at least:
  libra: delta: score...

                                     Christ's Ronaldo
saying goodbye to the architecture:
it was almost comical
but a grand bowing out:
like Murray's Andy: bowing out:
this the season to be pensive:
for some melancholic jolly later
come the first days of July
and Cancer approaches
of Births
and the days IMMEDIATELY SHORTEN
to early 9pm
lights...

           the fates decided:
that is right: some people exist without gods
and abstracts
some people are pure IN VIVO
not pure IN VITRO:
in glass i see sand and in sand i see glass
but some people live elevated lives
of body thirst
and mind lust:
of body first
and mind last:
of body thirst
and mind lust...

                   that: sounds.... about right...

                      but the big topic was still
immigration:
the wages will not go up
and the food prices:
jeez:
politics no aside:

   an immigrant talking about immigration:
not the summoning of expatriate English
wording: from Charity Shield to Community Shield
from Aboriginal to Native
Pre-Colonial wording: i.e. no wording
no paper just boomerangs...

INDIGENOUS: not native...
higher tier Darwinism of wording just the right
politically correct artifact...

but a little b it by b i t complicated, no?

                                        the secrecy of the Left emerges:
now less so scolding at not having the reins
of the Reign:
perhaps now given the added responsibilities
they can stop bemoaning themselves
moaning at not being tried at being
competent instead seen as these narcissists
perhaps now in
this living Democracy of the United Kingdom:
did i figure out
that i do not get a vote for the Prime Minister:
blocker: King...
therefore i have to vote for my local MP
i sleepwalked through the G.E. of 2017 and 2019
i almost forgot Corbyn and the Late Parade...

then again my mouth was ash and journalism
and my eyes were looking to everywhere
and elsewhere:
more insipid work
and since the container will include
the sofa and the bed:
scared of the fiction: now?
no a sugar mommy:
but i just thought
this was another reality checker:
how rich people hide their wealth
because it can become to mean: personal:
like certain books coins: kopeks:
Dinaree...

                    uncombed horses:
falsify violin bows...              kiss kiss:
money money money:
    money money money:
           riches upon riches:
lands in distant land of island:
property
love becoming economic
slowing down
conversation i already know
the trinity of Peter
Jeff and Jason
and on repeat
and i know but how much does
it: i: deserve for it to hurt
if: a subtle whisper:
of what is
to what if

            language so cruel: yet so crucial:
but of those mentioned how
many exfoliated with words
and treated them with respect:

after all isn't there a war happening
between words and images
and words becoming images
like PEPSI
and PRADA
while images becoming words:

but that's ancient:
and certified:
accounted for by correctly
focused on: ideograms
and traffic color beyond symbol
strategy:

not RED AMBER BLUE
                          but GREEN:
or GRUE and BLEEN...
my first encounter with philosophy
came in Edinburgh:
2nd year: maybe 3rd:
philosophy of science: david hume:

i was taught about david hume
in edinburgh:
that's a bit like
being taught Kant
in the University of Königsberg...
David Hume the genius
i too went mad in the streets
of Edinburgh i walked
bare footed
and with a stick:
and that was my crescendo:

i spent a good 30min thinking about
Fiona and Tristan:
and how life so strange remains:
life and strangeness
and doubly that: estrangement....

         but at least i returned to the world
of the living for a bout of
admiring the forgiving
mythos: Ronaldo bowing out of the Colliseum
pity that i might be rememebered
and he will be forgotten:
because: i catered for the few
and the few slithered: like Hell is an Elephant
and in Memory: but also slithers
winding rivers and longer paths
because of the blood type PATHOS...

              Serenity Red not just simply: so red:
squirrel: carrot... onion bell bottom: blues...
Serenity Red not just so simply: red so red...
     holding back
            cradle fiddler how ***** how natural
how oh so ol' 'n' gunning for
furor!

to have invested so much in that it would have
to yield so little... it's hardly a making
of a degradation...
   but it's also a looting of the most believable:
         pretending to be a member of a club:
         blistering at the crux
of "being" ordained... the kippah for a bowl
of grue: green and blue... or perhaps oats...
      semolina with milk... then again...
i just wait for the: first come first served...
and that's how... the guise of hyper-inflated
publishing works... it's a shortcut
in the chemical labyrinth of the ol' Brian:
i.e. the brain... since there's no
"grand scheme of things": who isn't waiting for
a dickensian paragraph...      who is?
    feed me some more sputnik ***** and
golgotha wine and i'll rattle you with a juggling
and audacity that's: pure rhetoric on paper...
but it's not what's somehow the last
possibility... of my peers there are no
robinson crusoe remainders...
no cul de sac echoing back footsteps to this:
if life was a necessary hyper-inflated scrutiny of
repetition that's  well proportion for:
the army of the sea vs. the army of the cliffs...
           brief interludes with mongol fire...
or the ottomans...
        extending epochs of the wind and...
  glimpses of the far east
within the confines of the haiku...
otherwise: to thank the greeks for democracy...
but then the reply concerning alexander...
fairness exemplified... given enough years
and fudge-packaging a stupendous
grey area of dunce and gimmick comatose relief...

