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Je veux
J'exige
Que tu suives à la lettre
Rigoureusement
Le menu des ébats que j'organise
Minutieusement pour toi.
Je veux
J'exige que tu suives
Mes instructions
Sans dévier d'un iota.
Toutes les étapes,
Toutes les indications,
Tous les menus détails,
Des pages, des chapitres et des lignes
Qui mènent à ton *****
Du samedi soir,
Je veux en être l'architecte et le témoin.
J'exige
Je veux
Que tu t'effeuilles
Que tu sortes de ton corps
Et que tu te regardes
Quand soumise et délurée
Tu offres ton corps en pâture orgamisque
À mes yeux exorbités
À la lumière d'une bougie translucide
Qui te pénètre de sa flamme de cire.
Je veux
J'exige
Je te possède
Je te prends
Scrupuleusement
De mes yeux fous de faucon.
Ce sont des yeux indomptables
Mais tu sais les apprivoiser
Quand ils battent leurs ailes
Au gré de tes envies d'oiseau
Au gré de tes scénarios.
Je veux
J'exige
Que tu m'exhibes
Les moindres pleins et déliés
De ton âme en rut,
Que tu m'implores
D'un mouvement imperceptible
À la commissure de tes lèvres
Un toucher du regard
Au bas du dos,
Un massage à distance,
Et que tu te tortilles
Quand je te délivre
À tire d'aile
Le sceau royal
Du toucher des écrouelles.
Tu es ma fauconnière
Je suis ton faucon royal
Prisonnier sans l'être
De tes appâts rebelles.
Le ciel dont je m'abreuve
Quand je te fais la cour
Est une cage sans filets
Où la meute de nos sens enfouis
Se délecte dans une chasse à courre
Archaïque et délicieuse
Entre ta coupe pleine et tes lèvres
Assoiffées.
Mon aimée, ma presque feue
Chatte masquée
Qui se délecte à se faire désirer !
Je veux te mater.
Je suis désolé d'avoir à te le dire
Mais je vais devoir, oui, te mater
Avec et sans accent circonflexe
Ou plutôt te démâter d'abord
De poupe en proue
Pour te remâter ensuite.
Seul ainsi entre nous
L'extase sera envisageable.
Tu dis que tu m'aimes malgré toi
Mais tu refuses obstinément
De te montrer nue à distance
La nudité selon toi est affaire de présence
Quand je serai physiquement à portée de tes lèvres
Tu exauceras toutes mes volontés
Te bornes-tu à ma dire.
Tu m'invites même à venir sans tarder
Auprès de toi et là tu te montreras sous toutes les coutures
Et je pourrai te prendre sans limite, c'est promis.

Alors que nous pouvons rire à distance
Nous fâcher à distance, nous émouvoir et rêver de nous à distance
Tu te refuses à accéder à mon délire de te voir nue à distance
Nue et sincère nue et sincère nue et sincère.
Il te serait impossible de me montrer l'objet de mon désir fatal
Que je puisse boire des yeux jusqu'à la lie
Le calice de ta chatte démasquée, ta vulve fraîche et bombée
Nue et sincère
Dépouillée de toutes ses parures.

Sais tu ma chatte que l 'amour
C'est une steppe de petites morts
Et que pour chaque petite mort
Il faut franchir les sept portes de l'Enfer ?

Oui, je sais, tu te dis immortelle et divine
Tu es la Muse, les lois de l'Enfer ne s'appliquent pas à toi, penses-tu.

Voilà ce qu'il en coûte de s'acoquiner à un mortel !

En vue de notre premier congrès amoureux
Tu t'es déjà dépouillée de six de tes talismans
Tu as tour à tour,
Porte après porte,
Délaissé tes parures.

A la première porte tu m'as laissé
Ta couronne de buis odorant
Et j 'ai souri d'aise

A la deuxième porte tu m'as abandonné
Tes lunettes de vue et de soleil
Et j'ai souri d'aise

A la troisième porte tu t'es débarrassée
De tes boucles d'oreille en forme de piment rouge
Et j'ai souri d'aise

A la quatrième porte tu m'as décroché
Ton collier de perles noires
Et j'ai souri d'aise

A la cinquième porte tu as envoyé valdinguer
Ton soutien-gorge en velours côtelé
Et j'ai souri d'aise

A la sixième porte tu as désagrafé
Le collier de coquillages qui ceignait tes hanches
Et j'ai souri d'aise

Tu es désormais coincée entre la sixième et la septième porte
A cause de ce string où volettent de petits papillons farceurs
Ce string qui me prive de la jouissance visuelle de ton être intime.

Vas-tu enfin m'enlever cette toilette,
Prendre pied résolument dans l 'Enfer
Et laper les flammes de la petite mort primale ?

Vas-tu enfin me laisser m'assurer
Que tu n 'es ni satyre ni hermaphrodite
Mais au contraire femelle chatte muse
Dégoulinante de cyprine ?

Toi, tu me parles de blocage.
Moi, nue, au téléphone, jamais
Nu non niet
Moi, jouir, au téléphone, jamais
Nu non niet
retire ce cheval de la pluie !
Je t'aime malgré moi
C'est tout ce que tu trouves à me dire !
Accepte donc, ma chatte
Que je te mate malgré moi.
Car je te veux
Obéissante et docile
Apprivoisée
Je veux que tu couines, que tu miaules que tu frémisses
En te montrant à moi en tenue d'Eve
Je veux que tu t'exhibes à moi ton ******
Que tu sois impudique
Je veux j 'exige, ma presque feue,
Je suis Roi, souviens-toi !
Je ne te donne pas d'ultimatum !
Je suis avec mon temps ! Je suis post-moderne !
Car il est écrit dans les livres
Depuis plus de mille ans
Que les lois de l 'Amour
Sont comme les lois de l'Enfer
Incontournables et implacables :
En Enfer on arrive nu,
En Amour aussi !
Alors bien sûr je sais, tu trouveras bien quelque part
Une exégète pour me prouver l'exact contraire
Que l'amour c'est le paradis et la feuille de figuier
Et surtout pas l 'Enfer.
Alors explique-moi, je t'en conjure, mon archéologue,
Pourquoi l 'amour est fait de petites morts.

Moi, ma chatte, je te propose
Non pas une petite mort par ci, une petite mort par là
Mais un enterrement festif de première classe
Un Te Deum
Dans un sarcophage de marbre blanc
Sculpté de serpents et de figues
Evadés des prisons d'Eden.

Je veux t'aimer nue et sincère
Mortelle et vibrante de désir
Je veux jouir de toutes les parcelles de ta chair et de tes os
je veux pétrir ton sang sans artifices et sans blocages
Et je n 'ai d'autre choix
Que de te mater de ma fougue
A moins que tu ne préfères
Rester bloquée sempiternellement
Dans la solitude confortable
Entre la pénultième et l'ultime porte
Qui nous sépare de nos sourires d'aise

Complices et lubriques.
Huit millisecondes
Huit infimes millisecondes
Voici tout ce que Muse
M'a laissé entrevoir
De sa vulve.
Etait-ce par inadvertance
Par bravade ou en toute innocence
Qu'elle m'a autorisé ce jour-là
A me rincer l 'oeil
A travers le trou de la serrure
De mon portable
Alors qu'elle finissait son bain
Et allait se sécher?
Huit millisecondes
De peep show
Qui ont effacé tous les nu non niet
Nee nein não no
Huit millisecondes
Que depuis j'essaie de visualiser à nouveau au ralenti.

En vain.
Rien n'y fait
Muse est de marbre de Carrare.
Inflexible. Intransigeante.
Décidément Muse n 'est pas exhibitionniste.

J 'ai pourtant tout fait pour l 'amadouer.
Je lui dis je veux j 'exige
je la supplie, je lui joue de ma cornemuse
je me mets à genoux, je boude
je lui promets l'enfer et le paradis
Je fais ma grosse voix
je suis saint Thomas
je ne crois que ce que je vois
J 'ai tout fait pour la convaincre.
C'est une chatte comme toutes les chattes, me dit-elle
et moi je lui réponds : non c'est une sainte chatte diablesse
Elle me parle de foi et me jure qu'on ne voit bien qu'avec le coeur.
et pas avec la queue.
Fort bien. J 'ai donc décidé
De regarder la chatte de Muse avec le coeur
Aveugle et scientifique
Au ralenti de mon télescope électronique .
Et savez-vous ce que j 'ai découvert ?
Je vous le donne en mille.
La vulve de ma muse est un vrai diaporama !
La vulve de ma muse est écomorphe !
En un mot pour faire court
La vulve de ma muse a 88 nuances de vulve !
Du mons ***** aux ***** minora
Des ***** majora au *******
des glandes de Bartholin à l 'introïtus
Ma muse c'est quatre-vingt-huit vulves en une !
Toutes de la même espèce rare de vulvae anolis
Mais aux niches, couleurs, mucus et formes fort différents
En fonction de leur environnement et de leurs prédateurs.

Quand je fais l 'iguane
et que je m'approche trop d'elle
La vulve de Muse se perche
Dans les hautes sphères de la canopée
elle est verte alors et se confond avec le feuillage
Tel un zandoli vert
bien malin qui pourrait la voir.

Lors des grosses canicules elle devient marron
elle a soif , se faufile dans le tronc des arbres
A la recherche de la fraîcheur
et s'alimente de la maigre pitance
Du latex des sapotilliers

Et quand elle fait sa sieste
Elle est blanche et noire à la fois
fantomatique et phosphorescente
et elle se pend aux branches
Et est si vulnérable
offerte à tous vents
qu'on peut la capturer
l 'identifier
la mesurer la peser la baguer
et la photographier sous toutes les coutures
avant de la relâcher dans le flot de ses rêves.

