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solenn fresnay Sep 2012
Il la traîna de force jusqu’à sa chambre
Lui tira les cheveux et lui fracassa la cervelle plusieurs fois contre le carrelage froid du couloir
- Carrelage de couleur marron jaune -
Au passage une de ses dents du haut s’est cassée, pas grave, on dira lundi à l’école qu’elle a mangé des cailloux tout le week-end avec ses cousines
Ses cousines qui par ailleurs l’ont laissée toute l’après-midi sur le toit de la voiture familiale
Juste pour une histoire de garçon
Et puis après tout, tu as assez bien finie, tu aurais pu atterrir dans la porcherie
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Juste pour une histoire de choux de Bruxelles.

Maman ne m’a jamais dit comment on faisait l’amour
Mais maman tous les soirs me faisait l’amour
(Un cri)
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Chaque jour de la semaine maintenant je suis défoncée
TOTALEMENT DEFONCEE.

Mais ne t’inquiète pas, lui dit-il en la serrant encore plus fort, maman rentrera bientôt
Et la petite fille qui pleurait et pleurait
Sentant cette chose immonde venir s’écraser contre sa poitrine
Ne t’inquiète donc pas, maman rentera bientôt
Et la petite fille qui pleurait chaque minute encore plus
Sentant cette chose immonde se balader contre son tout petit corps
Maman rentrera bientôt ?
JE N’AVAIS QUE CINQ ANS.

Maman ne m’a jamais dit comment on faisait l’amour
Mais maman tous les soirs me faisait l’amour
(Un cri)
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Chaque jour de la semaine maintenant je suis défoncée
TOTALEMENT DEFONCEE.

Elle entra à l’hôpital une nuit d’hiver
Dans la voiture toute blanche il y avait de jolies lumières au-dessus de sa tête et puis aussi une jolie musique
Tout allait un peu vite mais les messieurs étaient si gentils
Et puis elle avait encore vomi un peu partout mais les infirmières étaient si belles et avaient les dents si blanches
Elle resta une dizaine de jours dans cette chambre rose bonbon, le bras accroché à un drôle de pied en acier caillé, sa gentille maman qui continuait chaque nuit à lui faire l’amour en cachette
Elle se souvient avoir failli mourir
Mais après tout, tu as assez bien fini, tu aurais pu atterrir dans la porcherie
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Juste pour une histoire de choux de Bruxelles.

Maman ne m’a jamais dit comment on faisait l’amour
Mais maman tous les soirs me faisait l’amour
(Un cri)
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Chaque jour de la semaine maintenant je suis défoncée
TOTALEMENT DEFONCEE.

A l’école elle faisait tout le temps pipi sur elle
Puis elle s’est mise à se raconter des histoires, juste pour atteindre plus facilement le paradis artificiel
C’était toujours mieux quand c’était maman
Enfin elle ne se rappelle plus très bien
Elle a tout mélangé
Dans sa tête tout s’est mélangé
Elle est très malheureuse encore aujourd’hui
Mais après tout, elle a assez bien fini, elle aurait pu atterrir dans la porcherie
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Juste pour une histoire de choux de Bruxelles.
Maman est partie
Elle n'est plus en vie
Ella a quitté la terre
Elle est au cimetière
Maman est au-delà
Elle est, en vérité, ça et là
Maman est morte
Et n'est plus en sorte
Avec nous, sous le soleil
Maman est au fond du ciel
Elle nous regarde et nous entend
Elle prend tout son bon temps
A nous voir pleurnicher et crier
Maman est avec la Vierge Marie
Les deux nous écoutent et rient
Avec une telle gaîté qu'elles pleurent
Au paradis où personne ne meurt
Maman est partie, en voyage
On peut à peine la voir sur les nuages
Maman est restée avec nous
Elle est invisible, au sein de nous
Et nous tous souhaitons aux autres mères
Des heureux séjours au cimetière
Que la terre soit légère!

P.S. Ce poème est dédié à tous ceux et celles qui ont perdu ‘Maman'.

Copyright © Avril 2024, Hébert Logerie, tous droits réservés.
Hébert Logerie est l'auteur de plusieurs recueils de poèmes.
Jude kyrie Nov 2015
Farewell  Maman

As the millennium folded.
A change has warmed the day.
Even winter has forgotten
where it lives.
It is time for last farewells.
Listen to the dulcet tones
of the music Maman.
Each note a snowflake of joy.
I see your mouth form the words.
It’s shape changing to the melody.
But no sound appears.
The light from a bright winter moon.
Frames your hair like the halo
you will get Maman.
Not a leaf remains on the garden tree
Soon all the silence will befall us.
You must go Mamon.
To sleep in the silent peaceful
dells of infinity.
I will await your calls to me.
Upon the winds of time.
That blow softly in dreams.
The stars are snuffing dark
one by one Maman.
Leaving only darkness
here in this room.
Where my eyes seek
memories of you.
That are melting behind
the cataracts of my tears.
Jonathan Moya Jun 2022
When her maman died
Marie flew ten hours to
the ancient French village
where the houses
steepled the church,
their mansard roofs
brown from neglect.  
The Weeping Willow
in front of maman’s
weathered hovel
did not match
Marie’s feelings.  
It never did.

