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Paul d'Aubin Jan 2016
Prolégomènes à un poème sur la disparition de notre Chienne cocker Laïka

Les Chiens et nous-mêmes
Je vous ferais parvenir le poème presque prémonitoire écrit, cet été à Letia en Corse , intitule «notre chien a onze ans»  (en fait elle en avait dix ans et demi).
Ayant déjà eu, un chien cocker de couleur noire; lors mon enfance passée en Kabylie, répondant au nom de «Bambi» (le Faon de la bande dessinée de Walt Disney) j'ai appris à adorer nos meilleurs compagnons avec les chevaux et compte désormais les temps de la vie humaine en durées moyennes de vie passée en compagnie avec ce merveilleux et surtout si fidèle compagnon et ami de l'homme.
C'est à dire que pour une durée de vie moyenne de soixante-quinze ans, au mieux, je considère qu'elle correspond à cinq temps possibles de compagnonnages et d'histoire d'amitié avec un chien (d'un âge maximal au mieux de 15 ans)
Par conséquent, cinq longs temps de bonheurs nous sont donnés par la Nature pour que nous puissions bénéficier des bienfaits et de la compagnie de cet «animal», souvent bien plus «humain» et «gentil» ;  hélas il faut bien l'avouer, que nombre de prétendus humains d'une cruauté inconnu dans la faune dite sauvage.
Nous allons demain et dans les jours qui viennent rechercher, un nouveau compagnon pour rester dans ce cycle de vie magique que je viens de vous révéler.

                                                          *
Notre chienne Cocker a déjà onze ans

Elle a parcouru onze ans de sa vie de Reine,
sans les soucis de l'étiquette et du labeur.
Notre chienne Laïka savoure sa quiétude,
mais se tient toujours près des valises et des sacs,
dès qu'elle observe un zéphyr de départ,
sa courte queue frétille devant sa laisse,
qu’elle prend dans sa gueule comme pour nous montrer le chemin,
car la « meute » doit se rendre ensemble sans jamais l'abandonner.
Ses deux pattes avec lesquelles elle se hisse sur les rebords de la table pour humer les plats.
Et son museau qu’elle love dans le coup de ta maîtresse pour lui signifier son amour.
Chère Laïka quand tes yeux attendrissants de cocker nous fixent je demande au Destin que tu puisses nous accompagner longtemps pour notre bonheur du présent et le demain de nos vies.
Seuls, ton museau blanchi et ta démarche moins vive, nous rappellent tes onze ans.

Paul Arrighi.
Onze minutes et cinquante trois secondes
Soit onze fois soixante plus cinquante trois
qui font sept cent treize secondes
C'est le temps de latence que je te demande,
Alma, très lentement, en fa majeur
Entre une petite mort et une nouvelle
Le temps de prendre conscience
Sur rythme de 4/4
De la Beauté de la Renaissance
Sur un fond de Mahler
S'il suffit d'une seconde pour que naisse une étincelle
Et d'une autre seconde pour que le feu meure
Sept cent treize secondes
Quatre mots pour 3 chiffres
Le temps d'un Adagietto
Est suffisant et nécessaire
Pour nous recueillir
Et repartir de plus belle
En route pour de nouveaux ébats...
Nienke Jun 2015
een meisje wilt iets
na een feest
slapen bij jou
want ze is nog nooit
zo ver weg geweest

aan jouw zijde sta ik
en met meelevend hart
zei je 'dat is goed'
op dat moment zei ik
'goodbye' to my mood

ik hou me groot
ik hou mijn mond
terwijl ik wil zakken
me laten vallen
op de grond

als van binnen
een demoon of meer
mij aan het verslinden zijn
negatief van de pijn
ik voel me klein

dat het goed is, zei je
tegen wat?
bij mijn ex had ik hier
nooit last van
geen moeite mee gehad

nu graaf ik dan misschien
elke keer mijn graf
maar dit hier was een droom
gebroken wakker
is niet iets dat ik mezelf gaf

en ik weet niet wat te zeggen
weet niet wat ik moet doen

misschien is jouw hart goed
maar zo is onze ****
laat het de onze blijven
niet verpesten door een heks

rampscenarios om te overleven
bedrogen door eigen boven kamer
maar om **** niet erger te maken
is het soms beter te zwijgen

omdat je de 'ja' hebt
maar 'nee' nog **** krijgen
11 Apr 2011
I might just have to accept the fact that your alcohol talks more than you should.
Controlling what is the truth and what is less deserving to be shoved under that category, you seem so interesting and perpetually grandiose.

