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« Du vin ! Nous sommes trois ; du vin, allons, du vin !
Hôtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin.
As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ?
L'amour, le vin, voilà les seuls biens de la vie.

- Entrez, seigneurs, entrez.... le vent est froid, la nuit.
Ma vigne donne un vin qui brûle et réjouit ;
Le soleil a mûri les raisins qu'elle porte,
Mon vin est clair et bon : buvez !... Ma fille est morte !

- Morte ? - Depuis un jour. - Morte, la belle enfant !
Laisse-nous la revoir. Plus de vin, plus de chant !
Que ta lampe un instant éclaire son visage ;
Chapeau bas, nous dirons la prière d'usage. »

Et les passants criaient : « Du vin, allons, du vin !
Hôtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin.
As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ?
L'amour, le vin, voilà les seuls biens de la vie. »

Le premier voyageur s'inclina près du lit,
Écartant les rideaux, à demi-voix il dit :
« Belle enfant, maintenant glacée, inanimée,
Pourquoi mourir si tôt ? Moi, je t'aurais aimée ! »

Et l'on disait en bas : « Du vin, allons, du vin !
Hôtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin.
As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ?
L'amour, le vin, voilà les seuls biens de la vie. »

Le second voyageur s'inclina près du lit,
Et fermant les rideaux, à demi-voix il dit :
« Moi, je t'aimais, enfant ; j'aurais été fidèle
Adieu donc pour toujours, à toi qui fus si belle ! »

Et l'on disait en bas : « Du vin, allons, du vin !
Hôtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin.
As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ?
L'amour, le vin, voilà les seuls biens de la vie. »

Le dernier voyageur s'inclina près du lit ;
Baisant ce front de marbre, à demi-voix il dit :
« Je t'aimais et je t'aime, enfant si tôt enfuie !
Je n'aimerai que toi jusqu'au soir de ma vie. »

Et l'on disait en bas : « Du vin, allons, du vin !
Hôtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin.
As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ?
L'amour, le vin, voilà les seuls biens de la vie. »

Et la mère à genoux disait, mais sans pleurer :
« Un cœur pur en ces lieux ne pouvait demeurer ;
Un bon ange veillait sur ma fille innocente...
Elle pleurait ici, dans le ciel elle chante ! »

Et l'on disait en bas : « Du vin, allons, du vin !
Hôtesse ! nous voulons chanter jusqu'au matin.
As-tu toujours ta vigne et ta fille jolie ?
L'amour, le vin, voilà les seuls biens de la vie.

- Entrez, seigneurs, entrez ! le vent est froid, la nuit.
Ma vigne donne un vin qui brûle et réjouit ;
Le soleil a mûri les raisins qu'elle porte,
Mon vin est clair et bon ; buvez !... Ma fille est morte !
Paul d'Aubin Nov 2013
Les être, le cosmos, la terre et le vin
(Dédié à l’incomparable génie Charles Baudelaire)

Les ceps murissent longuement sous l’énigmatique lueur des cieux,
irisés par les ondes astrales du Cosmos et ses grands vents de feu.  
Des gelées de janvier aux averses d’avril, le vigneron soigne ses vignes.  
qui souffrent des fournaises de l’été jusqu’à la bouilloire dorée de l’automne.
Le vin est d’abord fruit des astres et des cieux, mais aussi de la patience et de l’art du vigneron.

Il y a une magie du vin qui vient sceller les noces mystiques de l’azur, de la terre, du cosmos et des graves.
Il existe dans le vin comme une consécration des noces d’or de la terre, des pierres et de l’azur,
Qui lui donne son caractère âpre ou velouté, son goût inimitable, sa vraie signature, son héraldique.
Un palais exercé saura toujours en déceler l’empreinte pour y trouver sa genèse et gouter ses merveilles.
Mais c’est le vigneron qui consacre ces noces avec son savoir, son doigté, sa manière d’opérer le grand œuvre des vendanges.


