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Middle Class Dec 2014
Rainfalls peddle in sunsets of peach falling on, falling on like autumn leaves
Floating down like sour snow.
Am I ghosted?

Through my great lens, looking how the remedial planet spins on and wept. I cannot say it did not create
I cannot speak words as is the writer's fate

My silent observatory
observes the world, even me
The diamond and the rough
In every Swallowed ambition, estate addition, and paintbrush.

I'll climb to every mountain top
Speak my name to the cyclops.
Don't give me ***, don't give me ******.
Show me the lives you live, the years you order.

A tear shed in your silent walk
I'll carry joys to your sidewalk chalk,
When the tide comes to foam,
And the ocean is but loam,
Could it still be?
Will everything I see, be familiar to me?

I think I've done this all before,
I feel every moment as if it's spent,
I'll be here watching the 4th dimension,
In permanent sentiment
Am I ghosted?
Marie-Lyne Mar 2018
Ce que j'ai ressenti quand j'ai écouté ses chansons

True sorry
Sa musique t'envahit
Te coupe le souffle
Rien que des sentiments graves, étouffantes
Il te prend par la main
Et t'étrangle soudainement
Il te caresse dans ta gifle
Il est avec toi
et t'abandonne quand tu le désires le plus
Il est là
Sur des vibrations sonores hors norme
Ce qu'il fait t'exaspère
te rend malade
Il ment sans même rougir
L'improbable c'est lui
L'horizon , les jardins vivent dans
ses imaginations
mais il aime me montrer ses démons

Nomade Slang
Je me balade dans tes pensées
Je veille sur tes routines plates
Ton âme danse dans cet espace
Je te voix heureux mais effrayé de
ce monde et ne montrant que ta tristesse

Essentielles
La mer, le vent chaud
les gens qui passent
Tout est familier
Tu revoit ta jeunesse
A l'aise dans un coin
Ce que tu es ne te ressemble plus
Gorba Feb 2020
Cette sensation de plénitude,
Cette sensation qui je l’espère deviendra une habitude,
Tout en restant inconnue à la routine,
Qui pourrait en écorcher la saveur exquise,
Je l’ai déjà ressentie sous la brise et l’humeur florentine,
Plusieurs fois, n’est pas inéluctablement synonyme de partie remise,
Une sensation divine, cette fois s’est emparée de moi,
Une expression divine émanant d’une déesse en qui désormais je crois,
La paume de nos mains, hier, nous a révélé ses secrets,
Ce n’était rien par rapport à tes incommensurables attraits,
Je m’allongerai plus **** en imaginant la prochaine fois,
Rêve ou réalité, peu importe au final,
L’ivresse et l’allégresse, souvent s’accompagnent de ce suc royal,
Qui, ruisselant dans nos veines fait glisser les parois
De nos inhibitions qui nous enferment et nous mettent à l’étroit.
Cette sensation de plénitude que j’ai ressentie avec toi,
J’ai besoin de la revivre pour conforter cette pensée,
Cette expression si futile « jamais deux sans trois »,
Pour une fois, suscite en moi un désir que je ne saurais réprimer.
Voici en quelques mots ce que j’ai ressenti,
Ces quelques lignes pour exprimer mon avis.
Virginie Aug 2019
Elle était là, assise, pensante.
Le silence grandissait. l'ambiance pesante
répandait cette absence si soudaine,
que même un papillon de nuit
n'aurait jamais ressenti autant de haine
que lorsqu'il se senti reconduit,
dans cette douce souffrance.
Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée
Descend au fond des cœurs réveillés et surpris :
Une voix qui dormait, une ombre accoutumée,
Redemande l'amour à nos sens attendris.
La raison vainement à ce danger s'oppose,
L'image inattendue enivre la raison :
Tel un insecte ailé s'élance sur la rose,
Et la brûle d'un doux poison.
Des jeunes souvenirs la foule caressante
Accourt, brave la crainte, et l'espace et le temps :
Qui n'a cru respirer dans la fleur renaissante,
Les parfums regrettés de ses premiers printemps ?
Et moi, dans un accent qui trouble et qui captive,
Naguère un charme triste est venu m'attendrir.
L'écouterai-je encor, curieuse et craintive,
Ce doux accent qui fait mourir ?
Ce nom... j'allais le dire, il m'est donc cher encore ?
Ma frayeur n'a donc plus de force contre lui ?
Toi qui ne m'entends pas, d'où vient que je t'implore ?
N'es-tu pas **** ? N'ai-je pas fui ?
Reverrai-je tes yeux, dont l'ardente prière
Obtiendrait tout des cieux ?
Oui, pour ne les plus voir j'abaisse ma paupière,
Je m'enfuis dans mon âme, et j'ai revu tes yeux !