Huit millisecondes
C 'est peu pour satisfaire
Même avec les yeux du coeur
Le désir du ******
Mais c'est assez pour alimenter
Les constellations de l 'écriture
Et n 'est-ce pas cela en fait la raison d'être des Muses :
Alimenter , nourrir, susciter l 'envie...d'avoir envie ?
La tigre de Bengala
con su lustrosa piel manchada a trechos,
está alegre y gentil, está de gala.
Salta de los repechos
de un ribazo, al tupido
carrizal de un bambú; luego a la roca
que se yergue a la entrada de su gruta.
Allí lanza un rugido,
se agita como loca
y eriza de placer su piel hirsuta.
La fiera virgen ama.
Es el mes del ardor. Parece el suelo
rescoldo; y en el cielo
el sol inmensa llama.
Por el ramaje oscuro
salta huyendo el kanguro.
El boa se infla, duerme, se calienta
a la tórrida lumbre;
el pájaro se sienta
a reposar sobre la verde cumbre.
Siéntense vahos de horno:
y la selva indiana
en alas del bochorno,
lanza, bajo el sereno
cielo, un soplo de sí.  La tigre ufana
respira a pulmón lleno,
y al verse hermosa, altiva, soberana,
le late el corazón, se le hincha el seno.
Contempla su gran zarpa, en ella la uña
de marfil; luego toca,
el filo de una roca,
y prueba y lo rasguña.
Mírase luego el flanco
que azota con el rabo puntiagudo
de color ***** y blanco,
y móvil y felpudo;
luego el vientre. En seguida
abre las anchas fauces, altanera
como reina que exige vasallaje;
después husmea, busca, va. La fiera
exhala algo a manera
de un suspiro salvaje.
Un rugido callado
escuchó. Con presteza
volvió la vista de uno a otro lado.
Y chispeó su ojo verde y dilatado
cuando miró de un tigre la cabeza
surgir sobre la cima de un collado.
El tigre se acercaba.
                                     
Era muy bello.
Gigantesca la talla, el pelo fino,
apretado el ijar, robusto el cuello,
era un don Juan felino
en el bosque. Anda a trancos
callados; ve a la tigre inquieta, sola,
y le muestra los blancos
dientes; y luego arbola
con donaire la cola.
Al caminar se vía
su cuerpo ondear, con garbo y bizarría.
Se miraban los músculos hinchados
debajo de la piel.  Y se diría
ser aquella alimaña
un rudo gladiador de la montaña.
Los pelos erizados
del labio relamía. Cuando andaba,
con su peso chafaba
la yerba verde y muelle,
y el ruido de su aliento semejaba
el resollar de un fuelle.
Él es, él es el rey. Cetro de oro
no, sino la ancha garra,
que se hinca recia en el testuz del toro
y las carnes desgarra.
La negra águila enorme, de pupilas
de fuego y corvo pico relumbrante,
tiene a Aquilón: las hondas y tranquilas
aguas, el gran caimán; el elefante,
la cañada y la estepa;
la víbora, los juncos por do trepa;
y su caliente nido,
del árbol suspendido,
el ave dulce y tierna
que ama la primer luz.
                                     
Él la caverna.
No envidia al león la crin, ni al potro rudo
el casco, ni al membrudo
hipopótamo el lomo corpulento,
quien bajo los ramajes de copudo
baobab, ruge al viento.
Así va el orgulloso, llega, halaga;
corresponde la tigre que le espera,
y con caricias las caricias paga,
en su salvaje ardor, la carnicera.
Después, el misterioso
tacto, las impulsivas
fuerzas que arrastran con poder pasmoso;
y, ¡oh gran Pan! el idilio monstruoso
bajo las vastas selvas primitivas.
No el de las musas de las blandas horas
suaves, expresivas,
en las rientes auroras
y las azules noches pensativas;
sino el que todo enciende, anima, exalta,
polen, savia, calor, nervio, corteza,
y en torrentes de vida brota y salta
del seno de la gran Naturaleza.
El príncipe de Gales va de caza
por bosques y por cerros,
con su gran servidumbre y con sus perros
de la más fina raza.
Acallando el  tropel  de  los  vasallos,
deteniendo traíllas  y caballos,
con la mirada inquieta,
contempla a los dos tigres, de la gruta
a la entrada. Requiere la escopeta,
y avanza, y no se inmuta.
Las fieras se acarician.  No han oído
tropel de cazadores.
A esos terribles seres,
embriagados de amores,
con cadenas de flores
se les hubiera uncido
a la nevada concha de Citeres
o al carro de Cupido.
El príncipe atrevido,
adelanta, se acerca, ya se para;
ya apunta y cierra un ojo; ya dispara;
ya del arma el estruendo
por el espeso bosque ha resonado.
El tigre sale huyendo,
y la hembra queda, el vientre desgarrado.
¡Oh, va a morir!... Pero antes, débil, yerta,
chorreando sangre por la herida abierta,
con ojo dolorido
miró a aquel cazador, lanzó un gemido
como un ¡ay! de mujer... y cayó muerta.
Aquel macho que huyó, bravo y zahareño
a los rayos ardientes
del sol, en su cubil después dormía.
Entonces tuvo un sueño:
que enterraba las garras y los dientes
en vientres sonrosados
y pechos de mujer; y que engullía
por postres delicados
de comidas y cenas,
como tigre goloso entre golosos,
unas cuantas docenas
de niño tiernos, rubios y sabrosos.
Ô temps miraculeux ! ô gaîtés homériques !
Ô rires de l'Europe et des deux Amériques !
Croûtes qui larmoyez ! bons dieux mal accrochés
Qui saignez dans vos coins ! madones qui louchez !
Phénomènes vivants ! ô choses inouïes !
Candeurs ! énormités au jour épanouies !
Le goudron déclaré fétide par le suif,
Judas flairant Shylock et criant : c'est un juif !
L'arsenic indigné dénonçant la morphine,
La hotte injuriant la borne, Messaline
Reprochant à Goton son regard effronté,
Et Dupin accusant Sauzet de lâcheté !

Oui, le vide-gousset flétrit le tire-laine,
Falstaff montre du doigt le ventre de Silène,
Lacenaire, pudique et de rougeur atteint,
Dit en baissant les yeux : J'ai vu passer Castaing !

Je contemple nos temps. J'en ai le droit, je pense.
Souffrir étant mon lot, rire est ma récompense.
Je ne sais pas comment cette pauvre Clio
Fera pour se tirer de cet imbroglio.
Ma rêverie au fond de ce règne pénètre,
Quand, ne pouvant dormir, la nuit, à ma fenêtre,
Je songe, et que là-bas, dans l'ombre, à travers l'eau,
Je vois briller le phare auprès de Saint-Malo.

Donc ce moment existe ! il est ! Stupeur risible !
On le voit ; c'est réel, et ce n'est pas possible.
L'empire est là, refait par quelques sacripants.
Bonaparte le Grand dormait. Quel guet-apens !
Il dormait dans sa tombe, absous par la patrie.
Tout à coup des brigands firent une tuerie
Qui dura tout un jour et du soir au matin ;
Napoléon le Nain en sortit. Le destin,
De l'expiation implacable ministre,
Dans tout ce sang versé trempa son doigt sinistre
Pour barbouiller, affront à la gloire en lambeau,
Cette caricature au mur de ce tombeau.

Ce monde-là prospère. Il prospère, vous dis-je !
Embonpoint de la honte ! époque callipyge !
Il trône, ce cokney d'Eglinton et d'Epsom,
Qui, la main sur son cœur, dit : Je mens, ergo sum.
Les jours, les mois, les ans passent ; ce flegmatique,
Ce somnambule obscur, brusquement frénétique,
Que Schœlcher a nommé le président Obus,
Règne, continuant ses crimes en abus.
Ô spectacle ! en plein jour, il marche et se promène,
Cet être horrible, insulte à la figure humaine !
Il s'étale effroyable, ayant tout un troupeau
De Suins et de Fortouls qui vivent sur sa peau,
Montrant ses nudités, cynique, infâme, indigne,
Sans mettre à son Baroche une feuille de vigne !
Il rit de voir à terre et montre à Machiavel
Sa parole d'honneur qu'il a tuée en duel.
Il sème l'or ; - venez ! - et sa largesse éclate.
Magnan ouvre sa griffe et Troplong tend sa patte.
Tout va. Les sous-coquins aident le drôle en chef.
Tout est beau, tout est bon, et tout est juste ; bref,
L'église le soutient, l'opéra le constate.
Il vola ! Te Deum. Il égorgea ! cantate.