Le choix de la date des vendanges dépend de l’intuition humaine et correspond au sacre de l’automne.
Au moment où les grappes pèsent et ou les raisins sont gonflés comme de lourds pendentifs,
alors que les raisins mûrs sont prêts à sortir de leur enveloppe dorée pour se transformer en élixir.
Le vigneron prend la décision sacrale de celle dont dépend la qualité du vin à naître.
Et les vendanges vont se mener dans une atmosphère d’excitation et de sentiment de franchissement du danger.

Désormais le vin sorti du pressoir va murir dans des barriques de chêne
Le bois peut apporter sa chauffe méthodique afin que se mêlent au jus   des arômes de bois et de forêts,
C’est sûr, cette année, les forces de la nature et de l’Homme nous préparent un grand vin.
Aussi quel honneur et quel rite magique que d’en boire les premières gorgées dans des coupes d’argent ou des verres de cristal,
avant même que le vin ne soit fait et tiré pour en détecter les grands traits et les failles.

Enfin, vient le moment de boire, comme une élévation des cœurs et des esprits.
L’on ne boit bien qu’en groupe, qu’avec de vrais amis, sa chérie ou des belles.
Boire c’est d’abord humer et découvrir par le nez les secrets d’un terroir et des pampres,
puis humecter ses lèvres afin de s’imprégner des sucs et des saveurs,  
et puis boire surtout, c’est œuvre de finesse, d’expression de l’Esprit et de bonne humeur; qu’il y ait de l’ivresse, fort bien, mais jamais d’ivrognerie

Paul Arrighi ; Toulouse(France), le 3 novembre 2013
ungdomspoet  Oct 2014
vin
ungdomspoet Oct 2014
vin
den søde smag af røg på flaske
kradser i halsen
dejlig eftersmag, fyldig og rød
jeg hviner en lørdag aften
fordi jeg ikke har drukket vin
jeg er tørstig
efter den mættende følelse af
forførelse og beundrelse
jeg vil danse med verden
og drikke vin med dig i måneskinnet
du skrev engang med sorte bogstaver
at hvis jeg nogensinde var ensom
så havde jeg jo dit nummer
og du skrev "bare dig og mig og måneskin"
jeg ved ikke om det var den søde vin
der fik dig til at hvine efter mig
men det var ihvertfald ikke dit røde hjerte
som bankede for mit røgede sind
så måske jeg bare skulle hvine noget mere
og drikke min røde vin alene
uden dig
og måneskin
- om alkohol
Germain Nouveau  Jun 2017
Chanson
Puisque de Sisteron à Nantes,
Au cabaret, tout français chante,
Puisque je suis ton échanson,
Je veux, ô Française charmante,
Te fredonner une chanson ;
Une chanson de ma manière,
Pour toi d'abord, et mes amis,
En buvant gaiement dans mon verre
À la santé de ton pays.

Amis, buvons à la Fortune
De la France, Mère commune,
Entre Shakespeare et Murillo :
On y voit la blonde et la brune,
On y boit la bière... et non l'eau.
Doux pays, le plus doux du monde,
Entre Washington... et Chauvin,
Tu baises la brune et la blonde,
Tu fais de la bière et du vin.

Ton cœur est franc, ton âme est fière ;
Les soldats de la Terre entière
T'attaqueront toujours en vain.
Tu baises la blonde et la bière
Comme on boit la brune et le vin.
La brune a le con de la lune,
La blonde a les poils... du mâtin...
Garde bien ta bière et ta brune,
Garde bien ta blonde et ton vin !

On tire la bière de l'orge,
La baïonnette de la forge,
Avec la vigne on fait du vin.
Ta blonde a deux fleurs sur la gorge,
Ta brune a deux grains de raisin.
L'une accroche sa jupe aux branches,
L'autre sourit sous les houblons :
Garde bien leurs garces de hanches,
Garde bien leurs bougres de cons.

Pays vaillant comme un archange,
Pays plus *** que la vendange
Et que l'étoile du matin,
Ta blonde est une douce orange,
Mais ta brune ah !... sacré mâtin !
Ta brune a la griffe profonde ;
Ta rousse a le teint du jasmin ;
Garde-les bien ! Garde ta blonde
Garde-la, le sabre à la main.

