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Pour savoir le jour et l'heure
Où tu es plus portée à l'amour
J'ai entrepris la lecture des Secrets de l'Amour, du poète Koka
Et je sais désormais que tu es femme-lotus
Volupté Parfaite comme il n'en existe qu'une sur un million
Tu me provoques, tu me charmes, tu me fascines
Tu me subjugues, tu es ma Muse, ma courtisane de haut rang
Tu possèdes les soixante-quatre arts libéraux
Et les trente-deux modes musicaux de Radha,
Amante de Krishna,
Tu es multiple de huit, ma biche-jument-éléphante
Tu es magique et ensorceleuse
Tu t'appelles Padmini, Ganika
Tu es espiègle , tu es folâtre, ma Nanyika
Avec toi je peux m'unir sans péché
Ma pudique impudique
Car tu sais tout ce qu'on peut faire
Quand les lumières sont éteintes
Et les passions enflammées.
Tu sais apprendre à parler aux perroquets et aux sansonnets
Tu pratiques les combats de coqs, de cailles et de pigeons
Tout comme les combats de la langue
Tu sais faire un carrosse avec des fleurs.
Je ne sais encore si je suis homme-bleu, Homme-lièvre ou homme-cerf
Moi qui me croyais homme-raccoon,
Homme-orphie et homme-mangouste
J'ai baisé l'image de ton ombre portée
Sur l'oreiller rose ce matin
Un baiser de déclaration
Un plaisir sans merci et sans trève
Que ton ombre m'a rendu
En me besognant
De la langue, des mains et des pieds
Et de toutes nos parties honteuses comme honnêtes
Baiser pour baiser,
Caresse pour caresse,
Coup pour coup,
Corps pour corps,
Yoni pour lingam !
Que d'égratignures tu m'as infligées de tes ongles acérés
La patte de paon et le saut du lièvre
Me marquent à jamais
Et je t'ai imprimé sur ta chair la feuille de lotus bleu.
Et de morsures en morsures
J'ai saisi avec mes lèvres tes deux lèvres
Tandis que tu jouais à me saisir la lèvre inférieure.
Si tu rêves comme moi d'impudiques amours
Si tu rêves comme moi d'écrire un nouveau chapitre
Aux huit cents vers du Ratira-Hasya,
Les Secrets de l'Amour, du poète Koka,
Retrouvons nous en congrès, veux-tu,
Avant que l'été ne s'achève
Au congrès de la femme-lynx-lotus et de l'homme-raccoon-mangouste
Si tu rêves d'impudiques amours
Si tu veux que je chante ta semence d'amour
Ton kama solila, mélange de lys et de musc.
wordvango Nov 2016
I am wanting to thank some very incredible people.
I also am hoping others will , also.
With that in mind I would like to list
ten poets here I feel people need to read.
My list consists of poets who are always active and generous ,
have good humor and sense.
I would like others to add their ten to my list.
And hopefully everyone eventually gets a shout out.
In the comments list ten poets you admire and would like to see
others appreciate. I will add  them to this list.
If you would like to list more feel free , the more the merrier, and the more
poets get a shout out and their name shared. I will add as many as you can type!
After all , this is goodwill and spirit and sharing and I feel good .


Vicki
Mark Cleavenger
Terry Collett
Ja
Sally Bayan
Emily Burns
Jules Winerose
Lady RF
Sukanya Sinha Roy
Valsa George
(Bill Hughes contributed the following)
Mary Winslow
Randolph L. Wilson
Elizabeth J
Bex
Ezra Warhol
my dearest reno
Wordvango
Jeff Stier
taia iverson
Dave Hewitt
Kristy Renae Dalton
(added by Eric W)
SPT
Doug Potter
Lola Park
SoulSurvivor
Inevitably Raised By Ducks
(added by Vicki)
Shawna Michele
Spygrandson
r
Woody
Pradip Chattopadhyay
SJR 1000
the seatbelt effect
Sonja Benskin Mesher
Don't Call Me Johnny
nivek
WL Winter
K Mae
Liz Balize
patty m
Pamela Rae
Sean Tierney
William Poppen
Michael Kagan
Biche
Irinia
Mikeccc
Paul Gaffney
Karina Norris Viers
Dawn
Brother Jimmy
Anthony
Phil Roberts
David Ehrgott
Jason Clarke
Angstrom
Jamadhi Verse
born
Weeping Willow
Terry Jordan
Traveler
Tonya Maria
CA Guilfoyle
elizabeth j
Grumpy Thumb
David Patrick O'C
f
(added by Sukanya Sinha Roy)
Eli N
Poetryjournal
Traveller
The Dead Sea
Zero
Nishu Mathur
James Michael Hail
Nagi
Angstorm
(Added by Sjr 1000)
Wardha
nagi
PoetryJournal
My Dystopia
Life's Jump
Bala
Nat Lipstad
Melissa
Ded Poet
Denel
Bex
Luiz Machado
(added by Jamadhi Verse)
Lora Lee
Wild is the Wind
Lalin
Akira Chen
R k
Onoma
Mydystopia
Stephanie
Stephan
Pradip :)
Karishna
(added by elizabeth j)
NB.
Lonely Soldier
Lily Mae
Thomas P Owens Sr
Sir WCA
Midnight Rain
Melissa S.
( added by Lori Jones McCaffery?
James
Kim Johanna Baker
Demonatachick
Elizabeth J
Yasaman Johari
Jean Lin
Lawrence Hall
Landon Miller
Chris Neilson
Pagan Paul
Sun Princess
Elizabeth Squires
Keith Wilson
Ain Sep 2020
Khoobsoorti sadaf ki be misaal hoti hai....
Raaz hai uska jo chipa us mein ek moti hai.....

