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Fine living . . . a la carte?
     Come to the Waldorf-Astoria!

     LISTEN HUNGRY ONES!
Look! See what Vanity Fair says about the
     new Waldorf-Astoria:

     "All the luxuries of private home. . . ."
Now, won't that be charming when the last flop-house
     has turned you down this winter?
     Furthermore:
"It is far beyond anything hitherto attempted in the hotel
     world. . . ." It cost twenty-eight million dollars. The fa-
     mous Oscar Tschirky is in charge of banqueting.
     Alexandre Gastaud is chef. It will be a distinguished
     background for society.
So when you've no place else to go, homeless and hungry
     ones, choose the Waldorf as a background for your rags--
(Or do you still consider the subway after midnight good
     enough?)

        ROOMERS
Take a room at the new Waldorf, you down-and-outers--
     sleepers in charity's flop-houses where God pulls a
     long face, and you have to pray to get a bed.
They serve swell board at the Waldorf-Astoria. Look at the menu, will
you:

     GUMBO CREOLE
     CRABMEAT IN CASSOLETTE
     BOILED BRISKET OF BEEF
     SMALL ONIONS IN CREAM
     WATERCRESS SALAD
     PEACH MELBA

Have luncheon there this afternoon, all you jobless.
     Why not?
Dine with some of the men and women who got rich off of
     your labor, who clip coupons with clean white fingers
     because your hands dug coal, drilled stone, sewed gar-
     ments, poured steel to let other people draw dividends
     and live easy.
(Or haven't you had enough yet of the soup-lines and the bit-
     ter bread of charity?)
Walk through Peacock Alley tonight before dinner, and get
     warm, anyway. You've got nothing else to do.
Mark C Jan 2013
i
worship
the god of small things
this
is
my
blas
phe
mous
rosary

god is good:
gale force winds
sandy beaches
sunset

god is good:
friends who know and still love you
the credulous wonder of children
singing your heart out
knowing you’re alive
thinning gracefully
growing wiser
not caring
puppies
catnaps
99s

god is good:
the joke you’ve never heard before
the queen of the night’s aria
jet engines at takeoff
the lightbulb moment
rolling fields of corn
rolling tears of joy
fine malt whisky
driving too fast
a good book
candles

god is good:
rainbows at the prow of a boat
sunshine after storms
a thin crescent moon
spray in your face
the smell of rain
leaping salmon
shooting stars
dark skies
fireworks
mars

god is good:
a sleeping lover’s moan
knowing he loves you
knowing she’s there
heartfelt laughter
a sincere touch
an honest hug
understanding
dinner for two
growing old
sharing

god is good:
a perfectly sculpted torso
the moment after waking
new scentsations
sincere smiles
a compliment
true friends
promises
release
solace
peace


i  wor
ship the god of
small things. i give
thanks to her
every
day


bless
me
father
for
i
have
sinned
i
threw your cateschism to
the
wind
Peins-moi, Janet, peins-moi, je te supplie
Dans ce tableau les beautés de m'amie
De la façon que je te les dirai.
Comme importun je ne te supplierai
D'un art menteur quelque faveur lui faire :
Il suffit bien si tu la sais portraire
Ainsi qu'elle est, sans vouloir déguiser
Son naturel pour la favoriser,
Car la faveur n'est bonne que pour celles
Qui se font peindre, et qui ne sont pas belles.

Fais-lui premier les cheveux ondelés,
Noués, retors, recrêpés, annelés,
Qui de couleur le cèdre représentent ;
Ou les démêle, et que libres ils sentent
Dans le tableau, si par art tu le peux,
La même odeur de ses propres cheveux,
Car ses cheveux comme fleurettes sentent,
Quand les Zéphyrs au printemps les éventent.