Que tes canons n'aient pas de rouilles,
Que tes fileuses de quenouilles
Puissent en paix rire et dormir,
Et se repose sur tes couilles
Du présent et de l'avenir.
C'est sur elles que tu travailles
Sous les toisons d'ombre ou d'or fin :
Garde-les des regards canailles,
Garde-les du coup d'œil hautain !

Pays galant, la langue est claire
Comme le soleil dans ton verre,
Plus que le grec et le latin ;
Autant que ta blonde et ta bière
Garde-la bien, comme ton vin.
Pays plus beau que le Soleil, Lune,
Étoile, aube, aurore et matins.
Aime bien ta blonde et ta brune,
Et fais-leur... beaucoup de catins !
Paul d'Aubin Dec 2013
Ulysse, la Méditerranée et ses rapports avec les  Femmes.

Parti à contre cœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave, mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantait les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre. Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille ; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile. Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens. La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage. Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux. C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, à tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde. Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso. Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque. La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel. Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque. Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C'était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau. Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin. Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée. Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances. Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons, Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils. Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins, Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème. C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau. Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux. La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos. Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots. Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons. Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoos, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque.
Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants. Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope. Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi, Toulouse, (France) 2013.
Bus Poet Stop May 2015
dedicated to all the better poets here...*


don't know much about a quatrain
don't know how to write a refrain,
surely could not compose a
courtyard elegy
maybe after
and still untilled,
I been buried,
'n checked out
the neighborhood competition...

as for limerick,
that is Dr. Seuss
and Ogden Nash's shtick
with whom, eye,
a believed descendant,
cannot compete...

Oh dear me,  
no ode node-ed within,
as for a pastoral,
kinda hard to feat,
where I live,
a pastoral is grass cracks
surviving under,
breaking through to the other side
of concrete and blacktop rulers

Maybe one of you
will haiku,
send us a senryu,
send off, see ya!

the doc once diagnosed
a severe case of inflamed iambic pentametery,
with antibiotics and a diet of Hamletery,
was cured most satisfactorily

this silly pen-man-sinking-ship
ain't capable of dat,
boy how 'bout
an epitaph
for a graveyard stone,
should be plenty of room...
as it will be plenty short...

all eye see and all eye know
is vignettes that birth in me
walking down the street,
that's my bread and butter,
my soul's delicacies...
and moments that recorded
here, for a posteriored posterity,
as noted in my all my living
testaments,
drinking and spilling the vin,
from the uninvented igniting vignettes
that consecrate and connect our
knowing each other though odds are
we will never meet...we can yet
drink together
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Don't know much about the French I took.
But I do know that I love you,
And I know that if you love me, too,
What a wonderful world this would be."
eyes eye eye ** ** ** ha ha ha
Paul d'Aubin Jul 2014
Ulysse adoré par les Femmes, les  Nymphes , protégé par Athéna et traqué par Poséidon.


Parti à contrecœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantaient les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre.
Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile.

Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens.
La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage.

Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux.
C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, a tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde.


Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso.
Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque.
La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel.
Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque.

Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C’était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau.
Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin.

Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée.
Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances.
Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons,
Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils.

Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins,
Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème.
C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau.
Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux.

La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos.
Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots.

Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons.

Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoüs, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque. Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants.

Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope.
Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi
The adventures of Ulysses in the Odyssey as beloved by Women and Nymphs protected by Athena and pursue by Poseidon
Francis Duggan Apr 2010
It's Friday evening from life's cares we'll have a brief leave taking
And lets go to the Basy Pub for hour of merry making
In confines of the Settlers Bar the voice of mirth is ringing
And Pete Atkinson from Dublin Town an Irish song is singing.

The Mckelvey men father and son are talking of horse racing
They know the horses inside out from form and race card tracing
Has Vo rogue gone over the hill, can Horlicks race to glory
Can Almaarad come bouncing back and go down in history?

Phil Cronin go back down the years he flick back through life pages
To friends he knew in Millstreet Town he has not seen for ages
Big Jerry Shea and Mister O, James Manley hale and hearty
And Johnny Sing from Millview Lane the life of every party.

Brave Harry the brave English man the one as tough as leather
You'll only see that man in shorts no matter what the weather
A man of elephantine strength yet gentle and kind hearted
And he has taken life's hardest blow since his son this world departed.