Lois, mœurs, maître, valets, tout est à l'avenant.
C'est un bivouac de gueux, splendide et rayonnant.
Le mépris bat des mains, admire, et dit : courage !
C'est hideux. L'entouré ressemble à l'entourage.
Quelle collection ! quel choix ! quel Œil-de-boeuf !
L'un vient de Loyola, l'autre vient de Babeuf !
Jamais vénitiens, romains et bergamasques
N'ont sous plus de sifflets vu passer plus de masques.
La société va sans but, sans jour, sans droit,
Et l'envers de l'habit est devenu l'endroit.
L'immondice au sommet de l'état se déploie.
Les chiffonniers, la nuit, courbés, flairant leur proie,
Allongent leurs crochets du côté du sénat.
Voyez-moi ce coquin, normand, corse, auvergnat :
C'était fait pour vieillir bélître et mourir cuistre ;
C'est premier président, c'est préfet, c'est ministre.
Ce truand catholique au temps jadis vivait
Maigre, chez Flicoteaux plutôt que chez Chevet ;
Il habitait au fond d'un bouge à tabatière
Un lit fait et défait, hélas, par sa portière,
Et griffonnait dès l'aube, amer, affreux, souillé,
Exhalant dans son trou l'odeur d'un chien mouillé.
Il conseille l'état pour ving-cinq mille livres
Par an. Ce petit homme, étant teneur de livres
Dans la blonde Marseille, au pays du mistral,
Fit des faux. Le voici procureur général.
Celui-là, qui courait la foire avec un singe,
Est député ; cet autre, ayant fort peu de linge,
Sur la pointe du pied entrait dans les logis
Où bâillait quelque armoire aux tiroirs élargis,
Et du bourgeois absent empruntait la tunique
Nul mortel n'a jamais, de façon plus cynique,
Assouvi le désir des chemises d'autrui ;
Il était grinche hier, il est juge aujourd'hui.
Ceux-ci, quand il leur plaît, chapelains de la clique,
Au saint-père accroupi font pondre une encyclique ;
Ce sont des gazetiers fort puissants en haut lieu,
Car ils sont les amis particuliers de Dieu
Sachez que ces béats, quand ils parlent du temple
Comme de leur maison, n'ont pas tort ; par exemple,
J'ai toujours applaudi quand ils ont affecté
Avec les saints du ciel des airs d'intimité ;
Veuillot, certe, aurait pu vivre avec Saint-Antoine.
Cet autre est général comme on serait chanoine,
Parce qu'il est très gras et qu'il a trois mentons.
Cet autre fut escroc. Cet autre eut vingt bâtons
Cassés sur lui. Cet autre, admirable canaille,
Quand la bise, en janvier, nous pince et nous tenaille,
D'une savate oblique écrasant les talons,
Pour se garer du froid mettait deux pantalons
Dont les trous par bonheur n'étaient pas l'un sur l'autre.
Aujourd'hui, sénateur, dans l'empire il se vautre.
Je regrette le temps que c'était dans l'égout.
Ce ventre a nom d'Hautpoul, ce nez a nom d'Argout.
Ce prêtre, c'est la honte à l'état de prodige.
Passons vite. L'histoire abrège, elle rédige
Royer d'un coup de fouet, Mongis d'un coup de pied,
Et fuit. Royer se frotte et Mongis se rassied ;
Tout est dit. Que leur fait l'affront ? l'opprobre engraissé.
Quant au maître qui hait les curieux, la presse,
La tribune, et ne veut pour son règne éclatant
Ni regards, ni témoins, il doit être content
Il a plus de succès encor qu'il n'en exige ;
César, devant sa cour, son pouvoir, son quadrige,
Ses lois, ses serviteurs brodés et galonnés,
Veut qu'on ferme les veux : on se bouche le nez.

Prenez ce Beauharnais et prenez une loupe ;
Penchez-vous, regardez l'homme et scrutez la troupe.
Vous n'y trouverez pas l'ombre d'un bon instinct.
C'est vil et c'est féroce. En eux l'homme est éteint
Et ce qui plonge l'âme en des stupeurs profondes,
C'est la perfection de ces gredins immondes.

À ce ramas se joint un tas d'affreux poussahs,
Un tas de Triboulets et de Sancho Panças.
Sous vingt gouvernements ils ont palpé des sommes.
Aucune indignité ne manque à ces bonshommes ;
Rufins poussifs, Verrès goutteux, Séjans fourbus,
Selles à tout tyran, sénateurs omnibus.
On est l'ancien soudard, on est l'ancien bourgmestre ;
On tua Louis seize, on vote avec de Maistre ;
Ils ont eu leur fauteuil dans tous les Luxembourgs ;
Ayant vu les Maurys, ils sont faits aux Sibours ;
Ils sont gais, et, contant leurs antiques bamboches,
Branlent leurs vieux gazons sur leurs vieilles caboches.
Ayant été, du temps qu'ils avaient un cheveu,
Lâches sous l'oncle, ils sont abjects sous le neveu.
Gros mandarins chinois adorant le tartare,
Ils apportent leur cœur, leur vertu, leur catarrhe,
Et prosternent, cagneux, devant sa majesté
Leur bassesse avachie en imbécillité.

Cette bande s'embrasse et se livre à des joies.
Bon ménage touchant des vautours et des oies !

Noirs empereurs romains couchés dans les tombeaux,
Qui faisiez aux sénats discuter les turbots,
Toi, dernière Lagide, ô reine au cou de cygne,
Prêtre Alexandre six qui rêves dans ta vigne,
Despotes d'Allemagne éclos dans le Rœmer,
Nemrod qui hais le ciel, Xercès qui bats la mer,
Caïphe qui tressas la couronne d'épine,
Claude après Messaline épousant Agrippine,
Caïus qu'on fit césar, Commode qu'on fit dieu,
Iturbide, Rosas, Mazarin, Richelieu,
Moines qui chassez Dante et brisez Galilée,
Saint-office, conseil des dix, chambre étoilée,
Parlements tout noircis de décrets et d'olims,
Vous sultans, les Mourads, les Achmets, les Sélims,
Rois qu'on montre aux enfants dans tous les syllabaires,
Papes, ducs, empereurs, princes, tas de Tibères !
Bourreaux toujours sanglants, toujours divinisés,
Tyrans ! enseignez-moi, si vous le connaissez,
Enseignez-moi le lieu, le point, la borne où cesse
La lâcheté publique et l'humaine bassesse !

Et l'archet frémissant fait bondir tout cela !
Bal à l'hôtel de ville, au Luxembourg gala.
Allons, juges, dansez la danse de l'épée !
Gambade, ô Dombidau, pour l'onomatopée !
Polkez, Fould et Maupas, avec votre écriteau,
Toi, Persil-Guillotine, au profil de couteau !

Ours que Boustrapa montre et qu'il tient par la sangle,
Valsez, Billault, Parieu, Drouyn, Lebœuf, Delangle !
Danse, Dupin ! dansez, l'horrible et le bouffon !
Hyènes, loups, chacals, non prévus par Buffon,
Leroy, Forey, tueurs au fer rongé de rouilles,
Dansez ! dansez, Berger, d'Hautpoul, Murat, citrouilles !

Et l'on râle en exil, à Cayenne, à Blidah !
Et sur le Duguesclin, et sur le Canada,
Des enfants de dix ans, brigands qu'on extermine,
Agonisent, brûlés de fièvre et de vermine !
Et les mères, pleurant sous l'homme triomphant,
Ne savent même pas où se meurt leur enfant !
Et Samson reparaît, et sort de ses retraites !
Et, le soir, on entend, sur d'horribles charrettes
Qui traversent la ville et qu'on suit à pas lents,
Quelque chose sauter dans des paniers sanglants !
Oh ! laissez ! laissez-moi m'enfuir sur le rivage !
Laissez-moi respirer l'odeur du flot sauvage !
Jersey rit, terre libre, au sein des sombres mers ;
Les genêts sont en fleur, l'agneau paît les prés verts ;
L'écume jette aux rocs ses blanches mousselines ;
Par moments apparaît, au sommet des collines,
Livrant ses crins épars au vent âpre et joyeux,
Un cheval effaré qui hennit dans les cieux !

Jersey, le 24 mai 1853.
Hombres veo que de hombres
sólo tienen, sólo gastan
el parecer y el cigarro,
el pantalón y la barba.

En el corazón son liebres,
gallinas en las entrañas,
galgos de rápido vientre,
que en épocas de paz ladran
y en épocas de cañones
desaparecen del mapa.

Estos hombres, estas liebres,
comisarios de la alarma,
cuando escuchan a cien leguas
el estruendo de las balas,
con singular heroísmo
a la carrera se lanzan,
se les alborota el ano,
el pelo se les espanta.
Valientemente se esconden,
gallardamente se escapan
del campo de los peligros
estas fugitivas cacas,
que me duelen hace tiempo
en los cojones del alma.

¿Dónde iréis que no vayáis
a la muerte, liebres pálidas,
podencos de poca fe
y de demasiadas patas?
¿No os avergüenza mirar
en tanto lugar de España
a tanta mujer serena
bajo tantas amenazas?
Un tiro por cada diente
vuestra existencia reclama,
cobardes de piel cobarde
y de corazón de caña.
Tembláis como poseídos
de todo un siglo de escarcha
y vais del sol a la sombra
llenos de desconfianza.
Halláis los sótanos poco
defendidos por las casas.
Vuestro miedo exige al mundo
batallones de murallas,
barreras de plomo a orillas
de precipicios y zanjas
para vuestra pobre vida,
mezquina de sangre y ansias.
No os basta estar defendidos
por lluvias de sangre hidalga,
que no cesa de caer,
generosamente cálida,
un día tras otro día
a la gleba castellana.
No sentís el llamamiento
de las vidas derramadas.
Para salvar vuestra piel
las madrigueras no os bastan,
no os bastan los agujeros,
ni los retretes, ni nada.
Huís y huís, dando al pueblo,
mientras bebéis la distancia,
motivos para mataros
por las corridas espaldas.

Solos se quedan los hombres
al calor de las batallas,
y vosotros, lejos de ellas,
queréis ocultar la infamia,
pero el color de cobardes
no se os irá de la cara.

