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Ooolywoo Feb 2021
Il est 1h27 du matin à Dakar
Debout sur le balcon; un désir d'aventurier de l'inconnu m'envahit, de celle qui s'échappe du temps et de la terre mère qui l'étouffe ensevelie sous son noyau.
Le vent me caressant le visage, je l'entend m'inviter à l'hymne de ma liberté. Le bruit des avions m'emportent dans un monde d'aisance et d'émancipation, l'échos des Zikrs me tirent vers ma raison profonde et ma familiarité.
Je ferme les yeux en proie à la nostalgie. Essayant de me souvenir des beaux moments de ma vie; le vent me berce dans l'abstrait où mon âme se jette dans l'aura poétique de la magie des rêves.
Le marchand des rêves m'emporte sur une plage éclairée par la claire de lune et un feu de camp; jouissant d'un ciel dégagé et très étoilé.
La brise me mets à nu devant ses caresses ardentes et m'enivre de son odeur. Je me laisse flotter sur ses ondes.
Le sable en velours réchauffant mes pieds au rythme d'un Samba; riant de toute mon âme et transpirant au rythme de la danse. Nos âmes se transforment en une unité d'énergie donnant naissance à un cycle d'existence de désirs.
Je me confie à mon instinct comme pour consoler mon amour.
A l'horizon, la morosité morbide condamnée dans le concret. Aimant ardemment et follement cet abstrait merveilleux qui me berce.
Qui berce cet amour non réclamé, et cette liberté condamnée. Qui depuis longtemps poussent leur barque fragile à bout de force.
Aussi romantique que la poésie, je danse amoureusement et passionnément avec l'inconnu de mes pensées. Et dans cette passion insensée, de l'infini sublime rêve que cherche l'esprit, la réalité envahit l'abstrait et en fait un asile.
Un asile qui éveille mon cœur à chaque moment d'inattention ou de solitude. Un asile qui m'ouvre ses portes à ses extases fantaisistes quand l'ivresse de la réalité devient lourde et étouffante.
A poem I wrote in 2012 when all I wanted back then was to escape my life, travel around the world and see other realities, get away from everything. Translating in English will not give it justice.
Ode XXVIII.

Si j'avois un riche tresor,
Ou des vaisseaux engravez d'or,
Tableaux ou medailles de cuivre,
Ou ces joyaux qui font passer
Tant de mers pour les amasser,
Où le jour se laisse revivre,

Je t'en ferois un beau present.
Mais quoy ! cela ne t'est plaisant,
Aux richesses tu ne t'amuses
Qui ne font que nous estonner ;
C'est pourquoy je te veux donner
Le bien que m'ont donné les Muses.

Je sçay que tu contes assez
De biens l'un sur l'autre amassez,
Qui perissent comme fumée,
Ou comme un songe qui s'enfuit
Du cerveau si tost que la nuit
Au second somme est consumée.

L'un au matin s'enfle en son bien,
Qui au soleil couchant n'a rien,
Par défaveur, ou par disgrace,
Ou par un changement commun,
Ou par l'envie de quelqu'un
Qui ravit ce que l'autre amasse.

Mais les beaux vers ne changent pas,
Qui durent contre le trespas,
Et en devançant les années,
Hautains de gloire et de bonheur,
Des hommes emportent l'honneur
Dessur leurs courses empennées.

Dy-moy, Verdun, qui penses-tu
Qui ait deterré la vertu
D'Hector, d'Achille et d'Alexandre,
Envoyé Bacchus dans les Cieux,
Et Hercule au nombre des dieux,
Et de Junon l'a fait le gendre,

Sinon le vers bien accomply,
Qui tirant leurs noms de l'oubly,
Plongez au plus profond de l'onde
De Styx, les a remis au jour,
Les relogeant au grand sejour
Par deux fois de nostre grand monde ?

Mort est l'honneur de tant de rois
Espagnols, germains et françois,
D'un tombeau pressant leur mémoire ;
Car les rois et les empereurs
Ne different aux laboureurs
Si quelcun ne chante leur gloire.

Quant à moy, je ne veux souffrir
Que ton beau nom se vienne offrir
A la Mort, sans que je le vange,
Pour n'estre jamais finissant,
Mais d'âge en âge verdissant,
Surmonter la Mort et le change.

Je veux, malgré les ans obscurs,
Que tu sois des peuples futurs
Cognu sur tous ceux de nostre âge,
Pour avoir conçeu volontiers
Des neuf Pucelles les mestiers,
Qui t'ont enflamé le courage,

Non pas au gain ny au vil prix,
Mais pour estre des mieux appris
Entre les hommes qui s'assemblent
Sur Parnasse au double sourci ;
C'est pourquoy tu aimes aussi
Les bons esprits qui te ressemblent.

Or pour le plaisir, quant à moy,
Verdun, que j'ay reçeu de toy,
Tu n'auras rien de ton poète
Sinon ces vers que je t'ay faits,
Et avec ces vers les souhaits
Que pour bonheur je te souhaite.

Dieu vueille benir ta maison
De beaux enfans naiz à foison
De ta femme belle et pudique ;
La concorde habite en ton lit,
Et bien **** de toy soit le bruit
De toute noise domestique.