I believe someone asked: "what is the point of you?"

- I kid you not, I feel the same aimlessness as you see in me.

However, far away from your presence, someone needs it. You know this, but then again if you didn't, the difference would still be none what so ever. Not everything needs fixing, except you.

You're crying rivers in my bubble world, but they are still not enough to drown us.

in other words;
je suis onze, je suis ici et je le fais pour toi.
11
Corina Mar 2012
Ik zou honderd jaar in je ogen kunnen kijken
maar nooit zou ik weten
wat er in je omgaat

Ik zou niet honderd jaar in je ogen kunnen kijken
ik zou zoveel oneerlijkheid nooit verdragen
ik was de deur uit voor je een woord kon zeggen

Als ik honderd jaar in je ogen zou kijken
zou ik dan weten
zou ik dan voelen

het waarom?
en zou ik schuld zien?

Ik zal eens honderd jaar in je ogen kijken
op onze lange reis hebben we hetzelfde doel
Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus **** en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.
Paul d'Aubin Jan 2016
Florilèges de  trois poésies sur le café «Naziunale»
de Vicu

1- Premier Poème sur le café de Vicu
(Été 2010)
Un marronnier et trois tilleuls
Sur la fraîcheur comme un clin d'œil
Sous le soleil immobile
Dans l'ombrage des charmilles

Une façade de granit
Sur une salle composite
Sur les murs plusieurs footballeurs
Et d'un vieux berger la vigueur.

Pouvoir s'asseoir, se reposer
Et par-dessus tout siroter
Un verre de bière pression
Sans un souci à l'horizon.

A côté de vous, il fait chaud
Mais le zéphyr souffle tantôt
Sur votre peau, une caresse
Il faut dire que rien ne presse.
Une torpeur qui vous saisit
Un parfum de moments choisis
Mais après tout c'est bien l'été
Et son cortège de beautées.

Dans votre verre un pastis
Comme une senteur d'anis
De jolies filles font le détour
Parées de leurs jolis atours

Verre levé vous plaisantez
Pour l'œil des belles attirer
Mais les coquettes vont leur chemin
En masquant bien leurs vrais desseins





2 - Deuxième Poème au café de Vicu
(Été 2012)

Oh café de Vicu
Tilleuls et marronniers
Aux ombrages si frais
Apaisant les cieux lourds
Et les chaleurs de plomb.

Un chat à la queue courbe
Vient chercher les caresses
Que des femmes distraites
par des hommes ombrageux
Distraitement lui donnent.

Un tempo de langueur
Violone tes douceurs ;
et la « Serena » fraîche
fait plus que rafraichir
notre quête de soifs.

Oh café de Vicu
Tu sais nous préserver
Des vains emballements,
Des fureurs dérisoires
Propres à nous gâcher
Le songe de nos vies.






3 - Troisième poème sur le café «naziunale» de Vicu
(Été 2013)

Une large façade de granit, percée par deux larges portes,
donnant sur une vaste salle a haute cheminée.
Un marronnier et un tilleul vous font don d'une fraîcheur bienvenue,
A l'intérieur comme une icône de la «belle époque» une photographie de groupe d'hommes Corses en canotiers ou feutres mous prenant fièrement la pose devant l'appareil a trépied et le photographe pénétré de son art.

En face l'on voit la mairie de couleur rose, a l'escalier ventru,
Sur le côté droit, une pharmacie antique, aux volets bleus,
Et puis vers onze heure, le tiers des tables sont mises pour les repas,
Et les jeunes serveuse pimpantes s'affairent,
pour poser les serviettes en papier et servir les mélancoliques buveurs de bière «Pietra», a l'arôme fin de châtaigne.