Inside the furniture
had aged into antiques.
The handmade chaises
with ladder backs and
unadorned ticking,
French oak dinning table,
the vaisellier darker from
decades of hearth ash.

The rose print wallpaper had
faded to shadow bands,
the town print on the mantle
now almost sepia,
her first crib picture a fading
black and  white dream.

Maman’s single bed existed
pushed into the corner
of a windowless chambre,
almost a frenzied fever
blue room delusion of
Van Gogh’s last dying days.

Hanging alone in the closet was
maman’s noir widow’s dress,
the one Marie imagined maman
would be buried in.  That was
until Claire, the old neighbor next
door, gave Marie maman’s ashes
in a simple wooden box
with a gold filigreed clasp.
Pinned to the dress was Maman’s
will written in her eloquent hand
on unlined French folio.

These cinders, this shuddering land,
this dress with all its memories,
and grief would be her inheritance.  

Marie held the dress to her as
she returned to the archway
of the still open door.
The lace sleeves were  shorter
than she remembered,
but it would fit her very well.
Just beyond her, the country road
with its oaks grasping for union
stubbornly remained a horse trail.
Mon Papa c'est le roi, ma maman c'est la reine,
Elle arrive à nous faire rire,
Même quand on a de la peine.
Tu nous prépares des jus d'oranges du guerrier,
Et des petits plats biens mitonnés.
Même si parfois on critique ta cuisine,
Tu sais bien, qu'en fait, on te taquine.
Tu nous fais des bisous tous les soirs,
Tu n'oublies jamais, même s'il est ****.
Avec toi on peut toujours se confier,
Bien que souvent, on a peur de t'inquiéter.
Tu nous soutiens dans les moments difficiles,
Tu sais toujours comment rendre notre vie plus facile.
On adore te faire plaisir,
Et encore plus te faire rire!
Je ne sais pas ce qu'on ferait sans toi,
Heureusement que ce n'est pas le cas!
Même pas peur des monstres sous mon lit
Ils sont chassés dès que tu viens la nuit;
Tu nous fais un bisou protecteur,
Avec lui je peux affronter toutes mes peurs.
Maman Screams Jan 2014
Forgive me
Today
For I'm done living
Yesterday pains

Forgive me
Today
For I'm breaking
Tomorrow promises

Forgive me
Today
For I don't wish
Staying awake

Forgive me
Today
For all the memories
Forever save

Forgive me
Today
For tomorrow I might
Take my life away...

©2014 Maman Screams
Mon papa, c'est le plus fort des papas.
Mon papa, c'est le plus beau des papas.
Mon papa, même quand il est fatigué, on dirait Richard Gere.
Mon papa, même si il est carnivore, moi, je l'aime quand même.
Mon papa, quand il mange, on dirait qu'il a 5 ans, mais moi, je l'aime quand même.
Mon papa, il a des voitures super cool qui font vroom.
Mon papa, quand il conduit, on dirait Michel Vaillant, même pas peur.
Mon papa, quand il me dit bonne nuit, j'ai même plus peur.
Les monstres sous mon lit, eux, ils se désintègrent avec la force des bisous de mon papa.
Mon papa, parfois, il ronfle et je l'aime quand même.
Mon papa, quand on est dans la piscine, il joue au crocrodile avec nous.
Mon papa, quand il porte des choses, les manches de sa chemise se déchire sous les   muscles.
Mon papa, avec une barbe, on dirait un homme des caverne, c'est trop cool.
Mon papa, quand il fait des câlins, on disparait sous ses couches d'amour.
Mon papa, quand il nous emmène faire du shopping, il supporte des heures et il sourit.
Mon papa, il nous laisse faire des trucs qui lui font peur, mais il veut nous faire plaisir, alors il dit oui.
Mon papa, il m'a laissé faire du saut en parachute, et je suis même pas morte.
Mon papa, il râle parfois mais on sait qu'en fait, c'est parce qu'il nous aime.
Mon papa, même quand il voyage, il pense à nous.
Mon papa, il nous emmène en voyage avec des photos tout le temps quand il travail.
Mon papa, il nous emmène en voyage tout le temps quand il est en vacances.
Mon papa, il fait des trucs de papa trop génial.
Par exemple, il connait nos restaurants préférés, et il sait ce qui nous fait plaisir.
Alors il nous y emmène.
Mon papa, même quand il est en colère, il est beau.
Mon papa, quand il sourit il est comme Thor, le dieu du tonnerre, il est puissant.
Du coup, parfois, ma maman elle fait un nervous break down.
Parce que mon papa il est trop beau c'est même pas normal.
Mon papa, il a un double menton pour que si un jour Game Of Thrones arrive dans la vraie vie, on pourra pas lui trancher la gorge.
Mon papa, il fait du vélo plus vite que le Tour de France. La preuve, ca fait des années qu'ils sont en France, mon papa, lui, il est déjà à Dubai.
Mon papa, parfois il oublie notre anniversaire quand on lui demande au pif, mais il oublie jamais de le souhaiter, donc on lui pardonne.
Mon papa, il voyage en first class.
Mon papa, il connait les aéroports mieux que James Bond.
Mon papa, il regarde des series TV de jeunes.
Mon papa, il porte des costards.
Mon papa, il nous emmène manger des dans endroits incroyables.
Mon papa, il nous emmène dans des hôtels de luxe.
Mon papa, il devrait être président du monde.
Mon papa, il est mieux que les autres papa parce que c'est le mien.
Mon papa, il est irremplaçable.  
Mon papa, si on m'en donnait un autre, j'en voudrais pas.
Mon papa, je veux que celui la.
Mon papa il est pas toujours là, mais c'est pas grave, parce qu'il est jamais ****.
Mon papa, il traverse le monde mais après il nous raconte, alors c'est cool.
Mon papa, il fait une super vinaigrette. Dommage que j'aime pas la vinaigrette.
Mon papa, quand il fait un barbeque, ca fait beaucoup de fumée et pas beaucoup de feu, mais c'est pour mieux nous impressioner quand il fait rôtir la viande.
Mon papa, il parle Anglais.
Mon papa, c'est le meilleur papa du monde.
Mon papa, je l'aime, même si maintenant, il a presque un demi siècle.
Mon papa, c'est comme un druide.
Ca meurt jamais.
C'est trop cool.
Mon papa, c'est comme une mode indémodable, tu veux jamais le remplacer, il est toujours tendance.
Mon papa, on peut pas le comparer a une mode fashion, parce que c'est un humain.
Mon papa, c'est le meilleur humain que je connaisse.
Avec ma maman et ma soeur et mon chat, mais chuuuuut.
C'est un secret.
Mais ce que je préfère à propos de mon papa, c'est que dès que je le vois, je peux lui dire:
"mon papa, je l'aime."
Maman Screams Dec 2013
Over and under,
I'm getting higher.
You know that you love her,
No player for flavour.
Rolling and hitting,
I'm taking you higher.
****'s kicking, nobody's pimping,
I got my heart with her.
Pimping sipping this words,
Them poor got you *******.
Living and breathing,
All for that money you dissing.
So grab your ***** a ***,
She'll be digging deep for golds.
Drag your *** back home,
No player ******* fools.
Get your karma proof,
And I toss them 7 folds.
This gangster loving fumes,
Got me hook, your love, I'm ******.
Don't be tripping on your homie bag's cold,
For I'll always love you, we're gold