Sadaf ke do pat gar misaal e miya biwi hain...
Unki shadi ka rishta hi woh chipa moti hai...

Naazuk magar bohot woh baareek taar hota hai. ....
Jo us moti ko bana ke haar apne mein pirota hai...

Lamhe se lamha judta hai to ek zindagi banti hai...
Aur do zindagiyan milti hai to  ek shadi ki ladi banti hai...

Qadam se qadam milane mein khud ki pehchaan bhi khoti hai...
Alag se rang mein rangi phir shaksiyat dono ki nikharti hai....

Azwaji zindagi ke kuch apne masale bhi hote hain...
Kaanton se bhari raahon mein paththar bhi biche hote hain....

Zakhm in rahon par chal kar zaroor hasil hote hain...
Tab woh dono hi to ek duje ka marham hote hain...

17 saalon mein maine to bas itna hi seekha hai....
Hai woh kaamyaab rishta mohabbat se jisko seecha hai...

Sona chandi jis tarah ek aurat ko sajata hai...
Pyar o ehteraam waise hi rishte ko banata hai...

Wafa ka bhi to ek bohot ehm muqaam hota hai...
Qaayam uske dam pe hi to aitmaad hota hai....

Kuch aise hi to daqeeq yeh uroosi rishte hote hain....
Beinteha mohabbat se jinhe in jodon ne seechein hain...

25 o 50 salon ka yeh safar e taweel mubarak **. ..
Aapko yeh khoobsurat qaid e hayaat mubarak **. ..

Dua karti hain "Ain" laa zawal mausam e ulfat **....
Masrur rahe hayaat, har lamha pur rifaqat **...
La Rochefoucauld dit, Madame,
Qu'on ne doit pas parler de soi,
Ni ?.. ni ?.. de ?.. de ?.. sa ?.. sa ?.. sa femme.
Alors, ma conduite est infâme,
Voyez, je ne fais que ça, moi.

Je me moque de sa maxime.
Comme un fœtus dans un bocal,
J'enferme mon « moi » dans ma rime,
Ce bon « moi » dont me fait un crime
Le sévère Blaise Pascal.

Or, ce ne serait rien encore,
On excuse un... maudit travers ;
Mais j'enferme Toi que j'adore
Sur l'autel que mon souffle dore
Au Temple bâti par mes vers ;

Sous les plafonds de mon Poème,
Sur mes tapis égyptiens,
Dans des flots d'encens, moi qui T'aime,
Je me couche auprès de Toi-même
Comme auprès du Sphinx des Anciens ;

Tel qu'un Faust prenant pour fétiche
L'un des coins brodés de tes bas,
Je Te suis dans chaque hémistiche
Où Tu bondis comme une biche,
La Biche-Femme des Sabbats ;

Comme pour la Sibylle à Cumes,
Mon quatrain Te sert de trépied,
Où, dans un vacarme d'enclumes,
Je m'abattrai, couvert d'écumes,
Pour baiser le bout de ton pied ;

À chaque endroit de la césure,
D'un bout de rythme à l'autre bout,
Tu règnes avec grâce et sûre
De remplir toute la mesure,
Assise, couchée, ou debout.

Eh, bien ! j'ai tort, je le confesse :
On doit, jaloux de sa maison,
N'en parler pas plus qu'à la messe ;
Maxime pleine de sagesse !
J'ai tort, sans doute... et j'ai raison.

Si ma raison est peu touchante,
C'est que mon tort n'est qu'apparent :
Je ne parle pas, moi, je chante ;
Comme aux jours d'Orphée ou du Dante,
Je chante, c'est bien différent.

Je ne parle pas, moi, Madame.
Vous voyez que je n'ai pas tort,
Je ne parle pas de ma femme,
Je la chante et je clame, clame,
Je clame haut, sans crier fort.

Je clame et vous chante à voix haute.
Qu'il plaise aux cœurs de m'épier,
Lequel pourra me prendre en faute ?
Je ne compte pas sans mon hôte,
J'écris « ne vends » sur ce papier.

J'écris à peine, je crayonne.
Je le répète encor plus haut,
Je chante et votre Âme rayonne.
Comme les lyres, je résonne,
Oui... d'après La Rochefoucauld.

Ah ! Monsieur !.. le duc que vous êtes,
Dont la France peut se vanter,
Fait très bien tout ce que vous faites ;
Il dit aux femmes des poètes :
« Libre aux vôtres de vous chanter !

Dès qu'il ne s'agit plus de prose,
Qu'il ne s'agit plus des humains,
Au Mont où croît le Laurier-Rose,
Qu'on chante l'une ou l'autre chose,
Pour moi, je m'en lave les mains. »

Donc, sans épater les usages,
Je ferai, Madame, sur Vous
Dix volumes de six cents pages,
Que je destine... pas aux sages,
Tous moins amoureux que les fous.