Proche de ma table de Formica vert, deux belles blondes aux coiffures soignées,
sirotent leurs cafés et commentent avec un sérieux excessif une brochure de géographie plastifiée.
Mais parfois sourires et rires viennent donner a l'air léger cette adorable féminité qui manque tant à notre monde de brutes.
L’air est comme cristallin, et la lourde chaleur de Vicu semble conjurée par ce café-terrasse qui est havre de paix et de fraîche douceur.

Deux Corses, à la barbe bien taillée lisent avec une étrange attention, l’édition journalière de «Corse-Matin», interrompus par un ami de leur génération portant beau un feutre gris.
Les épagneuls du café sont curieusement rentrés dans la grande salle, alors qu'hier ils étaient accroupis en terrasse comme aimantes par la chaleur.
Il est maintenant 0nze heure trente docteur Sweitzer et «l'Humanité reste toujours au carrefour» hésitant entre feu vert et feu rouge dont traitèrent si bien Radovan Richta.
Mais, tant pis, la question ne se résoudra pas dans les douces langueurs de Vicu.
Les premiers dineurs ne se pressent pas aux tables dressés.
L’effleure un peu à Vicu, comme un parfum de l'Alambra, ou les repas sont repoussés **** dans l'après-midi ou dans la nuit.
A l'inverse, les couche-**** viennent se convaincre de leur réveil en s'attablant en terrasse demandant un double café, en passant commande d’un double expresso.

Paul Arrighi.
Daan Apr 2019
Ongeacht welk hersendeel als laatste is geraakt,
papa en ik, wij zijn vanaf de eerste dag gekraakt.
Je heb zoveel voor ons gedaan.
Papa heb je geleerd *** hij samen verder hoorde te gaan,
mij *** ik op mijn eigen benen moest staan.

Wij kunnen dat hier niet alleen,
hebben al zoveel steun gekregen
van mensen, vrienden en familie bij wie we onze
donkere hoofden konden legen.

Je bent er nog, maar niet meer echt,
je schommelt tussen twee extremen.
Toch heb jij ook het recht
om waardig afscheid van ons te nemen

Mama, lief, jij was de oplosser van alle
denkbare problemen.
Nu zo zonder jou zoiets verwerken
Zal later misschien onze band versterken.
Voor nu, echter, stellen we het samen met jou
elke dag een beetje slechter.
Of minder goed.
L'empereur vit, un soir, le soleil s'en aller ;
Il courba son front triste, et resta sans parler.
Puis, comme il entendit ses horloges de cuivre,
Qu'il venait d'accorder, d'un pied boiteux se suivre,
Il pensa qu'autrefois, sans avoir réussi,
D'accorder les humains il avait pris souci.
- Seigneur, Seigneur ! dit-il, qui m'en donna l'envie ?
J'ai traversé la mer onze fois dans ma vie ;
Dix fois les Pays-Bas ; l'Angleterre trois fois ;
Ai-je assez fait la guerre à ce pauvre François !
J'ai vu deux fois l'Afrique et neuf fois l'Allemagne,
Et voici que je meurs sujet du roi d'Espagne !
Eh ! que faire à régner ? je n'ai plus d'ennemi ;
Chacun s'est dans la tombe, à son tour, endormi.
Comme un chien affamé, l'oubli tous les dévore ;
Déjà le soir d'un siècle à l'autre sert d'aurore.
Ai-je donc, plus habile à plus longtemps souffrir,
Seul parmi tant de rois, oublié de mourir ?
Ou, dans leurs doigts roidis quand la coupe fut pleine,
Quand le glaive de Dieu, pour niveler la plaine,
Décima les grands monts, étais-je donc si bas,
Que l'archange, en passant, alors ne me vit pas ?
M'en vais-je donc vieillir à compter mes campagnes,
Comme un pasteur ses bœufs descendant des montagnes,
Pour qu'on lise en mon cœur les leçons du passé,
Comme en un livre pâle et bientôt effacé ?
Trop avant dans la nuit s'allonge ma journée.
Dieu sait à quels enfants l'Europe s'est donnée !
Sur quels bras va poser tout ce vieil univers,
Qu'avec ses cent Etats, avec ses quatre mers,
Je portais dans mon sein et dans ma tête chauve !
Philippe !... que saint Just de ses crimes le sauve !
Car du jour qu'héritier de son père, il sentit
Que pour sa grande épée il était trop petit,
N'a-t-il pas échangé le ciel contre la terre,
Contre un bourreau masqué son confesseur austère ?
La France !... oh ! quel destin, en ses jeux si profond,
Mit la duègne orgueilleuse aux mains d'un roi bouffon,
Qui s'en va, rajustant son pourpoint à sa taille,
Aux oisifs carrousels se peindre une bataille !
Ah ! quand mourut François, quel sage s'est douté
Que du seul Charles-Quint il mourait regretté ?
Avec son dernier cri sonna ma dernière heure.
Où trouver maintenant personne qui me pleure ?
Mon fils me laisse ici m'achever ; car enfin
Qui lui dira si c'est de vieillesse ou de faim ?
Il me donne la mort pour prix de sa naissance !
Mes bienfaits l'ont guéri de sa reconnaissance.
Il s'en vient me pousser lorsque j'ai trébuché. -
C'est bien. - Je vais tomber. - Le soleil s'est couché !
Ô terre ! reçois-moi ; car je te rends ma cendre !
Je vins nu de ton sein, nu j'y vais redescendre.