Big **** Kissane the Kerry man he doesn't like Maggie Thatcher
And he feels that for Union bashing that few in history could match her
Still he won't go back to Kenmare to weather wet and hazy
He'd much prefer Mt Evelyn it's nearer to the Baysy.

**** Kelleher and Phil Schofield well into greyhound breeding
They talk of how greyhounds should be schooled and for them proper feeding
Two greyhound trainers and of late their reputations growing
And Millstreet Town keep racing on when others dogs are slowing.

Vin Schofield a Manchester Man he does love Man United
And every time United win he feel proud and delighted
But United not doing well of late of late they're not impressing
And this too much for him to take he find it all depressing.

Galway's Matt Duggan and Westmeath's Sean Fay the hurling game debating
On the first sunday of September who will be celebrating
Can Westmeath make the big break through or will Galway flags be waving
Or will Tipperary still be champs their reputation saving?

And Marty Kerins from Mayo a good and happy fellow
I've never met him in bad mood I've always found him mellow
He love the Bayswater Hotel he say there is none better
And to be kept from Settlers Bar he'd have to be in fetter.

And **** O Shea from Dublin his friends are in the many
And he doesn't have one enemy and he doesn't deserve any
He's given homes to Homeless souls and he's easily moved to pity
And good a man as ever came to live in this great City.

The amazing J D Ellis his name and fame keep spreading
And he has bounced back from the floor and for the top he's heading
Still he is easily stirred up and Garry Carter does the stirring
And el tigre he begins to growl the cat's no longer purring.

It's friday evening from life's cares we'll have a brief leave taking
And where better than the Basy Pub for hour of merry making
In Confines of the Settlers Bar the voice of mirth is ringing
And Pete Atkinson from Dublin Town an Irish song is singing.
A Child’s Story

Hamelin Town’s in Brunswick,
By famous Hanover city;
The river Weser, deep and wide,
Washes its wall on the southern side;
A pleasanter spot you never spied;
But, when begins my ditty,
Almost five hundred years ago,
To see the townsfolk suffer so
From vermin, was a pity.

Rats!
They fought the dogs, and killed the cats,
And bit the babies in the cradles,
And ate the cheeses out of the vats,
And licked the soup from the cook’s own ladles,
Split open the kegs of salted sprats,
Made nests inside men’s Sunday hats,
And even spoiled the women’s chats,
By drowning their speaking
With shrieking and squeaking
In fifty different sharps and flats.

At last the people in a body
To the Town Hall came flocking:
“’Tis clear,” cried they, “our Mayor’s a noddy;
And as for our Corporation—shocking
To think we buy gowns lined with ermine
For dolts that can’t or won’t determine
What’s best to rid us of our vermin!
You hope, because you’re old and obese,
To find in the furry civic robe ease?
Rouse up, Sirs! Give your brains a racking
To find the remedy we’re lacking,
Or, sure as fate, we’ll send you packing!”
At this the Mayor and Corporation
Quaked with a mighty consternation.

An hour they sate in council,
At length the Mayor broke silence:
“For a guilder I’d my ermine gown sell;
I wish I were a mile hence!
It’s easy to bid one rack one’s brain—
I’m sure my poor head aches again
I’ve scratched it so, and all in vain.
Oh for a trap, a trap, a trap!”
Just as he said this, what should hap
At the chamber door but a gentle tap?
“Bless us,” cried the Mayor, “what’s that?”
(With the Corporation as he sat,
Looking little though wondrous fat;
Nor brighter was his eye, nor moister
Than a too-long-opened oyster,
Save when at noon his paunch grew mutinous
For a plate of turtle green and glutinous)
“Only a scraping of shoes on the mat?
Anything like the sound of a rat
Makes my heart go pit-a-pat!”

“Come in!”—the Mayor cried, looking bigger:
And in did come the strangest figure!
His queer long coat from heel to head
Was half of yellow and half of red;
And he himself was tall and thin,
With sharp blue eyes, each like a pin,
And light loose hair, yet swarthy skin,
No tuft on cheek nor beard on chin,
But lips where smiles went out and in—
There was no guessing his kith and kin!
And nobody could enough admire
The tall man and his quaint attire:
Quoth one: “It’s as my great-grandsire,
Starting up at the Trump of Doom’s tone,
Had walked this way from his painted tombstone!”