Sois gaillard, dispost et joyeux,
Ny convoiteux ny soucieux
Des choses qui nous rongent l'âme ;
Fuy toutes sortes de douleurs,
Et ne pren soucy des malheurs
Qui sont predits par Nostradame.

Ne romps ton tranquille repos
Pour papaux, ny pour huguenots,
Ny amy d'eux, ny adversaire,
Croyant que Dieu père très doux
(Qui n'est partial comme nous)
Sçait ce qui nous est nécessaire.

N'ayes soucy du lendemain,
Mais, serrant le temps en la main,
Vy joyeusement la journée
Et l'heure en laquelle seras :
Et que sçais-tu si tu verras
L'autre lumiere retournée ?

Couche-toy à l'ombre d'un bois,
Ou près d'un rivage où la vois
D'une fontaine jazeresse
Tressaute, et tandis que tes ans
Sont encore et verds et plaisans,
Par le jeu trompe la vieillesse.

Tout incontinent nous mourrons,
Et bien **** bannis nous irons
Dedans une nacelle obscure
Où plus de rien ne nous souvient,
Et d'où jamais on ne revient :
Car ainsi l'a voulu Nature.
Buen viage !
GOYA.


Amis, mes deux amis, mon peintre, mon poète !
Vous me manquez toujours, et mon âme inquiète
Vous redemande ici.
Des deux amis, si chers à ma lyre engourdie,
Pas un ne m'est resté. Je t'en veux, Normandie,
De me les prendre ainsi !

Ils emportent en eux toute ma poésie ;
L'un, avec son doux luth de miel et d'ambroisie,
L'autre avec ses pinceaux.
Peinture et poésie où s'abreuvait ma muse,
Adieu votre onde !
Adieu l'Alphée et l'Aréthuse
Dont je mêlais les eaux !

Adieu surtout ces coeurs et ces âmes si hautes,
Dont toujours j'ai trouvé pour mes maux et mes fautes
Si tendre la pitié !
Adieu toute la joie à leur commerce unie !
Car tous deux, ô douceur ! si divers de génie,
Ont la même amitié !

Je crois d'ici les voir, le poète et le peintre.
Ils s'en vont, raisonnant de l'ogive et du cintre
Devant un vieux portail ;
Ou, soudain, à loisir, changeant de fantaisie,
Poursuivent un oeil noir dessous la jalousie,
À travers l'éventail.

Oh ! de la jeune fille et du vieux monastère,
Toi, peins-nous la beauté, toi, dis-nous le mystère.
Charmez-nous tour à tour.
À travers le blanc voile et la muraille grise
Votre oeil, ô mes amis, sait voir Dieu dans l'église,
Dans la femme l'amour !

Marchez, frères jumeaux, l'artiste avec l'apôtre !
L'un nous peint l'univers que nous explique l'autre ;
Car, pour notre bonheur,
Chacun de vous sur terre a sa part qu'il réclame.
À toi, peintre, le monde ! à toi, poète, l'âme !
À tous deux le Seigneur !

Mai 1830.
Mayte Sep 2019
Leurs imaginations conservent toujours l'espoir
De comprendre la signification de ce grand voyage
Peut être un jour ils se retrouveront
A l'endroit où le calme et l’ innocence l’emportent

Vite!, résolvez vos énigmes
Vite!, avant que la lumière dans vos yeux ne s'éteigne
Découvrez dans vos rides,
Les secrets bien gardés de la vie et de la mémoire

Pour vous, le temps n'est qu'un simple mot
Un oiseau qui a depuis longtemps débuté son vol
Les beaux moments peu à peu disparaissent
Comme un petit bateau au **** dans l'horizon

Ne trouvez vous pas que c'est affreux?
De se détacher lentement de son corps
Par l'absence de vie et l'excès de vide

Et d'essayer de trouver une place dans ce monde
En étant si désactualisé?

Ne partez pas encore, on vous en prie
Laissez nous le temps d'y réfléchir
Partagez avec nous vos découvertes
Et les ombres et démons que vous avez libérés
L'espace est noir, l'onde est sombre ;
Là-bas, sur le gouffre obscur,
Brillent le phare dans l'ombre
Et l'étoile dans l'azur.

La nuit pose, pour la voile
Qu'emportent les vents d'avril,
Dans l'espoir sans fin l'étoile,
Le fanal sur le péril.

Deux flambeaux ! doublé mystère,
Triste ou providentiel !
L'un avertit de la terre,
Et l'autre avertit du ciel.

Le 15 janvier 1855.
À ces âmes qui rendent nos sourires plus beaux,
À ces amitiés qui se tissent au fil du temps et résistent aux tempêtes,
Tempêtes qui emportent souvenirs et précieux moments,
Que je suis reconnaissante de vous avoir dans ma vie,
Oh vous, mes plus belles.

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To those souls who make our smiles brighter,
To those friendships who grow with time and stand storms,
Storms that carry away memories and precious moments,
How grateful I am to have you in my life,
Oh, you, my most beautiful souls âmes.
A special poem for people I've known longer than I know life. I love you, beautiful âmes.21.02.24

— The End —