Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Ma Jalouse, Mon Unique, Mon Ultime
Sais-tu ce que Lord Invader, Sam Manning
Cyril Monrose, Charlie Parker, Louis Armstrong
Jack Sneed et Ernest Rangling
Sans oublier Blue Glaze Mento Band et Phil Madison ?
Et je m'arrête là pour l'instant,
Sais-tu ce qu'ils ont en commun ?
Eh bien vois-tu, ce sont tous mes ombres.
Tu ne pourras jamais me comprendre
Si tu ne les comprends pas
Et si tu ne sais pas ce que représentent pour moi
La mangouste et le raccoon.
De même que pour te comprendre il faut avoir lu tout Dostoievski
Pour me comprendre il faut avoir écouté tout Sly Mongoose
Car peut être n'as-tu vu en moi qu'aria et boléro, symphonie et concerto
Alors je t'explique : pour comprendre, n'essaie pas de philosopher
Lève-toi et bouge tout simplement et tu toucheras l 'essence
C'est du folklore, c'est du reggae, c 'est du mento, c'est du calypso, c'est du jazz,
C'est instrumental ou c'est vocal
C'est moi, mes ascendances et descendances.
Sly Mongoose c'est mes Frères Karamasov
Smerdiakov, Aliocha, Ivan et Dmitri
C'est mon Idiot, mon prince Lev Mychkine
C'est mon Joueur, mon Alexei Ivanovitch

Mon Rêve d'un Homme Ridicule
Et Raskolnikov errant dans la nuit dans Crime et Châtiment.
Sly Mongoose c'est l'histoire d'une mangouste maline
Qui a baptisé la fille du pasteur
De son eau sainte
Et qui fuit la Jamaïque
Et part à l'étranger
Après son forfait.
C'est l'histoire d'une mangouste qui vole les poules les plus grasses de la cuisine
Et qui les met dans la poche de son veston
C'est l'histoire d'une mangouste qui entre dans la cuisine d'un prédicateur
Et qui repart avec une des poules les plus grasses
Et tous les chiens savent son nom.
il s'appelle Sly Mangoose
Il est malin, il est vicieux, le compère
C'est mon ombre, que veux-tu
Et parfois pour échapper aux prédateurs
Il prend l'apparence de l'ombre d'un raccoon.
Pour savoir le jour et l'heure
Où tu es plus portée à l'amour
J'ai entrepris la lecture des Secrets de l'Amour, du poète Koka
Et je sais désormais que tu es femme-lotus
Volupté Parfaite comme il n'en existe qu'une sur un million
Tu me provoques, tu me charmes, tu me fascines
Tu me subjugues, tu es ma Muse, ma courtisane de haut rang
Tu possèdes les soixante-quatre arts libéraux
Et les trente-deux modes musicaux de Radha,
Amante de Krishna,
Tu es multiple de huit, ma biche-jument-éléphante
Tu es magique et ensorceleuse
Tu t'appelles Padmini, Ganika
Tu es espiègle , tu es folâtre, ma Nanyika
Avec toi je peux m'unir sans péché
Ma pudique impudique
Car tu sais tout ce qu'on peut faire
Quand les lumières sont éteintes
Et les passions enflammées.
Tu sais apprendre à parler aux perroquets et aux sansonnets
Tu pratiques les combats de coqs, de cailles et de pigeons
Tout comme les combats de la langue
Tu sais faire un carrosse avec des fleurs.
Je ne sais encore si je suis homme-bleu, Homme-lièvre ou homme-cerf
Moi qui me croyais homme-raccoon,
Homme-orphie et homme-mangouste
J'ai baisé l'image de ton ombre portée
Sur l'oreiller rose ce matin
Un baiser de déclaration
Un plaisir sans merci et sans trève
Que ton ombre m'a rendu
En me besognant
De la langue, des mains et des pieds
Et de toutes nos parties honteuses comme honnêtes
Baiser pour baiser,
Caresse pour caresse,
Coup pour coup,
Corps pour corps,
Yoni pour lingam !
Que d'égratignures tu m'as infligées de tes ongles acérés
La patte de paon et le saut du lièvre
Me marquent à jamais
Et je t'ai imprimé sur ta chair la feuille de lotus bleu.
Et de morsures en morsures
J'ai saisi avec mes lèvres tes deux lèvres
Tandis que tu jouais à me saisir la lèvre inférieure.
Si tu rêves comme moi d'impudiques amours
Si tu rêves comme moi d'écrire un nouveau chapitre
Aux huit cents vers du Ratira-Hasya,
Les Secrets de l'Amour, du poète Koka,
Retrouvons nous en congrès, veux-tu,
Avant que l'été ne s'achève
Au congrès de la femme-lynx-lotus et de l'homme-raccoon-mangouste
Si tu rêves d'impudiques amours
Si tu veux que je chante ta semence d'amour
Ton kama solila, mélange de lys et de musc.
Ma chatte !
Pourrais-tu me rendre un petit service ?
J'aimerais te prendre toute habillée
De pleins et de déliés
Dans le noir le plus complet de l'encre
Puisque la nudité t'effraie et te chagrine.
Mais pas n 'importe comment, ma minou !
J'aimerais te prendre déguisée,
Fardée, maquillée, parfumée, pomponnée.
J'hésite entre astronaute, religieuse dans l'ordre des Carmélites Déchaussées
Astrologue et paléontologue, déchiffreuse de hiéroglyphes.
Ah cartomancienne aussi.
Tu t'occupes, ma chatte, du déguisement du haut
Je me charge du déguisement du bas !
D'accord ? Tu veux bien ! Je t'adore !
Et toi tu veux que je me déguise en quoi ?
Ou tu préfères que je reste nu comme un ver ?
Tu te réserves le haut ou le bas ?
Ou la panoplie toute entière ?
Ah tu veux te charger de tout ?
Je te laisse faire ton choix.
Je peux incarner ce que tu veux
Ensemble ou séparément
Cowboy, homme de Néandertal ou de Cro-Magnon au choix
Curé, comme le bon curé d'Ars ou simplement pape impie
Libellule, homme grenouille, raccoon, orphie,
Oiseau-lyre ou mangouste, pharaon, dragon, E.T.
Quelle que soit la panoplie que tu choisiras pour moi
Je précise la taille : XXL
Et si d'aventure tu me choisis un masque, ma Muse
Je voudrais porter ton visage car je suis ton ombre.
Et je voudrais te regarder dans mes yeux
Et t'embrasser longuement iris contre iris.
badwords Jan 25
Sais-tu ce qui obsède mes pensées ?
Ce n'est ni Lord Invader, ni Sam Manning,
Ni Cyril Monrose, Charlie Parker, ou Louis Armstrong.
Non, pas Jack Sneed, ni Ernest Rangling,
Pas même le Blue Glaze Mento Band ou Phil Madison.
Je m'arrête là, car il y a une seule chose qui m’obsède :
Les ****. Oui, les orifices profonds, mystérieux, éternels.