Pour terminer, une remarque,
(Si j'ose descendre à ce ton,
Madame), après, je me rembarque,
Et je vais relire Plutarque
Dans le quartier du Panthéon :

Sans la poésie et sa flamme,
(Que Vous avez, bien entendu)
Aucun mortel, je le proclame,
N'aurait jamais connu votre âme,
Rose duParadis Perdu ;

Oui, personne, dans les Deux-Mondes,
N'aurait jamais rien su de Toi.
Sans ces... marionnettes rondes,
Les Vers bruns et les Rimes blondes,
Mais, oui, Madame, excepté moi.
Meriggiare pallido e assorto
presso un rovente muro d'orto,
ascoltare tra i pruni e gli sterpi
schiocchi di merli, frusci di serpi.

Nelle crepe del suolo o su la veccia
spiar le file di rosse formiche
ch'ora si rompono ed ora s'intrecciano
a sommo di minuscole biche.

Osservare tra frondi il palpitare
lontano di scaglie di mare
mentre si levano tremuli scricchi
di cicale dai calvi picchi.

E andando nel sole che abbaglia
sentire con triste meraviglia
com'è tutta la vita e il suo travaglio
in questo seguitare una muraglia
che ha in cima cocci aguzzi di bottiglia.
Manvee Chauhan May 2020
Khushi Ka ek Naya daurr sa shuru hua tha....
Jo shayad mukammal hone se pehele hi khatm hone ki raah chun chuka tha!!!
Ye Zindagi hi badi ajeeb hai....
Shayad ise jeene k liye Chahiye ek behtar naseeb hai!!!!
Or naseeb k to kya hi kehne..
Hamari Zindagi mein to Hain sirf dukh - dardd na hi Khushi k khoobsurat gehne !!!
Sochte Hain ki ab nayi Zindagi ki shuruwaat kr hi lein....
Lekin hum kya jaanein ki Safar mein to iske Bhi khoonkhaar kaante biche Hain!!!
Lekin kab tk jakde rakhenge khud ko in darr ki bediyon mein ...
Sochte Hain ki ab jee hi lein in khubsurat Himachal ki vaadiyon mein!!
Shayad sb is baat se anjaan Hain ki hum Bhi Kabhi Kuch likhne ki himaakat kr lete Hain.....
Chalo Acha hi h, jee Lene dete Hain unhe is bhram mein ki hum har cheez mein nakkamyab rehte Hain!!!
                                              @HeartlyxPoems
La muse

Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;
La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore,
Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ;
Et la bergeronnette, en attendant l'aurore,
Aux premiers buissons verts commence à se poser.
Poète, prends ton luth, et me donne un baiser.

Le poète

Comme il fait noir dans la vallée !
J'ai cru qu'une forme voilée
Flottait là-bas sur la forêt.
Elle sortait de la prairie ;
Son pied rasait l'herbe fleurie ;
C'est une étrange rêverie ;
Elle s'efface et disparaît.

La muse

Poète, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse,
Balance le zéphyr dans son voile odorant.
La rose, vierge encor, se referme jalouse
Sur le frelon nacré qu'elle enivre en mourant.
Écoute ! tout se tait ; songe à ta bien-aimée.
Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée
Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux.
Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature
Se remplit de parfums, d'amour et de murmure,
Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.

Le poète

Pourquoi mon coeur bat-il si vite ?
Qu'ai-je donc en moi qui s'agite
Dont je me sens épouvanté ?
Ne frappe-t-on pas à ma porte ?
Pourquoi ma lampe à demi morte
M'éblouit-elle de clarté ?
Dieu puissant ! tout mon corps frissonne.
Qui vient ? qui m'appelle ? - Personne.
Je suis seul ; c'est l'heure qui sonne ;
Ô solitude ! ô pauvreté !

La muse

Poète, prends ton luth ; le vin de la jeunesse
Fermente cette nuit dans les veines de Dieu.
Mon sein est inquiet ; la volupté l'oppresse,
Et les vents altérés m'ont mis la lèvre en feu.
Ô paresseux enfant ! regarde, je suis belle.
Notre premier baiser, ne t'en souviens-tu pas,
Quand je te vis si pâle au toucher de mon aile,
Et que, les yeux en pleurs, tu tombas dans mes bras ?
Ah ! je t'ai consolé d'une amère souffrance !
Hélas ! bien jeune encor, tu te mourais d'amour.
Console-moi ce soir, je me meurs d'espérance ;
J'ai besoin de prier pour vivre jusqu'au jour.

Le poète

Est-ce toi dont la voix m'appelle,
Ô ma pauvre Muse ! est-ce toi ?
Ô ma fleur ! ô mon immortelle !
Seul être pudique et fidèle
Où vive encor l'amour de moi !
Oui, te voilà, c'est toi, ma blonde,
C'est toi, ma maîtresse et ma soeur !
Et je sens, dans la nuit profonde,
De ta robe d'or qui m'inonde
Les rayons glisser dans mon coeur.