C'est ainsi que parla cet homme au cœur de fer ;
Puis, se voyant dans l'ombre, il eut peur de l'enfer !
- Ô mon Dieu ! si, cherchant un pardon qui m'efface,
Je trouvais la colère écrite sur ta face,
Comme ce soir, mon œil, cherchant le jour qui fuit,
Dans le ciel dépeuplé ne trouve que la nuit !
Quoi ! pas un rêve, un signe, un mot dit à l'oreille,
Dont l'écho formidable alors ne se réveille !
Non ! - Rien à vous, Seigneur, ne peut être caché.
Kyrie eleison ! car j'ai beaucoup péché ! »

Alors, avec des pleurs il disait sa prière,
Les genoux tout tremblants et le front sur la pierre.
Tout à coup il s'arrête, il se lève, et ses yeux
Se clouaient à la terre et sa pensée aux cieux.

Voici que, sur l'autel couvert de draps funèbres,
Les lugubres flambeaux ont rompu les ténèbres
Et les prêtres debout, comme de noirs cyprès,
S'assemblent, étonnés des sinistres apprêts.
Et les vieux serviteurs disaient : - Qui donc va naître
Ou mourir ? - et pourtant priaient sans le connaître ;
Car les sombres clochers s'agitaient à grand bruit,
Et semblaient deux géants qui pleurent dans la nuit.
Tous frappaient leur poitrine et respiraient à peine.
Sous les larmes d'argent le sépulcre d'ébène
S'ouvrait, lit nuptial par la mort apprêté,
Où la vie en ses bras reçoit l'éternité.
Alors un spectre vint, se traînant aux murailles,
Livide, épouvanter les mornes funérailles.
Maigre et les yeux éteints, et son pied, sur le seuil
De granit, chancelait dans les plis d'un linceul.
- Qui d'entre vous, dit-il, me respecte et m'honore ?
(Et sa voix sur l'écho de la voûte sonore
Frappait comme le pas d'un hardi cavalier.)
Qu'il s'en vienne avec moi dormir sous un pilier !
Je m'y couche, et j'attends que m'y suive qui m'aime.
Pour ceux qui m'ont haï, je les suivrai mot-même ;
Ils y sont. - Prions donc pour mes crimes passés ;
Pleurons et récitons l'hymne des trépassés !
Il marcha vers sa tombe, et pâlit : - Qui m'arrête,
Dit-il ? Ne faut-il pas un cadavre à la fête ?

Et le cercueil cria sous ses membres glacés,
Puis le chœur entonna l'hymne des trépassés.
Daan Apr 2019
Zoek maar een plekje om te schuilen,
de wolken gaan zo huilen.
Vocht hoopt op tussen lagen
van ramen en we vullen onze magen,
vullen onze keel. We beramen
snode plannen, niets laten we heel.
Als wij klaar zijn, zei de frigoboer, is het water koud.
Daan Jul 2019
Verroest, verkeerd, verwerend
tegen ontberend leren
wat de wereld meer
kan deren
dan rechtvaardig varend
aanmeren bij de speren
van welleer.

