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Rook hom uit met
Silwer linte teer
En nikotien
Smoor hom in
ń bredie van
alkahol en kaffiën
Sny hom uit
Met skêr of lem
Verdoof met dwelms
Die bose gees se stem...

Hy krap swaar laserasies
Wat tierstrepe verf
Oor die sagte weefsel
Van my hoof organe
En spring tussen
Sinapse totdat
Impuls ń inhirente
Sindroom word...

Skree. Hy skree. Hy SKREE.
Krap en skree en brand,
Hy brand .... HY BRAND

So Rook hom uit met
Marlboro red
En black mix
Smoor hom in
ń vat van
Russian bear en red bull
Sny hom uit
Met ń dokter se lem
Snuif hom uit in lyntjies
Dis te veel, sy donnerse stem
...
Psyché dans ma chambre est entrée,
Et j'ai dit à ce papillon :
- « Nomme-moi la chose sacrée.
« Est-ce l'ombre ? est-ce le rayon ?

« Est-ce la musique des lyres ?
« Est-ce le parfum de la fleur ?
« Quel est entre tous les délires
« Celui qui fait l'homme meilleur ?

« Quel est l'encens ? quelle est la flamme ?
« Et l'organe de l'avatar,
« Et pour les souffrants le dictame,
« Et pour les heureux le nectar ?

« Enseigne-moi ce qui fait vivre,
« Ce qui fait que l'oeil brille et voit !
« Enseigne-moi l'endroit du livre
« Où Dieu pensif pose son doigt.

« Qu'est-ce qu'en sortant de l'Érèbe
« Dante a trouvé de plus complet ?
« Quel est le mot des sphinx de Thèbe
« Et des ramiers du Paraclet ?

« Quelle est la chose, humble et superbe,
« Faite de matière et d'éther,
« Où Dieu met le plus de son verbe
« Et l'homme le plus de sa chair ?

« Quel est le pont que l'esprit montre,
« La route de la fange au ciel,
« Où Vénus Astarté rencontre
« À mi-chemin Ithuriel ?

« Quelle est la clef splendide et sombre,
« Comme aux élus chère aux maudits,
« Avec laquelle on ferme l'ombre
« Et l'on ouvre le paradis ?

« Qu'est-ce qu'Orphée et Zoroastre,
« Et Christ que Jean vint suppléer,
« En mêlant la rose avec l'astre,
« Auraient voulu pouvoir créer ?

« Puisque tu viens d'en haut, déesse,
« Ange, peut-être le sais-tu ?
« Ô Psyché ! quelle est la sagesse ?
« Ô Psyché ! quelle est la vertu ?

« Qu'est-ce que, pour l'homme et la terre,
« L'infini sombre a fait de mieux ?
« Quel est le chef-d'oeuvre du père ?
« Quel est le grand éclair des cieux ? »

Posant sur mon front, sous la nue,
Ses ailes qu'on ne peut briser,
Entre lesquelles elle est nue,
Psyché m'a dit : C'est le baiser.
Sirenes Jun 2015
The leaves were turning brown
The sunlight turned organe in her mind
The depression was deep
A whisper said
"Tell him you love him"
A knot in her gut got tighter
"No" pure and simple

For three days she heard the whispering
Her answer didn't change
She argued, reasoned and pleaded
Even if she wanted to, she couldn't
Cried her tears in the night
The pressure was on
But she didn't give in

5.30 am, strange darkness
A Light darkness
Next to her bed stood a woman
A huge presece
Bigger than any woman she'd known
She spoke softly, like a spring, a harp
Warm, mother-like love
"Haniel?"

"Hello my dearest
I came to see you,
May we speak?
Come to the living room"
She smiled and the girl followed
Sat on the sofa
Felt a gentle caress on her head

"Do you remember your promise?"
"Which one"
"I saw you before you left"
"You did?"
"Yes. You said you'd do anything"
"I did?"

A light tunnel opened up
On to her crown
A light stream descended in her mind
And she remembered
She did make that promise
Once upon a time
As she was leaving the Angelic Realm

"Tell him you love him"
She smiled
She put her back to bed
Tested her briefly
And left her with a strange child-like feeling
Zack Apr 21
Au coin de cet organe,
Y caressant ses cordes sensibles,
Ma Muse Toscane
Joue de sa lyre irrésistible.