Ocupad los tristes puestos
de la triste telaraña.
Sustituid a la escoba,
y barred con vuestras nalgas
la mierda que vais dejando
donde colocáis la planta.
Eres la noche, esposa: la noche en el instante
mayor de su potencia lunar y femenina.
Eres la medianoche: la sombra culminante
donde culmina el sueño, donde el amor culmina.

Forjado por el día, mi corazón que quema
lleva su gran pisada de sol a donde quieres,
con un solar impulso, con una luz suprema,
cumbre de las mañanas y los atardeceres.

Daré sobre tu cuerpo cuando la noche arroje
su avaricioso anhelo de imán y poderío.
Un astral sentimiento febril me sobrecoge,
incendia mi osamenta con un escalofrío.

El aire de la noche desordena tus pechos,
y desordena y vuelca los cuerpos con su choque.
Como una tempestad de enloquecidos lechos,
eclipsa las parejas, las hace un solo bloque.

La noche se ha encendido como una sorda hoguera
de llamas minerales y oscuras embestidas.
Y alrededor la sombra late como si fuera
las almas de los pozos y el vino difundidas.

Ya la sombra es el nido cerrado, incandescente,
la visible ceguera puesta sobre quien ama;
ya provoca el abrazo cerrado, ciegamente,
ya recoge en sus cuevas cuanto la luz derrama.

La sombra pide, exige seres que se entrelacen,
besos que la constelen de relámpagos largos,
bocas embravecidas, batidas, que atenacen,
arrullos que hagan música de sus mudos letargos.

Pide que nos echemos tú y yo sobre la manta,
tú y yo sobre la luna, tú y yo sobre la vida.
Pide que tú y yo ardamos fundiendo en la garganta,
con todo el firmamento, la tierra estremecida.

El hijo está en la sombra que acumula luceros,
amor, tuétano, luna, claras oscuridades.
Brota de sus perezas y de sus agujeros,
y de sus solitarias y apagadas ciudades.

El hijo está en la sombra: de la sombra ha surtido,
y a su origen infunden los astros una siembra,
un zumo lácteo, un flujo de cálido latido,
que ha de obligar sus huesos al sueño y a la hembra.

Moviendo está la sombra sus fuerzas siderales,
tendiendo está la sombra su constelada umbría,
volcando las parejas y haciéndolas nupciales.
Tú eres la noche, esposa. Yo soy el mediodía.
Tú eres el alba, esposa: la principal penumbra,
recibes entornadas las horas de tu frente.
Decidido al fulgor, pero entornado, alumbra
tu cuerpo. Tus entrañas forjan el sol naciente.

Centro de claridades, la gran hora te espera
en el umbral de un fuego que el fuego mismo abrasa:
te espero yo, inclinado como el trigo a la era,
colocando en el centro de la luz nuestra casa.

La noche desprendida de los pozos oscuros,
se sumerge en los pozos donde ha echado raíces.
Y tú te abres al parto luminoso, entre muros
que se rasgan contigo como pétreas matrices.

La gran hora del parto, la más rotunda hora:
estallan los relojes sintiendo tu alarido,
se abren todas las puertas del mundo, de la aurora,
y el sol nace en tu vientre donde encontró su nido.

El hijo fue primero sombra y ropa cosida
por tu corazón hondo desde tus hondas manos.
Con sombras y con ropas anticipó su vida,
con sombras y con ropas de gérmenes humanos.

Las sombras y las ropas sin población, desiertas,
se han poblado de un niño sonoro, un movimiento,
que en nuestra casa pone de par en par las puertas,
y ocupa en ella a gritos el luminoso asiento.

¡Ay, la vida: qué hermoso penar tan moribundo!
Sombras y ropas trajo la del hijo que nombras.
Sombras y ropas llevan los hombres por el mundo.
Y todos dejan siempre sombras: ropas y sombras.

Hijo del alba eres, hijo del mediodía.
Y ha de quedar de ti luces en todo impuestas,
mientras tu madre y yo vamos a la agonía,
dormidos y despiertos con el amor a cuestas.

Hablo y el corazón me sale en el aliento.
Si no hablara lo mucho que quiero me ahogaría.
Con espliego y resinas perfumo tu aposento.
Tú eres el alba, esposa.  Yo soy el mediodía.
Tejidos en el alba, grabados, dos panales
no pueden detener la miel en los pezones.
Tus pechos en el alba: maternos manantiales,
luchan y se atropellan con blancas efusiones.

Se han desbordado, esposa, lunarmente tus venas,
hasta inundar la casa que tu sabor rezuma.
Y es como si brotaras de un pueblo de colmenas,
tú toda una colmena de leche con espuma.

Es como si tu sangre fuera dulzura toda,
laboriosas abejas filtradas por tus poros.
Oigo un clamor de leche, de inundación, de boda
junto a ti, recorrida por caudales sonoros.

Caudalosa mujer, en tu vientre me entierro.
Tu caudaloso vientre será mi sepultura.
Si quemaran mis huesos con la llama del hierro,
verían qué grabada llevo allí tu figura.

Para siempre fundidos en el hijo quedamos:
fundidos como anhelan nuestras ansias voraces:
en un ramo de tiempo, de sangre, los dos ramos,
en un haz de caricias, de pelo, los dos haces.

Los muertos, con un fuego congelado que abrasa,
laten junto a los vivos de una manera terca.
Viene a ocupar el hijo los campos y la casa
que tú y yo abandonamos quedándonos muy cerca.

Haremos de este hijo generador sustento,
y hará de nuestra carne materia decisiva:
donde sienten su alma las manos y el aliento,
las hélices circulen, la agricultura viva.

Él hará que esta vida no caiga derribada,
pedazo desprendido de nuestros dos pedazos,
que de nuestras dos bocas hará una sola espada
y dos brazos eternos de nuestros cuatro brazos.

No te quiero a ti sola: te quiero en tu ascendencia
y en cuanto de tu vientre descenderá mañana.
Porque la especie humana me han dado por herencia,
la familia del hijo será la especie humana.

Con el amor a cuestas, dormidos y despiertos,
seguiremos besándonos en el hijo profundo.
Besándonos tú y yo se besan nuestros muertos,
se besan los primeros pobladores del mundo.
Su nombre: Pantaleón
Gutiérrez de ilustre estirpe,
Enaltecida en España
Con heroicidad en lides,
Y de nobleza de alma
Con altos y claros timbres.
Era «Patriarca» llamado
En toda la altiplanicie.
Con la mano siempre abierta
Lo vieron los infelices,
Porque él sabía que al cielo
Se presta cuanto reciben,
Como dádiva en la tierra,
Los que en la miseria gimen
Con hambre, y en el invierno
Sin techo que los abrigue.

Era noche tormentosa,
Sin una estrella visible
En Santa Fe. Luces trémulas
En lejanos camarines
Algún retablo alumbraban
O la imagen de la Virgen.
En las calles solitarias
El agua corría libre,
Y en los cercados conventos
Se oían salmodias tristes
De todos cuantos en éxtasis
Lejos ya del mundo viven.

El «Patriarca» terminaba
Su rosario, y golpes firmes
Oyó en el portón. Abierto,
Entra, de mirada humilde,
Un visitante. Abatido,
Y con débil voz le dice:
-«Todo ha sido en vano, todo;
No hallé a nadie que me fíe.
A su bondad apelando,
A su casa anoche vine;
Usted me ofreció el dinero,
Pero fiador me exige.

»Acudí a muchos, y todos
Me han dicho que es imposible...
De malos negocios me hablan
Y de situación difícil...
Que aunque me juzgan honrado
El plazo puede cumplirse
Sin que la deuda se pague...
Y, en tanto, miseria horrible
En mi hogar. Esposa e hijos
Con harapos, pan me piden.
Comprometida mi honra,
Y la suerte me sonríe
Ahora por vez primera,
El corazón me lo dice,
Pero necesito el préstamo;
De otro modo habré de hundirme
Sin que una luz, aunque débil,
De esperanza ante mí brille».

El «Patriarca» le responde
Con voz en que se percibe
 La caridad de las almas
Que del bien nunca se eximen:
-«Tendrá el dinero al instante
Como anoche se lo dije,
Y sin interés, mas debe
Traerme aquí quién lo fíe.
El dinero es de mi hijos...
Mi conciencia así lo exige».

-«Lo comprendo. Sin descanso
Me moví, y esfuerzo hice.
A un amigo y a otro amigo
La fianza fui a pedirles,
Más la pobreza es pobreza,
Y el egoísmo invencible,
Y la honradez de otros años
Se olvida, y de nada sirve.
Pero un fiador yo tengo:
Mi corazón, siempre libre
De doblez, en Él reposa;
Sobre el dolor que me aflige...
Más ignoro si le basta».

El «Patriarca» entonces dice:
-«No exijo mucho. Tan solo
Un testigo».
Abrió su humilde
Capa. Bajo ella traía
Un crucifijo
Él, que vive
Consolándome en mis penas;
Él, que en horas de indecible
Amargura, ve en mi alma,
Me  conoce, y será firme
Garantía de mi deuda,
Así sollozando dice.
-«Es más e lo que pedía».
Responde.
Al punto recibe
El dinero. Y el «Patriarca».
De Cristo la santa efigie
Que le daba por testigo
En devolvérsela insiste.