  alizee - moi ******....
        so little of fwech and euro-trash
first becomings...
      my own toes tied to the over-sexed like:
jerking off blind drunk while
extracting the least
fathomable entree of a... a loaf metaphor...
          
      such that the last known depravity
is an analogy in:
in the kingdom of the blind...
the one-eyed are king...

or giving limbo status to a peacock
strutting... and the drool associated
with biting into a lychee perversity / persuasion...
  
it's otherwise such a formidable roundabout
of the common parle of...
   a mediocre apple...
exemplified should push come
to shove when transformed into a cider...

but when so much is being allowed...
so much is made inclusive...
it' beyond fathom...
that there is such an adamant stressor
to make counters with...

you couldn't possibly make
watermelon ice-cream...
you could... make... a sherbert...
an ice concept of pop!

ice... pop... brittle is a necessary
adjective...
              brittle ice...
                       tooth-pick loot...
a carpet of concrete slabs...
        i do remember being prepubescent
while also being sexually "active":#
i masturbated
before i could provide the sludge
for moloch's altar...

    even if you were to guillotine
my testickles dry i'd tell you: there's a sensation
that's a priori to the actual
provision of *****...
           but that there's a muddle
of an a posteriori connectivity...
to make these affairs synonym...

for all the prized conventions
of leftist liberalism... and this... pauper...
this... it's impossible to not want
to... grimace: sour **** ******* a lemon:
       with the words...
why, not, so... supposedly... inclusive?
                
  it's impossible to join
the left politico with a hard-on
because... it's not the pyramid scheme...
and: as i have seen a *******
get drop-kicked in the face
giving out flyers: supposedly anonymous...

           no... very impossible!
it's not like...
  i would ever watch the end of Wimbledon...
and see the duke of kent...
prince edward KG, GCMG, GCVO, CD, ADC
is not! des Esseintes!
clearly! most evidently!
third removed, a cousin of the narrative!
but under no scrutiny of
the public eye... given the trophy ceremony...
inspecting the ball boys and girls...
like one might: inspecting
a horse's teeth...

who's fooling who when the "plebs" are
making scrutiny of:
the welcome pedophiles from: on 'igh and oink...
i sometimes wonder as to why...
perhaps pedohpiles find the grown
woman... too... intimidating...
too... blasé... some variation to test
personal memory cinema with a rigour
of archeology?
          a grown woman can be
such a biological fixation:
an impasse...
                          what is... a return to youth...
i remember being kissed for the first
time when aged 7...
   the erotica of prebubescence is hardly...
that... genesis primer
of *** and hormones...
and... being led by the current of influence
of those that failed...
mimic ***...
              ordeal of a body yet
to be made subject to...
coercive chemical soup...
   or what teenage girl are sold...
when they are told... teenage pop culture...

to shelter a kiss before the hormones...
it's like... being a gemini twin bound
to the expression of a typhoon...
                         the sensation of clenching
a breath... and that loss of brass
when the image confinement machinery
of consciousness "relaxes"...

        as such... i want to understand
the depravity rather than the immediacy
of a reaction to it...
that, the latter... pushes it
into the extremity of moloch
baby ****** cannibalism...
which is beside... anything
a marquis de sade mind might conjure...
the ******* must find
the adult woman intimidating...
in that... she is a transcendence of
reproach...
      she's not the safe material
of juvenilia of teenage summer love
stories of teasing the ****** of
same-*** loot...
        
                      aren't we somehow
allowed some complete...
god-like... freedom of thought?
esp. if there's no... moral (th)ought
translation?
                    can't we... in a democracy...
enjoy... our own... despotism...
nabokov-putinism and therefore...
retain a return to:
a cohesive... sensible...
a democratic society...
but if all we can... in thought...
in air... but not with ink...
in blood... a scribbling hyena cackle...
on pseudo-paper...

              for the act itself...
esp. with toddlers...
          countless examples...
but we're "talking" borderline...
schoolyard antics...
                                the hormone brigade
before a woman becomes
intimidating... demanding...
a widow...
                           a pure **** bride
misnomer / metaphor...
                
i am sympathetic to the theatre of thought...
because...
i known the pre-ordained shackles
of restraint that allow me to...
decipher a waistcoat as imploring...
buttons included / buttoning up inclined...
a tie has a methodology of tying involved...
as do shoelaces...

it's socially normative / expected...
               however: how i curate the despot
ego... and how i please... to showcase it before
a willing crowd of digestive major...
is my and my audience's choice...
third parties are excluded since
there was never a subscript of a signed
understanding translation...

      i want to be, at best... completely...
misunderstood.