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suppose
Life is an old man carrying flowers on his head.

young death sits in a café
smiling,a piece of money held between
his thumb and first finger

(i say “will he buy flowers” to you
and “Death is young
life wears velour trousers
life totters,life has a beard” i

say to you who are silent.—”Do you see
Life?he is there and here,
or that, or this
or nothing or an old man 3 thirds
asleep,on his head
flowers,always crying
to nobody something about les
roses les bluets
                    yes,
                              will He buy?
Les belles bottes—oh hear
,pas chères”)

and my love slowly answered I think so.  But
I think I see someone else

there is a lady,whose name is Afterwards
she is sitting beside young death,is slender;
likes flowers.
Kaitlin Jul 2021
And to think that even the otherworldly
Is made other by this world of ours.

And every fiction
is just some little reality
wrapped and tied in ribbon
or cloaked in elven wools
painted in one thousand colors
or masked in grime and muck.

And, so disguised,
Reality becomes truer.
Pan came out of the woods one day,—
His skin and his hair and his eyes were gray,
The gray of the moss of walls were they,—
  And stood in the sun and looked his fill
  At wooded valley and wooded hill.

He stood in the zephyr, pipes in hand,
On a height of naked pasture land;
In all the country he did command
  He saw no smoke and he saw no roof.
  That was well! and he stamped a hoof.

His heart knew peace, for none came here
To this lean feeding save once a year
Someone to salt the half-wild steer,
  Or homespun children with clicking pails
  Who see so little they tell no tales.

He tossed his pipes, too hard to teach
A new-world song, far out of reach,
For sylvan sign that the blue jay’s screech
  And the whimper of hawks beside the sun
  Were music enough for him, for one.

Times were changed from what they were:
Such pipes kept less of power to stir
The fruited bough of the juniper
  And the fragile bluets clustered there
  Than the merest aimless breath of air.

They were pipes of pagan mirth,
And the world had found new terms of worth.
He laid him down on the sun-burned earth
  And raveled a flower and looked away—
  Play? Play?—What should he play?
I have been saying I've been writing a novel
for years without writing a word.
It is,
perhaps,
my way of making my life feel “in progress”
rather than a sleeve of ash
falling off a lit cigarette.
Zach Abler May 2014
Mister Mumble Plight in vain ironed his tie dry-cleaned his hankie several hundred times spent his life eating his three hundred dollar caviar from his three hundred dollar caviar jar

As he goes out on a world that expects nothing of him than  expectations from him for as loong as he remembers opens his anti-UV umbrella on a fake sunny morning Mister Mumble Plight

Mister Mumble Plight on his quest to do everything right
All deeds done correct I just wish it follows the rest
Mister Mumble Plight

Mister Mumble Plight don't fail us now cuz the earth stood still as it gave us your frown please cover your stab wounds Mister Mumble Plight

Mister Mumble Plight homebound again his bag bound full of paper and knitted tie on a fake programed day lurks fake programed rain

On his bag hung the Awkward Arachnid with limbs shihivering cold evidently bearing a burden twelve years old
"But Miss Awkward my hands won't be of any help" Plight plead "but a trade-in is not what I acquire but it is to lead these feet into paradise, Mister Mumble Plight"

As the spider walk towards the end of the tunnel Mumble's steps involuntarily forward and as the blur clears out flowery patterns of bluets and daisies Mumble blabbered as his eyes never thought it sees to see the day.
Written for spoken word act 'Or Are We?' with co-founder James David Pedida.
Ô champs paternels hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles !

Ô frais pâturage où de limpides eaux
Font bondir la chèvre et chanter les roseaux !

Ô terre natale ! à votre nom que j'aime,
Mon âme s'en va toute hors d'elle-même ;

Mon âme se prend à chanter sans effort ;
À pleurer aussi, tant mon amour est fort !

J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes ;
Et voilà pourquoi mes pleurs eurent leurs charmes ;

Voilà, mon pays, n'en ayant pu mourir,
Pourquoi j'aime encore au risque de souffrir ;

Voilà, mon berceau, ma colline enchantée
Dont j'ai tant foulé la robe veloutée,

Pourquoi je m'envole à vos bleus horizons,
Rasant les flots d'or des pliantes moissons.

La vache mugit sur votre pente douce,
Tant elle a d'herbage et d'odorante mousse,

Et comme au repos appelant le passant,
Le suit d'un regard humide et caressant.

Jamais les bergers pour leurs brebis errantes
N'ont trouvé tant d'eau qu'à vos sources courantes.