La muse

Poète, prends ton luth ; c'est moi, ton immortelle,
Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux,
Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle,
Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux.
Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire
Te ronge, quelque chose a gémi dans ton coeur ;
Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre,
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.
Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées,
Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ;
Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu,
Éveillons au hasard les échos de ta vie,
Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie,
Et que ce soit un rêve, et le premier venu.
Inventons quelque part des lieux où l'on oublie ;
Partons, nous sommes seuls, l'univers est à nous.
Voici la verte Écosse et la brune Italie,
Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux,
Argos, et Ptéléon, ville des hécatombes,
Et Messa la divine, agréable aux colombes,
Et le front chevelu du Pélion changeant ;
Et le bleu Titarèse, et le golfe d'argent
Qui montre dans ses eaux, où le cygne se mire,
La blanche Oloossone à la blanche Camyre.
Dis-moi, quel songe d'or nos chants vont-ils bercer ?
D'où vont venir les pleurs que nous allons verser ?
Ce matin, quand le jour a frappé ta paupière,
Quel séraphin pensif, courbé sur ton chevet,
Secouait des lilas dans sa robe légère,
Et te contait tout bas les amours qu'il rêvait ?
Chanterons-nous l'espoir, la tristesse ou la joie ?
Tremperons-nous de sang les bataillons d'acier ?
Suspendrons-nous l'amant sur l'échelle de soie ?
Jetterons-nous au vent l'écume du coursier ?
Dirons-nous quelle main, dans les lampes sans nombre
De la maison céleste, allume nuit et jour
L'huile sainte de vie et d'éternel amour ?
Crierons-nous à Tarquin : " Il est temps, voici l'ombre ! "
Descendrons-nous cueillir la perle au fond des mers ?
Mènerons-nous la chèvre aux ébéniers amers ?
Montrerons-nous le ciel à la Mélancolie ?
Suivrons-nous le chasseur sur les monts escarpés ?
La biche le regarde ; elle pleure et supplie ;
Sa bruyère l'attend ; ses faons sont nouveau-nés ;
Il se baisse, il l'égorge, il jette à la curée
Sur les chiens en sueur son coeur encor vivant.
Peindrons-nous une vierge à la joue empourprée,
S'en allant à la messe, un page la suivant,
Et d'un regard distrait, à côté de sa mère,
Sur sa lèvre entr'ouverte oubliant sa prière ?
Elle écoute en tremblant, dans l'écho du pilier,
Résonner l'éperon d'un hardi cavalier.
Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France
De monter tout armés aux créneaux de leurs tours,
Et de ressusciter la naïve romance
Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ?
Vêtirons-nous de blanc une molle élégie ?
L'homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie,
Et ce qu'il a fauché du troupeau des humains
Avant que l'envoyé de la nuit éternelle
Vînt sur son tertre vert l'abattre d'un coup d'aile,
Et sur son coeur de fer lui croiser les deux mains ?
Clouerons-nous au poteau d'une satire altière
Le nom sept fois vendu d'un pâle pamphlétaire,
Qui, poussé par la faim, du fond de son oubli,
S'en vient, tout grelottant d'envie et d'impuissance,
Sur le front du génie insulter l'espérance,
Et mordre le laurier que son souffle a sali ?
Prends ton luth ! prends ton luth ! je ne peux plus me taire ;
Mon aile me soulève au souffle du printemps.
Le vent va m'emporter ; je vais quitter la terre.
Une larme de toi ! Dieu m'écoute ; il est temps.

Le poète

S'il ne te faut, ma soeur chérie,
Qu'un baiser d'une lèvre amie
Et qu'une larme de mes yeux,
Je te les donnerai sans peine ;
De nos amours qu'il te souvienne,
Si tu remontes dans les cieux.
Je ne chante ni l'espérance,
Ni la gloire, ni le bonheur,
Hélas ! pas même la souffrance.
La bouche garde le silence
Pour écouter parler le coeur.

La muse

Crois-tu donc que je sois comme le vent d'automne,
Qui se nourrit de pleurs jusque sur un tombeau,
Et pour qui la douleur n'est qu'une goutte d'eau ?
Ô poète ! un baiser, c'est moi qui te le donne.
L'herbe que je voulais arracher de ce lieu,
C'est ton oisiveté ; ta douleur est à Dieu.
Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure
Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du coeur :
Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
Que ta voix ici-bas doive rester muette.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au **** s'abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Lui, gagnant à pas lents une roche élevée,
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ;
En vain il a des mers fouillé la profondeur ;
L'Océan était vide et la plage déserte ;
Pour toute nourriture il apporte son coeur.
Sombre et silencieux, étendu sur la pierre
Partageant à ses fils ses entrailles de père,
Dans son amour sublime il berce sa douleur,
Et, regardant couler sa sanglante mamelle,
Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Mais parfois, au milieu du divin sacrifice,
Fatigué de mourir dans un trop long supplice,
Il craint que ses enfants ne le laissent vivant ;
Alors il se soulève, ouvre son aile au vent,
Et, se frappant le coeur avec un cri sauvage,
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu,
Que les oiseaux des mers désertent le rivage,
Et que le voyageur attardé sur la plage,
Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.
Poète, c'est ainsi que font les grands poètes.
Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps ;
Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes
Ressemblent la plupart à ceux des pélicans.
Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées,
De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur,
Ce n'est pas un concert à dilater le coeur.
Leurs déclamations sont comme des épées :
Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant,
Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.

Le poète

Ô Muse ! spectre insatiable,
Ne m'en demande pas si long.
L'homme n'écrit rien sur le sable
À l'heure où passe l'aquilon.
J'ai vu le temps où ma jeunesse
Sur mes lèvres était sans cesse
Prête à chanter comme un oiseau ;
Mais j'ai souffert un dur martyre,
Et le moins que j'en pourrais dire,
Si je l'essayais sur ma lyre,
La briserait comme un roseau.
Qu'es-tu, passant ? Le bois est sombre,
Les corbeaux volent en grand nombre,
Il va pleuvoir.
- Je suis celui qui va dans l'ombre,
Le Chasseur Noir !