Que son beau front ne soit entrefendu
De nul sillon en profond étendu,
Mais qu'il soit tel qu'est la pleine marine,
Quand tant soit peu le vent ne la mutine,
Et que gisante en son lit elle dort,
Calmant ses flots sillés d'un somme mort.
Tout au milieu par la grève descende
Un beau rubis, de qui l'éclat s'épande
Par le tableau, ainsi qu'on voit de nuit
Briller les rais de la Lune qui luit
Dessus la neige au fond d'un val coulée,
De trace d'homme encore non foulée.

Après fais-lui son beau sourcil voûtis
D'ébène noir, et que son pli tortis
Semble un croissant qui montre par la nue
Au premier mois sa voûture cornue.
Ou si jamais tu as vu l'arc d'Amour,
Prends le portrait dessus le demi-tour
De sa courbure à demi-cercle dose,
Car l'arc d'Amour et lui n'est qu'une chose.
Mais las ! mon Dieu, mon Dieu je ne sais pas
Par quel moyen, ni comment, tu peindras
(Voire eusses-tu l'artifice d'Apelle)
De ses beaux yeux la grâce naturelle,
Qui font vergogne aux étoiles des Cieux.
Que l'un soit doux, l'autre soit furieux,
Que l'un de Mars, l'autre de Vénus tienne ;
Que du bénin toute espérance vienne,

Et du cruel vienne tout désespoir ;
L'un soit piteux et larmoyant à voir,
Comme celui d'Ariane laissée
Aux bords de Die, alors que l'insensée,
Près de la mer, de pleurs se consommait,
Et son Thésée en vain elle nommait ;
L'autre soit ***, comme il est bien croyable
Que l'eut jadis Pénélope louable
Quand elle vit son mari retourné,
Ayant vingt ans **** d'elle séjourné.
Après fais-lui sa rondelette oreille,
Petite, unie, entre blanche et vermeille,
Qui sous le voile apparaisse à l'égal
Que fait un lis enclos dans un cristal,
Ou tout ainsi qu'apparaît une rose
Tout fraîchement dedans un verre enclose.

Mais pour néant tu aurais fait si beau
Tout l'ornement de ton riche tableau,
Si tu n'avais de la linéature
De son beau nez bien portrait la peinture.
Peins-le-moi donc grêle, long, aquilin,
Poli, traitis, où l'envieux malin,
Quand il voudrait, n'y saurait que reprendre,
Tant proprement tu le feras descendre
Parmi la face, ainsi comme descend
Dans une plaine un petit mont qui pend.
Après au vif peins-moi sa belle joue
Pareille au teint de la rose qui noue
Dessus du lait, ou au teint blanchissant
Du lis qui baise un oeillet rougissant.
Dans le milieu portrais une fossette,
Fossette, non, mais d'Amour la cachette,
D'où ce garçon de sa petite main
Lâche cent traits, et jamais un en vain,
Que par les yeux droit au coeur il ne touche.

Hélas ! Janet, pour bien peindre sa bouche,
A peine Homère en ses vers te dirait
Quel vermillon égaler la pourrait,
Car pour la peindre ainsi qu'elle mérite,
Peindre il faudrait celle d'une Charite.
Peins-la-moi donc, qu'elle semble parler,
Ores sourire, ores embaumer l'air
De ne sais quelle ambrosienne haleine.
Mais par sur tout fais qu'elle semble pleine
De la douceur de persuasion.
Tout à l'entour attache un million
De ris, d'attraits, de jeux, de courtoisies,
Et que deux rangs de perlettes choisies
D'un ordre égal en la place des dents
Bien poliment soient arrangés dedans.
Peins tout autour une lèvre bessonne,
Qui d'elle-même, en s'élevant, semonne,
D'être baisée, ayant le teint pareil
Ou de la rose, ou du corail vermeil,
Elle flambante au Printemps sur l'épine,
Lui rougissant au fond de la marine.

Peins son menton au milieu fosselu,
Et que le bout en rondeur pommelu
Soit tout ainsi que l'on voit apparaître
Le bout d'un coin qui jà commence à croître.