-«No, Guarde ese Crucifijo,
Fiador que me permite
Rescatar mi honra. Algún día
Vendré por él».
Otra triste
Noche vuelve el visitante,
Más, ¡cuán distinto! Despiden
Luz animada sus ojos,
Y al «Patriarca» se dirige
Con el dinero prestado.
En tanto, feliz sonríe,
-«Reciba las bendiciones
A la que ha salvado», exclama.
Y el «Patriarca», de apacible
Mirada, descuelga el Cristo.
-«No. Reténgalo», le dice,
«Guarde e fiador que un día,
En mi desventura horrible
No me abandonó. Que Él sea
De mi gratitud sin límites
Memoria imperecedera;
Y esas manos que redimen
Sobre la cruz enclavadas,
Manos del Mártir sublime,
Sean manos adorables
Que siempre su hogar bendicen».
L'ANGE DE POÉSIE.

Éveille-toi, ma sœur, je passe près de toi !
De mon sceptre divin tu vas subir la loi ;
Sur toi, du feu sacré tombent les étincelles,
Je caresse ton front de l'azur de mes ailes.
À tes doigts incertains, j'offre ma lyre d'or,
Que ton âme s'éveille et prenne son essor !...

Le printemps n'a qu'un jour, tout passe ou tout s'altère ;
Hâte-toi de cueillir les roses de la terre,
Et chantant les parfums dont s'enivrent tes sens,
Offre tes vers au ciel comme on offre l'encens !
Chante, ma jeune sœur, chante ta belle aurore,
Et révèle ton nom au monde qui l'ignore.

LA JEUNE FEMME.

Grâce !.. éloigne de moi ton souffle inspirateur !
Ne presse pas ainsi ta lyre sur mon cœur !
Dans mon humble foyer, laisse-moi le silence ;
La femme qui rougit a besoin d'ignorance.
Le laurier du poète exige trop d'effort...
J'aime le voile épais dont s'obscurcit mon sort.
Mes jours doivent glisser sur l'océan du monde,
Sans que leur cours léger laisse un sillon sur l'onde ;
Ma voix ne doit chanter que dans le sein des bois,
Sans que l'écho répète un seul son de ma voix.

L'ANGE DE POÉSIE.

Je t'appelle, ma sœur, la résistance est vaine.
Des fleurs de ma couronne, avec art je t'enchaîne :
Tu te débats en vain sous leurs flexibles nœuds.
D'un souffle dévorant j'agite tes cheveux,
Je caresse ton front de ma brûlante haleine !

Mon cœur bat sur ton cœur, ma main saisit la tienne ;
Je t'ouvre le saint temple où chantent les élus...
Le pacte est consommé, je ne te quitte plus !
Dans les vallons lointains suivant ta rêverie,
Je prêterai ma voix aux fleurs de la prairie ;
Elles murmureront : « Chante, chante la fleur
Qui ne vit qu'un seul jour pour vivre sans douleur. »
Tu m'entendras encor dans la brise incertaine
Qui dirige la barque en sa course lointaine ;
Son souffle redira : « Chante le ciel serein ;
Qu'il garde son azur, le salut du marin ! »
J'animerai l'oiseau caché sous le feuillage,
Et le flot écumant qui se brise au rivage ;
L'encens remplira l'air que tu respireras...
Et soumise à mes lois, ma sœur, tu chanteras !

LA JEUNE FEMME.

J'écouterai ta voix, ta divine harmonie,
Et tes rêves d'amour, de gloire et de génie ;
Mon âme frémira comme à l'aspect des cieux...
Des larmes de bonheur brilleront dans mes yeux.
Mais de ce saint délire, ignoré de la terre,
Laisse-moi dans mon cœur conserver le mystère ;

Sous tes longs voiles blancs, cache mon jeune front ;
C'est à toi seul, ami, que mon âme répond !
Et si, dans mon transport, m'échappe une parole,
Ne la redis qu'au Dieu qui comprend et console.
Le talent se soumet au monde, à ses décrets,
Mais un cœur attristé lui cache ses secrets ;

Qu'aurait-il à donner à la foule légère,
Qui veut qu'avec esprit on souffre pour lui plaire ?
Ma faible lyre a peur de l'éclat et du bruit,
Et comme Philomèle, elle chante la nuit.
Adieu donc ! laisse-moi ma douce rêverie,
Reprends ton vol léger vers ta belle patrie !

L'ange reste près d'elle, il sourit à ses pleurs,
Et resserre les nœuds de ses chaînes de fleurs ;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans la main qui s'était retirée.
En vain elle résiste, il triomphe... il sourit...
Laissant couler ses pleurs, la jeune femme écrit.
N'aimez plus tant, Phylis, à vous voir adorée :
Le plus ardent amour n'a pas grande durée ;
Les nœuds les plus serrés sont le plus tôt rompus ;
A force d'aimer trop, souvent on n'aime plus,
Et ces liens si forts ont des lois si sévères
Que toutes leurs douceurs en deviennent amères.

Je sais qu'il vous est doux d'asservir tous nos soins :
Mais qui se donne entier n'en exige pas moins ;
Sans réserve il se rend, sans réserve il se livre,
Hors de votre présence il doute s'il peut vivre :
Mais il veut la pareille, et son attachement
Prend compte de chaque heure et de chaque moment.
C'est un esclave fier qui veut régler son maître,
Un censeur complaisant qui cherche à trop connaître,
Un tyran déguisé qui s'attache à vos pas,
Un dangereux Argus qui voit ce qui n'est pas ;
Sans cesse il importune, et sans cesse il assiège,
Importun par devoir, fâcheux par privilège,
Ardent à vous servir jusqu'à vous en lasser,
Mais au reste un peu tendre et facile à blesser.
Le plus léger chagrin d'une humeur inégale,
Le moindre égarement d'un mauvais intervalle,
Un sourire par mégarde à ses yeux dérobé,
Un coup d'œil par hasard sur un autre tombé,
Le plus faible dehors de cette complaisance
Que se permet pour tous la même indifférence ;
Tout cela fait pour lui de grands crimes d'état ;
Et plus l'amour est fort, plus il est délicat.
Vous avez vu, Phylis, comme il brise sa chaîne
Sitôt qu'auprès de vous quelque chose le gêne ;
Et comme vos bontés ne sont qu'un faible appui
Contre un murmure sourd qui s'épand jusqu'à lui.
Que ce soit vérité, que ce soit calomnie,
Pour vous voir en coupable il suffit qu'on le dit ;
Et lorsqu'une imposture a quelque fondement
Sur un peu d'imprudence, ou sur trop d'enjouement,
Tout ce qu'il sait de vous et de votre innocence
N'ose le révolter contre cette apparence,
Et souffre qu'elle expose à cent fausses clartés
Votre humeur sociable et vos civilités.
Sa raison au dedans vous fait en vain justice,
Sa raison au dehors respecte son caprice ;
La peur de sembler dupe aux yeux de quelques fous
Etouffe cette voix qui parle trop pour vous.
La part qu'il prend sur lui de votre renommée
Forme un sombre dépit de vous avoir aimée ;
Et, comme il n'est plus temps d'en faire un désaveu,
Il fait gloire partout d'éteindre un si beau feu :
Du moins s'il ne l'éteint, il l'empêche de luire,
Et brave le pouvoir qu'il ne saurait détruire.

Voilà ce que produit le don de trop charmer.
Pour garder vos amants faites-vous moins aimer ;
Un amour médiocre est souvent plus traitable :
Mais pourriez-vous, Phylis, vous rendre moins aimable ?
Pensez-y, je vous prie, et n'oubliez jamais,
Quand on vous aimera, que l'amour est doux ; mais...
Cada uno de nosotros quiere ser amado, abrazado, besado y colmado de regalos.
Pero el Amor tiene su propia personalidad y exigencias. No es un plato servido en una vasija de oro. El Amor verdadero viene a ti si tienes un corazón puro y eres verdadero a ti mismo dando de tu riqueza interior.
Palabras solas no satisfacen  al Amor. Después de todo Amar es un verbo y entonces exige acción, atención, admiración y cuidado.
Es muy parecido a un fuego alimentado solo de encendajas que se muere dentro de una hora. No le gustaría más escoger el leño más grande que se encuentre para que dure hasta la luz de la mañana.
Y aun para guardar ese fuego vivo tiene que volver al bosque muchas veces para obtener los mejores pedazos de leño. Aunque la madera no se corta de si misma tiene que hacerlo tú mismo.
Solo así entonces tu fogata te depura, te calienta y te provee con medios de alimentarte mientras que hagas  tu parte.
El Bosque es tu corazón donde hallaras la mejor madera del mundo. Es gratuita, abundante y accesible en la tierra del silencio dorado.
Ahora es el verdadero maestro de una “fogata” atractiva y durable y los dos de Uds. pueden gozar en ese éxtasis  cómodo y  hypnotizante.
En cada corazón arde una llama,
Si aún vive la ilusión y amor impera,
Pero en mi corazón desdeque te ama
Sin que viva ilusión, arde una hoguera.

Oye esta confesión; te amo con miedo,
Con el miedo del alma a tu hermosura,
Y te traigo a mis sueños y no puedo
Llevarte más allá de mi amargura.

¿Sabes lo que es vivir como yo vivo?
¿Sabes lo que es llorar sin fe ni calma?
¿Mientras se muere el corazón cautivo
Y en la cruz del dolor expira el alma?

Eres al corazón lo que a las ruinas
Son los rayos del sol esplendoroso,
Donde el reptil se arropa en las esquinas
Y se avergüenza el sol del ser hermoso.

Nunca podrás amarme aunque yo quiera,
Porque lo exige así mi suerte impía,
Y si esa misma suerte nos uniera
Tú fueras desgraciada por ser mía.

Deja que te contemple y que te adore,
Y que escuche tu voz y que te admire,
Aunque al decirte adiós, con risas llore,
Y al volvernos a ver llore y suspire.