L'oiseau né sous nos toits, dans la saison brûlante,
Tourne autour des maisons qu'il reconnaît toujours,
Effleure dans son vol l'ardoise étincelante,
S'y pose, chante, fuit, et revient tous les jours :
Ton chant avec le sien se fond dans ma pensée ;
Trop de bonheur remplit ma poitrine oppressée ;
Je pâlis de plaisir à ces cris de retour ;
J'ai ressenti ta voix, j'ai reconnu l'amour !

Dans le demi-sommeil où je tombe rêveuse,
Je te crains, je t'espère et je te sens venir ;
Tu parles, mais si bas ! Une oreille amoureuse
Peut seule entendre et retenir :
« Veux-tu, mais ne dis pas que l'heure est trop rapide,
« Veux-tu voir la montagne et le courant limpide ?
« Veux-tu venir au pied du grand chêne abattu ? »
Moi, je ne réponds pas pour écouter : « Veux-tu ?
« Veux-tu, mais ne dis pas que la lune est cachée,
« Veux-tu voir notre image au bord des flots penchée ?
« Ne tremble pas, tout dort ; l'écho même s'est tu. »
Et mon refus se meurt en écoutant : « Veux-tu. »

D'un bouquet ma tristesse hier s'était parée ;
Dans l'ombre, tout à coup, qui l'ôta de mon sein ?
Ai-je senti le feu de ta main adorée ?
Est-ce toi, mon amour, qui cueillis ce larcin ?
Pourquoi troubler mon sort qui devenait paisible ?
Dans tout ce qui me plaît viens-tu tenter ma foi ?
Dis ! Pourquoi ta main invisible
Se pose-t-elle encor sur moi ?
Pourquoi ton haleine enflammée
Soulève-t-elle mes cheveux ?
Pourquoi ce faible écho, craintif comme nos vœux,
Dit-il contre mon cœur : « Bonsoir, ma bien-aimée ! »
Ah ! Je t'en prie, il ne faut plus venir
Redemander mon âme presque heureuse :
Je crains de toi jusqu'à ton souvenir :
**** du danger je suis encor peureuse...
Je ne t'accuse pas ! Qui sait si le tombeau
Sera froid sur mon corps, si ton souffle l'effleure ?
Je ne t'accuse pas ! je pleure,
Et j'aime le printemps ; le printemps est si beau !
Sonnet.


Pendant avril et mai, qui sont les plus doux mois,
Les couples, enchantés par l'éther frais et rose,
Ont ressenti l'amour comme une apothéose ;
Ils cherchent maintenant l'ombre et la paix des bois.

Ils rêvent, étendus sans mouvement, sans voix ;
Les cœurs désaltérés font ensemble une pause,
Se rappelant l'aveu dont un lilas fut cause
Et le bonheur tremblant qu'on ne sent pas deux fois.

Lors le soleil riait sous une fine écharpe,
Et, comme un papillon dans les fils d'une harpe,
Dans ses rayons encore un peu de neige errait.

Mais aujourd'hui ses feux tombent déjà torrides,
Un orageux silence emplit le ciel sans rides,
Et l'amour exaucé couve un premier regret.

— The End —