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we've been perched on the hot seat
from this weather there's no retreat
a week of the sun pouring scorn
no wonder we're feeling so worn
day break confirms more of its beat

reprieve not coming to the pleat
air temps truly stifling of bleat
they're so draining our seared corn
we've been perched on the hot seat

summers not being a pleasant treat
consistent the burn of defeat
far too much of it did adorn
we await a cooler fall morn
to breeze in with a notice neat
we've been perched on the hot seat
Cné Oct 2017
Shall I speak of autumn leaves while summer doldrums reign?
Wistfully, I wait for frost to paint my window pane.

Dare I yet imagine smoke from chimneys wafting forth?
Can you taste the chilling breeze that lingers from the north?

There is no time like autumn, when relief from summer's sway
Gives rise to fireside interludes and sweet rolls in the hay.
It’s in the 90s here in Texas. Where is the cooler temps!
Adrien Jul 2014
Au temps

Au temps où l'on va toujours plus vite, pour en gagner
Autant de temps à perdre devant la télé
Quand les pieds d'argile ont des chaussures en croco
Au temps de la guerre des égos
À celui passé à l'usine, qui roule sa bosse
Quand c'est tout ce qu'on apprends à nos gosses
Fais de l'argent, entres dans le moule
À l'heure où notre joli navire coule
Quand les recherches les plus subventionnées sont militaires
Quand l'homme avance un pas en avant, deux pas en arrière
Quand on a plus que jamais tous du sang sur nos doigts
Là où on trouve moins d'eau que de soda
À l'heure des strings et des braguettes
Quand la pucelle à honte de l'être
Quand on fait l'amour à des images, à du kevlar
À l'heure où l'art fait sa pute, et au street art
Aux endettés que le temps presse
Aux laodicéens qui pensent boire de l'eau fraiche
Au temps passé en emmenant nos valeurs
Au temps modernes, au temps perdu, au temps qui fait peur
Au temps qui veut m'arracher ce que j'ai de plus précieux
Ma sauvagerie, ma liberté, comme la prunelle de mes yeux
Au temps, à ses aiguilles qu'on ne peut casser,
Qui passent sur nous comme on laboure un champ
Plient et tâchent une peau tant de fois griffée,
Puis laissent à nos yeux que le blanc
Au temps qui nous abimes, qui passe et nous emporte l'un après l'autre
Au temps des idoles et des rois, au temps des apôtres
Au temps qui passe et estompe nos mirages
Qui file tout le temps, qui jauni nos images
Qui nous vieilli, nous flétris, nous habitue
Qui nous ternis, nous aigris, puis qui nous tue.
Au temps qui ne s'est pas passé comme prévu
Aux tremblotants, au temps qui nous fait perdre la vue
Aux palpitants qui s'arrêtent
Aux pétillants qui naissent
À ceux qui ont tant passé à contre courant, au monuments
Qui résistent contre le vent, qui malgré tout et pour autant
Au temps.

— The End —