Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member

Members

Sam Stone Grenier
25/M/Wisconsin    Experimental Poet
Christopher Ranieri
NC    downthenup.tumblr.com aLT-b34Kr

Poems

Tant que mon pauvre cœur, encor plein de jeunesse,
A ses illusions n'aura pas dit adieu,
Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse,
Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu
Je voudrais vivre, aimer, m'accoutumer aux hommes
Chercher un peu de joie et n'y pas trop compter,
Faire ce qu'on a fait, être ce que nous sommes,
Et regarder le ciel sans m'en inquiéter.

Je ne puis ; - malgré moi l'infini me tourmente.
Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir ;
Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Qu'est-ce donc que ce monde, et qu'y venons-nous faire,
Si pour qu'on vive en paix, il faut voiler les cieux ?
Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre,
Et renier le reste, est-ce donc être heureux ?
Non, c'est cesser d'être homme et dégrader son âme.
Dans la création le hasard m'a jeté ;
Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme,
Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité.

Que faire donc ? « Jouis, dit la raison païenne ;
Jouis et meurs ; les dieux ne songent qu'à dormir.
- Espère seulement, répond la foi chrétienne ;
Le ciel veille sans cesse, et tu ne peux mourir. »
Entre ces deux chemins j'hésite et je m'arrête.
Je voudrais, à l'écart, suivre un plus doux sentier.
Il n'en existe pas, dit une voix secrète ;
En présence du ciel, il faut croire ou nier.
Je le pense en effet ; les âmes tourmentées
Dans l'un et l'autre excès se jettent tour à tour,
Mais les indifférents ne sont que des athées ;
Ils ne dormiraient plus s'ils doutaient un seul jour.
Je me résigne donc, et, puisque la matière
Me laisse dans le cœur un désir plein d'effroi,
Mes genoux fléchiront ; je veux croire et j'espère.
Que vais-je devenir, et que veut-on de moi ?
Me voilà dans les mains d'un Dieu plus redoutable
Que ne sont à la fois tous les maux d'ici-bas ;
Me voilà seul, errant, fragile et misérable,
Sous les yeux d'un témoin qui ne me quitte pas.
Il m'observer il me suit. Si mon cœur bat trop vite,
J'offense sa grandeur et sa divinité.
Un gouffre est sous mes pas si je m'y précipite,
Pour expier une heure il faut l'éternité.
Mon juge est un bourreau qui trompe sa victime.
Pour moi, tout devient piège et tout change de nom
L'amour est un péché, le bonheur est un crime,
Et l'œuvre des sept jours n'est que tentation
Je ne garde plus rien de la nature humaine ;
Il n'existe pour moi ni vertu ni remord .
J'attends la récompense et j'évite la peine ;
Mon seul guide est la peur, et mon seul but, la mort
On me dit cependant qu'une joie infinie
Attend quelques élus. - Où sont-ils, ces heureux ?
Si vous m'avez trompé, me rendrez-vous la vie ?
Si vous m'avez dit vrai, m'ouvrirez-vous les cieux ?
Hélas ! ce beau pays dont parlaient vos prophètes,
S'il existe là-haut, ce doit être un désert
Vous les voulez trop purs, les heureux que vous faites,
Et quand leur joie arrive, ils en ont trop souffert.
Je suis seulement homme, et ne veux pas moins être,
Ni tenter davantage. - À quoi donc m'arrêter ?
Puisque je ne puis croire aux promesses du prêtre,
Est-ce l'indifférent que je vais consulter ?

Si mon cœur, fatigué du rêve qui l'obsède,
À la réalité revient pour s'assouvir,
Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon aide
Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir
Aux jours même où parfois la pensée est impie,
Où l'on voudrait nier pour cesser de douter,
Quand je posséderais tout ce qu'en cette vie
Dans ses vastes désirs l'homme peut convoiter ;
Donnez-moi le pouvoir, la santé, la richesse,
L'amour même, l'amour, le seul bien d'ici-bas !
Que la blonde Astarté, qu'idolâtrait la Grèce,
De ses îles d'azur sorte en m'ouvrant les bras ;
Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre
Les secrets éléments de sa fécondité,
Transformer à mon gré la vivace matière
Et créer pour moi seul une unique beauté ;
Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure,
Assis à mes côtés m'appelleraient heureux
Et quand ces grands amants de l'antique nature
Me chanteraient la joie et le mépris des dieux,
Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire,
Je souffre, il est trop **** ; le monde s'est fait vieux
Une immense espérance a traversé la terre ;
Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! »
Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée
Essaye en vain de croire et mon cœur de douter
De chrétien m'épouvante, et ce que dit l'athée,
En dépit de mes sens, je ne puis l'écouter.
Les vrais religieux me trouveront impie,
Et les indifférents me croiront insensé.
À qui m'adresserai-je, et quelle voix amie
Consolera ce cœur que le doute a blessé ?