Plus blanc que lait caillé dessus le jonc
Peins-lui le col, mais peins-le un petit long,
Grêle et charnu, et sa gorge douillette
Comme le col soit un petit longuette.

Après fais-lui, par un juste compas,
Et de Junon les coudes et les bras,
Et les beaux doigts de Minerve, et encore
La main pareille à celle de l'Aurore.

Je ne sais plus, mon Janet, où j'en suis,
Je suis confus et muet : je ne puis,
Comme j'ai fait, te déclarer le reste
De ses beautés, qui ne m'est manifeste.
Las ! car jamais tant de faveurs je n'eus
Que d'avoir vu ses beaux tétins à nu.
Mais si l'on peut juger par conjecture,
Persuadé de raisons, je m'assure
Que la beauté qui ne s'apparaît, doit
Du tout répondre à celle que l'on voit.
Doncque peins-la, et qu'elle me soit faite

Parfaite autant comme l'autre est parfaite.
Ainsi qu'en bosse élève-moi son sein,
Net, blanc, poli, large, profond et plein,
Dedans lequel mille rameuses veines
De rouge sang tressaillent toutes pleines.
Puis, quand au vif tu auras découvert
Dessous la peau les muscles et les nerfs,
Enfle au-dessus deux pommes nouvelettes,
Comme l'on voit deux pommes verdelettes
D'un oranger, qui encore du tout
Ne font qu'à l'heure à se rougir au bout.

Tout au plus haut des épaules marbrines,
Peins le séjour des Charites divines,
Et que l'Amour sans cesse voletant
Toujours les couve, et les aille éventant,
Pensant voler avec le Jeu son frère
De branche en branche ès vergers de Cythère.

Un peu plus bas, en miroir arrondi,
Tout poupellé, grasselet, rebondi,
Comme celui de Vénus, peins son ventre ;
Peins son nombril ainsi qu'un petit centre,
Le fond duquel paraisse plus vermeil
Qu'un bel oeillet entrouvert au Soleil.

Qu'attends-tu plus ? portrais-moi l'autre chose
Qui est si belle, et que dire je n'ose,
Et dont l'espoir impatient me point ;
Mais je te prie, ne me l'ombrage point,
Si ce n'était d'un voile fait de soie,
Clair et subtil, à fin qu'on l'entrevoie.

Ses cuisses soient comme faites au tour
A pleine chair, rondes tout à l'entour,
Ainsi qu'un Terme arrondi d'artifice
Qui soutient ferme un royal édifice.

Comme deux monts enlève ses genoux,
Douillets, charnus, ronds, délicats et mous,
Dessous lesquels fais-lui la grève pleine,
Telle que l'ont les vierges de Lacène,
Allant lutter au rivage connu
Du fleuve Eurote, ayant le corps tout nu,
Ou bien chassant à meutes découplées
Quelque grand cerf ès forêts Amyclées.
Puis, pour la fin, portrais-lui de Thétis
Les pieds étroits, et les talons petits.

Ha, je la vois ! elle est presque portraite,
Encore un trait, encore un, elle est faite !
Lève tes mains, ha mon Dieu ! je la vois !
Bien peu s'en faut qu'elle ne parle à moi.
Paul d'Aubin Jan 2016
Florilèges de  trois poésies sur le café «Naziunale»
de Vicu

1- Premier Poème sur le café de Vicu
(Été 2010)
Un marronnier et trois tilleuls
Sur la fraîcheur comme un clin d'œil
Sous le soleil immobile
Dans l'ombrage des charmilles

Une façade de granit
Sur une salle composite
Sur les murs plusieurs footballeurs
Et d'un vieux berger la vigueur.

Pouvoir s'asseoir, se reposer
Et par-dessus tout siroter
Un verre de bière pression
Sans un souci à l'horizon.