©2013 Maman Screams
Try rapping while reading this. Enjoy.
The Nameless  Sep 2016
Maman
The Nameless Sep 2016
Maman tells me the things she misses;
Her eyes older than the skin that holds them
And hands weathered from life, not rain.
Glasses firmly balanced on the nose,
She says it seems like the little things at first,
Marbles and playing cards, a stick of gum,
But it builds on itself like calcite and plaque
Until virtue and minds waltz off the edge
Of finely tuned memory echoing in the abyss.
And the harshest losses we choose to forget,
The abysmal lost in the forgotten
And found only in sold out memories,
Like the lonely ring in the middle
Of a silent, empty room
While fallen trees quietly ponder
If anyone waits at the other end of the line.
Maman Screams Jan 2014
Sebelum nafasku yang terakhir
Ku luar kan kepadamu
Engkaulah yang ku tunggu
Engkaulah bintangku

Dan kamu
Aku masih sayang kepadamu
Biarlah ini satu rahsia buatmu

Adakah ini suatu mimpi
Yang selama ini engkau menyelami
Menyinari
Menghiasi alamku dengan warna cinta pelangi

Engkau ada tetap dihatiku walau ku tiada
Engkau ada tetap dijiwaku walau bisa
Dan ku harap kau maafkanlah segala dosa
Sebelum ku pejamkan mata untuk selama-lamanya

Dan kamu
Aku masih sayang kepadamu
Biarlah ini satu mimpi indah bagiku

Apabila nadiku berhenti
Tamatlah sudah puisiku ini
Tapi ini bukanlah satu erti
Kuharap engkau kan terus bermimpi

Kubina cinta di alam mimpi
Bayanganmu ku kan salji
Selalu berada sentiasa disisi
Selamanya kepadamu
Aku..
Aku berjanji..


©2014 RevoLusi
©2014 Maman Screams
Taken and re-arrange with consent from my band "RevoLusi".
Lyrics were taken from my band upcoming latest single, "Mimpiku Yang Terakhir".
The whole lyrics have been re-arrange and some phrases are added in for this piece.
This is my first time writing up a song in my mother-tongue language, "Bahasa Melayu".
This is the poetry version for the song.
Maman Screams Mar 2014
A geisha among the thorns
Relinquish from a samurai's sworn
Trap in the night of lustful desire
Dancing through the wild bonfire
Every minute she fails no further
Looking after those scarred warriors
Soft touch angelic she tamed
Knowing every night it would be the same
Never a frown always a smile she gave
The only geisha that will keep me safe

@2014 Maman Screams
This poem is dedicated to one of my friend, who is more like a sister to me. This one is dedicated for you, Keiko.

— The End —