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Nat Lipstadt Aug 2013
Motet: an unaccompanied choral composition with sacred lyrics; originated in the 13th century.  Suggestion: look up on YouTube, the Hilliard Ensemble.*  Jewish tradition says that there are 36 righteous souls on Earth, whom for their sake, God preserves the planet and its inhabitants.
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Motet II

August 2013

Last night,
I lay with God,
Again.

We made love inimitable,
As if it were the first time.
The music of purity, voices ensemble,
The only commonality.

Afterwards, heaving, sweaty, in bed,
He reminded me that I had already
Written of the motet, long ago,
But permission granted to
Love it, write of it, once more,
As I He, and He, me...

Because after-all, the motet prayers belong to Him.
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Motet

Nov. 2010

Ce soir, I am prepared, My Love,
hopeful of being worthy,
diminished before all,
rendered and prepared,
transported and train-spotted,
prostrate and yet risen.

The motek-sweet motet wings me
heavenward to more than relief.
Grace, grace, I am both,
becoming and becalmed,
drowned and delighted,
entwined and unwound,
compost but composed,
invaded and imbued.

These voices doth
wrack my fibers,
seethe and contract,
my internal power plant
implodes, heart attack.

Glorious generations of singers,
O woven voices that harmonize,
your motet is
umbilical to my lyrical,  
calming chemical reaction,
I am servant and
you are my server,
uplift, calm and provoke me.

Sing out loud God's
ephemeral, unpronounceable name,
cover me with the fame
of His naturity,
love me with divine kisses,
release unto and within me
the essential oils,
oils by which we breathe,
ancestorally transfused,
oils once called the
blood of the soul.
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In my past harmonies of poesy,
you shared, lost or just deleted,
tribute unto tribulations human:


I recorded, ven diagrammed,
sorrowed tales of souls waylaid,
debts foreclosed, dues unpaid,
tales of non-fictional agonistes,
suffering a tutti frutti of sarcastic
Earthly  Delights.

Wrote writs re some poor souls,
Prado preserved,
by threading and dying,
on a cloistered tapestry
woven by Adonai worshipers.

With those selfsame oils,
they painted anticipated memories of
Heaven and Hell,
the ones of which I write,
far too oft.

But this night,
In my customary hour
when inspiration is my only tongue,
in the lean hours after midnight,
afore dawn's orangerie of
morning skyed break fast,
I am risen, nourished and
uplifted by the motet's synthesis,
by what I hope to see,
by what I wish to hear.

For I watch,
porched and perched on rooftop,
in the company of
urban spelunkers and debunkers,
all of us desperados,
differing reasons for despair,
yet together,
a human minion-minyan of ten,
we search Jerusalem,
from the Battery to the Cloisters
for glimpses, hints of human angels,
the thirty six^
ministering to the
homeless and dreamless,
to us all.*

Ce soir, I am prepared,
hopeful of being worthy,
diminished before all,
rendered and prepared,
transported and train-spotted,
prostrate and yet risen,
the motek-sweet motet wings me
heavenward to more than relief.

Grace, grace, I am both,
becoming and becalmed,
drowned and delighted,
entwined and unwound,
compost but composed,
invaded and imbued.

Reveal, reveal to me the identity
of your ministering angels!

As the thirty six preserve me,
motet me on eagle's wings, and
return us to you Lord,
that we may be returned.

Renew our days,
as they were before,
when the motet
was bright, organic,
in each of us.






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^www.neveh.org­/winston/wonder36/36-08.html
Motel is Hebrew for sweet. Minyan, a gathering of ten (minimum) Jews in order to pray collectively.

In the PRADO , The Garden of Earthly Delights by Hieronymus Bosch
This is without doubt one of the most enigmatic paintings in the Prado Museum. The left-hand panel of the triptych represents Creation and Paradise, the central panel the sins of modern man, and the right-hand panel illustrates divine punishment. The obscene poses, strange characters and impossible buildings that populate this 16th-century work create a delirious world that anticipates the Surrealist movement.