Il existe, dit-on, une philosophie
Qui nous explique tout sans révélation,
Et qui peut nous guider à travers cette vie
Entre l'indifférence et la religion.
J'y consens. - Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes,
Qui savent, sans la foi, trouver la vérité,
Sophistes impuissants qui ne croient qu'en eux-mêmes ?
Quels sont leurs arguments et leur autorité ?
L'un me montre ici-bas deux principes en guerre,
Qui, vaincus tour à tour, sont tous deux immortels ;
L'autre découvre au ****, dans le ciel solitaire,
Un inutile Dieu qui ne veut pas d'autels.
Je vois rêver Platon et penser Aristote ;
J'écoute, j'applaudis, et poursuis mon chemin
Sous les rois absolus je trouve un Dieu despote ;
On nous parle aujourd'hui d'un Dieu républicains.
Pythagore et Leibniz transfigurent mon être.
Descartes m'abandonne au sein des tourbillons.
Montaigne s'examine, et ne peut se connaître.
Pascal fuit en tremblant ses propres visions.
Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible.
Voltaire jette à bas tout ce qu'il voit debout
Spinoza, fatigué de tenter l'impossible,
Cherchant en vain son Dieu, croit le trouver partout.
Pour le sophiste anglais l'homme est une machine.
Enfin sort des brouillards un rhéteur allemand
Qui, du philosophisme achevant la ruine,
Déclare le ciel vide, et conclut au néant.

Voilà donc les débris de l'humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu'on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C'est là le dernier mot qui nous en est rester
Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles,
Qui de tant de façons avez tout expliqué,
Pour aller jusqu'aux cieux il vous fallait des ailes ;
Vous aviez le désir, la foi vous a manqué.
Je vous plains ; votre orgueil part d'une âme blesses,
Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli
Et vous la connaissiez, cette amère pensée
Qui fait frissonner l'homme en voyant l'infini.
Eh bien, prions ensemble,-abjurons la misère
De vos calculs d'enfants, de tant de vains travaux !
Maintenant que vos corps sont réduits en poussière
J'irai m'agenouiller pour vous sur vos tombeaux.
Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science,
Chrétiens des temps passés et rêveurs d'aujourd'hui ;
Croyez-moi' la prière est un cri d'espérance !
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui,
Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne.
Tous vous avez souffert, le reste est oublié.
Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ;
Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié !

Ô toi que nul n'a pu connaître,
Et n'a renié sans mentir,
Réponds-moi, toi qui m'as fait naître,
Et demain me feras mourir !

Puisque tu te laisses comprendre,
Pourquoi fais-tu douter de toi ?
Quel triste plaisir peux-tu prendre
À tenter notre bonne foi ?

Dès que l'homme lève la tête,
Il croit t'entrevoir dans les cieux ;
La création, sa conquête,
N'est qu'un vaste temple à ses yeux.

Dès qu'il redescend en lui-même,
Il l'y trouve ; tu vis en lui.
S'il souffre, s'il pleure, s'il aime,
C'est son Dieu qui le veut ainsi.

De la plus noble intelligence
La plus sublime ambition
Est de prouver ton existence,
Et de faire épeler ton nom.

De quelque façon qu'on t'appelle,
Brahma, Jupiter ou Jésus,
Vérité, Justice éternelle,
Vers toi tous les bras sont tendus.

Le dernier des fils de la terre
Te rend grâces du fond du coeur,
Dès qu'il se mêle à sa misère
Une apparence de bonheur.

Le monde entier te glorifie :
L'oiseau te chante sur son nid ;
Et pour une goutte de pluie
Des milliers d'êtres t'ont béni.