A côté de vous, il fait chaud
Mais le zéphyr souffle tantôt
Sur votre peau, une caresse
Il faut dire que rien ne presse.
Une torpeur qui vous saisit
Un parfum de moments choisis
Mais après tout c'est bien l'été
Et son cortège de beautées.

Dans votre verre un pastis
Comme une senteur d'anis
De jolies filles font le détour
Parées de leurs jolis atours

Verre levé vous plaisantez
Pour l'œil des belles attirer
Mais les coquettes vont leur chemin
En masquant bien leurs vrais desseins





2 - Deuxième Poème au café de Vicu
(Été 2012)

Oh café de Vicu
Tilleuls et marronniers
Aux ombrages si frais
Apaisant les cieux lourds
Et les chaleurs de plomb.

Un chat à la queue courbe
Vient chercher les caresses
Que des femmes distraites
par des hommes ombrageux
Distraitement lui donnent.

Un tempo de langueur
Violone tes douceurs ;
et la « Serena » fraîche
fait plus que rafraichir
notre quête de soifs.

Oh café de Vicu
Tu sais nous préserver
Des vains emballements,
Des fureurs dérisoires
Propres à nous gâcher
Le songe de nos vies.






3 - Troisième poème sur le café «naziunale» de Vicu
(Été 2013)

Une large façade de granit, percée par deux larges portes,
donnant sur une vaste salle a haute cheminée.
Un marronnier et un tilleul vous font don d'une fraîcheur bienvenue,
A l'intérieur comme une icône de la «belle époque» une photographie de groupe d'hommes Corses en canotiers ou feutres mous prenant fièrement la pose devant l'appareil a trépied et le photographe pénétré de son art.

En face l'on voit la mairie de couleur rose, a l'escalier ventru,
Sur le côté droit, une pharmacie antique, aux volets bleus,
Et puis vers onze heure, le tiers des tables sont mises pour les repas,
Et les jeunes serveuse pimpantes s'affairent,
pour poser les serviettes en papier et servir les mélancoliques buveurs de bière «Pietra», a l'arôme fin de châtaigne.

Proche de ma table de Formica vert, deux belles blondes aux coiffures soignées,
sirotent leurs cafés et commentent avec un sérieux excessif une brochure de géographie plastifiée.
Mais parfois sourires et rires viennent donner a l'air léger cette adorable féminité qui manque tant à notre monde de brutes.
L’air est comme cristallin, et la lourde chaleur de Vicu semble conjurée par ce café-terrasse qui est havre de paix et de fraîche douceur.

Deux Corses, à la barbe bien taillée lisent avec une étrange attention, l’édition journalière de «Corse-Matin», interrompus par un ami de leur génération portant beau un feutre gris.
Les épagneuls du café sont curieusement rentrés dans la grande salle, alors qu'hier ils étaient accroupis en terrasse comme aimantes par la chaleur.
Il est maintenant 0nze heure trente docteur Sweitzer et «l'Humanité reste toujours au carrefour» hésitant entre feu vert et feu rouge dont traitèrent si bien Radovan Richta.
Mais, tant pis, la question ne se résoudra pas dans les douces langueurs de Vicu.
Les premiers dineurs ne se pressent pas aux tables dressés.
L’effleure un peu à Vicu, comme un parfum de l'Alambra, ou les repas sont repoussés **** dans l'après-midi ou dans la nuit.
A l'inverse, les couche-**** viennent se convaincre de leur réveil en s'attablant en terrasse demandant un double café, en passant commande d’un double expresso.