He advanced to the council-table:
And, “Please your honours,” said he, “I’m able,
By means of a secret charm, to draw
All creatures living beneath the sun,
That creep or swim or fly or run,
After me so as you never saw!
And I chiefly use my charm
On creatures that do people harm,
The mole and toad and newt and viper;
And people call me the Pied Piper.”
(And here they noticed round his neck
A scarf of red and yellow stripe,
To match with his coat of the selfsame cheque;
And at the scarf’s end hung a pipe;
And his fingers, they noticed, were ever straying
As if impatient to be playing
Upon this pipe, as low it dangled
Over his vesture so old-fangled.)
“Yet,” said he, “poor piper as I am,
In Tartary I freed the Cham,
Last June, from his huge swarms of gnats;
I eased in Asia the Nizam
Of a monstrous brood of vampire-bats;
And, as for what your brain bewilders,
If I can rid your town of rats
Will you give me a thousand guilders?”
“One? fifty thousand!”—was the exclamation
Of the astonished Mayor and Corporation.

Into the street the Piper stepped,
Smiling first a little smile,
As if he knew what magic slept
In his quiet pipe the while;
Then, like a musical adept,
To blow the pipe his lips he wrinkled,
And green and blue his sharp eyes twinkled
Like a candle flame where salt is sprinkled;
And ere three shrill notes the pipe uttered,
You heard as if an army muttered;
And the muttering grew to a grumbling;
And the grumbling grew to a mighty rumbling;
And out of the houses the rats came tumbling.
Great rats, small rats, lean rats, brawny rats,
Brown rats, black rats, grey rats, tawny rats,
Grave old plodders, gay young friskers,
Fathers, mothers, uncles, cousins,
Cocking tails and pricking whiskers,
Families by tens and dozens,
Brothers, sisters, husbands, wives—
Followed the Piper for their lives.
From street to street he piped advancing,
And step for step they followed dancing,
Until they came to the river Weser,
Wherein all plunged and perished!
- Save one who, stout a Julius Caesar,
Swam across and lived to carry
(As he, the manuscript he cherished)
To Rat-land home his commentary:
Which was, “At the first shrill notes of the pipe
I heard a sound as of scraping tripe,
And putting apples, wondrous ripe,
Into a cider-press’s gripe:
And a moving away of pickle-tub-boards,
And a leaving ajar of conserve-cupboards,
And a drawing the corks of train-oil-flasks,
And a breaking the hoops of butter-casks;
And it seemed as if a voice
(Sweeter far than by harp or by psaltery
Is breathed) called out ‘Oh, rats, rejoice!
The world is grown to one vast drysaltery!
So munch on, crunch on, take your nuncheon,
Breakfast, supper, dinner, luncheon!’
And just as a bulky sugar-puncheon,
All ready staved, like a great sun shone
Glorious scarce and inch before me,
Just as methought it said ‘Come, bore me!’
- I found the Weser rolling o’er me.”

You should have heard the Hamelin people
Ringing the bells till they rocked the steeple.
“Go,” cried the Mayor, “and get long poles!
Poke out the nests and block up the holes!
Consult with carpenters and builders,
And leave in our town not even a trace
Of the rats!”—when suddenly, up the face
Of the Piper perked in the market-place,
With a, “First, if you please, my thousand guilders!”

A thousand guilders! The Mayor looked blue;
So did the Corporation too.
For council dinners made rare havoc
With Claret, Moselle, Vin-de-Grave, Hock;
And half the money would replenish
Their cellar’s biggest **** with Rhenish.
To pay this sum to a wandering fellow
With a gypsy coat of red and yellow!
“Beside,” quoth the Mayor with a knowing wink,
“Our business was done at the river’s brink;
We saw with our eyes the vermin sink,
And what’s dead can’t come to life, I think.
So, friend, we’re not the folks to shrink
From the duty of giving you something for drink,
And a matter of money to put in your poke;
But, as for the guilders, what we spoke
Of them, as you very well know, was in joke.
Beside, our losses have made us thrifty.
A thousand guilders! Come, take fifty!”