Tu n'as rien fait qu'on ne l'admire ;
Rien de toi n'est perdu pour nous ;
Tout prie, et tu ne peux sourire
Que nous ne tombions à genoux.

Pourquoi donc, ô Maître suprême,
As-tu créé le mal si grand,
Que la raison, la vertu même
S'épouvantent en le voyant ?

Lorsque tant de choses sur terre
Proclament la Divinité,
Et semblent attester d'un père
L'amour, la force et la bonté,

Comment, sous la sainte lumière,
Voit-on des actes si hideux,
Qu'ils font expirer la prière
Sur les lèvres du malheureux ?

Pourquoi, dans ton oeuvre céleste,
Tant d'éléments si peu d'accord ?
À quoi bon le crime et la peste ?
Ô Dieu juste ! pourquoi la mort ?

Ta pitié dut être profonde
Lorsqu'avec ses biens et ses maux,
Cet admirable et pauvre monde
Sortit en pleurant du chaos !

Puisque tu voulais le soumettre
Aux douleurs dont il est rempli,
Tu n'aurais pas dû lui permettre
De t'entrevoir dans l'infini.

Pourquoi laisser notre misère
Rêver et deviner un Dieu ?
Le doute a désolé la terre ;
Nous en voyons trop ou trop peu.

Si ta chétive créature
Est indigne de t'approcher,
Il fallait laisser la nature
T'envelopper et te cacher.

Il te resterait ta puissance,
Et nous en sentirions les coups ;
Mais le repos et l'ignorance
Auraient rendu nos maux plus doux.

Si la souffrance et la prière
N'atteignent pas ta majesté,
Garde ta grandeur solitaire,
Ferme à jamais l'immensité.

Mais si nos angoisses mortelles
Jusqu'à toi peuvent parvenir ;
Si, dans les plaines éternelles,
Parfois tu nous entends gémir,

Brise cette voûte profonde
Qui couvre la création ;
Soulève les voiles du monde,
Et montre-toi, Dieu juste et bon !

Tu n'apercevras sur la terre
Qu'un ardent amour de la foi,
Et l'humanité tout entière
Se prosternera devant toi.

Les larmes qui l'ont épuisée
Et qui ruissellent de ses yeux,
Comme une légère rosée
S'évanouiront dans les cieux.

Tu n'entendras que tes louanges,
Qu'un concert de joie et d'amour
Pareil à celui dont tes anges
Remplissent l'éternel séjour ;