Paul Arrighi.
Matthew Apr 2019
Sneeeky snek
Out for mous
Sneeky snek
In le hous
He slithery slither
And then he starts wither
Into dust
"I don't feel so good, Mr. Stark"
whoosh
Dont eat the children sneeky snek
TOD HOWARD HAWKS Mar 2023
Nannie and I would grab our empty “TV”  milk
cartons and run to the bus stop up the hill.
Soon the bus would get there and we would
get on. We would sit up front. Not many were
on the bus Saturday morning. We were on
our way downtown to see a Tom Mix movie.
If you had an empty “TV” milk carton, you
could get in free. Often, but not always, we
had the same bus driver. He was an old man
who, for some reason, knew that Nannie and
I were the children of Rae Antoinette Tod, the
granddaughter of W. J. Tod, the rich and fa-
mous founder of the Tod Ranch, the famous
cattle ranch just outside Maple Hill, Kansas,
about 18 miles west of Topeka where Nannie
and I grew up. Maple Hill essentially was where
the lush, rolling Flint Hills began, some, if not
the best, cattle-raising country in the world.
Nannie and I would chat with this old bus
driver as we made our way downtown. This
old man would tell us of the days when he
had worked as a young cattle hand on the
Tod Ranch. He would always talk about W. J.,
our great-grandfather. He would always tell
us what a great, kind man he was to everybody
who worked for him on his ranch. But never
once did the old bus driver mention how rich
and famous W. J. had been. He never men-
tioned that W. J. had become president of
The National Livestock Association, for ex-
ample. The old bus driver talked only about
how W. J. treated all who worked on the Tod
Ranch, even the cowhands, who the old bus
driver was once one of, with respect. I have
never forgotten what the old bus driver repeatedly
had told us about our great-grandfather, and
even as a boy, I realized then that I wanted
to be like my great-grandfather had been,
not rich and famous, but much, much more
importantly, kind and respectful to all.

TOD HOWARD HAWKS
God's Oracle Dec 2019
The ever consuming defying darkness that envelops my inner mind I know I found a reason to be guided by the Light
Desperation blindness the shades portrayed by an omnious shade of black
I begin to realize am beginning to lose sight
Slowly my consiousness slipping and yet I try to fight
The feelings of impending horror masquerading in the Night
Diabolic Phantoms and the foul creatures that consume Life
A myraid shrouded in myself...image
The Dark Imminent Forces that shape my formless soul for I am still a Celestial Body A part of the Powers of Heaven & Hell inside my Shrine...
I am slowly becoming a Beast an Accursed Temple slowly being consumed by Hollows Of Sloth Wrath Pride Insolence Vanity and Treachery
I have learned to communicate with this Deviants and Spirits and Fallen Angellic Servants that sense and feed of my channeling ports of light & dark energy many occult practices I have performed in my past... for I have a relationship with the Lord Of Hosts but also able to manifest and perform the most primordial evil in it's truest form...I have 2000 Entities working for me with me within and outside me...for they where created thru my will and enslaved by my spiritual might and power of my ability to transfer, communicate, act, manipulate, transfigurate and absorb aura, energy and light and dark alike...Beyond that veil of dreams there is a enormous spiritual realm that I have explored I have stepped and walked among God's presense and I am also allowed and able to walk among the demonic for I fear neither for I have the balance of each spirit. Ashetak, Ahxer,Alleauous...
Beheel,Bruthmok,Balruk...
Cromm,Creaudus,Chem.­..
Devek,Delthamy,Desvez...
Efhor,Eshium,Eljair...
Feigh,Feir,Fog­gothar...
Geth,Gremath,Gashaum...
Helyel,Hydoll,Hosmous...
Ishuk,­Ishtar,Isheke'hek...
Jehok,Jamale,Joshiktar...
Keim,Kellem,Kour..­.
Lous,Lomnk,Lockthall...
Mous,Matreu,Morthor...
Neir,Neus,Nakash­ek...
Opem,Osuth,Oscurym...
Pethel,Pattux,Peom...
Quar,Quimm,Qhof­ar...
Rivum,Rievere,Riuk...
Seiff,Shom,Sha'lahaim...
Teur,Toros,T­em...
Velk,Veshkum,Veaish...
Wam,Wes,Wailth...
Xur,Xirith,Xezur..­.
Zek,Zahar,Zuzu...