J'y rampai débile en mes plus jeunes mois,
Et je devins rose au souffle de vos bois.

Les bruns laboureurs m'asseyaient dans la plaine
Où les blés nouveaux nourrissaient mon haleine.

Albertine aussi, sœur des blancs papillons,
Poursuivait les fleurs dans les mêmes sillons ;

Car la liberté toute riante et mûre
Est là, comme aux cieux, sans glaive, sans armure,

Sans peur, sans audace et sans austérité,
Disant : « Aimez-moi, je suis la liberté !

« Je suis le pardon qui dissout la colère,
Et je donne à l'homme une voix juste et claire.

« Je suis le grand souffle exhalé sur la croix
Où j'ai dit : « Mon père ! on m'immole, et je crois ! »

« Le bourreau m'étreint : je l'aime ! et l'aime encore,
Car il est mon frère, ô père que j'adore !

« Mon frère aveuglé qui s'est jeté sur moi,
Et que mon amour ramènera vers toi ! »

Ô patrie absente ! ô fécondes campagnes,
Où vinrent s'asseoir les ferventes Espagnes !

Antiques noyers, vrais maîtres de ces lieux,
Qui versez tant d'ombre où dorment nos aïeux !

Échos tout vibrants de la voix de mon père
Qui chantaient pour tous : « Espère ! espère ! espère ! »

Ce chant apporté par des soldats pieux
Ardents à planter tant de croix sous nos cieux,

Tant de hauts clochers remplis d'airain sonore
Dont les carillons les rappellent encore :

Je vous enverrai ma vive et blonde enfant
Qui rit quand elle a ses longs cheveux au vent.

Parmi les enfants nés à votre mamelle,
Vous n'en avez pas qui soit si charmant qu'elle !

Un vieillard a dit en regardant ses yeux :
« Il faut que sa mère ait vu ce rêve aux cieux ! »

En la soulevant par ses blanches aisselles
J'ai cru bien souvent que j'y sentais des ailes !

Ce fruit de mon âme, à cultiver si doux,
S'il faut le céder, ce ne sera qu'à vous !

Du lait qui vous vient d'une source divine
Gonflez le cœur pur de cette frêle ondine.

Le lait jaillissant d'un sol vierge et fleuri
Lui paiera le mien qui fut triste et tari.

Pour voiler son front qu'une flamme environne
Ouvrez vos bluets en signe de couronne :

Des pieds si petits n'écrasent pas les fleurs,
Et son innocence a toutes leurs couleurs.

Un soir, près de l'eau, des femmes l'ont bénie,
Et mon cœur profond soupira d'harmonie.

Dans ce cœur penché vers son jeune avenir
Votre nom tinta, prophète souvenir,

Et j'ai répondu de ma voix toute pleine
Au souffle embaumé de votre errante haleine.

Vers vos nids chanteurs laissez-la donc aller :
L'enfant sait déjà qu'ils naissent pour voler.

Déjà son esprit, prenant goût au silence,
Monte où sans appui l'alouette s'élance,

Et s'isole et nage au fond du lac d'azur
Et puis redescend le gosier plein d'air pur.

Que de l'oiseau gris l'hymne haute et pieuse
Rende à tout jamais son âme harmonieuse ;

Que vos ruisseaux clairs, dont les bruits m'ont parlé,
Humectent sa voix d'un long rythme perlé !

Avant de gagner sa couche de fougère,
Laissez-la courir, curieuse et légère,

Au bois où la lune épanche ses lueurs
Dans l'arbre qui tremble inondé de ses pleurs,

Afin qu'en dormant sous vos images vertes
Ses grâces d'enfant en soient toutes couvertes.

Des rideaux mouvants la chaste profondeur
Maintiendra l'air pur alentour de son cœur,

Et, s'il n'est plus là, pour jouer avec elle,
De jeune Albertine à sa trace fidèle,

Vis-à-vis les fleurs qu'un rien fait tressaillir
Elle ira danser, sans jamais les cueillir,

Croyant que les fleurs ont aussi leurs familles
Et savent pleurer comme les jeunes filles.

Sans piquer son front, vos abeilles là-bas
L'instruiront, rêveuse, à mesurer ses pas ;

Car l'insecte armé d'une sourde cymbale
Donne à la pensée une césure égale.

Ainsi s'en ira, calme et libre et content,
Ce filet d'eau vive au bonheur qui l'attend ;

Et d'un chêne creux la Madone oubliée
La regardera dans l'herbe agenouillée.

Quand je la berçais, doux poids de mes genoux,
Mon chant, mes baisers, tout lui parlait de vous ;

Ô champs paternels, hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles.