In my youth, I was too young to know love, for I thought it was me thst mattered.  In my old age, I was sorrowful for not having loved enough, knowing that it was me that mattered. Nowadays, I only speak of God in tongues, for now I know but just a few words to speak, woman, human. He or She who has read this in its entirety, will have seven years of luck.  Very few of you will, for you have yet to listen to a motet.  Should you do so, I will carry you heavenwards on a ladder of these words. Promise.
Proctor Ehrling Oct 2019
Atop a catafalque, the morbid pedestal lies placed up ahead
Beautiful casket of pale birch laced with marbled ornament
With a flower orangerie settled upon final resting bed
Grand expensive suit fitted perfectly the dead man, toes to head
Funeral home better than his living home; lived cheap, died rich instead
All costs money he never had
Oh the luxury of being dead
Freestyle written in 9 minutes. Inspired by the line "The luxury of being dead" professor Timothy Corrigan used to describe a moment in the film Vertigo on a lecture yesterday.
Depuis qu'Adam, ce cruel homme,
A perdu son fameux jardin,
Où sa femme, autour d'une pomme,
Gambadait sans vertugadin,
Je ne crois pas que sur la terre
Il soit un lieu d'arbres planté
Plus célébré, plus visité,
Mieux fait, plus joli, mieux hanté,
Mieux exercé dans l'art de plaire,
Plus examiné, plus vanté,
Plus décrit, plus lu, plus chanté,
Que l'ennuyeux parc de Versailles.
Ô dieux ! ô bergers ! ô rocailles !
Vieux Satyres, Termes grognons,
Vieux petits ifs en rangs d'oignons,
Ô bassins, quinconces, charmilles !
Boulingrins pleins de majesté,
Où les dimanches, tout l'été,
Bâillent tant d'honnêtes familles !
Fantômes d'empereurs romains,
Pâles nymphes inanimées
Qui tendez aux passants les mains,
Par des jets d'eau tout enrhumées !
Tourniquets d'aimables buissons,
Bosquets tondus où les fauvettes
Cherchent en pleurant leurs chansons,
Où les dieux font tant de façons
Pour vivre à sec dans leurs cuvettes !
Ô marronniers ! n'ayez pas peur ;
Que votre feuillage immobile,
Me sachant versificateur,
N'en demeure pas moins tranquille.
Non, j'en jure par Apollon
Et par tout le sacré vallon,
Par vous, Naïades ébréchées,
Sur trois cailloux si mal couchées,
Par vous, vieux maîtres de ballets,
Faunes dansant sur la verdure,
Par toi-même, auguste palais,
Qu'on n'habite plus qu'en peinture,
Par Neptune, sa fourche au poing,
Non, je ne vous décrirai point.
Je sais trop ce qui vous chagrine ;
De Phoebus je vois les effets :
Ce sont les vers qu'on vous a faits
Qui vous donnent si triste mine.
Tant de sonnets, de madrigaux,
Tant de ballades, de rondeaux,
Où l'on célébrait vos merveilles,
Vous ont assourdi les oreilles,
Et l'on voit bien que vous dormez
Pour avoir été trop rimés.

En ces lieux où l'ennui repose,
Par respect aussi j'ai dormi.
Ce n'était, je crois, qu'à demi :
Je rêvais à quelque autre chose.
Mais vous souvient-il, mon ami,
De ces marches de marbre rose,
En allant à la pièce d'eau
Du côté de l'Orangerie,
À gauche, en sortant du château ?
C'était par là, je le parie,
Que venait le roi sans pareil,
Le soir, au coucher du soleil,
Voir dans la forêt, en silence,
Le jour s'enfuir et se cacher
(Si toutefois en sa présence
Le soleil osait se coucher).
Que ces trois marches sont jolies !
Combien ce marbre est noble et doux !
Maudit soit du ciel, disions-nous,
Le pied qui les aurait salies !
N'est-il pas vrai ? Souvenez-vous.
- Avec quel charme est nuancée
Cette dalle à moitié cassée !
Voyez-vous ces veines d'azur,
Légères, fines et polies,
Courant, sous les roses pâlies,
Dans la blancheur d'un marbre pur ?
Tel, dans le sein robuste et dur
De la Diane chasseresse,
Devait courir un sang divin ;
Telle, et plus froide, est une main
Qui me menait naguère en laisse.
N'allez pas, du reste, oublier
Que ces marches dont j'ai mémoire
Ne sont pas dans cet escalier
Toujours désert et plein de gloire,
Où ce roi, qui n'attendait pas,
Attendit un jour, pas à pas,
Condé, lassé par la victoire.
Elles sont près d'un vase blanc,
Proprement fait et fort galant.
Est-il moderne ? est-il antique ?
D'autres que moi savent cela ;
Mais j'aime assez à le voir là,
Étant sûr qu'il n'est point gothique.
C'est un bon vase, un bon voisin ;
Je le crois volontiers cousin
De mes marches couleur de rose ;
Il les abrite avec fierté.
Ô mon Dieu ! dans si peu de chose
Que de grâce et que de beauté !