Invictum Septum Divinus Algori Forte Irto La Terra
Arteum Sorte Sanctus Deamonus
Ele Dominus Infinitus Capernum ciellis
Temptatium Ode Exertus Creatos
Orde Di A Diaboli Eternum
Ferfeitum Shakath Ambreoise!!!

13th Oracle Of God.

The day shall turn to night and in that
Day even the righteous shall hide from thy Maker.
The Forces I attest to command and be under control of for they use me daily and I use them daily...the way am made to accept my radical calling as a Oracle and Master Of Light & Dark Entities alike.
I


Le soleil, moins ardent, luit clair au ciel moins dense.

Balancés par un vent automnal et berceur,

Les rosiers du jardin s'inclinent en cadence.

L'atmosphère ambiante a des baisers de sœur.


La Nature a quitté pour cette fois son trône

De splendeur, d'ironie et de sérénité :

Clémente, elle descend, par l'ampleur de l'air jaune,

Vers l'homme, son sujet pervers et révolté.


Du pan de son manteau que l'abîme constelle,

Elle daigne essuyer les moiteurs de nos fronts,

Et son âme éternelle et sa forme immortelle

Donnent calme et vigueur à nos cœurs mous et prompts.


Le frais balancement des ramures chenues,

L'horizon élargi plein de vagues chansons,

Tout, jusqu'au vol joyeux des oiseaux et des nues,

Tout, aujourd'hui, console et délivre. - Pensons.


II


Donc, c'en est fait. Ce livre est clos. Chères Idées

Qui rayiez mon ciel gris de vos ailes de feu

Dont le vent caressait mes tempes obsédées,

Vous pouvez revoler devers l'Infini bleu !


Et toi, Vers qui tintais, et toi, Rime sonore,

Et vous, Rythmes chanteurs, et vous, délicieux,

Ressouvenirs, et vous, Rêves, et vous encore,

Images qu'évoquaient mes désirs anxieux,


Il faut nous séparer. Jusqu'aux jours plus propices

Où nous réunira l'Art, notre maître, adieu,

Adieu, doux compagnons, adieu, charmants complices !

Vous pouvez revoler devers l'Infini bleu.


Aussi bien, nous avons fourni notre carrière,

Et le jeune étalon de notre bon plaisir,

Tout affolé qu'il est de sa course première,

A besoin d'un peu d'ombre et de quelque loisir.


- Car toujours nous t'avons fixée, ô Poésie,

Notre astre unique et notre unique passion,

T'ayant seule pour guide et compagne choisie,

Mère, et nous méfiant de l'Inspiration.


III


Ah ! l'Inspiration superbe et souveraine,

L'Égérie aux regards lumineux et profonds,

Le Genium commode et l'Erato soudaine,

L'Ange des vieux tableaux avec des ors au fond,


La Muse, dont la voix est puissante sans doute,

Puisqu'elle fait d'un coup dans les premiers cerveaux,

Comme ces pissenlits dont s'émaille la route,

Pousser tout un jardin de poèmes nouveaux,


La Colombe, le Saint-Esprit, le saint Délire,

Les Troubles opportuns, les Transports complaisants,

Gabriel et son luth, Apollon et sa lyre,

Ah ! l'Inspiration, on l'invoque à seize ans !


Ce qu'il nous faut à nous, les Suprêmes Poètes

Qui vénérons les Dieux et qui n'y croyons pas,

À nous dont nul rayon n'auréola les têtes,

Dont nulle Béatrix n'a dirigé les pas,


À nous qui ciselons les mots comme des coupes

Et qui faisons des vers émus très froidement,

À nous qu'on ne voit point les soirs aller par groupes

Harmonieux au bord des lacs et nous pâmant,


Ce qu'il nous faut à nous, c'est, aux lueurs des lampes,

La science conquise et le sommeil dompté,

C'est le front dans les mains du vieux Faust des estampes,

C'est l'Obstination et c'est la Volonté !