The Piper’s face fell, and he cried
“No trifling! I can’t wait, beside!
I’ve promised to visit by dinner-time
Bagdat, and accept the prime
Of the Head Cook’s pottage, all he’s rich in,
For having left, in the Calip’s kitchen,
Of a nest of scorpions no survivor—
With him I proved no bargain-driver,
With you, don’t think I’ll bate a stiver!
And folks who put me in a passion
May find me pipe to another fashion.”

“How?” cried the Mayor, “d’ye think I’ll brook
Being worse treated than a Cook?
Insulted by a lazy ribald
With idle pipe and vesture piebald?
You threaten us, fellow? Do your worst,
Blow your pipe there till you burst!”

Once more he stepped into the street;
And to his lips again
Laid his long pipe of smooth straight cane;
And ere he blew three notes (such sweet
Soft notes as yet musician’s cunning
Never gave the enraptured air)
There was a rustling, that seemed like a bustling
Of merry crowds justling at pitching and hustling,
Small feet were pattering, wooden shoes clattering,
Little hands clapping and little tongues chattering,
And, like fowls in a farmyard when barley is scattering,
Out came the children running.
All the little boys and girls,
With rosy cheeks and flaxen curls,
And sparkling eyes and teeth like pearls,
Tripping and skipping, ran merrily after
The wonderful music with shouting and laughter.

The Mayor was dumb, and the Council stood
As if they were changed into blocks of wood,
Unable to move a step, or cry
To the children merrily skipping by—
And could only follow with the eye
That joyous crowd at the Piper’s back.
But how the Mayor was on the rack,
And the wretched Council’s bosoms beat,
As the Piper turned from the High Street
To where the Weser rolled its waters
Right in the way of their sons and daughters!
However he turned from South to West,
And to Koppelberg Hill his steps addressed,
And after him the children pressed;
Great was the joy in every breast.
“He never can cross that mighty top!
He’s forced to let the piping drop,
And we shall see our children stop!”
When, lo, as they reached the mountain’s side,
A wondrous portal opened wide,
As if a cavern was suddenly hollowed;
And the Piper advanced and the children followed,
And when all were in to the very last,
The door in the mountain-side shut fast.
Did I say, all? No! One was lame,
And could not dance the whole of the way;
And in after years, if you would blame
His sadness, he was used to say,—
“It’s dull in our town since my playmates left!
I can’t forget that I’m bereft
Of all the pleasant sights they see,
Which the Piper also promised me:
For he led us, he said, to a joyous land,
Joining the town and just at hand,
Where waters gushed and fruit-trees grew,
And flowers put forth a fairer hue,
And everything was strange and new;
The sparrows were brighter than peacocks here,
And their dogs outran our fallow deer,
And honey-bees had lost their stings,
And horses were born with eagles’ wings:
And just as I became assured
My lame foot would be speedily cured,
The music stopped and I stood still,
And found myself outside the Hill,
Left alone against my will,
To go now limping as before,
And never hear of that country more!”

Alas, alas for Hamelin!
There came into many a burgher’s pate
A text which says, that Heaven’s Gate
Opes to the Rich at as easy rate
As the needle’s eye takes a camel in!
The Mayor sent East, West, North, and South,
To offer the Piper, by word of mouth,
Wherever it was men’s lot to find him,
Silver and gold to his heart’s content,
If he’d only return the way he went,
And bring the children behind him.
But when they saw ’twas a lost endeavour,
And Piper and dancers were gone for ever,
They made a decree that lawyers never
Should think their records dated duly
If, after the day of the month and year,
These words did not as well appear,
“And so long after what happened here
On the Twenty-second of July,
Thirteen hundred and seventy-six”:
And the better in memory to fix
The place of the children’s last retreat,
They called it, the Pied Piper’s Street—
Where any one playing on pipe or tabor
Was sure for the future to lose his labour.
Nor suffered they hostelry or tavern
To shock with mirth a street so solemn;
But opposite the place of the cavern
They wrote the story on a column,
And on the great Church-Window painted
The same, to make the world acquainted
How their children were stolen away;
And there it stands to this very day.
And I must not omit to say
That in Transylvania there’s a tribe
Of alien people that ascribe
The outlandish ways and dress
On which their neighbours lay such stress,
To their fathers and mothers having risen
Out of some subterraneous prison
Into which they were trepanned
Long time ago in a mighty band
Out of Hamelin town in Brunswick land,
But how or why, they don’t understand.