Gegooid, geprikt, gestoken
met onuitgesproken
regels die ook en doken
in dat water
waar we allemaal zo diep in koken
dat onze meningen de volgende
bestoken en bespoken,
tot de dag gebroken
onze scherven bijeen veegt,
wondes likt en weegt
en wikt
en ons,
oud en verkeerd,
op de vingers tikt.
agree to disagree
en een ferme tik op mijn eigen vingers
Nienke Aug 2017
vluchtende mensen
grijpend
naar een pilletje
medicijnen
voor balans, tegen het kwijnen
een fles wijn
gewoon
om, voor de verandering,
eens met jezelf te zijn
het heil zoekend
in een grote groep vrienden
even niet bepalen
laat anderen de beslissing maken
een joint misschien?
zelfconfrontatie gaat me raken
piekeren
ik gok liever voor tien
een kameraad vierentwintigzeven
om mijn innerlijke stem te ontwaken
God zeg me, wie ik ben, waar ik sta
stop het nou maar onder het laken
ik zelf heb al vaak genoeg geprobeerd
het te weten, te weten waar ik ga
op de langertermijn
nog steeds niet in balans
gek he?
als we blijven vluchten van onze dans
het hoofd bieden aan een eigen kans
ver weg in het duister
nog wel
en dan
*** voel jij je weer licht?
ben je dan ook werkelijk in
evenwicht?
of houd je het masker voor
om meer te krijgen
iets van gehoor
met alle prikkels en falen
vrijheid en eenzaamheid
toppen en dalen
laat mij
het allemaal lekker zelf bepalen
zodat ik kan zeggen
dit ben ik
zonder die ergens anders te halen
arme mensen, voor de verandering
kom op de proppen
met eigen verhalen
Je connais, Madame, un bonhomme
Qui serait bien mal à la Cour.
Je ne sais comment il se nomme,
Sa femme n'est pas laide, en somme,
Non..., elle est très digne d'amour.

Elle a de l'œil et de la taille,
Un petit soulier de satin.
C'est une blonde, toute en paille.
Mais, voyez, Madame, elle baille
Dès les onze heures du matin.

L'hiver, sa servante auprès d'elle,
Elle garde le coin du feu,
Demandant s'il vente ou s'il gèle ;
Quelquefois un bout de querelle
Avec son chéri, c'est fort peu.

Au mois de juin, pour la distraire,
Celui-ci la mène à la mer,
Mais son fauteuil est solitaire ;
Surtout, pas de célibataire ;
Car ces messieurs vous ont un air...

Les Français, coureurs d'aventures,
Les Gaulois aux propos soignés,
Les amis de toutes natures,
Et les cousins, même en peintures,
Sont soigneusement éloignés.

C'est pour des voisines posées,
Ou le regard des inconnus,
Que ses robes se sont usées ;
Pas de romans, ni de musée
Où l'on voit des hommes tout nus.

De **** en ****, les jours de foire,
Une soirée avec du thé,
Une valse en robe de moire,
Ou la loge perdue et noire,
D'un théâtre collet monté.

Lorsque par hasard, elle cause
Avec quelqu'un, c'est plus banal
Que le papillon et la rose,
C'est froid, c'est triste, quelque chose
Comme les murs d'un tribunal.

Pourtant, elle aimerait à rire,
À plaire, à plaisanter un brin,
Elle est française, c'est tout dire ;
Si son cœur a ce qu'il désire
Son âme, elle, a bien du chagrin.

Près de la porte de sa dame
Le Monsieur se tient de planton ;
Qu'en espère-t-il sur mon âme ?
A-t-il peur qu'on viole sa femme
Comme une poupée en carton ?

Saints du Ciel, venez à leur aide
Et qu'à l'heure où l'on fait l'amour,
Elle lui dise froide et raide :
Vois, ami, comme je suis laide,
Personne ne me fait la cour.
Daan May 2019
Zodra we weten waar
naartoe valt toch één
last van onze schouders,
blijft het zwaar
maar
terug draaglijk
voor onze bezorgde ouders.
A Henslo Feb 2019
DE SNEEUW VINDT HAAR EINDE OP EEN WARM GAZON
EN WAT OVERBLIJFT

De diepste indruk maakt een dik pak sneeuw.
Rustig residu die middag,
opziend naar een wonderblauwe hemel.

