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M Solav Feb 6
Nos cris perdus dans le vent
qui comme le temps file ;
Nos ripostes dissipées dans la brume
des souvenirs évanouis ;

L’histoire se répète malgré les présages ;
Nul n’a su faire marche en pas chassés.

La jeunesse dans l’élan de son ignorance,
La sagesse dans la mollesse de ses membres;
Nos leçons sont diffuses et égarées -
Nous n’apprenons pas même à la dure
cette notion des cycles trop répétés.
Même de cette vue depuis la cime,
Les doigts de nos poings demeurent liés.

Et comme nos cris perdus dans le vent
qui comme le temps file,
Nous dirons que nous vécûmes alors
Ce qu’aujourd’hui ne saurait décrire.
Que nous regardons le monde désormais
D'un regard que l'on n'aurait pas su nous prédire.

Nous ne sommes pas les mêmes;
Ces cris furent un murmure hélas perdu à jamais,
Qui nous revient en langage des signes,
Qui nous étourdit comme un reflet,
Mais qui trouve écho et retentira
Dans l'innocence que l'on précède.
Écrit le 6 février 2025 à 5:38pm. Élaboré le 7 février 2025 à 1:42pm.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
M Solav Jul 2019
Mon âme,

C’est à toi que je m’adresse,
Toi mon âme, qui me tiens toujours en laisse,
Qui se plaît à me voir danser
D’un œil drôlement fatigué.

Tu m'auras trainé jusqu’ici
Pour ensuite me laisser faire;
Tu espérais de moi produit finit
Sans fournir matière première.

Parmi les cent pays de l'esprit,
Toi seul reconnait les frontières;
C'est toi-même qui les délimite
D'un air pourtant si fier.

Pourquoi donc à présent ces soupirs
Qui déterrent de vieux refrains?
Je n’attendais de toi rien de pire
Que de ne renoncer à ton propre bien.

Comme ce corps laissé à l’abandon,
Négligé durant tant d’années...
Si jamais il se dérobe de ses dons,
Est-ce par absence de ta volonté?

M'entends-tu, hélas, prêtes-tu oreille?
Es-tu de retour d’une quelque vacance?
Car sans toi rien n'est plus tout à fait pareil:
Et le monde se dénude ennuyé de tout sens.

Ne me laisses pas m'isoler à relire ces mots écris
Sans qu’ensuite ta présence ne se ressente.
Laisse-toi croire en ces mensonges de l’esprit
Si pour te revoir tu exiges que l’on te mente.

Debout maintenant, debout mon seul maître!
Que résonne la sagesse que toi-seul nous confère.
Malgré les chaînes auxquelles tu nous auras fait naître,
Je suis moi esprit à jamais - ton seul et véritable frère.
Écrit en décembre 2018.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
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— The End —