Dites-nous, marches gracieuses,
Les rois, les princes, les prélats,
Et les marquis à grands fracas,
Et les belles ambitieuses,
Dont vous avez compté les pas ;
Celles-là surtout, j'imagine,
En vous touchant ne pesaient pas.
Lorsque le velours ou l'hermine
Frôlaient vos contours délicats,
Laquelle était la plus légère ?
Est-ce la reine Montespan ?
Est-ce Hortense avec un roman,
Maintenon avec son bréviaire,
Ou Fontange avec son ruban ?
Beau marbre, as-tu vu la Vallière ?
De Parabère ou de Sabran
Laquelle savait mieux te plaire ?
Entre Sabran et Parabère
Le Régent même, après souper,
Chavirait jusqu'à s'y tromper.
As-tu vu le puissant Voltaire,
Ce grand frondeur des préjugés,
Avocat des gens mal jugés,
Du Christ ce terrible adversaire,
Bedeau du temple de Cythère,
Présentant à la Pompadour
Sa vieille eau bénite de cour ?
As-tu vu, comme à l'ermitage,
La rondelette Dubarry
Courir, en buvant du laitage,
Pieds nus, sur le gazon fleuri ?
Marches qui savez notre histoire,
Aux jours pompeux de votre gloire,
Quel heureux monde en ces bosquets !
Que de grands seigneurs, de laquais,
Que de duchesses, de caillettes,
De talons rouges, de paillettes,
Que de soupirs et de caquets,
Que de plumets et de calottes,
De falbalas et de culottes,
Que de poudre sous ces berceaux,
Que de gens, sans compter les sots !
Règne auguste de la perruque,
Le bourgeois qui te méconnaît
Mérite sur sa plate nuque
D'avoir un éternel bonnet.
Et toi, siècle à l'humeur badine,
Siècle tout couvert d'amidon,
Ceux qui méprisent ta farine
Sont en horreur à Cupidon !...
Est-ce ton avis, marbre rose ?
Malgré moi, pourtant, je suppose
Que le hasard qui t'a mis là
Ne t'avait pas fait pour cela.
Aux pays où le soleil brille,
Près d'un temple grec ou latin,
Les beaux pieds d'une jeune fille,
Sentant la bruyère et le thym,
En te frappant de leurs sandales,
Auraient mieux réjoui tes dalles
Qu'une pantoufle de satin.
Est-ce d'ailleurs pour cet usage
Que la nature avait formé
Ton bloc jadis vierge et sauvage
Que le génie eût animé ?
Lorsque la pioche et la truelle
T'ont scellé dans ce parc boueux,
En t'y plantant malgré les dieux,
Mansard insultait Praxitèle.
Oui, si tes flancs devaient s'ouvrir,
Il fallait en faire sortir
Quelque divinité nouvelle.
Quand sur toi leur scie a grincé,
Les tailleurs de pierre ont blessé
Quelque Vénus dormant encore,
Et la pourpre qui te colore
Te vient du sang qu'elle a versé.

Est-il donc vrai que toute chose
Puisse être ainsi foulée aux pieds,
Le rocher où l'aigle se pose,
Comme la feuille de la rose
Qui tombe et meurt dans nos sentiers ?
Est-ce que la commune mère,
Une fois son oeuvre accompli,
Au hasard livre la matière,
Comme la pensée à l'oubli ?
Est-ce que la tourmente amère
Jette la perle au lapidaire
Pour qu'il l'écrase sans façon ?
Est-ce que l'absurde vulgaire
Peut tout déshonorer sur terre
Au gré d'un cuistre ou d'un maçon ?
alaric7 Jan 2018
Explain Krieg und Krise.  Remember Nanjing.  Hand twist nasturtium, trim Elijah in no other language but your own.  Delicious, decked against scurvy despite punishing days world unwraps, made available to voracity, where would you build, on what day?  Perfection unable to sit still comes towards ambush as peasant night squeaks to the border.  Chanticleer in linear e phlox stammers discretely, hammers combination, blends tonality.  Gravid as brook trout, orangerie cascades kanji.  Bucolic spasm shimmering, weeping runes a la Giverny become Cycladic, veers off color’s lambent arsenal.  Caustic repeats, Gatling interferes, hope bails, song recants.  A Zebedee in Flemish hue cracks *** luck, lets out gurgle.  But in good fortune, peaches to daisies, Abigail to titmouse, family is raised.

— The End —