Vivre, avec cette étrange tendance
À pardonner chaque erreur,
À fermer les yeux sur chaque défaut,
À s’accrocher, misérablement à chaque malheur,
À délaisser la vérité,
se convaincre que tout est faux
Tu pardonnes plus vite,
Parce qu’au fond, cela te semble vital,
Leur absence t’est presque invivable,
Alors tu puises dans tes dernières forces
Pour les convaincre de revenir,
Tu t’épuises à réduire cette distance,
Espérant pouvoir revivre.
Tu cours, à en surpasser tes limites,
Au-delà de ce que ton corps peut offrir,
empruntant la route précise
Où ton cœur a pris la fuite
Mais une crainte te rattrape,
La peur que ce chemin t’apparaisse familier,
Une route emprunté mille fois dans le passé,
Où reposent à la fois tes plus chaleureux souvenirs,
Et tes pires tourments,
Un chemin que tu souhaite coute que coute oublier
Pour enfin recommencer.
Alors tu cours, encore,
Et la fatigue s’empare de toi
Tu cours, encore,
les cieux se moque de toi
La peur t’envahit,
Quand enfin, tu t’arrêtes devant sa porte,
Tu prétends avoir entendu ton cœur,
Reconnu ses battements.
Dans un dernier souffle,
À bout d’air, frôlant la mort,
Tu lèves les yeux,
Et cette vue devant toi
Vaut bien plus que tout le tourment.
Mais cette vision... est-ce ton cœur que tu retrouves ?
Pourquoi donc ses yeux sont-ils couleur nature ?
rare poems ive written in french . i kept them hidden ,unsure of it's beauty but i've made peace with incertainety .