Les feuilles des bois, du vent remuées,
Sifflent... on dirait
Qu'un sabbat nocturne emplit de huées
Toute la forêt ;
Dans une clairière au sein des nuées
La lune apparaît.

- Chasse le daim, chasse la biche,
Cours dans les bois, cours dans la friche,
Voici le soir.
Chasse le czar, chasse l'Autriche,
Ô Chasseur Noir !

Les feuilles des bois -

Souffle en ton cor, boucle ta guêtre,
Chasse les cerfs qui viennent paître
Près du manoir.
Chasse le roi, chasse le prêtre,
Ô Chasseur Noir !

Les feuilles des bois -

Il tonne, il pleut, c'est le déluge.
Le renard fuit, pas de refuge
Et pas d'espoir !
Chasse l'espion, chasse le juge,
Ô Chasseur Noir !

Les feuilles des bois -

Tous les démons de saint-Antoine
Bondissent dans la folle avoine
Sans t'émouvoir ;
Chasse l'abbé, chasse le moine,
Ô Chasseur Noir !

Les feuilles des bois -

Chasse les ours ! ta meute jappe.
Que pas un sanglier n'échappe !
Fais ton devoir !
Chasse César, chasse le pape,
Ô Chasseur Noir !

Les feuilles des bois -

Le loup de ton sentier s'écarte.
Que ta meute à sa suite parte !
Cours ! fais-le choir !
Chasse le brigand Bonaparte,
Ô Chasseur Noir !

Les feuilles des bois, du vent remuées,
Tombent... on dirait
Que le sabbat sombre aux rauques huées
À fui la forêt ;
Le clair chant du coq perce les nuées ;
Ciel ! l'aube apparaît !

Tout reprend sa forme première.
Tu redeviens la France altière
Si belle à voir,
L'ange blanc vêtu de lumière,
Ô Chasseur Noir !

Les feuilles des bois, du vent remuées,
Tombent... on dirait
Que le sabbat sombre aux rauques huées
À fui la forêt ;
Le clair chant du coq perce les nuées,
Ciel ! l'aube apparaît !

Jersey, le 22 octobre 1852.
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
À Mademoiselle Marie Laurencin.

Frôlée par les ombres des morts
Sur l'herbe où le jour s'exténue
L'arlequine s'est mise nue
Et dans l'étang mire son corps

Un charlatan crépusculaire
Vante les tours que l'on va faire
Le ciel sans teinte est constellé
D'astres pâles comme du lait

Sur les tréteaux l'arlequin blême
Salue d'abord les spectateurs
Des sorciers venus de Bohême
Quelques fées et les enchanteurs

Ayant décroché une étoile
Il la manie à bras tendu
Tandis que des pieds un pendu
Sonne en mesure les cymbales

L'aveugle berce un bel enfant
La biche passe avec ses faons
Le nain regarde d'un air triste
Grandir l'arlequin trismégiste.
Il ne faudrait pourtant, me disais-je à moi-même,
Qu'une permission de notre seigneur Dieu,
Pour qu'il vînt à passer quelque femme en ce lieu.
Les bosquets sont déserts ; la chaleur est extrême ;
Les vents sont à l'amour l'horizon est en feu ;
Toute femme, ce soir, doit désirer qu'on l'aime.

S'il venait à passer, sous ces grands marronniers,
Quelque alerte beauté de l'école flamande,
Une ronde fillette, échappée à Téniers,
Ou quelque ange pensif de candeur allemande :
Une vierge en or fin d'un livre de légende,
Dans un flot de velours traînant ses petits pieds ;

Elle viendrait par là, de cette sombre allée,
Marchant à pas de biche avec un air boudeur,
Ecoutant murmurer le vent dans la feuillée,
De paresse amoureuse et de langueur voilée,
Dans ses doigts inquiets tourmentant une fleur,
Le printemps sur la joue, et le ciel dans le coeur.

Elle s'arrêterait là-bas, sous la tonnelle.
Je ne lui dirais rien, j'irais tout simplement
Me mettre à deux genoux par terre devant elle,
Regarder dans ses yeux l'azur du firmament,
Et pour toute faveur la prier seulement
De se laisser aimer d'une amour immortelle.
ghost queen Dec 2020
Brighid walked off the escalator at La Gare Montparnasse and headed straight to a ticket vending machine, entered her destination, Quimper, inserted her EMV chip and pin debit card, and took the dispensed ticket.

She walked into la grande salle, her roll-on in tow, as she passed a group of African teenage males. One stepped out of the group, walking up to her with a grin, and asked, “hey chérie, quel est ton six.” She smiled, having played the game before, flipped her hair, walked away, and said, “dans tes rêves petit.” The boys laughed, mocking their friend’s in vain attempt.

She walked to quay 5, found the blue and gray TGV Alantique, and boarded coach number 3. She wanted to be left alone, so found and sat down in a no-table solo chair.

Tomorrow was a full moon, and Brighid and her sisters were to meet as they did every equinox eve.