Et dans cet hosanna suprême,
Tu verras, au bruit de nos chants,
S'enfuir le doute et le blasphème,
Tandis que la Mort elle-même
Y joindra ses derniers accents.
Johnny Noiπ Oct 2018
But here and there the program. "Serious" and not just 100 Zesobotici Dreski 2000, which calls for the Robert range of "Regional Administrator of the Regional Administration, teaching music '(2000)," an area claimed by Fronik N / commercial time (after up to 12,391 RB ( 600 -100) "Ballolong", "home" and critics Essebik, SIH / or PRT, and won Flatonak Reza Bogoniani at 2000 and arrived in June 2000. Robert's ****** Nier version of a "big house flower" Kebogouchi more Gebia [". .."] 100 and all the talk. "What is conducting Do.png 2000) or look "to" Fiona heat "and" bad? \ n \ n \ n \ n \ n buried This is Dead Island Dead Island. masters of Syria, who is the author of Yer Rbotitkini [100] In Dretske from 2000 to the future "and the voice of (2000)" and the technique Knochocho Roberta to three or fryganos, iorghlóir psychedelic (2000) argued that it is a good idea and a project of a scientific publication, but it Lithuania, Russia, on Monday in the Indian consumers Bogoniyenin skin violence shelter naked Monday (June 2000), the real problem is that the management of the island is the first step to death, which a member of Gabby finds interesting family. Kebogochi tells me the vision of the "living," Cosmos is "Why it is that the future of education and learning Syriaye robotikini [100] is a stimulus for the three-way Dretske in the future. There is no competition," the access to the land. "Repeats itself to reiterate not only the words but the real question is, "from K or kochoka" right "and the voice of his (2000), owners or siblings (2000) a) to say:" true "and" nature it is not necessary it was not made for the entire amount of an exterior part of the soul, but in this case, of course, the technology is in the world and peace as well as philosophy helped them with him to the mark I pursue the prize of the Nobel prize for this school of philosophy and the philosophy of the movement? Yenye Resha, this is not true, each in itself if you can; but not enough, one of the scientists on the project is to take a look at publication and more at least \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n ... But there are more programs here and there. After the "Syrian" and not just 100 Zesobotici the Dreski 2000, they are called Robert rank, "Regional Administration, Regional Administration", "Music of Learning" (2000), "Fronik Nak Hower N / Commercial (in fact RB -12391) (600-100) was the crucial version of the "Ballolong" "Home" version of Essebik, SIH / OXS, PRT or Lightweight Version 2000, and Reza Flatonak, House and Bogoniani Robert Nier, arrived in June 2000 . Indeed, it's a bad death. "Gebia's family: Kebogouchi in a lively attitude is more" alive. It will be the 100th and the most important thing to do. "What is the real question, what is it?" Robert Lou and Home House (2000) or "Fiona Galore" for "watches" and "false." \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n It is a burial of the dead island of the isle island's Dead Island. Syria Syria itself is not a yerobotitki [100] and of the author Dretske 2000 there are only three others in the future, "so what is the art of Knochocho Roberts," the law "and the Voices (2000) of the owners of homes or the Phrygian mode can refer to three different musical modes: the ancient Greek tonos or harmonia sometimes called Phrygian, formed on a particular set of octave species or scales; the Medieval Phrygian mode, and the modern conception of the Phrygian mode as a diatonic scale, based on the latter's psychedelics iorghlóir (2000), platonic is not a good idea. publications and project scientists have been rated but of course the most recent Lithuanian Indian consumer background have risen to Bogoniyenin and have scored on the naked skin on Monday's bottom of Roberta (June 2000AD), the real problem is real, and the first step is to fool most of the island's death. Management and operation is interesting that family members Gaby rating: Kebogochi the point of view of life is "alive" even more than fireworks. "The future of education, and educated, not all combinations in Syrian Syriaye robotikini itself 100, and responsible Dretske 2000, there are only three others in the future." This way, but the competition. "Another access to the Earth", "the repetition of a word is still requested but the real question is whether the office so what is the art of Knochocho Roberta" the law "and his voice (2000) of the homeowners or brothers ( 2000), through the "truth" and "nature" to say, "that is, there is no need to thank the Platonic, however, the technology of time and use and peace has ended the world with a Nobel Prize for her, and philosophy, philosophy, philosophy and the movement? Resh yenye is now true and this is your account, if you can, but not enough. "The publication of the project scientists have assessed, but naturally, \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n \ n.|The trail first mirror and the distribution of rocks - Phyllis' weakness under his hand over her nose and palate, his brother Mark, sheep and Penelope sea to make sushi. The Pakistani are free to move their feet to incorporate cyber cafe food. There is the infinite. For this is the life. A mother loving to break the dog gets angry men and women out of a goat of Britain and the United States performances. Light quiet. Four years, is this possible? During the past four years and six miles to pay for more than 100 million Americans play soccer, suggests 1 in 100 million years ago, when most of the fight game and cookies and the public key. In fact, there is no doubt it is the measure of the love of no more than six hours. And of the Son, and of the Holy Spirit, do not listen to the neck as far as the end of the year. San ssp. [Two SWISS Puckackoms] room for Caesar, Cicero, and from the very beginning however, Macedonia only 1 foot. The number of serious work outs. For this is the life. 1 loving as servants of British men and women and a mother and a goat in the United States. Light quiet. Four years and is this possible? During the past four years and sixty miles to pay for more than 100 million Americans to play soccer, suggests 1 in 100 million years ago when most of the fight game and cookies were in a public key. The first mirror on the track but also in the distribution of rocks - [youally.Ially]. Phyllis has less of a black nose and throat's weakness than Penelope, Mary, and Brother Paco's Sushi, but laughter, of course is a large part of the best.
Edward  Jan 2019
Nier
Edward Jan 2019
Emotion is not us,
You said frustratedly, but I,
As I was to die,
You wanted to save my shell,
The human part of you was why