Que ma fille monte à vos flancs ronds et verts,
Et soyez béni, doux point de l'Univers !
Broderick Nov 2011
I came close to sight of a place once called Home.
I know in the crevices, our hearts beat together.
    In the grass where we rolled,
    in the trees where we climbed,
    on the roads that we walked,
            and, once, made art upon,
    in the water we ran through,
        and swam in,
             and, once, dunked each other into, and, once, poured over each other,
    on the coach where we laid,
        whispering solacing words to keep ourselves refreshed,
    In the kitchen where you worked hard to accomplish and I worked hard to distract,
    on the floor where we rested at the edge of a day,
    In the snow which we absorbed through cotton clothing and malleable minds,
    Through the flowers where we ran, skipped, and took a few resplendent bluets or chaste anemones,
   Yes - Even under the blankets where our love echoed
                                                the sheets and reverberated back to
            ourselves in a transient moment,
    By the fire we would build before a cool summer night (which we then gazed at the heavens above)
        but, under the clouds we watched and the stars we mapped.
In these crevices our hearts beat.
That is why, as you can see, our hearts beat poorly now:
        They still beat in all of those crevices.
And as I got closer and closer to approaching your house, sitting next to a driver who looked upon me realizing (but probably not understanding why) that I was in a mental breakdown,
and I whispered love words to you through a foggy glass window,
A panic knocked the air from my lungs and a fear knocked me flat on my back,
        -until, that is, we turned opposing roads and retreated back,
                    my tail beneath my leg.
And now that my chance is gone, I long to see home again.
So, and it is, so my heart can feel at ease and rest once more.
        My dearest desire, my rambunctious "Fish"
                    (If you recall that story)
Does your heart still beat alongside mine?
    Are the tears that stain your face, dripping onto the floor, forming just as quick as mine?
           Are the hours passing as slowly for you as for me?

Do you miss home?
brooke Jul 2014
I wrote about the pinstriped girls whose elbows make you feel alive.


but I have tree sap in my veins
filled to the brim with leaves,
eaves that drip holy water
charcoal in my hair and
bluets follow where I
step, I am komorebi
the sun will always
always, always
find

me.
(c) Brooke Otto 2014


yes, even if you said no.
Fable V, Livre II.


Plus galant que sensé, Colin voulut jadis
Réunir dans son champ l'agréable à l'utile,
Et cultiver les fleurs au milieu des épis,
Rien n'était, à son gré, plus sage et plus facile.

Parmi les blés, dans la saison,
Il va donc semant à foison
Bluets, coquelicots, et mainte fleur pareille
Qu'on voit égayer nos guérets,
Quand Flore, en passant chez Cérès,
A laissé pencher sa corbeille.
Dans peu, se disait-il, que mon champ sera beau !
Avant l'ample récolte au moissonneur promise,
Que de bouquets pour Suzette, pour Lise,
Pour les fillettes du hameau !
Partant que de baisers ! oui, cadeau pour cadeau ;
Ou rien pour rien, c'est ma devise.

Le doux printemps paraît enfin :
Le bluet naît avec la rose.
En mai, le bonheur de Colin
Faisait envie à maint voisin ;
En août ce fut tout autre chose.
Tandis qu'il n'était pas d'endroits
Où la moisson ne fût certaine ;
Que les trésors de Beauce au **** doraient la plaine,
Et que le laboureur n'avait plus d'autre peine
Que celle de trouver ses greniers trop étroits ;
Trop **** désabusé de ses projets futiles,
D'un œil obscurci par les pleurs,
Colin, dans ses sillons stérilement fertiles,
Cherche en vain les épis étouffés sous les fleurs.

Vous qui dans ses travaux guidez la faible enfance,
Ceci vous regarde, je crois ;
Chez vous, on apprend à la fois
Le latin, la musique, et l'algèbre, et la danse.
C'est trop. Heureusement savons-nous, mes amis,
Que le Rollin du jour n'est pas de cet avis.
Enseigner moins, mais mieux, oui, tel est son système
Colin, vous dit-il sagement,
Ne cultivons que le froment,
Le bluet viendra de lui-même.
brooke Aug 2014
unruly, swarthy, dark and
full of Spaniard descent, I
never looked good on your
side, not that I was a mexican
trinket, but all your new girlfriends
are made of cotton with bluets in their
hair, slender fingers that slip through
your ribs where mine always got jam
                                                                        med
I
am

falling
into the uncategorized, the
ethnic             gap
unraveled at the end of the
stairs
(c) Brooke Otto 2014

— The End —