Sneeuw biedt je weer een lijf, zet je een hoed op,
begraaft je in haar tweede natuur, met een schijnsel
van sepia, lekkend schemerblauw.

De sneeuw friemelt aan je voegen,
wil naar binnen.

In de sneeuw ben je engelachtig
en zij is niet beangstigend, zij lijkt ons veeleer
te omarmen en te beschermen
op onze weg door de stad

Zelfs middelbaar ben je weer even kind.
De sneeuw vangt ons met haar gepeperde adem
en geeft frisse lucht.

Zij komt en gaat en komt weer terug
Zij hoopt zich op zonder
hoop op duurzaamheid
& wenst niet te blijven.

De sneeuw, ik benijd haar,
dat zij zal verdwijnen
laat haar koud

Zij is haar eigen landschap,
met haar coole witkalk
creëert ze
een albasten pracht

trekt zich dan terug zonder klacht.
English Dutch transposition by A.Henslo
Original poem by Deborah Landau, 2018

The Snow Goes to the Gallows of a Warm Grass  and What Survives

The deepest redress is a thick and fulsome snow.
Peaceful prevail of afternoon,
looking out at this bluish marvel the air.

The snow realizes you a body, puts on you a hat,
tombs you in its second nature, with consequence
of sepia, a leaking dusky blue.

The snow fumbles at your borders,
wants a way in.

In the snow we are angelic
and it’s not discouraging in fact it is marvellous
when the snow has its arms around us
and we walk the streets as if safe.

You’re a child, even in midlife.
The snow clouds us in its peppery breath
and the air comes fresh.

It comes and goes and comes again
it doesn’t aim for durability
it accumulates for the sake of it
& doesn’t want to last.

The snow, I envy it,
it will vanish
but it doesn’t care,

it’s its own garden,
its own cool chalky paint―
kicks up
an alabaster splendor

then retreats without complaint.
Max May 2019
Het leven is onbewezen
Niemand voelt het aan
We weten het, maar wanneer zal jij gaan
Het leven is onbewezen

De bevraging van ons bestaan
Leven we door, als onze taak is gedaan?
Of sluit ons lichaam en zullen we vergaan?
Het leven is onbewezen.
Moest wat schrijven, dus deed ik dat.
Andrew L Manson Apr 2018
En als je er dan toch achter komt
dat je niet langer het licht in het leven ziet,
zoek in het donker dan mijn hand zodat wij,
samen ontsnappend over de onzichtbare treden
tussen de verlichtende stralen van de maan,
onze weg kunnen vinden naar de sterren.
Daan Dec 2018
Onder onze vleugels,
ik neem je mee naar huis
zachte schokjes aan de teugels,
maar altijd welkom thuis.

Ik ruim jouw rommel op,
roep regelmatig stop,
toch kan ik niet zonder,
mijn lieve levenswonder.