Yo no quiero enlazar a mi destino
Tu dulce juventud de horas tranquilas,
Ni he de dar otro sol a mi camino
Que los soles que guardan tus pupilas.

Enternézcame siempre tu belleza
Aunque no me des nunca tus amores,
Y no adornes con flores tu cabeza
Pues me encelan los besos de las flores.

Siempre rubios, finísimos y bellos,
Madejas de oro, en céltica guirnalda,
Caigan flotando libres tus cabellos,
Como un manto de reina por tu espalda.

Es cielo azul el que mi amor desea,
La flor que más me encanta es siempre hermosa,
Que en tu talle gentil yo siempre vea
Tu veste tropical de azul y rosa.

Mírame con tus ojos adormidos,
Sonriéndote graciosa y dulcemente,
Y avergüenza y maldice a mis sentidos
Mostrándome el rubor sobre tu frente.

¿Yo nunca seré tuyo? ¡ay! ese día,
Oscureciera al sol duelo profundo;
Mas para ser feliz sobre este mundo
Bástame amarte sin llamarte mía.
Fable XI, Livre I.


Un bon chien de berger, au coin d'une forêt,
Rencontre un jour un chien d'arrêt.
On a bientôt fait connaissance.
À quelques pas, d'abord, on s'est considéré,
L'oreille en l'air ; puis on s'avance ;
Puis, en virant la queue, on flaire, on est flairé ;
Puis enfin l'entretien commence.
Vous, ici ! dit avec un ris des plus malins,
Au gardeur de brebis, le coureur de lapins ;
Qui vous amène au bois ? Si j'en crois votre race,
Mon ami, ce n'est pas la chasse.
Tant pis ! c'est un métier si noble pour un chien !
Il exige, il est vrai, l'esprit et le courage,
Un nez aussi fin que le mien,
Et quelques mois d'apprentissage.
S'il est ainsi, répond, d'un ton simple et soumis,
Au coureur de lapins, le gardeur de brebis,
Je bénis d'autant plus le sort qui nous rassemble.
Un loup, la terreur du canton,
Vient de nous voler un mouton ;
Son fort est près d'ici, donnons-lui chasse ensemble.
Si vous avez quelque loisir,
Je vous promets gloire et plaisir,
Les loups se battent à merveille ;
Vingt fois par eux au cou je me suis vu saisir ;
Mais on peut au fermier rapporter leurs oreilles ;
Notre porte en fait foi. Marchons donc. Qui fut pris ?
Ce fut le chien d'arrêt. Moins courageux que traître,
Comme aux lapins, parfois il chassait aux perdrix ;
Mais encor fallait-il qu'il fût avec son maître.
« Serviteur ; à ce jeu je n'entends rien du tout.
J'aime la chasse et non la guerre :
Tu cours sur l'ennemi debout,
Et moi j'attends qu'il soit par terre. »
M Solav Dec 2019
Vous a-t-on parlé déjà
D’un temple sans nom -
Sans mémoire et sans nom?

Il fût oublié et pourtant
Quelques-un croient encore
Que le temple existe bel et bien;

Qu’il se trouve juste ici,
Entre le jour et la nuit,
Entre le soleil et la pluie,
Entre le silence et le bruit;

Et que lorsqu’on s’y rend,
Lorsque l’on ouvre,
Lorsque l’on entre,
On y entre toujours;

Et que l’on vienne de ****,
Que l’on vienne d’ailleurs,
Que l’on prenne son temps,
On y est toujours à l’heure;

Et quand enfin l'on s’y trouve,
Quand enfin l'on y est,
Entre et parmis ses infinis murs,
On n’en sort jamais;

Si l'on ose y discuter,
Que l'on ne prononce qu’un mot,
Celui-ci devient discours,
Interminable fardeau;

Et l'en son sein une seule pensée
Bien que plutôt éphémère,
Se transforme en grand brasier,
En immense calvaire;

Et que si l'on regarde,
L'on peut voir très bien
Que ce que l'on observe
N’est à peu près rien;

Et si l'on prête oreille, que l'on écoute,
Qu’un seul son enfin résonne,
Ce bruit sourd que l'on espionne
N'est nul autre que l'écho du doute;

Et quand finalement l'on oublie,
Qu'à tout jamais l'on s’y perd,
Lorsqu'enfin l'on s'y abandonne,
Se trace béante le contour d'une sortie;

Et que cela exige de souffrir,
De s'y faire saint, s'y faire martyre,
Qu’il nous faille le supplice d'y périr,
Finira-t-on au moins par en finir;

Et lorsqu'un jour l'on en sort,
Lorsque que le voudra enfin notre sort,
Ce n'est qu'alors, seulement qu'alors
Que sauront coexister vie et mort.

Et ce jour-là, cette nuit-là, dira-t-on,
Que l'existence fût un temple -
Un temple sans nom.
Écrit en juin 2017.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
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Leydis Jun 2017
El amor lo vale todo,
El amor lo espera todo,
El amor lo exige todo,
El amor lo entrega todo.

Mas el amor no te puede robar
tu paz interior, tus anhelos,
la mujer salvaje que llevas dentro,
el hombre voraz que fluye en tu interior.

El amor no te deja con hambre-el amor sacia.
El amor humedece, no puede vivir en aridez,
por eso en el desierto no crecen rosas, sino cactus.

El amor no es incógnita, es claro como el agua.
El amor resucita aun muera en diez mil batallas!
El amor crea en medio del desastre,
Sabe transformarse como un camaleón si es necesario.

Existen esos amores inmortales,
mas es muy difícil tener un amor ÁGAPE…
ese amor puro del cual habla la biblia.
Posiblemente el amor que tiene una madre por su cría.
Talvez es el amor que tuvo Cristo-para decidir entregar su vida.

Tu y yo….bueno…vivimos en el EROS y HIMEROS!
Y no me avergüenzo de tener un amor carnal y errático como el nuestro.
Un amor que padece, que sufre, que espera-devorase en cada entrega.
Desquiciarse hasta que se perturbe la Luna,
pues tiene tiempo que nadie la posee.

Esos volátiles besos mojados donde volvemos verde la tierra,
llenos furia,
excitación,
rabia,
locura desbordada,
despilfarrada,
nadando en las aguas violentas y apacibles de nuestra saliva ardiente,
que nos reposa en vértices y cordilleras,  
para luego sumergirnos en los
variantes colores
de nuestro apasionado valle!

Talvez no es AGAPE,
mas nuestro amor no lo cambio,
aunque el mismo Dios me lo pidiera!!!!

LeydisProse
5/25/2017
https://m.facebook.com/LeydisProse/
El vapor es el alma del agua, hermano mío,
así como sonrisa del agua es el rocío,
y el lago sus miradas y su pensar la fuente;
sus lágrimas la lluvia; su impaciencia el torrente,
y los ríos sus brazos; su cuerpo, la llanada
sin coto de los mares, y las olas, sus senos;
su frente, las neveras de los montes serenos,
y sus cabellos de oro líquido, la cascada.

Yo soy alma del agua, y el agua siempre sube:
las transfiguraciones de esa alma son la nube,
su Tabor es la tarde real que la empurpura:
como el agua fue buena, su Dios la transfigura...
Y ya es el albo copo que el azul riela,
ya la zona de fuego, que parece una estela,
ya el divino castillo de nácar, ya el plumaje
de un pavo hecho de piedras preciosas, ya el encaje
de un abanico inmenso, ya el cráter que fulgura...
Como el agua fue buena, su Dios la transfigura...

-¡Dios! Dios siempre en tus labios está como en un templo.
Dios, siempre Dios... ¡en cambio, yo nunca le contemplo!
¿Por qué si dios existe no deja ver sus huellas
por qué taimadamente se esconde a nuestro anhelo,
por qué no se halla escrito su nombre con estrellas
en medio del esmalte magnífico del cielo?

-Poeta, es que lo buscas con la ensoberbecida
ciencia, que exige pruebas y cifras al Abismo...
Asómate a las fuentes oscuras de tu vida,
y allí verás su rostro: tu dios está en ti mismo.
Busca el silencio y ora: tu Dios execra el grito;
busca la sombra y oye: tu Dios habla en lo arcano;
depón tu gran penacho de orgullo y de delito...
-Ya está
                -¿Qué ves ahora?
                                                    -La faz del infinito.
-¿Y eres feliz?
                              -¡Loemos a Dios, Vapor hermano!
Donde habite el olvido,
En los vastos jardines sin aurora;
Donde yo sólo sea
Memoria de una piedra sepultada entre ortigas
Sobre la cual el viento escapa a sus insomnios.Donde mi nombre deje
Al cuerpo que designa en brazos de los siglos,
Donde el deseo no exista.
En esa gran región donde el amor, ángel terrible,
No esconda como acero
En mi pecho su ala,
Sonriendo lleno de gracia aérea mientras crece el tormento.Allí donde termine este afán que exige un dueño a imagen suya,
Sometiendo a otra vida su vida,
Sin más horizonte que otros ojos frente a frente.Donde penas y dichas no sean más que nombres,
Cielo y tierra nativos en torno de un recuerdo;
Donde al fin quede libre sin saberlo yo mismo,
Disuelto en niebla, ausencia,
Ausencia leve como carne de niño.Allá, allá lejos;
Donde habite el olvido.
La nostalgia del sol en los terrados,
en el muro color paloma de cemento
-sin embargo tan vívido- y el frío
repentino que casi sobrecoge.La dulzura, el calor de los labios a solas
en medio de la calle familiar
igual que un gran salón, donde acudieran
multitudes lejanas como seres queridos.Y sobre todo el vértigo del tiempo,
el gran boquete abriéndose hacia dentro del alma
mientras arriba sobrenadan promesas
que desmayan, lo mismo que si espumas.Es sin duda el momento de pensar
que el hecho de estar vivo exige algo,
acaso heroicidades -o basta, simplemente,
alguna humilde cosa comúncuya corteza de materia terrestre
tratar entre los dedos, con un poco de fe?
Palabras, por ejemplo.
Palabras de familia gastadas tibiamente.
Sous les draps de ta pyramide

On a vue en 3D sur la mangrove

Rhomboïde

De rhizomes entrelacés

À perte de vue.