C'est la Volonté sainte, absolue, éternelle,

Cramponnée au projet comme un noble condor

Aux flancs fumants de peur d'un buffle, et d'un coup d'aile

Emportant son trophée à travers les cieux d'or !


Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve,

C'est l'effort inouï, le combat nonpareil,

C'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève

Lentement, lentement, l'Œuvre, ainsi qu'un soleil !

Libre à nos Inspirés, cœurs qu'une œillade enflamme,

D'abandonner leur être aux vents comme un bouleau ;

Pauvres gens ! l'Art n'est pas d'éparpiller son âme :

Est-elle en marbre, ou non, la Vénus de Milo ?


Nous donc, sculptons avec le ciseau des Pensées

Le bloc vierge du Beau, Paros immaculé,

Et faisons-en surgir sous nos mains empressées

Quelque pure statue au péplos étoilé,


Afin qu'un jour, frappant de rayons gris et roses

Le chef-d'œuvre serein, comme un nouveau Memnon,

L'Aube-Postérité, fille des Temps moroses,

Fasse dans l'air futur retentir notre nom !
Parmi l'obscur champ de bataille

Rôdant sans bruit sous le ciel noir

Les loups obliques font ripaille

Et c'est plaisir que de les voir,


Agiles, les yeux verts, aux pattes

Souples sur les cadavres mous,

- Gueules vastes et têtes plates -

Joyeux, hérisser leurs poils roux.


Un rauquement rien moins que tendre

Accompagne les dents mâchant

Et c'est plaisir que de l'entendre,

Cet hosannah vil et méchant.


- « Chair entaillée et sang qui coule

Les héros ont du bon vraiment.

La faim repue et la soif soûle

Leur doivent bien ce compliment.

« Mais aussi, soit dit sans reproche,

Combien de peines et de pas

Nous a coûtés leur seule approche,

On ne l'imaginerait pas.


« Dès que, sans pitié ni relâches,

Sonnèrent leurs pas fanfarons

Nos cœurs de fauves et de lâches,

À la fois gourmands et poltrons,


« Pressentant la guerre et la proie

Pour maintes nuits et pour maints jours

Battirent de crainte et de joie

À l'unisson de leurs tambours.


« Quand ils apparurent ensuite

Tout étincelants de métal,

Oh, quelle peur et quelle fuite

Vers la femelle, au bois natal !


« Ils allaient fiers, les jeunes hommes,

Calmes sous leur drapeau flottant,

Et plus forts que nous ne le sommes

Ils avaient l'air très doux pourtant.


« Le fer terrible de leurs glaives

Luisait moins encor que leurs yeux

Où la candeur d'augustes rêves

Éclatait en regards joyeux.


« Leurs cheveux que le vent fouette

Sous leurs casques battaient, pareils

Aux ailes de quelque mouette,

Pâles avec des tons vermeils.


« Ils chantaient des choses hautaines !

Ça parlait de libres combats,

D'amour, de brisements de chaînes

Et de mauvais dieux mis à bas. -


« Ils passèrent. Quand leur cohorte

Ne fut plus là-bas qu'un point bleu,

Nous nous arrangeâmes en sorte

De les suivre en nous risquant peu.


« Longtemps, longtemps rasant la terre,

Discrets, **** derrière eux, tandis

Qu'ils allaient au pas militaire,

Nous marchâmes par rangs de dix,


« Passant les fleuves à la nage

Quand ils avaient rompu les ponts

Quelques herbes pour tout carnage,

N'avançant que par faibles bonds,


« Perdant à tout moment haleine...

Enfin une nuit ces démons

Campèrent au fond d'une plaine

Entre des forêts et des monts.


« Là nous les guettâmes à l'aise,

Car ils dormaient pour la plupart.

Nos yeux pareils à de la braise

Brillaient autour de leur rempart,


« Et le bruit sec de nos dents blanches

Qu'attendaient des festins si beaux

Faisaient cliqueter dans les branches

Le bec avide des corbeaux.