Un son, pour chaque mot
D'amour qui deviennent
Inspiration ; et le tempo
S'adoucit, d'aussi **** que je m'en souvienne !

Car il n'y a que le cerveau
Qui s'imagine que l'italienne
Devrait m'offrir sa peau de porcelaine.

Mon pauvre cerveau,
Cet espèce d'organe maso,
Me pense libertino !
Fable VII, Livre I.


Qui découvre une vérité,
A dit un grave personnage,
La gardera pour soi, s'il est quelque peu sage
Et chérit sa tranquillité.
Socrate, Galilée, et gens de cette étoffe,
Ont méconnu ce dogme, et s'en sont mal trouvés.
Quels maux n'ont-ils pas éprouvés !
D'abord c'est Anitus qui crie au philosophe ;
Mélitus applaudit ; et mon sage, en prison,
Reconnaît, mais trop ****, le tort d'avoir raison :
Socrate y but la mort : mais quoi ! son infortune,
Qui n'a fait qu'assurer son immortalité,
Pourrait-elle étonner mon intrépidité ?
Ce qu'il osa cent fois, je ne l'oserais une !  
Non, non, je veux combattre un préjugé reçu.
Dût l'Anitus du jour, aboyant au scandale,
Calomnier mes mœurs pour venger la morale,
Je rectifie un fait qu'on n'a jamais bien su ;
Des générations erreur héréditaire,
Erreur qu'avec Fréron partage aussi Voltaire ;
Polichinelle, amis, n'était pas né bossu.
L'histoire universelle affirme le contraire ;
Je le sais fort bien ; mais-qu'y faire ?
Ne pas lui céder sur ce point,
Ni sur cet autre encor : monsieur Polichinelle
Grasseyait bien un peu, mais ne bredouillait point,
Quoi qu'en ait dit aussi l'histoire universelle.
Du reste, en fait d'esprit, se croyant tout donné,
Pour avoir un peu de mémoire,
Monsieur Polichinelle, au théâtre adonné,
Fondait sur ce bel art sa fortune et sa gloire :
Il voulait l'une et l'autre. Assez mal à propos,
Un soir donc il débute en costume tragique,
Ignorant, l'idiot, qu'un habit héroïque
Veut une taille de héros.
Aussi la pourpre et l'or dont mon vilain rayonne,
Font-ils voir aux plus étourdis
Ce qui, sous ses simples habits,
N'avait encor frappé personne ;
Son dos un peu trop arrondi,
Son ventre un peu trop rebondi,
Sa figure un peu trop vermeille.
De plus, si ce n'est trop de la plus douce voix
Pour dire ces beaux vers qui charment à la fois  
L'esprit, et le cœur et l'oreille,
Imaginez-vous mon grivois
Psalmodiant Racine et grasseyant Corneille.
On n'y tint pas : il fut hué,
Siffle, bafoué, conspué.
Un autre en serait mort, ou de honte ou de rage.
Lui, plus sensé, n'en mourut pas ;
Et crut même de ce faux pas
Pouvoir tirer quelqu'avantage.
Mes défauts sont connus : pourquoi m'en affliger ?
Mieux vaudrait les mettre à la mode.
Je ne saurais les corriger,
Affichons-les ; c'est si commode !
Il est plusieurs célébrités,
Hommes de goût, gens à scrupules,
La vôtre est dans vos qualités,
La nôtre est dans nos ridicules.
Il dit, et sur son dos, qui n'était que voûté,
il ajuste une bosse énorme ;
Puis un ventre de même forme
À son gros ventre est ajouté.
**** d'imiter ce Démosthènes,
Qui, bredouilleur ambitieux,
Devant les flots séditieux,
Image du peuple d'Athènes,
S'exerçait à briser les chaînes
De son organe vicieux,
Confiait aux vents la harangue
Où des Grecs il vengeait les droits,
Et, pour mieux triompher des rois,
S'efforçait à dompter sa langue,
Polichinelle croit qu'on peut encore charmer
Sans être plus intelligible
Que tel que je pourrais nommer,
Et met son art à se former  
Un parlage un peu plus risible.
Puis, vêtu d'un habit de maint échantillon,
Il barbouille de vermillon
Sa face déjà rubiconde ;
Prend des manchettes, des sabots ;
Dit des sentences, des gros mots ;
Bref, n'omet rien pour plaire aux sots
Et plaît à presque tout le monde.
Quels succès, par les siens, ne sont pas effacés ?
Les Roussels passeront, les Janots sont passés !
Lui seul, toujours de mode, à Paris comme à Rome,
Peut se prodiguer sans s'user ;
Lui seul, toujours sûr d'amuser,
Pour les petits enfants est toujours un grand homme.
Ajoutons à ce que j'ai dit,
Que tel qui tout bas s'applaudit
De la faveur universelle,
Ne doit sa vogue et son crédit
Qu'au secret de Polichinelle.
Ah ! si j'avais des paroles,
Des images, des symboles,
Pour peindre ce que je sens !
Si ma langue, embarrassée
Pour révéler ma pensée,
Pouvait créer des accents !