Door je eigen vleugels gedragen
vlieg je door mijn levensboek.
Ik durf het zelf haast niet te vragen,
wanneer kom je nog eens op bezoek?
Ik zal je missen tot je terug bent.
Daan Sep 2020
Even op te klaren, het is wat
zeveren en maren, zeggen dat
en dit en broer enzo. We hebben
allemaal ons eigen leven, onze zaken,
onze tijd om er wat van te maken.
Ik wilde slechts observeren, niet verwijten,
irriteren.
Want ik ben dankbaar dat je ooit voor mij
wat hebt betekend. Dat draag ik voor
altijd mee in wie ik ben en wie weet, mens,
zeggen we ooit weer meer tegen elkaar
dan een vlugge verjaardagswens.
Sorry voor dat vorige gedicht!!! Hihi
Het was allemaal een sociaal experiment?
Excuses achteraf?
Daan Apr 2019
Sinds die bewuste uiteenzetting
is er zodanig veel gebeurd
in onze levenssetting
dat je zonder klaarheid treurt.
Het wordt moeilijk onderscheiden
wie nu wat precies besmeurt.
Na slagen en reizen
valt enkel te beslissen
wie in de prijzen valt
en wie we moedwillig wissen
wanneer het in de boeken wordt gestald.
Rijke arme geschiedenis
Ô sainte horreur du mal ! Devoir funèbre ! Ô haine !
Quand Virgile suspend la chèvre au blanc troëne ;
Quand Lucrèce revêt de feuilles l'homme nu ;
Quand Ennius compare au satyre cornu
Le bouc passant sa tête à travers la broussaille
Qui fait qu'Europe au bain se détourne et tressaille ;
Quand Moschus chante Enna ; quand Horace gaîment
Suit Canidie, et fait, sur le chaudron fumant
Où l'horreur de la lune et des tombeaux s'infiltre,
Éternuer Priape à l'âcre odeur du philtre ;
Quand Plaute bat Davus ou raille Amphitryon,
Le ciel bleu dans un coin brille et jette un rayon
Sur la baigneuse émue ou la chèvre qui grimpe,
Et l'on entend au fond rire l'immense Olympe.
Mais tout azur s'éclipse où passent les vengeurs.
Les soupiraux d'en bas teignent de leurs rougeurs
Le mur sinistre auquel s'adosse Jérémie.
Les punisseurs sont noirs. Leur pâle et grave amie,
La Mort, leur met la main sur l'épaule, et leur dit :
- Esprit, ne laisse pas échapper ton bandit.
Car ce sont eux qui, seuls, justiciers des abîmes,
Terrassent à jamais les monstres et les crimes ;
Car ils sont les géants des châtiments de Dieu ;
Car, sur des écriteaux d'acier en mots de feu,
Du tonnerre escortés, ces hommes formidables
Transcrivent de là-haut les arrêts insondables ;
Car ils mettent Achab et Tibère au poteau ;
Car l'un porte l'éclair, l'autre tient le marteau ;
Ils marchent, affichant des sentences que l'homme
Lit effaré, sur Tyr, sur Ninive, sur Rome,
Et, sombres, à travers les siècles effrayés,
Vont, et ces foudroyants traînent leurs foudroyés.
Isaïe, accoudé sur Babylone athée,
Songe ; Eschyle, vengeur et fils de Prométhée,
Cloue au drame d'airain le tyran Jupiter ;
Shakespeare mène en laisse Henri huit ; et Luther
Fouette les Borgia mêlés aux Louis onze ;
Tacite dans la nuit pose son pied de bronze
Sur les douze dragons qu'on appelle Césars ;
Daniel va, suivi des blêmes Balthazars ;
Machiavel pensif garde la bête prince ;
Milton veille au guichet du cachot, gouffre où grince
Le pandaemonium de tous les Satans rois ;
Juvénal tire et traîne à travers les effrois
La stryge au double front que son vers a tuée,
Qui gronde impératrice et rit prostituée ;
Et Dante tient le bout de la chaîne de fer
Que Judas rêveur mord dans l'ombre de l'enfer.

Le 17 février 1854.
Ô France, quoique tu sommeilles,
Nous t'appelons, nous les proscrits !
Les ténèbres ont des oreilles,
Et les profondeurs ont des cris.

Le despotisme âpre et sans gloire
Sur les peuples découragés
Ferme la grille épaisse et noire
Des erreurs et des préjugés ;

Il tient sous clef l'essaim fidèle
Des fermes penseurs, des héros,
Mais l'Idée avec un coup d'aile
Ecartera les durs barreaux,

Et, comme en l'an quatre-vingt-onze,
Reprendra son vol souverain ;
Car briser la cage de bronze,
C'est facile à l'oiseau d'airain.

L'obscurité couvre le monde,
Mais l'Idée illumine et luit ;
De sa clarté blanche elle inonde
Les sombres azurs de la nuit.

Elle est le fanal solitaire,
Le rayon providentiel.
Elle est la lampe de la terre
Qui ne peut s'allumer qu'au ciel.

Elle apaise l'âme qui souffre,
Guide la vie, endort la mort ;
Elle montre aux méchants le gouffre,
Elle montre aux justes le port.