The train slowly and smoothly pulled out of the station. Brighid was always amazed at how smooth the ride was, remembering a TF1 documentary that the TGVs used Jacob’s bogies to achieve that smooth ride.

Once outside Paris the train hit its maximum speed of 250 km/h (155 mph), briefly stopping at Rennes, Vannes, and Lorient before arriving at the Gare Quimper terminus.

Brighid waited till the coach emptied of the few passengers traveling to Quimper this time of year, pulling out her phone, opened up the Uber app, and typed in “72 Chemin de Tregont Mab, 29000 Quimper, France.” A driver responded, already waiting at the passenger pickup at the front of the gare.

She got her roll-on, walked off the coach, and out the gare. It was typical Quimper weather she thought to herself: dark, wet, and cold. She saw her ride, a blue Renault Kangoo minivan. An Algerian driver got out, opened the door, taking her roll-on as she got in, and closed the door.  

“Manoir Tregont Mab Madame,” the driver said in a thick Marseille accent. “Yes,” she replied relieved to be home. She leaned back in the seat, closing her eyes, not wanting to chit chat with the driver. She could feel her body relaxing, her pulse slowing, her anxiety ebbing.

The Tregont Mab, built after the French Revolution, was 6 km southeast of Quimper, in a secluded forested area, and was owned by Madame Gwen LeCarvennec, a member of her tribe sworn to serve the Druidesses of Enez Sun.

Madame LeCarvennec was 12 when started working at Tregont Mab, and had become chatelaine in her 50s. The house mother, responsible for the care and protection of young druidesses as they came and went from Quimper.

The car turned off the paved road and onto the long winding dirt road to the manor, finally reaching the crushed rock courtyard and stopping. The driver rushed to open Brighid’s door. A young apprentice girl greeted her, instructing the driver to where to carry and drop off the roll-on.

Brighid walked into the house, relishing the smell of baking bread, stewing chicken, and the slight pleasant musky smell of an old French house. She loved this house and the many memories inside. It stirred deep emotions within her, remembering vividly her coming of age and deep and lasting bonds built with the druidesses. She laid her coat on the foyer chair and walked down the beautiful intricate blue and beige ceramic tile to the kitchen.

Madame LeCarvennec was in the process of taking groceries out of a wicker basket when Brighid walked into the kitchen. Madame LeCarvennec looked up and her face lit up, smiling. “Ah me petite biche,” she said, putting down the groceries, and kissing Brighid on the cheek two times.

“Come, sit, tell me what has been happening with you since the last time I saw you, cherie,” she said. Brighid sat down at the table and Madame turned to the cupboard and pulled out some peanuts, chips, and Pernod, then to the frig for a pitcher of cold water and freezer for ice cubes, setting everything on the table. She put the peanuts, chips, and ice in separate bowls. She poured the Pernod in two glasses and gave ice thongs for Brighid to serve herself the ice and pour the desired amount of water to dilute the Pernod to her taste.

Brighid had never stopped being awed at the Ouzo Effect, Pernod turning milky white when diluted with water. She savored the anise smell, picked up the glass, and sipped.

Madame sat down next to her and placed a hand on hers. “How are you doing,” she asked with a frowned expression. “I am tired,” replied Brighid, putting the glass down on the table, “and afraid of what is about to come.”

“Have the others arrived,” Brighid asked. “They have and are all on the island preparing for tomorrow’s equinox,” replied Madame getting up, opening the refrigerator, pulling out eggs, butter, and ahead of Bibb salad. Brighid watched her in silence prepare an omelet and salad for dinner. She took another sip of Pernod sliding deeper into her thoughts.

Madame placed a plate of omelet, salad, and a big piece of fresh bread in front of her. She thanked Madame and ate slowly, thinking through what had and might happen.

When she’d finished. Madame called the girl to take her up to her room. She followed the girl up the winding green-carpeted staircase to the master bedroom. The girl turned on the main light, turned down the sheets, threw open the floor to ceiling drapes, revealing two all-glass french doors, then turned around, turned off the main light, and closed the door quietly behind her, leaving Brighid in the dark.

The bright silvery light of the waning gibbous moon lit up the room. Brighid opened the doors, cool cold air flooded into the room, as she took off her clothes, rings, earrings, and bracelets , placing them on the chair by the window, leaving only her torc on her body.

She knelt on a sheepskin rug. Next to her was a tray with a carafe of wine, a chalice, a bee’s wax candle in a holder, matches, an athame, a scrying mirror, and a bowl of salt.

She carefully took the items and placed them between the sheepskin rug and the open doors. She took a handful of salt from the bowl and from the center of the sheepskin poured a circle around her. She picked up the athame in her left hand, pointed it down at the circle of salt, slowly turning left, and softly whispered,  

“Earth, Air, Water, and Wind, blessed be Awen, you who are of me and around me, guide me through the night, show me light in the darkness, so mote it be.”

When she had closed the protective circle, she sat naked on a sheepskin rug facing the outstretched forest below. All was quiet, tranquil ‘cept for the occasional eerie, forlorn hooting of a strix owl.

Brighid placed the scrying mirror in her lap, lit the candle, and drank the wine. Slowly she began taking deep belly breaths, breathing through the nose, exhaling through the mouth, releasing the stress in her body, and calming her mind.

She softly began chanting A-I-O, A-I-O, A-I-O, allowing her consciousness to shift and receive the flowing spirit of Awen, the wisdom of the trees, and the life force of Mother Nature.