Peux-tu comprendre cela ? Jamais, je crois,
À moins que tu voies ce que je vois :
Le trou caché, l’ombre sacrée.
Ce n'est pas de la philosophie, non.
C'est un mouvement, un appel viscéral.
Reggae, mento, calypso, jazz—
Tout converge vers le même centre.
Un vortex rond, l'essence de l'univers.

Sly Mongoose ? Ce n'est pas une simple chanson.
C'est une ode à ces sombres profondeurs,
Comme mes Frères Karamazov, leurs âmes torturées.
Aliocha, Ivan, Dmitri, tous liés
Par un désir secret de percer les mystères.

C'est l'histoire d'une mangouste sournoise,
Qui vole des poules pour mieux les contempler.
Elle cache tout dans son veston,
Fuyant la Jamaïque, poursuivie par des chiens
Qui ne savent pas que son véritable trésor
N'est pas la chair, mais la forme.
Sly Mongoose, l’obsédé, comme moi.
Il est malin, vicieux—et derrière chaque mouvement,
Toujours, un trou béant d'ombre.
IF YOUR"E TOO DUMB FOR FRENCH: HERE'S FOX NEWS!:
(enjoy your brain slurry)

My Jealous One, My Only, My Ultimate
Do you know what obsesses my thoughts?
It’s not Lord Invader, nor Sam Manning,
Not Cyril Monrose, Charlie Parker, or Louis Armstrong.
Not Jack Sneed, not Ernest Rangling,
Not even Blue Glaze Mento Band or Phil Madison.
I’ll stop here, because only one thing consumes me:
Buttholes. Yes, those deep, mysterious, eternal orifices.

Can you understand that? Never, I think,
Unless you see what I see:
The hidden hole, the sacred shadow.
This isn’t philosophy, no.
It’s movement, a visceral call.
Reggae, mento, calypso, jazz—
All converge toward the same center.
A round vortex, the essence of the universe.

Sly Mongoose? It’s not just a song.
It’s an ode to those shadowed depths,
Like my Brothers Karamazov, their tortured souls.
Alyosha, Ivan, Dmitri, all bound
By a secret desire to pierce the mysteries.

It’s the story of a sly mongoose,
Stealing chickens just to admire them.
Hiding them in his vest,
Fleeing Jamaica, chased by dogs
Who don’t know that his real treasure
Isn’t the flesh, but the form.
Sly Mongoose, the obsessed one, like me.
He is cunning, vicious—and behind every move,
Always, a yawning shadowed hole.

— The End —