Et j'essaie le sabre aux lèvres

Grâce à mon géo-radar

De me frayer un chemin dans le feu inextricable

Vers ta chambre nuptiale

D'eau enchevêtrée d'éclairs et de lave en fusion.

Sous les draps de ta pyramide

J'emprunte ta face Nord

À travers une oubliette à l'abri des regards

Des crabes et des salamandres

J'emprunte la descenderie

Et au bout du couloir

Me voici à l'antichambre

Et un sphynx exige de moi un mot de passe

Pour accéder au nec plus ultra de tes entrailles.

Et je dis : soldat du feu !

Et ce que je croyais être un simple feu de broussailles

De mangle rouge momifié

Se révèle un feu de jungle folle

Où sauterelles et criquets grésillent

Sous les flammes humides de ta chrysalide.

Et j'ouvre ma pompe et j'arrose

De mon eau de rose ton sanctuaire

De fleur de grenade inviolée

Et je comble ta faim

D'un bon mortier fait de venin de sable et de sève d'argile

Montante et descendante

Que tu dégustes en te pourléchant les lèvres.

Pour ne pas en perdre une miette.
Un amor que pregunta, si es virtud o es pecado,
la fuerza que lo agita, eso es el amor soñado.
Un amor que se esconde, porque teme al futuro,
puede ser un amor, pero no es el más puro.

Un amor que se escapa de su propio sentido,
es la rama del árbol sin la gloria del nido.
Un amor que razona, que contrata su ensueño,
inevitablemente será un amor pequeño.

Un amor que me exige preceptos y rituales,
con dudas aritméticas y páginas legales...
Ese no es el amor que soñaba ofrecerte
para toda la vida, sobre toda la muerte.

Si tu amor es tan pobre, recuérdame perdido:
cuando es poco el amor, ¡Vale más el olvido!
N'ai-je pas pour toi, belle juive,
Assez dépeuplé mon sérail ?
Souffre qu'enfin le reste vive.
Faut-il qu'un coup de hache suive
Chaque coup de ton éventail ?

Repose-toi, jeune maîtresse.
Fais grâce au troupeau qui me suit.
Je te fais sultane et princesse :
Laisse en paix tes compagnes, cesse
D'implorer leur mort chaque nuit.

Quand à ce penser tu t'arrêtes,
Tu viens plus tendre à mes genoux ;
Toujours je comprends dans les fêtes
Que tu vas demander des têtes
Quand ton regard devient plus doux.

Ah ! jalouse entre les jalouses !
Si belle avec ce coeur d'acier !
Pardonne à mes autres épouses.
Voit-on que les fleurs des pelouses
Meurent à l'ombre du rosier ?

Ne suis-je pas à toi ? Qu'importe,
Quand sur toi mes bras sont fermés,
Que cent femmes qu'un feu transporte
Consument en vain à ma porte
Leur souffle en soupirs enflammés ?

Dans leur solitude profonde,
Laisse-les t'envier toujours ;
Vois-les passer comme fuit l'onde ;
Laisse-les vivre : à toi le monde !
A toi mon trône, à toi mes jours !

A toi tout mon peuple - qui tremble !
A toi Stamboul qui, sur ce bord
Dressant mille flèches ensemble,
Se berce dans la mer, et semble
Une flotte à l'ancre qui dort !

A toi, jamais à tes rivales,
Mes spahis aux rouges turbans,
Qui, se suivant sans intervalles,
Volent courbés sur leurs cavales
Comme des rameurs sur leurs bancs !

A toi Bassoral, Trébizonde,
Chypre où de vieux noms sont gravés,
Fez où la poudre d'or abonde,
Mosul où trafique le monde,
Erzeroum aux chemins pavés !

A toi Smyrne et ses maisons neuves
Où vient blanchir le flot amer !
Le Gange redouté des veuves !
Le Danube qui par cinq fleuves
Tombe échevelé dans la mer !

Dis, crains-tu les filles de Grèce ?
Les lys pâles de Damanhour ?
Ou l'oeil ardent de la négresse
Qui, comme une jeune tigresse,
Bondit rugissante d'amour ?

Que m'importe, juive adorée,
Un sein d'ébène, un front vermeil !
Tu n'es point blanche ni cuivrée,
Mais il semble qu'on t'a dorée
Avec un rayon de soleil.

N'appelle donc plus la tempête,
Princesse, sur ces humbles fleurs,
Jouis en paix de ta conquête,
Et n'exige pas qu'une tête
Tombe avec chacun de tes pleurs !

Ne songe plus qu'aux vrais platanes
Au bain mêlé d'ambre et de nard,
Au golfe où glissent les tartanes...
Il faut au sultan des sultanes ;
Il faut des perles au poignard !
Nos separamos ambos de mal humor. ¿Por qué?
Y después de que tanto prometimos un día
Amarnos siempre, pero... la culpa no fue mía,
Y aunque insistas, no puedes decir que yo empecé.
Fuiste tú. Tú empezaste. Tal vez ambos... Tú... yo...
Mas te confieso, no
Fuiste tú. ¿Me has oído? Ni yo... Franco seré.
Él sólo responsable de todo el amor fue.
Y saliste enojada. Tu adiós me sonó mal,
Y cambiamos palabras duras en el umbral.
Hizo explosión mi orgullo, que tanto tiempo, tanto,
Contuve, y reprimías en los ojos el llanto.

Extraño es, pero cierto. Desde que nos unimos
Parece, así lo creo, que odiándonos vivimos.
Y la culpa no es tuya. Tampoco culpa mía.
Me quieres. No lo niego. Negarlo no podría,
Y te he amado. Y te amo con afecto leal.
Mas tal vez las disputas, del carácter igual
Que tenemos, dependen; de que siempre nos vemos,
Y quizás de que mucho los dos nos conocemos.

Así nuestros defectos se muestran con frecuencia,
Sin que haya en nuestras almas un poco de indulgencia.
Comprenderse de sobra no es nunca conveniente,
Porque viene el análisis al punto. Y a la mente
La incertidumbre llega fatal. Y no tenemos
En el amor confianza, pues de él siempre tememos
El vernos traicionados. Mira: un momento hacía
Que tú y yo nos amábamos. Pero ambos pretendemos,
Como extraña manía,
Amarnos en la vida de modo extraordinario,
Y, viéndolo bien, eso no es nunca lo ordinario.
Y nos atormentamos. Ya amarnos con locura
Es difícil. Mas oye. Juzgo que la cordura
Exige, de nosotros que menos nos veamos.
Cierto es que nos amamos,
Mas de hablar de eso siempre se cansa uno y se irrita.
Y para estar tranquilos nuestra alma necesita
No vernos con frecuencia. Y esto no es un capricho.
Verás que cuando vuelvas, muchas cosas tendremos
Para decirnos, cosas que no nos hemos dicho,
Y entonces, sí, felices, muy felices seremos.
Vamos a amarnos mucho, mucho nos amaremos.
Pensar en dichas nuevas no es esperanza vana,
Estoy de ello seguro. Lo verás, sí, tesoro
De mi vida. ¡Te adoro!...

Y trata de que vuelvas más temprano mañana.
Seras-tu de l'amour l'éternelle pâture ?
À quoi te sert la volonté,
Si ce n'est point, ô cœur, pour vaincre ta torture,
Et dans la paix enfin, plus fort que la nature,
T'asseoir sur le désir dompté,

Ainsi qu'un bestiaire, après la lutte, règne
Sur son tigre qui s'est rendu,
Et s'assied sur la bête, et, de son poing qui saigne
La courbant jusqu'à terre, exige qu'elle craigne
Alors même qu'elle a mordu ?

Et comme ce dompteur, seul au fond de la cage,
Ne cherche qu'en soi son appui,
Car nul dans ce péril avec lui ne s'engage,
Et nul ne sait parler le tacite langage
Que le monstre parle avec lui,


Ainsi, dans les combats que le désir te livre,
Ne compte sur personne, ô cœur !
N'attends pas, sous la dent, qu'un autre te délivre !
Tu luttes quelque part où nul ne peut te suivre,
Toujours seul, victime ou vainqueur.
Ami, j'ai quitté vos fêtes.
Mon esprit, à demi-voix,
Hors de tout ce que vous faites,
Est appelé par les bois.

J'irai, **** des murs de marbre,
Tant que je pourrai marcher,
Fraterniser avec l'arbre,
La fauvette et le rocher.

Je fuirai **** de la ville
Tant que Dieu clément et doux
Voudra me mettre un peu d'huile
Entre les os des genoux.

Ne va pas croire du reste
Que, bucolique et hautain,
J'exige, pour être agreste,
Le vieux champ grec ou latin ;

Ne crois pas que ma pensée,
Vierge au soupir étouffé,
Ne sachant où prendre Alcée,
Se rabatte sur d'Urfé ;

Ne crois pas que je demande
L'Hémus où Virgile erra.
Dans de la terre normande
Mon églogue poussera.