She was no longer a Gallizenae, a ****** priestess of Enez Sun, but her power of sight had not totally faded. She still could see, albeit hazily, into the near distant future.  She knew the older she got, the more it would fade, and eventually, she’d lose her ability. Her Second Sight

The ****** priestesses were chosen because of their gift of Second Sight. As a priestess aged out, the remaining eight, would look and find girls coming of age who had Sight. Former priestesses from the mainland would fly to her, test her, and if she passed bring her to Tregont Mab for training. Of the handful, only one would be chosen.

A girl’s Second Sight started at menarche, which was starting earlier in modern girls, which made training harder as the girls didn’t have the emotional or intellectual maturity to understand what was happening to their bodies or the responsibilities of being a priestess.

The girls were taught the history, language, and customs of their people and given a new Celtic name. Then they would be taught the ways of the Druidesses, incantations, flight, command of the sea and weather, shapeshift into whatever animal, heal the sickest, and foretell the future. But most of all, they were taught devotion to the pilgrims seeking out their counsel.

When the Honored One was chosen, she’d fly to Enez Sun, and in a ceremony, a brass torc was permanently wrought around her neck, never to be removed, as a symbol of holiness, a protector of her people, a Gallizenae of Enez Sun.

As one of the nine Gallizenaes, and a Sacred ******, she could not be touched by man, and no men were allowed on the island of Enez Sun.

A Gallizenae loses her Sight at 25, the same time the human brain stops synaptic pruning and reaches full maturity. During a ceremony, she retires, flies to the mainland, where she is bathed, washed, and scented with oils. She is led to the center of a circle of her people, laid naked on a bed of flowers and herbs, and given a young ****** man to have sacred *** with. A druidess at their feet and a druid at their head, the young man’s throat is slit during *******, allowing the blood to spurt and spill on her, giving her his vitality. The druidess spreads the blood all over her body and hair, painting her in red from head to toe.

A feast is held, and the body of the young man is burnt in a wicker man, releasing his spirit to Awen as naked women danced ecstatically around the fire.

Brighid vividly remembers looking into the eyes of the young man when he ******* and his throat slit. It was that of ******* ecstasy then horror, as he realized he was dying. It had turned her on, feeling his **** spasming as he came, the sound of the knife slicing flesh, his last breath hissing from his cut throat, his body deflating, and his **** going limp inside her.

She remembered being painted in blood, the frenzied dancing, and going into a trance around the burning wicker man, then nothing else, except waking up the next day, no longer a ******, a priestess, a Gallizenae, and sobbing all day.    

She was still a druidess, and her new responsibility was to protect the nine Gallizenaes and her people. She would be sent out to live in French society, and listen for and report back any threats.

Brighid continued chanting, slowly going to a trance, and looking into the low yellow glowing candlelit scrying mirror. “Mother, maiden, crone,” she repeated, while never blinking or breaking eye contact with her reflected image.

A blackness slowly flooded her visual periphery, till all she could see were her eyes staring back and her. She stilled her mind, taking slow deep breaths. The eyes in the mirror morphed from her brown doe eyes to seductive sapphire blue cat eyes. The face slowly came to light and focus. A woman with shiny raven black hair, alabaster white skin, full lips, and stunning long-lashed sapphire blue cat eyes.

Brighid stared, enthralled by her beauty, her face forever burnt in her mind. She didn’t know who she was, but she knew she was dangerous.
Dharmendra Kumar Oct 2020
Is ghar ki pari **
Sabke dil me sukun **
Char kadam chalti Tu
Fir gir jati **
Kabhi darwaje ke biche
To kabhi zameen ko bister bana leti **
Khud masti kar
Fir chilla chilla kar shor machati **
Ye oo ko lo mo to ta ta naa baa
Kya kya bol kar sabko
Urdu sikhati **
Quand une lueur pâle à l'orient se lève,
Quand la porte du jour, vague et pareille au rêve,
Commence à s'entr'ouvrir et blanchit à l'horizon,
Comme l'espoir blanchit le seuil d'une prison,
Se réveiller, c'est bien, et travailler, c'est juste.
Quand le matin à Dieu chante son hymne auguste,
Le travail, saint tribut dû par l'homme mortel,
Est la strophe sacrée au pied du sombre autel ;
Le soc murmure un psaume ; et c'est un chant sublime
Qui, dès l'aurore, au fond des forêts, sur l'abîme,
Au bruit de la cognée, au choc des avirons,
Sort des durs matelots et des noirs bûcherons.