So, *****, let you and me be wipers
Of scores out with all men—especially pipers:
And, whether they pipe us free, from rats or from mice,
If we’ve promised them aught, let us keep our promise.
Verson ces roses pres ce vin,
De ce vin verson ces roses,
Et boyvon l'un à l'autre, afin
Qu'au coeur noz tristesses encloses
Prennent en boyvant quelque fin.

La belle Rose du Printemps
Aubert, admoneste les hommes
Passer joyeusement le temps,
Et pendant que jeunes nous sommes
Esbatre la fleur de noz ans.

Tout ainsi qu'elle défleurit
Fanie en une matinée,
Ainsi nostre âge se flestrit,
Làs ! et en moins d'une journée
Le printemps d'un homme perit.

Ne veis-tu pas hier Brinon
Parlant, et faisant bonne chere,
Qui làs ! aujourd'huy n'est sinon
Qu'un peu de poudre en une biere,
Qui de luy n'a rien que le nom ?

Nul ne desrobe son trespas,
Caron serre tout en sa nasse,
Rois et pauvres tombent là bas :
Mais ce-pendant le temps se passe
Rose, et je ne te chante pas.

La Rose est l'honneur d'un pourpris,
La Rose est des fleurs la plus belle,
Et dessus toutes a le pris :
C'est pour cela que je l'appelle
La violette de Cypris.

La Rose est le bouquet d'Amour,
La Rose est le jeu des Charites,
La Rose blanchit tout au tour
Au matin de perles petites
Qu'elle emprunte du Poinct du jour.

La Rose est le parfum des Dieux,
La Rose est l'honneur des pucelles,
Qui leur sein beaucoup aiment mieux
Enrichir de Roses nouvelles,
Que d'un or, tant soit precieux.

Est-il rien sans elle de beau ?
La Rose embellit toutes choses,
Venus de Roses a la peau,
Et l'Aurore a les doigts de Roses,
Et le front le Soleil nouveau.

Les Nymphes de Rose ont le sein,
Les coudes, les flancs et les hanches :
Hebé de Roses a la main,
Et les Charites, tant soient blanches,
Ont le front de Roses tout plein.

Que le mien en soit couronné,
Ce m'est un Laurier de victoire :
Sus, appellon le deux-fois-né,
Le bon pere, et le fàison boire
De ces Roses environné.

Bacchus espris de la beauté
Des Roses aux fueilles vermeilles,
Sans elles n'a jamais esté,
Quand en chemise sous les treilles
Beuvoit au plus chaud de l'Esté.
No matter what life you lead
the ****** is a lovely number:
cheeks as fragile as cigarette paper,
arms and legs made of Limoges,
lips like Vin Du Rhone,
rolling her china-blue doll eyes
open and shut.
Open to say,
Good Day Mama,
and shut for the ******
of the unicorn.
She is unsoiled.
She is as white as a bonefish.

Once there was a lovely ******
called Snow White.
Say she was thirteen.
Her stepmother,
a beauty in her own right,
though eaten, of course, by age,
would hear of no beauty surpassing her own.
Beauty is a simple passion,
but, oh my friends, in the end
you will dance the fire dance in iron shoes.
The stepmother had a mirror to which she referred--
something like the weather forecast--
a mirror that proclaimed
the one beauty of the land.
She would ask,
Looking glass upon the wall,
who is fairest of us all?
And the mirror would reply,
You are the fairest of us all.
Pride pumped in her like poison.