Pour mon vers, que l'air secoue,
Les pommiers sont suffisants ;
Et mes bergers, je l'avoue,
Ami, sont des paysans.

Mon idylle est ainsi faite ;
Franche, elle n'a pas besoin
D'avoir dans miel l'Hymète
Et l'Arcadie en son foin.

Elle chante, et se contente,
Sur l'herbe où je viens m'asseoir,
De l'haleine haletante
Du boeuf qui rentre le soir.

Elle n'est point misérable
Et ne pense pas déchoir
Parce qu'Alain, sous l'érable,
Ôte à Toinon son mouchoir.

Elle honore Théocrite ;
Mais ne se fâche pas trop
Que la fleur soit Marguerite
Et que l'oiseau soit Pierrot.

J'aime les murs pleins de fentes
D'où sortent les liserons,
Et les mouches triomphantes
Qui soufflent dans leurs clairons.

J'aime l'église et ses tombes,
L'invalide et son bâton ;
J'aime, autant que les colombes
Qui jadis venaient, dit-on,

Conter leurs métempsycoses
À Terpandre dans ******,
Les petites filles roses
Sortant du prêche en sabots.

J'aime autant Sedaine et Jeanne
Qu'Orphée et Pratérynnis.
Le blé pousse, l'oiseau plane,
Et les cieux sont infinis.
¡Qué fragor el del sol contra los árboles!
Se agita todo el monte en verde espuma.
El aire es una llama transparente
que enciende y no consume
lo que sus lenguas lúcidas abrazan.
Por la profundidad turbia del cielo,
ánades cruzan en bandadas, hondos:
pétalos de la Rosa de los Vientos
que -¿hacia dónde, hacia dónde?-
 los vientos caprichosos arrebatan.
Desde
las zarzas crepitantes de luz y mariposas,
la voz de un dios me exige
que sacrifique aquello que más amo.
Pero tú nada temas:
pese a tanta belleza,
el deseo
de hallar la paz en el olvido
no prevalecerá contra tu imagen.
Ce n'est pas un portrait très orthodoxe
C 'est un autoportrait nu et sincère
Dans le miroir
Flou car la nudité l'exige
Mais néanmoins expressif
Voilà comment se présente ma Muse

Il est minuit
Ma Muse fait mumuse
Et médite sur la valeur lexicale du mot bandante
Que vient de lui chuchoter à l'oreille le prince
Et se proclame séance tenante
Bandante adjective et qualificative
Libertine dans une insouciance avide
Ses cuisses érotiques et bavardes
Solides quoique un peu fainéantes
S'offrent généreuses au miroir sans tain
De sa chambre
Le carrosse peut se transformer en citrouille
Elle n'en a que cure. elle est poissons
Et attend avec plaisir et impatience
Que Venus en feu, régie par Mars gradivus
Entre en bélier
Et lui envoie son ravisseur
Sous la forme d'un prince ******
Surgi du diable vauvert
Derrière le miroir sans tain
O ano de 2020 é um restauro. Combinação exponencial do algoritmo máximo duplicado e zerado. Porém são números espero que errados. Nada alterou nestes últimos tempos a não ser a fórmula biológica que acrescentou ruína. Publicamente a verdade, voltou-se a economia bélica pra área da necessidade. Só se para quem o diz. Impossível compreender o homem!
Enfim, ou eu sou burro cego ou surdo que não entendo a serenidade na resolução do problema. A política nua e crua, pelo menos a política que até aqui conhecemos. Surgiu uma doença séria com consequências nefastas e o combate há doença? Duas tragédias juntas!
Os países caminham para uma destruição previsível.
Apocalipse de quê. Por desaparecer o que não faz falta ao mundo, tudo iria acabar e escondiam tudo numa caixinha debaixo da cama. O homem é semelhante a si mesmo, nada têm de divino. O dito Deus que se conste não vive observado por dinheiro ou coisas bélicas. As profecias também dizem que o Alfa e o Omega, fizeram este mundo e não teve início nem terá fim. Supomos que estamos a meio.
Era óptimo que o homem na sua existência virasse a sua inteligência para a sua fragilidade desde início.
Destruíram escolas, hospitais, quartéis e serviços públicos, isolaram os contribuintes de primeira dos contribuintes do fundo. Existe Portugal do Oeste e o Portugal de Leste. No meio uma papa de arroz 🍚 com água fervida. No combate há guerra soltaram abelhas biológicas sem rainha. Temos rainha? por quanto tempo? A caça à colmeia começará depois. Unidades militares a socorrer civis. Bravo. E os hospitais privados socorrerão os militares? Talvez não seja preciso. Deixem de ser betinhos e assumam a condição de Homens. Afinal como me dizia um amigo: As prisões foram feitas pros Homens assim como esta arma biológica, ou não é de interesse resolver o problema.
À democracia do momento exige-se regidez e a meu ver que nada invejo na política averdadeira democracia têm regras a esta pátria a quem devemos a vida. Pensem senhores se é que ainda vamos a tempo.
Autor: António Benigno
Código de Autor: 2020.03.25.23.08.03.01
MON ELFE DES MYOSOTIS,
MA CREATURE, MA COOLIE, MA FLEUR
On t'a baptisée Nyssia alors que tu étais Aura
Fée exhibée aux quatre vents
Tu aurais pu naître verte plutôt que note bleue.
Je ne suis ni Candaule ni Gygès et tu n 'es pas Nyssia...

MON ELFE DES MYOSOTIS,
MA CREATURE, MA COOLIE, MA FLEUR
Je suis vert de honte,
Moi, le ****** dépravé,
Gravissant à genoux les marches de corail
Qui plongent vers tes abysses.
Je viens ici, non pour payer une quelconque promesse,
Mais pour confesser mon péché capital.

Ton parfum volcanique et charnel infuse en mes flancs
Des laves lubriques :
Sept fois je suis tombé dans les ornières
Mais je me suis redressé Juste,
Revêtu de la ceinture de vérité
Par toi ma DIABLESSE
Vénielle et mortelle.

C'est ainsi que je m'éveille, fier oiseau d'onyx,
Baignant mon bec de rubis, saphir et émeraude
Dans le sans-fin obscur de tes eaux
Salubres d'arrogance, avarice,
Envie, colère, luxure, gourmandise et paresse
Où je me délecte de ces ardences cachées
Muettes derrière la barrière de plastique.

Ma petite FLEUR, MA COOLIE
Enchanté !
Me suis-je seulement présenté ?
Sais-tu même qui je suis ?
Sais-tu que même moi je l'ignore ?
On m'a baptisé ZEPHYR
Bien avant que je ne sois pensée
Destiné à satisfaire ton esprit
Baise-fleurs, abeille de myosotis orchidée.

Je poursuis, ma CREATURE,
De cette langue élancée
Cette rivière d'OR
Qui dévale impétueux de la haute montagne
Et qui charrie scandaleusement
Ton nectar de Styx interdit.
Même si je sais que je n'ai pas,
Et que je n'aurai jamais,
Accès mort ou vif à ces délices,
Je cours après le sillage
De ce joyau limpide
Dans une collecte solitaire
Sans peur d'être réduit à néant

Je vais, je vais, je viens
Tel un colibri qui volète entre sépales et pétales
Au-dessus de ton labelle
De chair pourpre qui se dresse et exige
Que je te butine
De cette faim désespérée de la Grâce
Tandis que je bataille pour que le fer de ma hache
Surnage comme une voile dans le vent de tes eaux.

Je suis ZEPHYR qui guide les abeilles natives sans dard
Qui affleurent
Vers le filon de ta mine
Afin qu'il ne s'épuise ni s'assèche
A défaut d'être exploré et joui
Sans cesse.
Dans un monde où les rêves murmurent, doucement ils appellent,  
Une jeune dame rencontre un garçon, et son cœur s'envole.  
Avec des rires comme musique, leurs âmes s'entrelacent,  
Mais dans l'ombre, une vérité dure se place.

Il sourit avec charme, mais sa vision constrictée,  
Croyant qu’aimer signifie restreindre sa liberté.  
“Abandonne tes ambitions ; laisse-les mourir en silence,  
La vraie place d'une femme est sous le ciel de la résidence.”

Elle écoute en silence, son cœur lourd de chaînes,  
Captive du conflit des douces peines.  
Ses rêves, comme des fleurs, s'étendent vers la lumière,  
Tandis que sa vision d'amour assombrit son air.

“Pourquoi ne puis-je être les deux ?” brave-t-elle demande,  
“Une partenaire, une rêveuse, avec des passions qui flambent ?”  
Pourtant, il se détourne, son cœur froid comme la pierre,  
Dans un royaume d'illusions, elle se sent si seule et amère.

À chaque battement, un feu commence à s'allumer,  
Une lueur de courage dans l'obscurité de la nuit.  
Elle voit sa propre valeur, non définie par son regard,  
Mais par les ambitions qui la font éclore.

Ne plus être un moineau, elle aspire à la liberté,  
Embrassant les échos de ce qu'elle peut être.  
Dans la tapisserie des rêves, elle tisse un fil audacieux,  
Trouvant la force dans sa voix, plus jamais malheureuse.

Car l'amour devrait élever, non étouffer la flamme,  
Elle suit son chemin, refusant la honte.  
Une jeune dame autrefois liée danse maintenant dans la lumière,  
Une guerrière des rêves, fière dans sa lutte.

Dans le silence de la nuit, elle apprend à revendiquer,  
Les morceaux d'elle-même qu'il voulait dominer.  
Car au fond de son cœur, une vérité elle découvrira—  
Un amour qui exige le silence est un amour cruel.

— The End —