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Gorba Aug 2020
Resplendissante, enjouée, elle paraît insouciante
Les traits de son visage sont des monts et des collines que j’arpente
Délesté de tout équipement mais toujours habillé chaudement de mon imagination
J’explore ce magnifique paysage avec délectation

Nos regards se croisent, l’espace d’un instant
Me donnant l’impression de voyager à la vitesse de la lumière
Un flot infatigable d’images et de sons défile mais pas le temps
Ni mes souvenirs que je porte inlassablement en bandoulière

Perdu dans mes pensées
Elle se rapproche ensuite de moi à pas feutrés
Jusqu’à se retrouver à une distance de moins d’un pied
Sans que je ne puisse le remarquer

Soudain, derrière moi, elle me susurre à l’oreille quelques paroles frivoles
Une séquence de mots et de phrases qui me fait penser qu’elle est folle
Je réponds d’un sourire et d’un hochement de tête approbateur
Je sais qu’à cet instant, elle vient de s’accaparer mon cœur

J’entends maintenant au **** le chant des oiseaux
Qui semble rythmer la dance des papillons qui peuplent désormais mon ventre
La rosée du matin égrène des gouttes d’eau
Qui se frayent un chemin à travers une foule compacte et invisible de molécules, puis entre
En contact avec ma peau, éclaboussent mon front avant de ruisseler sur mes joues
J’ouvre finalement les yeux et me réveille, déçu, un peu, mais avec le sourire aux lèvres, surtout.
Espérant secrètement un rêve prémonitoire,
Un rêve en amont d’une hypothétique future très belle histoire.
Au-dessus de ta cordillère,
Là où pointent tes seins et tes rêves,
Là où s 'ébrouent les félins de lave
Deux voyeurs aux yeux artificiels
Deux volcans,
L 'un éteint, l 'autre endormi,
T'épient de leurs cratères
et peignent de leurs pinceaux de feu bleu
Chaque battement de la rivière céleste de tes cils
Chaque feulement de souffre des ténèbres
De tes paupières closes plongées
Dans un feu d'artifices paradoxal.
Plus **** encore un troisième volcan
En activité, émousse en miaulant,
Tel un ténor ombrageux,
Ses griffes de matou en mi bémol.
Gabriel burnS Nov 2018
Je te veux

Comme le nageur a soif d’air

Je te rêve  

Comme la flamme rêve le ciel

Je t’adore
Ma folie,

La coleur vraie de mon coeur

— The End —