Suddenly one day the mirror replied,
Queen, you are full fair, 'tis true,
but Snow White is fairer than you.
Until that moment Snow White
had been no more important
than a dust mouse under the bed.
But now the queen saw brown spots on her hand
and four whiskers over her lip
so she condemned Snow White
to be hacked to death.
Bring me her heart, she said to the hunter,
and I will salt it and eat it.
The hunter, however, let his prisoner go
and brought a boar's heart back to the castle.
The queen chewed it up like a cube steak.
Now I am fairest, she said,
lapping her slim white fingers.

Snow White walked in the wildwood
for weeks and weeks.
At each turn there were twenty doorways
and at each stood a hungry wolf,
his tongue lolling out like a worm.
The birds called out lewdly,
talking like pink parrots,
and the snakes hung down in loops,
each a noose for her sweet white neck.
On the seventh week
she came to the seventh mountain
and there she found the dwarf house.
It was as droll as a honeymoon cottage
and completely equipped with
seven beds, seven chairs, seven forks
and seven chamber pots.
Snow White ate seven chicken livers
and lay down, at last, to sleep.

The dwarfs, those little hot dogs,
walked three times around Snow White,
the sleeping ******.  They were wise
and wattled like small czars.
Yes.  It's a good omen,
they said, and will bring us luck.
They stood on tiptoes to watch
Snow White wake up.  She told them
about the mirror and the killer-queen
and they asked her to stay and keep house.
Beware of your stepmother,
they said.
Soon she will know you are here.
While we are away in the mines
during the day, you must not
open the door.

Looking glass upon the wall . . .
The mirror told
and so the queen dressed herself in rags
and went out like a peddler to trap Snow White.
She went across seven mountains.
She came to the dwarf house
and Snow White opened the door
and bought a bit of lacing.
The queen fastened it tightly
around her bodice,
as tight as an Ace bandage,
so tight that Snow White swooned.
She lay on the floor, a plucked daisy.
When the dwarfs came home they undid the lace
and she revived miraculously.
She was as full of life as soda pop.
Beware of your stepmother,
they said.
She will try once more.

Snow White, the dumb bunny,
opened the door
and she bit into a poison apple
and fell down for the final time.
When the dwarfs returned
they undid her bodice,
they looked for a comb,
but it did no good.
Though they washed her with wine
and rubbed her with butter
it was to no avail.
She lay as still as a gold piece.

The seven dwarfs could not bring themselves
to bury her in the black ground
so they made a glass coffin
and set it upon the seventh mountain
so that all who passed by
could peek in upon her beauty.
A prince came one June day
and would not budge.
He stayed so long his hair turned green
and still he would not leave.
The dwarfs took pity upon him
and gave him the glass Snow White--
its doll's eyes shut forever--
to keep in his far-off castle.
As the prince's men carried the coffin
they stumbled and dropped it
and the chunk of apple flew out
of her throat and she woke up miraculously.

And thus Snow White became the prince's bride.
The wicked queen was invited to the wedding feast
and when she arrived there were
red-hot iron shoes,
in the manner of red-hot roller skates,
clamped upon her feet.
First your toes will smoke
and then your heels will turn black
and you will fry upward like a frog,
she was told.
And so she danced until she was dead,
a subterranean figure,
her tongue flicking in and out
like a gas jet.
Meanwhile Snow White held court,
rolling her china-blue doll eyes open and shut
and sometimes referring to her mirror
as women do.
Five words that make my heart smile,
"it's time for Dodger baseball",
He says in the same voice,
That has lasted the many generations by choice,
It's hot and the traffic thick,
Just passing magic mountain so quick,
I'm young and my dad,
Asks if I know what is going on,
It's 510 ktla,
And I know I have the memories messed,
But here we are blessed,
With the one am that plays his voice,
All by choice,
Even if there were other stations that dial my dad wouldn't touch on a dare,
At the time I didn't care,
But I hear ol' Vin saying it's going, going,
Gone.
Some no name,
Game,
That doesn't even matter now,
But forever instead,
The game the game and the voice that,
got us through the end of the hills,
And the beginning of grapevine,
Will always be in my head,
This is 510 KTLA(orwhatitactuallywas)
What another great game
This my friends is Dodger baseball,
As it fades to static.
Me and my father would listen to L.A. Games, be it dodger, UCLA, or Lakers...always great memories that I think is a dying one.

— The End —