« L'aurore éclate. Une fanfare

Épouvantable met sur pied

La troupe entière qui s'effare.

Chacun s'équipe comme il sied.


« Derrière les hautes futaies

Nous nous sommes dissimulés

Tandis que les prochaines haies

Cachent les corbeaux affolés.


« Le soleil qui monte commence

À brûler. La terre a frémi.

Soudain une clameur immense

A retenti. C'est l'ennemi !


« C'est lui, c'est lui ! Le sol résonne

Sous les pas durs des conquérants.

Les polémarques en personne

Vont et viennent le long des rangs.


« Et les lances et les épées

Parmi les plis des étendards

Flambent entre les échappées

De lumières et de brouillards.


« Sur ce, dans ses courroux épiques

La jeune bande s'avança,

Gaie et sereine sous les piques,

Et la bataille commença.


« Ah, ce fut une chaude affaire :

Cris confus, choc d'armes, le tout

Pendant une journée entière

Sous l'ardeur rouge d'un ciel d'août.


« Le soir. - Silence et calme. À peine

Un vague moribond tardif

Crachant sa douleur et sa haine

Dans un hoquet définitif ;


« À peine, au lointain gris, le triste

Appel d'un clairon égaré.

Le couchant d'or et d'améthyste

S'éteint et brunit par degré.


« La nuit tombe. Voici la lune !

Elle cache et montre à moitié

Sa face hypocrite comme une

Complice feignant la pitié.


« Nous autres qu'un tel souci laisse

Et laissera toujours très cois,

Nous n'avons pas cette faiblesse,

Car la faim nous chasse du bois,


« Et nous avons de quoi repaître

Cet impérial appétit,

Le champ de bataille sans maître

N'étant ni vide ni petit.


« Or, sans plus perdre en phrases vaines

Dont quelque sot serait jaloux

Cette heure de grasses aubaines,

Buvons et mangeons, nous, les Loups ! »
TOD HOWARD HAWKS Jan 2020
THE BUS TO SATURDAY MORNINGS

Nannie and I would grab our empty “TV”  milk
cartons and run to the bus stop up the hill.
Soon the bus would get there and we would
get on. We would sit up front. Not many were
on the bus Saturday morning. We were on
our way downtown to see a Tom Mix movie.
If you had an empty “TV” milk carton, you
could get in free. Often, but not always, we
had the same bus driver. He was an old man
who, for some reason, knew that Nannie and
I were the children of Rae Antoinette Tod, the
granddaughter of W. J. Tod, the rich and fa-
mous founder of the Tod Ranch, the famous
cattle ranch just outside Maple Hill, Kansas,
about 18 miles west of Topeka where Nannie
and I grew up. Maple Hill essentially was where
the lush, rolling Flint Hills began, some, if not
the best, cattle-raising country in the world.
Nannie and I would chat with this old bus
driver as we made our way downtown. This
old man would tell us of the days when he
had worked as a young cattle hand on the
Tod Ranch. He would always talk about W. J.,
our great-grandfather. He would always tell
us what a great, kind man he was to everybody
who worked for him on his ranch. But never
once did the old bus driver mention how rich
and famous W. J. had been. He never men-
tioned that W. J. had become president of
The National Livestock Association, for ex-
ample. The old bus driver talked only about
how W. J. treated all who worked on the Tod
Ranch, even the cowhands, who the old bus
driver was once one of. I have never forgot-
ten what the old bus driver repeatedly had
told us about our great-grandfather, and
even as a boy, I realized then that I wanted
to be like my great-grandfather had been,
not rich and famous, but much, much more
importantly, kind and respectful to all.

Copyright 2020 Tod Howard Hawks
A graduate of Andover and Columbia College, Columbia University, Tod Howard Hawks has been a poet and human-rights advocate his entire adult life. He recently finished his first novel, A CHILD FOR AMARANTH.

— The End —