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La Jongleuse Apr 2013
salle de concert,
salle des corps transpirants & glissants
salle de semi à poil
comment tu t’appelles ?

champ de Mars,
champ des conneries & des concessions
champ de refus
tu m’avais manqué

coin de la rue,
coin de sms à la con
coin d’attente
ne m’appelle plus jamais


taxi de Paris
taxi de vulgarité
taxi de fatigue
je vous vire à cause de ces mots


taxi de St. Germain
taxi de Charonne
vous êtes lesbiennes?
taxi du vieux pervert
embrasse-moi juste une fois

nuit de jeudi
nuit de j’ai trop bu
nuit quotidienne
*j’attends demain
french, français,
Igor Vitorino Jan 2015
Cadê o meu pedaço de bolo?
Não me faça de tolo
Meu coração queima como fogo
Eu não desistirei sem diálogo
Não me vire às costas e nem rosto
Eu sei que fui puro desgosto
Que fui canalha, safado e traste
Que transformei sua vida num desgaste
Não mereço nenhuma consideração
Nem um pouco de sua admiração
Sei que a minha presença nesta festa
Não vai conseguir nenhuma fresta
Nesse coração que tanto machuquei
Eu que por muito tempo lágrimas chorei
Arrependido por tê-la  abandonado
Dai esse pedaço de bolo
Que para mim será apenas um consolo
De tê-la imensamente magoado
Será o pagamento de um amor não devotado
Meu grande pedido de perdão
Meu ingresso para a solidão!
Solidão
em Aug 2019
quiero gritar mientras chicho
quiero estar brincando como
si estuviese corriendo caballo
quiero brincar encima de
ese bicho, sea de plastico o real

necesito brincar
necesito tener mis cachetes rojos
de lo duro y rico que me estan dando
quiero gritar
que todos los vecinos me escuchen
y piensen "diablo a esa la estan matando"
quiero que me den duro, que me duela
que parezca que me metieron una pela
moretones, mordidas, aruñasos
de to'

quiero recordarlo y que me de cosquillas alla bajo
quiero que mi toto este bien mojado
de solo bellaquiar, de solo besarnos
quiero que me lo ******* metan bien rico
quiero un bicho grande y gordo
que me vire como media
que me deje despeinada
quiero que sea nasty
que me ahorque y me de un bofeton
que mis nalgas esten rojas con tu mano marcada


por favor knockeame'
L'imagination, reine,

Tient ses ailes étendues,

Mais la robe qu'elle traîne

A des lourdeurs éperdues.


Cependant que la Pensée,

Papillon, s'envole et vole,

Rose et noir clair, élancée

Hors de la tête frivole.


L'Imagination, sise

En son trône, ce fier siège !

Assiste, comme indécise,

À tout ce preste manège,


Et le papillon fait rage,

Monte et descend, plane et vire :

On dirait dans un naufrage

Des culbutes du navire.


La reine pleure de joie

Et de peine encore, à cause

De son cœur qu'un chaud pleur noie,

Et n'entend goutte à la chose.


Psyché Deux pourtant se lasse.

Son vol est la main plus lente

Que cent tours de passe-passe

Ont faite toute tremblante.


Hélas, voici l'agonie !

Qui s'en fût formé l'idée ?

Et tandis que, bon génie

Plein d'une douceur lactée,


La bestiole céleste

S'en vient palpiter à terre,

La Folle-du-Logis reste

Dans sa gloire solitaire !
Se não me quiseres;

Não tem problema.

Diga apenas, não;

Me dê a tua mão;

E diga;

Pra eu não ficar triste.

Não digas;

Que irei encontrar alguém melhor.

Não vire as costas para mim;

E não digas, jamais;

Que confundi as coisas.

Me diga;

Apenas, um ''oi''.

Mas nunca;

Se afaste de mim.
C'est l'extase langoureuse,

C'est la fatigue amoureuse,

C'est tous les frissons des bois

Parmi l'étreinte des brises,

C'est, vers les ramures grises,

Le choeur des petites voix.


Ô le frêle et frais murmure !

Cela gazouille et susurre,

Cela ressemble au cri doux

Que l'herbe agitée expire...

Tu dirais, sous l'eau qui vire,

Le roulis sourd des cailloux.


Cette âme qui se lamente

En cette plainte dormante,

C'est la nôtre, n'est-ce pas ?

La mienne, dis, et la tienne,

Dont s'exhale l'humble antienne

Par ce tiède soir, tout bas ?
Le diable de Papefiguière

Eut tort, d'accord, d'être effrayé

De quoi, bons Dieu !


Mais que veut-on que je requière

À son encontre, moi qui ai

Peur encore mieux ?


Eh quoi, cette grâce infinie

Délice, délire, harmonie

De cette chair,


Ô femme, ô femmes, qu'est la vôtre

Dont le mol péché qui s'y vautre

M'est si cher


Aboutissant, c'est vrai, par quelles

Ombreuses gentiment venelles

Ou richement,


Légère toison qui ondoie,

Toute de jour, toute de joie

Innocemment,


Or frisotté comme eau qui vire

Où du soleil tiède qui se mire

Et qui sent fin,


Lourds copeaux si minces ! d'ébène

Tordus, sans nombre, sous l'haleine

D'étés sans fin


Aboutissant à cet abîme

Douloureux et ***, vil, sublime,

Mais effrayant


On dirait de sauvagerie.

De structure mal équarrie.

Clos et béants.


Oh ! oui, j'ai peur, non pas de l'antre

Ni de la façon qu'on y entre

Ni de l'entour.


Mais, dès l'entrée effectuée

Dans l'âpre caverne d'amour,

Qu'habituée


Pourtant à l'horreur fraîche et chaude,

Ma tête en larmes et en feu,

Jamais en fraude,


N'y reste un jour, tant vaut le lieu !

— The End —