Mais, au milieu des nuits, s'éveiller ! quel mystère !
Songer, sinistre et seul, quand tout dort sur la terre !
Quand pas un œil vivant ne veille, pas un feu ;
Quand les sept chevaux d'or du grand chariot bleu
Rentrent à l'écurie et descendent au pôle,
Se sentir dans son lit soudain toucher l'épaule
Par quelqu'un d'inconnu qui dit : Allons ! c'est moi !
Travaillons ! - La chair gronde et demande pourquoi.
- Je dors. Je suis très-las de la course dernière ;
Ma paupière est encor du somme prisonnière ;
Maître mystérieux, grâce ! que me veux-tu ?
Certes, il faut que tu sois un démon bien têtu
De venir m'éveiller toujours quand tout repose !
Aie un peu de raison. Il est encor nuit close ;
Regarde, j'ouvre l'oeil puisque cela te plaît ;
Pas la moindre lueur aux fentes du volet ;
Va-t'en ! je dors, j'ai chaud, je rêve de ma maîtresse.
Elle faisait flotter sur moi sa longue tresse,
D'où pleuvaient sur mon front des astres et des fleurs.
Va-t'en, tu reviendras demain, au jour, ailleurs.
Je te tourne le dos, je ne veux pas ! décampe !
Ne pose pas ton doigt de braise sur ma tempe.
La biche illusion me mangeait dans le creux
De la main ; tu l'as fait enfuir. J'étais heureux,
Je ronflais comme un bœuf ; laisse-moi. C'est stupide.
Ciel ! déjà ma pensée, inquiète et rapide,
Fil sans bout, se dévide et tourne à ton fuseau.
Tu m'apportes un vers, étrange et fauve oiseau
Que tu viens de saisir dans les pâles nuées.
Je n'en veux pas. Le vent, des ses tristes huées,
Emplit l'antre des cieux ; les souffles, noirs dragons,
Passent en secouant ma porte sur ses gonds.
- Paix là ! va-t'en, bourreau ! quant au vers, je le lâche.
Je veux toute la nuit dormir comme un vieux lâche ;
Voyons, ménage un peu ton pauvre compagnon.
Je suis las, je suis mort, laisse-moi dormir !

- Non !
Est-ce que je dors, moi ? dit l'idée implacable.
Penseur, subis ta loi ; forçat, tire ton câble.
Quoi ! cette bête a goût au vil foin du sommeil !
L'orient est pour moi toujours clair et vermeil.
Que m'importe le corps ! qu'il marche, souffre et meure !
Horrible esclave, allons, travaille ! c'est mon heure.

Et l'ange étreint Jacob, et l'âme tient le corps ;
Nul moyen de lutter ; et tout revient alors,
Le drame commencé dont l'ébauche frissonne,
Ruy-Blas, Marion, Job, Sylva, son cor qui sonne,
Ou le roman pleurant avec des yeux humains,
Ou l'ode qui s'enfonce en deux profonds chemins,
Dans l'azur près d'Horace et dans l'ombre avec Dante :
Il faut dans ces labeurs rentrer la tête ardente ;
Dans ces grands horizons subitement rouverts,
Il faut de strophe en strophe, il faut de vers en vers,
S'en aller devant soi, pensif, ivre de l'ombre ;
Il faut, rêveur nocturne en proie à l'esprit sombre,
Gravir le dur sentier de l'inspiration ;
Poursuivre la lointaine et blanche vision,
Traverser, effaré, les clairières désertes,
Le champ plein de tombeaux, les eaux, les herbes vertes,
Et franchir la forêt, le torrent, le hallier,
Noir cheval galopant sous le noir cavalier.

1843, nuit.
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
Si tu le veux bien, divine Ignorante,

Je ferai celui qui ne sait plus rien

Que te caresser d'une main errante.

En le geste expert du pire vaurien,


Si tu le veux bien, divine Ignorante.


Soyons scandaleux sans plus nous gêner

Qu'un cerf et sa biche ès bois authentiques.

La honte, envoyons-la se promener.

Même exagérons et, sinon cyniques,


Soyons scandaleux sans plus nous gêner.


Surtout ne parlons pas littérature.

Au diable lecteurs, auteurs, éditeurs

Surtout ! Livrons-nous à notre nature

Dans l'oubli charmant de toutes pudeurs,


Et, ô ! ne parlons pas littérature !


Jouir et dormir, ce sera, veux-tu ?

Notre fonction première et dernière,

Notre seule et notre double vertu,

Conscience unique, unique lumière.


Jouir et dormir, m'amante, veux-tu ?
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
Aryan Sam Mar 2018
Itefaq se to hum
Dono nahi biche
Kuch to sazish
Khuda ki bi hogi
Saah bi nai a reha is time ena bura haal
Meriggiare pallido e assorto
presso un rovente muro d'orto,
ascoltare tra i pruni e gli sterpi
schiocchi di merli, frusci di serpi.

Nelle crepe del suolo o su la veccia
spiar le file di rosse formiche
ch'ora si rompono ed ora s'intrecciano
a sommo di minuscole biche.

Osservare tra frondi il palpitare
lontano di scaglie di mare
mentre si levano tremuli scricchi
di cicale dai calvi picchi.

E andando nel sole che abbaglia
sentire con triste meraviglia
com'è tutta la vita e il suo travaglio
in questo seguitare una muraglia
che ha in cima cocci aguzzi di bottiglia.
Meriggiare pallido e assorto
presso un rovente muro d'orto,
ascoltare tra i pruni e gli sterpi
schiocchi di merli, frusci di serpi.

Nelle crepe del suolo o su la veccia
spiar le file di rosse formiche
ch'ora si rompono ed ora s'intrecciano
a sommo di minuscole biche.

Osservare tra frondi il palpitare
lontano di scaglie di mare
mentre si levano tremuli scricchi
di cicale dai calvi picchi.

E andando nel sole che abbaglia
sentire con triste meraviglia
com'è tutta la vita e il suo travaglio
in questo seguitare una muraglia
che ha in cima cocci aguzzi di bottiglia.

— The End —