Loi sainte et mystérieuse !
Une âme mélodieuse
Anime tout l'univers ;
Chaque être a son harmonie,
Chaque étoile son génie,
Chaque élément ses concerts.

Ils n'ont qu'une voix, mais pure,
Forte comme la nature,
Sublime comme son Dieu ;
Et, quoique toujours la même,
Seigneur, cette voix suprême
Se fait entendre en tout lieu.

Quand les vents sifflent sur l'onde,
Quand la mer gémit ou gronde,
Quand la foudre retentit,
Tout ignorants que nous sommes,
Qui de nous, enfants des hommes,
Demande ce qu'ils ont dit ?

L'un a dit : « Magnificence ! »
L'autre : « Immensité ! puissance ! »
L'autre : « Terreur et courroux ! »
L'un a fui devant sa face,
L'autre a dit : « Son ombre passe :
Cieux et terre, taisez-vous ! »

Mais l'homme, ta créature,
Lui qui comprend la nature,
Pour parler n'a que des mots,
Des mots sans vie et sans aile,
De sa pensée immortelle
Trop périssables échos !

Son âme est comme l'orage
Qui gronde dans le nuage
Et qui ne peut éclater,
Comme la vague captive
Qui bat et blanchit sa rive
Et ne peut la surmonter.

Elle s'use et se consume
Comme un aiglon dont la plume
N'aurait pas encor grandi,
Dont l'œil aspire à sa sphère,
Et qui rampe sur la terre
Comme un reptile engourdi.

Ah ! ce qu'aux anges j'envie
N'est pas l'éternelle vie,
Ni leur glorieux destin :
C'est la lyre, c'est l'organe
Par qui même un cœur profane
Peut chanter l'hymne sans fin !

Quelque chose en moi soupire,
Aussi doux que le zéphyr
Que la nuit laisse exhaler,
Aussi sublime que l'onde,
Ou que la foudre qui gronde ;
Et mon cœur ne peut parler !

Océan, qui sur tes rives
Épands tes vagues plaintives,
Rameaux murmurants des bois,
Foudre dont la nue est pleine,
Ruisseaux à la molle haleine,
Ah ! si j'avais votre voix !

Si seulement, ô mon âme,
Ce Dieu dont l'amour t'enflamme
Comme le feu, l'aquilon,
Au zèle ardent qui t'embrase
Accordait, dans une extase,
Un mot pour dire son nom !

Son nom, tel que la nature
Sans parole le murmure,
Tel que le savent les deux ;
Ce nom que J'aurore voile,
Et dont l'étoile à l'étoile
Est l'écho mélodieux ;

Les ouragans, le tonnerre,
Les mers, les feux et la terre,
Se tairaient pour l'écouter ;
Les airs, ravis de l'entendre,
S'arrêteraient pour l'apprendre,
Les deux pour le répéter.

Ce nom seul, redit sans cesse,
Soulèverait ma tristesse
Dans ce vallon de douleurs ;
Et je dirais sans me plaindre :
« Mon dernier jour peut s'éteindre,
J'ai dit sa gloire, et je meurs ! »

— The End —