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Andrew T  Apr 2016
FML
Andrew T Apr 2016
FML
Some years ago, on a Monday, I met Joyce at Whitlows.
I bonded with her over bourbon and cokes.
She wore a black dress; sloping V, open back
It clung to her thigh, as though her skin
Was coated in sweets: sugar, honey, syrup.
Her face shined under the light overhead:
Denim eyes, velvet lips, an upturned nose.
She went to G.W.; read Junot; rode thoroughbreds;
Spoke Arabic; ate okra; watched Kubrick.
At the foosball table, I touched her wrist. She touched my arm.
The next day, after coitus and coffee,
I went to my car and found a ticket.
alexis hill Apr 2015
(inspired by Junot Diaz & ...life)

I. the scars are just proof// of the internal pain showing// the external blame it's blooming in brain. the more blows and strikes the more she bends her will to never come home that night for blame.

II. direct voicemail after numerous calls// like going through a lifeless withdrawal// she waits// anticipates// for when you may pick up the phone. so alone and waiting for phone calls ever fading// her voice trails off to a silent whisper// she knows deep inside no one will ever miss her.

III. palms are precious. hands cradling the future present and past// signifies how long you'll hold on to the mast or a sail of a sinking ship. in other words when your hand meets hers then draws away//she can feel the deterioration of a long lasted relationship drifting off some place.

IV. her smile radiates like a thousand suns. but her tears are a million in one. she'll cry oceans and rivers// she'll cry streams and reservoirs// to stop the hurt from creeping in when no comfort seems to create.

This is no secret- it is something to tell. appreciate her// respect her// treat her well. because my friends they come and the lines they go by// this is how you lose her// and now you know the reasons why.
Le conseil municipal de la ville de Paris a refusé de donner six pieds de terre dans le cimetière du
Père-Lachaise pour le tombeau de la veuve de Junot, ancien gouverneur de Paris. Le ministre de
l'intérieur a également refusé un morceau de marbre pour ce monument.
(Journaux de février 1840.)


Puisqu'ils n'ont pas compris, dans leur étroite sphère,
Qu'après tant de splendeur, de puissance et d'orgueil,
Il était grand et beau que la France dût faire
L'aumône d'une fosse à ton noble cercueil ;

Puisqu'ils n'ont pas senti que celle qui sans crainte
Toujours loua la gloire et flétrit les bourreaux
A le droit de dormir sur la colline sainte,
A le droit de dormir à l'ombre des héros ;

Puisque le souvenir de nos grandes batailles
Ne brûle pas en eux comme un sacré flambeau ;
Puisqu'ils n'ont pas de cœur, puisqu'ils n'ont point d'entrailles,
Puisqu'ils t'ont refusé la pierre d'un tombeau ;

C'est à nous de chanter un chant expiatoire !
C'est à nous de t'offrir notre deuil à genoux !
C'est à nous, c'est à nous de prendre ta mémoire
Et de l'ensevelir dans un vers triste et doux !

C'est à nous cette fois de garder, de défendre
La mort contre l'oubli, son pâle compagnon ;
C'est à nous d'effeuiller des roses sur ta cendre,
C'est à nous de jeter des lauriers sur ton nom !

Puisqu'un stupide affront, pauvre femme endormie,
Monte jusqu'à ton front que César étoila,
C'est à moi, dont ta main pressa la main amie,
De te dire tout bas : Ne crains rien ! je suis là !

Car j'ai ma mission ; car, armé d'une lyre.
Plein d'hymnes irrités ardents à s'épancher,
Je garde le trésor des gloires de l'Empire ;
Je n'ai jamais souffert qu'on osât y toucher !

Car ton cœur abondait en souvenirs fidèles !
Dans notre ciel sinistre et sur nos tristes jours,
Ton noble esprit planait avec de nobles ailes,
Comme un aigle souvent, comme un ange toujours !

Car, forte pour tes maux et bonne pour les nôtres,
Livrée à la tempête et femme en proie au sort,
Jamais tu n'imitas l'exemple de tant d'autres,
Et d'une lâcheté tu ne te fis un port !

Car toi, la muse illustre, et moi, l'obscur apôtre,
Nous avons dans ce monde eu le même mandat,
Et c'est un nœud profond qui nous joint l'un à l'autre,
Toi, veuve d'un héros, et moi, fils d'un soldat !

Aussi, sans me lasser dans celte Babylone,
Des drapeaux insultés baisant chaque lambeau,
J'ai dit pour l'Empereur : Rendez-lui sa colonne !
Et je dirai pour toi : Donnez-lui son tombeau !

Février 1840.
Ian  Dec 2014
Untitled
Ian Dec 2014
The half life of love is forever

-Junot Diaz

— The End —