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sara p Feb 2015
mine øjne klistrer på himlen udenfor vinduet
der er ikke en afskygning af blå
eller gul
jo længere jeg kigger
går det op for mig at farven er grumset
som rester af kaffe i morgenens krus
det er nuancen 45 på farvepaletten
den matcher ikke de falske roser
i min vindueskarm
de er cremefarvet på den uægte måde

alt imens de andre attenårige
drikker lattes med mønstre i
køber bobler og brus og
danser i høje hæle,
mens de kommunikerer
hvert sekund


så, sidder jeg blandt lilla blomster
på mit sengebetræk og
skriver ord i rækkefølge,
ser på himlens ene farve
jeg er ikke iblandt andre
Kaaya Faye Jun 2018
Far, far away

Deep in the woods

Filled with thick trees and tall grass

Lived a man named ‘Saga’

Short and stout

Noisy and loud

He lived alone

Screaming at the air, talking to the rain

Saga lived in a cave

Posing to be brave But, afraid of the loneliness How naïve!

Living in the wild

Far away from his tribe

Alone through the woods he steered

Saga was afeard

He missed his wife

His old, happy life

And cursed the dusk

When he lost his way, following the musk

He cursed his daughter, Hilde

Deeming her the reason he was lost in wild ‘Why did you have to be so obstinate?’

‘Spoilt as hell, brat, ****** arrogant”

Mumbling under his breath

He was lost in his wrath

Crossing the same eerie desire trail

With misty fog and traces of hail

“What a horrifying path to take

Death be waiting for all treading this way”

Shivering and afeard

He walked rapidly till that path disappeared

Days passed and nights went by

He lay on the grass

Watching the drifting sky

Change its color from blue to brass

The trees rustled and wind blew

As the storm brewed

Sky thundered, rivers creaked

Saga listened to the forest screak.

“Hellish! I am lost in these labyrinthine woods

With cimmerian paths and Styngian brooks”

He started towards his aphotic cave

“Someone come for me and save!”

The forest grew murkier and dark Deafening sounds of storm, hark!

A whip just cracked

Echoing the sound of a thousand claps.

Saga fastened his pace

In terror and haste

Mud laved his feet

As if mocking Saga’s hysterical retreat.

“Oh! Get out of my way you muck”

As he fell on his face – Shmck!

Thud! flumb! squelch! splosh! deign!

He flushed through the water of rain.

For hours he struggled against the gush

Louder and louder grew brus

With each passing minute, the storm soared

The forest rumbled and sky roared.

Saga brawled and bawled

As if trying to silence the stormy howl.

Alas! all his attempts failed

Unconscious soon, he sailed



Where to? He would never know

For the forest had already beseeched his breath

Saga swam through the wild flow

Into the comfortable arms of Death.
Que j'aime les héros dont je conte l'histoire !
Et qu'à m'occuper d'eux je trouve de douceur !
J'ignore s'ils pourront m'acquérir de la gloire ;
Mais je sais qu'ils font mon bonheur.
Avec les animaux je veux passer ma vie ;
Ils sont si bonne compagnie !
Je conviens cependant, et c'est avec douleur,
Que tous n'ont pas le même cœur.
Plusieurs que l'on connaît, sans qu'ici je les nomme,
De nos vices ont bonne part :
Mais je les trouve encor moins dangereux que l'homme ;
Et fripon pour fripon je préfère un renard.
C'est ainsi que pensait un sage,
Un bon fermier de mon pays.
Depuis quatre-vingts ans, de tout le voisinage
On venait écouter et suivre ses avis.
Chaque mot qu'il disait était une sentence.
Son exemple surtout aidait son éloquence ;
Et lorsqu'environné de ses quarante enfants,
Fils, petits-fils, brus, gendres, filles,
Il jugeait les procès ou réglait les familles,
Nul n'eût osé mentir devant ses cheveux blancs.
Je me souviens qu'un jour dans son champêtre asile
Il vint un savant de la ville
Qui dit au bon vieillard : mon père, enseignez-moi
Dans quel auteur, dans quel ouvrage,
Vous apprîtes l'art d'être sage.
Chez quelle nation, à la cour de quel roi,
Avez-vous été, comme Ulysse,
Prendre des leçons de justice ?
Suivez-vous de Zénon la rigoureuse loi ?
Avez-vous embrassé la secte d'Épicure,
Celle de Pythagore ou du divin Platon ?
De tous ces messieurs-là je ne sais pas le nom,
Répondit le vieillard : mon livre est la nature ;
Et mon unique précepteur,
C'est mon cœur.
Je vois les animaux, j'y trouve le modèle
Des vertus que je dois chérir :
La colombe m'apprit à devenir fidèle ;
En voyant la fourmi j'amassai pour jouir ;
Mes bœufs m'enseignent la constance,
Mes brebis la douceur, mes chiens la vigilance ;
Et si j'avais besoin d'avis
Pour aimer mes filles, mes fils,
La poule et ses poussins me serviraient d'exemple.
Ainsi dans l'univers tout ce que je contemple
M'avertit d'un devoir qu'il m'est doux de remplir.
Je fais souvent du bien pour avoir du plaisir,
J'aime et je suis aimé, mon âme est tendre et pure,
Et toujours selon ma mesure
Ma raison sait régler mes vœux :
J'observe et je suis la nature,
C'est mon secret pour être heureux.

— The End —