En voyant dans la brume obscure
L'Idée, amour des tristes yeux,
Monter calme, sereine et pure,
Sur l'horizon mystérieux,

Les fanatismes et les haines
Rugissent devant chaque seuil,
Comme hurlent les chiens obscènes
Quand apparaît la lune en deuil.

Oh ! contemplez l'Idée altière,
Nations ! son front surhumain
A, dès à présent, la lumière
Qui vous éclairera demain !

Jersey, le 31 mars 1853.
Daan Apr 2019
Ik herken je nog maar half.
Jij was de enige die met vervallen zalf
onze wondes bleef genezen.
Ik hoop nog dat je dit kan lezen
of dat je minstens weet
dat wij dagelijks dankbaar waren
voor alles wat je deed.

Het sijpelt stilaan binnen.
Het valt niet te begrijpen ***.
Je ziet dat niet beginnen.
Zeg nu al dat je van haar houdt
voordat de lucht komt te veranderen
en langzaamaan, tot het onhoudbare toe,
zijn kleur verliest, vergrauwt.

Binnenkort zien wij je terug.
Dan verwacht ik van die fiere dame
zachte, lieve klopjes op mijn rug,
zoals toen we bij jou, na het vallen, om troost
en zalfjes kwamen.
Rust zacht
Daan Apr 2019
Mag ik bijschuiven,
ook eens proberen,
naar je wuiven
wanneer onze vluchten elkaar scheren?

Wil je me kennen, leren,
temmen, verwennen, verweren
en remmen wanneer nodig?

Zal je me beschermen in afgesproken termen?
Mag het dat de cirkel verder glijdt,
dichter bij de kern, tot de dood ons *******br>of tot we 'het is genoeg geweest' uitkermen.
Het is wat het is, wat het is, wat het isent
Maar klasseer dit onder scheiding.
Daan Nov 2019
(Ik wil graag wat zeggen
het komt er niet goed uit
Ik wil mijn gevoelens open leggen
maar er komt maar geen geluid

Het gaat ook niet om mij)

Er was eens de allervriendelijkste man,
waarover niemand kwade woorden spreken kan.
Ongewild heeft hij ons moeten verlaten
vandaag wordt zo een dag vol graten
waarop woorden veel te kort
en kroppen in de keel.

We kunnen nergens meer aan denken,
niets anders onze aandacht schenken,
weten niet meer of *** of wat of niet,
er staat enkel maar verdriet
op ons gezicht te lezen.

Wij denken aan en missen,
willen de dagen even overslaan,
de gebeurtenis omzeilen, wissen.
Helaas mogen wij dat niet beslissen.
Wat voelt en klinkt dat ongelooflijk raar,
het verlies van een weergaloze winnaar.
Rust zacht
Wij denken aan
en missen
Daan Aug 2019
Ik ben je dankbaar voor je werk,
je lach en ziel. Ik zie je stiel,
je moeite en *** sterk
je uit de hoek kan komen, het wiel
kan laten draaien,
bereid bent onkruid te plukken,
gras te maaien
in de tuin van onze gelukken.

Daar groeit nu het mooiste bloemgewelf
allemaal dankzij jou, wie je bent, jezelf.
Ik ben blij dat ik jij in mijn team zit!
On est Tibère, on est Judas, on est Dracon ;
Et l'on a Lambessa, n'ayant plus Montfaucon.
On forge pour le peuple une chaîne ; on enferme,
On exile, on proscrit le penseur libre et ferme ;
Tout succombe. On comprime élans, espoirs, regrets,
La liberté, le droit, l'avenir, le progrès,
Comme faisait Séjan, comme fit Louis onze,
Avec des lois de fer et des juges de bronze.
Puis, - c'est bien, - on s'endort, et le maître joyeux
Dit : l'homme n'a plus d'âme et le ciel n'a plus d'yeux.
Ô rêve des tyrans ! l'heure fuit, le temps marche,
Le grain croît dans la terre et l'eau coule sous l'arche.
Un jour vient où ces lois de silence et de mort
Se rompant tout à coup, comme, sous un effort,
Se rouvrent à grand bruit des portes mal fermées,
Emplissent la cité de torches enflammées.

Jersey, le 17 janvier 1853.

— The End —